Cover Disney: Quand les Haters s'en donnent à coeur joie

Disney: Quand les Haters s'en donnent à coeur joie

Disney est une des boîtes cinématographiques les plus populaires... mais est aussi particulièrement détestée. Que ce soit venant de personnes détestant les comédies musicales, venant de ceux détestant les films trop naïfs, ceux qui de manière générale détestent les films pour enfants, ceux qui ...

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21 films

créee il y a presque 8 ans · modifiée il y a environ 5 ans

Pinocchio
6.8

Pinocchio (1940)

1 h 28 min. Sortie : 22 mai 1946 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Jack Kinney, Bill Roberts, Ben Sharpsteen, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, Norman Ferguson et T. Hee

ErizuTeriyaki a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Les Disney, c'est trop pour les gamins!"

Les gens pensent souvent que Disney s'adresse exclusivement aux enfants. Et à quelques exceptions près, comme Fantasia, il est vrai que les mômes restent leur premier public. Mais dire que les adultes ne peuvent pas trouver leur compte, et que les enfants n'apprécieront obligatoirement plus en grandissant, est parfaitement faux.
Dans Pinocchio, le jeune pantin rencontre de nombreuses personnes malintentionnées, et aucune ne sera plus en état de nuire à la fin du film, et on voit clairement des pauvres enfants qui ne reverront jamais leurs parents. Dans Le Bossu de Notre-Dame, il est question clairement de chantage sexuel, et de corruption dû à la religion.
Et on peut citer de nombreuses scènes de Blanche-Neige et les Sept Nains, l'ambiance de Les Aventures de Bernard et Bianca, le ton bien glauque de Taram et le Chaudron Magique, le final de Basil Détective Privé, le message assez dur de Le Roi Lion, le ton se voulant adulte d'Atlantide, les actes peu catholiques de Kenaï dans Frère des Ours, le message adulte de Zootopie... Tout cela n'est pas forcément gamin.
Sans oublier les nombreuses pertes sentimentales dont souffrent souvent les héros, on ne peut pas dire que les gosses auront sans arrêt affaire à des histoires toutes gentillettes.

Parmi les studios d'animation, Disney est la principale cible de ces remarques, et je ne comprends pas pourquoi. DreamWorks passe son temps à offrir des petites comédies qui feront à peine sourire les adultes. Illumination et Sony ne font que ça. Les Blue Sky sont majoritairement axés enfants. Pourtant on s'en prend surtout à Disney, alors que la plupart de leurs films s'orientent pour un plus grand nombre de personnes. Pixar a également fait des films destinés davantage aux enfants (la saga Cars ou Le Voyage d'Arlo) mais ça ne gêne personne. Même Miyazaki, que personne n'a le droit de critiquer, nous a proposé des films davantage pour le jeune public avec notamment Ponyo sur la Falaise.

Et bon sang, je sais que je viens d'en parler, mais... essayez de coller un môme devant Fantasia! Est-ce que c'est possible?!

Star Wars - Le Réveil de la Force
6.3

Star Wars - Le Réveil de la Force (2015)

Star Wars: The Force Awakens

2 h 16 min. Sortie : 16 décembre 2015. Action, Aventure, Science-fiction

Film de J.J. Abrams

ErizuTeriyaki a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

"Disney pourrit tout ce qu'il rachète!"

Quand quelque chose déplait les gens chez les nouveaux Star Wars, les Pixar ou encore les Marvel, au lieu de penser que c'est de la faute du studio qu'ils idolâtrent, ils préfèrent passer leurs nerfs sur la grosse boîte qui dirige tout, même si cela n'est pas justifié.
Non, ce n'est pas Disney qui décide que telle scène sera tournée de telle manière, qu'il y aura tel dialogue à tel moment... Ce genre de choix revient aux réalisateurs, aux scénaristes et à tous ceux qui travaillent vraiment dessus. Et ce n'est pas Disney qui choisit ces personnes mais les patrons du studio en lui-même, acceptez-le une bonne fois pour toutes!

Vous pensez que Disney a détruit la saga Star Wars? Déjà, dans son esprit, dans ses personnages et dans son histoire, Star Wars a toujours été proche de Disney. Avec un gentil héros, une princesse, un vilain tout vilain, un duo comique, avec une histoire reprenant quelques peu le schéma narratif de certains contes populaires... Si vraiment vous n'aimez pas Le Réveil de la Force, ne vous en prenez pas à Disney! Si vous avez par exemple envie de râler sur J.J Abrams, c'est plus décent.
Certaines personnes disent que Disney a sorti les derniers Star Wars uniquement pour le pognon... Alors, je ne nierai pas cela, mais... Soyons francs, les gens. Mettez-vous à la place de Mickey: vous venez de racheter la saga cinématographique la plus lucrative de l'histoire du cinéma, et aussi l'une des plus populaires. Vous n'allez pas me faire croire que l'envie de faire de nouveaux films de cet univers ne vous démange pas un peu? De toute manière, quasiment tout est fait dans le but de rapporter des sous-sous, cela n'empêche pas que certaines personnes (voire toutes les personnes, c'est peut-être possible) travaillant dessus ne peuvent pas y mettre du coeur, et vouloir le plus possible rendre les fans heureux.

On peut aussi citer Pixar. Les gens pensent parfois que leurs films sont devenus moins bons depuis que Mickey a racheté Luxo Jr. Rebelle étant une histoire de princesse, sorti après le rachat de Disney, les gens sont persuadés que c'est à cause de Disney que le film n'est pour eux pas assez bon. Si vous vous renseignez, vous ne verrez aucune allusion à Disney, sur tout ce qui concerne le chaos qu'a été la production du film.

Rebelle
6.3

Rebelle (2012)

Brave

1 h 33 min. Sortie : 1 août 2012 (France). Fantastique, Animation, Aventure

Long-métrage d'animation de Mark Andrews, Brenda Chapman et Steve Purcell

ErizuTeriyaki a mis 8/10.

Annotation :

(suite)

Il est vrai que parmi les films sortis après le rachat de Disney, Cars 2, Rebelle, Monstre Academy, Le Voyage d'Arlo et Le Monde de Dory ont divisé le public, mais Ratatouille, Wall-E, Là-Haut, Toy Story 3 et Vice-Versa font parti des plus populaires du studio.
Et parmi les films avant le rachat, qu'est-ce qu'on a entre-autres? 1001 Pattes que tout le monde a oublié. Cars qui n'a pas fait l'unanimité. On ne peut donc pas dire que les Pixar sont moins bons et moins mémorables depuis que Mickey les a rejoint.

En ce moment, Pixar fait de nombreuses suites, et accordent moins de temps aux projets originaux. Les gens affirment que c'est Disney qui les oblige à ne produire que des suites... Mais il faut tout de même noter que Toy Story 2 (sorti avant le rachat de Disney) était seulement le troisième long-métrage de Pixar. En trois films, ils comptaient déjà une suite. Même si par la suite, ils ont accumulé les projets originaux en huit films d'affilée, on peut dire que depuis le début, l'envie de poursuivre des aventures à des personnages déjà existant, les chatouillait.

D'autant plus que Pixar a toujours travaillé avec Disney. Leurs premiers films sont des coproductions Disney. Le rachat n'a donc quasiment rien changé, si ce n'est que Pixar est désormais lié à eux pour toujours.

Vaiana - La légende du bout du monde
6.8

Vaiana - La légende du bout du monde (2016)

Moana

1 h 47 min. Sortie : 30 novembre 2016 (France). Aventure, Comédie, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de John Musker, Ron Clements, Don Hall et Chris Williams

ErizuTeriyaki a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

"Les design des dernières princesses Disney sont tous pareils!"

Dans la tête des nostalgiques persuadés que Disney ne fait plus que des erreurs à présent, on a cette idée que nos dernières princesses Raiponce, Anna, Elsa et Moana (Tiana m'a l'air d'être épargnée) sont toutes des copies conformes.
D'accord... Qu'est-ce qu'elles ont de parfaitement identiques, au juste? Oui, elles ont de grands yeux, mais cela sert à les rendre plus expressives... et c'est le style du studio.
Il faut savoir faire la différence entre avoir sa patte et refaire toujours la même chose. Bien entendu, c'est nul de refaire toujours les mêmes design, c'est de la fainéantise. Mais quand nos personnages ont dans leur apparence un simple petit air de famille... n'est-ce pas cela qui nous donne en tant que créateur une identité visuelle? C'est tout de même important d'avoir son style, c'est principalement ça qui permet de nous identifier par rapport aux autres créateurs. Disney a son style, et c'est tant mieux.

Et je ne vois pas en quoi les héroïnes Disney sont toutes des copies conformes. Pour la taille: Raiponce est particulièrement menue. En comparaison, Anna parait plus grande et légèrement plus costaud. Elsa est assez maigre mais est d'une taille plus grande. Et Moana a l'air d'être plus costaud que ses trois "grandes soeurs". Pour le visage: Raiponce a une tête assez petite, un visage bien fin, un nez de taille moyenne, des yeux verts qui prennent une grande place. Anna a le visage plus large, et plus rondelet, des taches de rousseurs, des yeux bleus certes grands mais restant mieux proportionnés par rapport au visage que pour Raiponce, et un nez très fin. Elsa a un visage très similaire à celui d'Anna... mais elles sont soeurs, cela reste logique. Comme elle, elle a une tête bien ronde (bien qu'un peu moins), mais avec des traits plus fins cependant. Elle possède aussi des taches de rousseurs mais celles-ci sont presque invisibles. Elle possède les mêmes yeux et le même nez que sa cadette, mais contient un air plus mature. Moana a des sourcils épais, un visage bien plus rondelet, un gros nez tout rond et des lèvres épaisses. Voilà, elles restent bien différentes au final.

Le Bossu de Notre-Dame
6.6

Le Bossu de Notre-Dame (1996)

The Hunchback of Notre-Dame

1 h 31 min. Sortie : 27 novembre 1996 (France). Animation, Drame, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Gary Trousdale et Kirk Wise

ErizuTeriyaki a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Disney n'a aucun respect pour ce qu'il adapte!"

Lorsque les gens affectionnent une oeuvre, et que celle-ci connait une adaptation, ils ont tendance à la détester obligatoirement, pestant sur les moindres modifications, persuadés qu'atteindre le niveau de l'oeuvre originale est impossible, peu importe les moyens. Avec ça, c'est facile pour Mickey de se faire des ennemis, puisque leur filmographie n'est presque composée que d'adaptations.
Mais il est tout de même important de savoir s'approprier une oeuvre lorsqu'on l'adapte. Se contenter de reproduire exactement la même chose, ça n'a pas le moindre intérêt. Disney sait poser son style sur les histoires qu'il adapte, et on ne devrait pas s'en plaindre.

Le Bossu de Notre-Dame est peut-être un peu plus niais que le livre original... mais ce n'est pas non plus complètement mièvre. Il faut quand même se rappeler que Disney touche un large public, contrairement à Victor Hugo. Il est donc normal que l'on ait droit à quelques édulcorations. Et Disney a tout de même conservé le plus important. A travers les nombreux sous-entendus présents dans le film, les propos dénoncés dans Notre-Dame de Paris sont toujours présents dans la version Disney.
On peut également citer La Reine des Neiges: l'histoire n'a plus rien à voir avec celle du conte d'origine, mais on retrouve l'idée du combat entre l'amour et le mal (c'est trop mignon ce que je dis).

Si Disney change l'histoire tout en respectant le propos principal, je ne vois personnellement aucun problème.

Aladdin
7.5

Aladdin (1992)

1 h 30 min. Sortie : 10 novembre 1993 (France). Animation, Musique, Romance

Long-métrage d'animation de John Musker et Ron Clements

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Disney américanise tout et ne s'intéresse pas du tout aux pays dans lesquels se déroulent les films!"

Je trouve également certains Disney trop américanisés à mon goût. Aladdin et Hercule possèdent des ambiances n'ayant rien à voir avec celles de l'Arabie ou de la Grèce. Mais cela n'a pas de sens d'autant généraliser cela.

Les décors font toujours honneur au pays, en reflétant bien les architectures qui y sont présentes (cet argument tient même pour Aladdin et Hercule).
On peut voir dans certains films des détails respectant les cultures du pays, comme les symboles que l'on retrouve dans La Reine des Neiges, principalement sur les vêtements.
Dans Mulan, on prend le temps de découvrir les traditions chinoises, et nous pouvons notamment voir à quel point le sens du sacrifice est un thème important en Asie.
Le style de l'animation est également travaillé en rapport avec la culture du pays, que ce soit dans Hercule ou dans Mulan.

C'est principalement dans la musique que Disney sait rendre hommage au pays dans lequel se déroule l'action. Les chansons dans Le Roi Lion sont accompagnées de chants africains. Dans Pocahontas, Au Son Calme des Tam-Tam possède des chants indiens. Dans Mulan, les chants n'ont rien de particulier à ce niveau-là, mais la musique derrière est typiquement chinoise. Dans Lilo & Stitch sont chantées plusieurs chanson en hawaïen. Dans Frère des Ours est présent le chant inuit lors de la transformation. Dans La Princesse et la Grenouille, on possède des chansons de jazz, allant toutes parfaitement avec l'idée du pays. Et La Reine des Neiges possède le chant norvégien Vuelie.

Et petit détail: dans la VO de la chanson Belle dans La Belle et la Bête, les villageois disent bel et bien "Bonjour!", l'histoire se passant en France.

Blanche-Neige et les Sept Nains
6.8

Blanche-Neige et les Sept Nains (1937)

Snow White and the Seven Dwarfs

1 h 23 min. Sortie : 4 mai 1938 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de William Cottrell, David Hand, Wilfred Jackson, Larry Morey, Perce Pearce et Ben Sharpsteen

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Disney ne fait que des films de princesse!"

Les gens croient cela car tous les films Disney mettant en scène des princesses font parti des plus connus et des plus populaires du studio. Et l'invention de la gamme Disney Princesse n'a certainement pas arrangé cette vision.

Mais sur les 55 Classique d'Animation Disney, seuls huit d'entre eux sont de véritables films de princesse: Blanche-Neige et les Sept Nains, Cendrillon, La Belle au Bois Dormant, La Petite Sirène, La Belle et la Bête, La Princesse et la Grenouille, Raiponce et La Reine des Neiges. (Et Pocahontas à la limite, mais être la fille d'un chef d'une tribu pour moi ce n'est pas la même chose que d'être une princesse.)

Les gens ont également tendance à croire que la présence de princesses dans ce studio est dans le but unique de vendre des poupées. Il ne faut pas oublier que chez Disney, ce qu'ils adorent faire, ce qui est leur principale marque de fabrique, c'est l'adaptation de contes populaires. Et de nombreux contes mettent en scène des princesses, il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'on en retrouve chez Disney.
Des gens pensent que le fait de mettre non pas une, mais deux princesses dans La Reine des Neiges, est dans le but de vendre deux fois plus de poupées. Ce n'est pas le cas, cela permet d'avoir deux points de vues différents. Et si l'une des deux était un homme, cela irait contre le message que le film véhicule. Allez au texte où je parle du film, je m'expliquerai plus en détail.

Cendrillon
6.5

Cendrillon (1950)

Cinderella

1 h 14 min. Sortie : 22 décembre 1950 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Les princesses Disney ne sont toutes que de vulgaires mannequins! C'est quand la première princesse obèse?"

Alors, les princesses de chez Disney sont toutes ravissantes, il est vrai. Je suis même d'avis qu'elles le sont peut-être un peu trop. Cependant, on ne va pas rendre un personnage laid juste pour le rendre laid. Cela doit tout de même apporter quelque chose à l'histoire. L'apparence de la Bête et celle de Quasimodo ont leur place, par rapport à l'intrigue. Mais aussi, cela doit correspondre à la personnalité du personnage. Anna est rousse pour appuyer son optimisme et sa vivacité, Pocahontas a de petits yeux car elle est plus froide et méfiante que la plupart des autres princesses ou Jasmine a un visage pointu car elle a parfois tendance à se montrer dure.
Et il y a certains cas où l'on ne peut pas vraiment faire autrement. On ne va pas enlaidir Blanche-Neige alors que c'est à cause de sa trop grande beauté que sa belle-mère veut la tuer. Ni Aurore alors qu'on lui a donné le don de la beauté, lorsqu'elle était bébé. Ni pour Belle, puisque sa beauté va compliquer sa relation avec la Bête, qui pensera qu'elle est bien trop belle pour lui. Et c'est uniquement pour cela que Gaston voudra la conquérir, ne s'intéressant qu'à sa beauté extérieure.
Après, comme je l'ai dit, elles restent très parfaites, et l'on pourrait très bien se permettre quelques imperfections dans leur physique, mais leur beauté est tout de même excusable.
D'ailleurs, quand on offre aux gens des personnages au physique plus ingrat, ils ne sont pas contents quand même. Une récente polémique fait fureur en Polynésie concernant le personnage de Maui et son obésité. Le film n'est pas encore sorti, je ne peux pas dire tout ce que cela apporte à son personnage une telle apparence, mais les Polynésiens pensent que cela est dû à des préjugés les concernant, comme quoi ils seraient tous obèses. Je trouve cela exagéré, ce n'est pas avec juste un personnage que l'on peut affirmer que les réalisateurs croient à ce genre de clichés. Ce qui est idiot, c'est que les autres personnages que l'on voit ne sont pas gros, alors pourquoi de telles accusations pour un seul personnage?

Si dans le futur, on nous fait découvrir une princesse laide, je n'y serai pas opposée, mais bien entendu, cela doit avoir un minimum d'intérêt pour l'histoire et pour le personnage.

Raiponce
6.9

Raiponce (2010)

Tangled

1 h 40 min. Sortie : 1 décembre 2010 (France). Animation, Comédie, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Byron Howard et Nathan Greno

ErizuTeriyaki a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Dans les Disney, ça chante tout le temps pour rien!"

Les comédies musicales sont totalement reniées par le public. Ne pas être adepte, c'est normal, mais l'on n'a pas à dire que c'est mauvais.

Et puis, ce n'est même pas forcément vrai. On compte plusieurs Disney où les personnages ne poussent pas la chansonnette, comme Taram et le Chaudron Magique ou Bernard et Bianca au Pays des Kangourous.

Et les gens râlent sans prendre la peine de savoir ce que ces chansons peuvent apporter au film. Sans avoir forcément un intérêt scénaristique (La Reine des Neiges peut se vanter de n'être composée que de chansons faisant avancer l'histoire.), les chansons peuvent parfois vouloir apporter une ambiance, que seule une séquence chantée peut apporter. Je ne dis pas que c'est forcément réussi mais quand Disney fait une chanson, c'est toujours avec une certaine intention.

Et puis, il s'agit d'un des plus grands piliers de la marque de fabrique de Disney. C'est ce qui a construit leur identité, et qui fait encore d'eux aujourd'hui un studio à part dans l'animation. Vous n'aimez peut-être pas le style Disney, mais n'allez pas penser que c'est obligatoirement un mauvais style, de manière objective.

La Reine des Neiges
6.1

La Reine des Neiges (2013)

Frozen

1 h 42 min. Sortie : 4 décembre 2013 (France). Aventure, Jeunesse, Musique

Long-métrage d'animation de Chris Buck et Jennifer Lee

ErizuTeriyaki a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

"Disney prend les femmes pour des incapables."

Disney n'est pas l'ami des féministes, ses anciennes princesses étant toutes assez inactives, se contentant d'attendre que leur prince vienne à leur secoure (faut-il rappeler que les princes n'avaient même pas la chance d'avoir une personnalité? et qu'en dehors des princesses, on avait déjà des femmes badass?). Tout le monde (n'est-ce pas?) sait qu'avec le temps, les princesses Disney ont évolué et sont devenues plus courageuses et dégourdies. Mais j'ai pu lire certaines critiques pensant que dans le cas de La Reine des Neiges, c'était un véritable pas en arrière à ce niveau. Anna pense pouvoir se débrouiller seule pour sauver Elsa, mais demande finalement l'aide d'un homme. Et dans le conte original, c'est un garçon que part sauver l'héroïne Gerda, alors qu'ici c'est une femme, comme si Disney croyait qu'il était impossible qu'un personnage masculin soit retenu prisonnier.
C'est d'un ridicule... Dans le cas de la présence de Kristoff: Pendant son voyage initiatique, l'héroïne Anna apprend à connaître les différentes formes de l'amour. Cela lui permettra de comprendre à quel point elle et sa soeur sont encore liées... et cela lui permettra aussi de comprendre que son histoire avec Hans était ridicule, et qu'elle serait bien mieux avec quelqu'un comme Kristoff. Vous vous dîtes qu'on aurait pu rendre Anna lesbienne, histoire de ne pas donner d'importance à un personnage masculin. Mais déjà, c'est de la misandrie. Et puis, c'est toute la surprise du film de montrer que l'amour peut être présent entre deux femmes (en l'occurence, deux soeurs). Donner une amourette lesbienne pour Anna aurait empêché la résolution finale d'être surprenante. Et enfin, qu'Anna tombe amoureuse deux fois, pour deux personnages importants, permet de perdre le spectateur, qui croit qu'elle sera sauvée par Hans... puis par Kristoff... et se rendre compte finalement que cela marche aussi dans le cas d'Elsa.
Et pour Elsa: d'après certains, il faut que le petit garçon Kay soit présent pour respecter le conte d'origine, au lieu d'une femme. Mais vous êtes d'accord que pour être respectueux envers l'histoire d'Andersen, il faut aussi... une Reine des Neiges? Disney a eu l'idée intéressante de faire fusionner Kay et la Reine des Neiges en un seul personnage. Et l'aspect Reine des Neiges est le plus voyant, car sinon, il n'y aurait pas d'histoire. Et le message que veut faire passer le film n'aurait pas existé.

Zootopie
7.3

Zootopie (2016)

Zootopia

1 h 49 min. Sortie : 17 février 2016 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Byron Howard, Rich Moore et Jared Bush

ErizuTeriyaki a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

"Zootopie prône la société de consommation!"

Alors que le film de Zootopie est centré sur un message nous poussant à mettre nos préjugés de côté, certaines personnes ne voient que ce qu'il y a autour et pensent que ce film d'animation pousse les enfants à n'être que les acteurs de la société de consommation.
Et cela pour des raisons telles que la forte présence de Smartphones possédés par les personnages. Mais donner une technologie moderne à la ville animale fait partie des principes qui la rendent uniques, par rapport à d'autres villes fictives tenues par des bêtes. Une technologie aussi semblable à la notre nous rend proches d'eux, et on se sent ainsi davantage concernés par les propos du film.
L'une des raisons qui revient également est le fait que la chanteuse pops-star Gazelle, adulée par tous les Zootopiens, est interprétée par la célèbre Shakira. Alors cette chanteuse, on l'aime ou on l'aime pas, mais dans le film, ça a son sens de l'avoir prise, et ce n'est pas (seulement) pour faire plaisir aux jeunes. Shakira est habituée à ce genre de chansons dynamiques et modernes, et sa voix est appropriée au personnage de Gazelle. Et mettre dans le film une chanson dynamique, ce n'est pas juste pour le plaisir de mettre une chanteuse connue. Try Everything est suffisamment utile à l'histoire, nous faisant découvrir le personnage de Judy Hopps et sa grande détermination. Comme tout le monde adore Gazelle dans le film, les gens s'imaginent qu'il s'agit d'une grande promo pour Shakira... mais ils oublient que tout le monde ne connait pas la chanteuse, aussi connue soit-elle. La plupart des petits enfants ne la connaissent certainement pas, car après tout, cette chanteuse veut surtout plaire aux ados. Et le film Zootopie n'a pas que les ados comme cible, mais tout le monde. Et dans ce tout le monde, la plupart des gens ne verront que la chanteuse Gazelle et pas Shakira.

Chicken Little
4.8

Chicken Little (2005)

1 h 21 min. Sortie : 7 décembre 2005 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Mark Dindal

ErizuTeriyaki a mis 4/10.

Annotation :

(C'est la suite de mon contre-argument sur les propos sur Zootopie... Allez, c'est un film sur des animaux antropomorphes vivant en société, chipotons pas.)

Apparemment aussi, le film veut faire penser que notre société est irréprochable, car la situation de la ville ne change pas beaucoup à la fin du film. Mais changer les façons de penser de millions d'habitants, ça ne se fait pas aussi facilement, et Zootopie se montre très intelligent en clôturant le film avec une cité toujours perfectible. Et ce n'est pas pour ça que rien ne change non plus. La vision des choses de Nick et Judy change considérablement à la fin. Puisque nous voyons la situation à travers leurs yeux, le film ne nous apprend pas rien.

Zootopie se termine sur une note d'espoir, et s'adresse à nous en disant que même si les choses ne s'arrangeront pas rapidement, et qu'on aura toujours des racistes dans notre monde, les choses peuvent toujours s'améliorer petit à petit, si on y met du notre.
Le film se moque justement de notre société, qui laisse parfois entendre que tout va bien, laissant penser que notre monde est une utopie, alors que la vérité est toute autre.
Le film ne nous impose même pas la marche à suivre, c'est à nous de savoir si on veut arranger les choses et si oui, comment.

Alors, si ce film veut nous aliéner et décrire les merveilles de la société de consommation, c'est plutôt raté.

La Petite Sirène
6.4

La Petite Sirène (1989)

The Little Mermaid

1 h 23 min. Sortie : 28 novembre 1990 (France). Animation, Fantastique, Romance

Long-métrage d'animation de John Musker et Ron Clements

ErizuTeriyaki a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Les réalisateurs de chez Disney n'ont pas de patte, tout est formaté!"

Les gens disent ça... mais la plupart ne connaissent même pas les personnes qui s'occupent de ces films. De cette façon, comment peux-t-on savoir si oui ou non un réalisateur apporte sa vision personnelle?
Les gens disent ça parce que chez Disney, ils ont des codes qu'on leur reconnait que leurs films se doivent d'avoir. On en revient au même propos que pour les designs soi-disant tous pareils des princesses. Ce n'est pas parce qu'un studio a son style, que les personnes à son service ne peuvent pas apporter leur patte tout en respectant les idéaux propres à la boîte.
Le duo composé de John Musker et de Ron Clements a su se trouver une réputation. Ils adaptent généralement des oeuvres littéraires et semblent aimer les histoires pleines de magie, usent parfois de beaucoup d'humour avec des personnages déjantés comme le Génie, Louis ou Maui. On notera qu'Aladdin et Hercule, qui mettent tous les deux des pays aux ambiances complètement décalés par rapport à ce qu'il en est vraiment, sont tous les deux réalisés par Musker et Clements, on ressent un certain esprit commun.
Mais il n'y a pas qu'eux. Le duo Kirk Wise/Gary Trousdale semble posséder une grande attirance pour la France après avoir réalisé La Belle et la Bête et Le Bossu de Notre-Dame. Pour avoir développé des univers tels que les mondes dans les arcades dans Les Mondes de Ralph et avoir crée la ville de Zootopie, Rich Moore semble avoir du talent pour créer un monde fictif. La famille est une chose auquel Chris Buck tient beaucoup, puisque dans Tarzan le héros se pose de nombreuses questions entre partir avec ses congénères ou rester avec les gorilles qui l'ont vu grandir, et que dans La Reine des Neiges, l'histoire se centre sur deux soeurs. (L'idée de rendre l'héroïne et la Reine des Neiges soeurs n'était peut-être pas son idée, mais avant de réaliser le film, il souhaitait pouvoir faire un film montrant un amour différent que celui que l'on voit toujours d'habitude.)

Volt, star malgré lui
5.6

Volt, star malgré lui (2008)

Bolt

1 h 36 min. Sortie : 4 février 2009 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Byron Howard et Chris Williams

ErizuTeriyaki a mis 7/10.

Annotation :

(suite)

On notera aussi que dans les trois films de Byron Howard (Volt, Raiponce et Zootopie), le héros est une personne importante (une star, une princesse et un lieutenant) faisant équipe avec un malfrat (une chatte de gouttière qui obtient sa nourriture par la terreur, un voleur et un escroc). Dans tous les cas, ils auront du mal à s'entendre mais finiront par s'attacher mutuellement, au point de devenir égaux dans la société à la fin du film.

Et même si certaines oeuvres faîtes par les mêmes réalisateurs s'avèrent bien différentes, chez d'autres studios intouchables on peut noter les mêmes choses. Il y a autant de différences entre Basil Détective Privé et La Planète au Trésor qu'il n'y en a entre Le Monde de Nemo et Wall-E.

Voilà, et ce ne sont que des exemples. Disney a bien dû compter une centaine de réalisateurs parmi ses Classiques, mais quoi qu'il en soit, ils savent suffisamment apporter leur vision sur une oeuvre.

Toy Story
7.7

Toy Story (1995)

1 h 21 min. Sortie : 27 mars 1996 (France). Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de John Lasseter

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Les films Disney ne sont pas crées pour l'envie de faire des films mais pour vendre des jouets!"

Et ben oui, leurs films mettent en scène des animaux mignons que tout le monde voudrait avoir en peluche, et aussi des princesses qui donnent de super poupées. Donc forcément, Disney ne s'intéresse qu'à ça en faisant ses films.
Mais les films pour enfants -pour l'enfant qui est en chacun de nous, surtout- veulent émerveiller, et pour cela, on reprend des éléments qu'on ne voit pas ou peu dans la réalité comme des robots, des princesses, des monstres... Pleins d'éléments qui peuvent effectivement rapporter de sympathiques produits dérivés. C'est ce genre de choses qu'aiment souvent les enfants, alors pour faire un film qui ne donnerait rien d'intéressant en produit dérivé que faudrait-il faire? Un film sans élément magique, avec des personnages banals qu'on n'aurait pas envie d'avoir en figurine?
S'il y a autant de personnages féminins dans les Disney, c'est parce qu'ils puisent principalement leurs inspirations sur des contes de princesse, ce n'est pas pour accroître leur vente de poupées. Les gens aiment bien dire que si La Reine des Neiges ne contient pas une mais deux princesses, c'est pour cette raison. Mais voir un lien entre deux femmes est tout l'intérêt de l'histoire et du message proposés par le film.

Et puis aussi, tous les Disney ne sont pas faits pour être dérivés en jouets. Qu'obtiendrait-on pour Fantasia alors que ce film présente en grande partie des formes abstraites?

Et en admettant que cette accusation des Disney soit vraie: tant qu'un film parvient à écrire une bonne histoire, avec de bons personnages et une émotion suffisamment présente, le reste n'a pas d'importance.

La Princesse et la Grenouille
6.4

La Princesse et la Grenouille (2009)

The Princess and the Frog

1 h 37 min. Sortie : 27 janvier 2010 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de John Musker et Ron Clements

ErizuTeriyaki a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Il n'y a pas une assez grande variété de couleurs de peau dans les Disney! Y a que des blancs!"

Le racisme, c'est un des sujets préférés de la populace. La grosse majorité des héros de chez Disney sont des blancs, donc Disney dénigre les autres couleurs de peau.
Mais il faut comprendre une chose: la plupart des Disney se déroulent dans des pays européens, majoritairement habités par des personnes de couleur blanche, car les plus célèbres auteurs de conte (les frères Grimm, Perrault, Andersen etc) sont européens.
Vous me direz: ce n'est pas une raison. Le personnage principal d'un Disney peut bien être un enfant migrant ou descendre de près ou de loin de migrants... mais à l'époque où se déroulent la plupart de ces films, les migrations étaient très rares. Mettre un noir dans La Belle et la Bête par exemple, relèverait beaucoup de l'anachronisme, surtout que pour reproduire les époques, ils sont soucieux du détail généralement chez Disney. D'ailleurs, si on les compare à l'époque où se déroulent les histoires en elle-même, les plus anciens films Disney ne sont pas si vieux... mais pourtant même à l'époque, les différentes populations se mélangeaient très rarement. Et donc pour représenter un français ou un allemand, on va plutôt créer un héros blanc.

Mais il ne faut pas non plus croire que Disney n'a jamais varié les colorations. On a bien eu une indienne, un arabe, une chinoise, une afro-américaine et maintenant une polynésienne. C'est pas catastrophique non plus.

Bienvenue chez les Robinson
5.6

Bienvenue chez les Robinson (2007)

Meet the Robinsons

1 h 42 min. Sortie : 17 octobre 2007 (France). Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de Stephen J. Anderson

ErizuTeriyaki a mis 6/10.

Annotation :

"Disney ne fait plus d'animation traditionnelle! C'est n'importe quoi, ils ne devraient pas utiliser l'animation en CGI!"

Je vais rester brève car dans la liste que je vous propose dans ma description, mon confrère a déjà dit le principal. Mais je vous propose cependant cette citation de Walt Disney:

"Allez de l'avant, pour ouvrir de nouvelles portes, faire de nouvelles choses par curiosité... La curiosité nous fait découvrir de nouveaux chemins."

Le dicton "allez de l'avant!" est ce qui nous intéresse le plus. Cela a toujours été l'intention de Walt de faire avancer l'animation, d'utiliser peu à peu les nouvelles technologies. Il est donc naturel que Disney ait fini par se mettre à l'image de synthèse. Préférer l'animation traditionnelle, ça se comprend tout à fait, mais en vérité c'est plus subjectif qu'autre chose.

D'autant plus que l'animation traditionnelle, ça n'attire plus autant les gens à présent... C'est étonnant d'ailleurs qu'autant de personnes s'attristent de la disparition de l'animation traditionnelle mais sont peu à se rendre en salle voir des films utilisant cette animation.

Coco
7.7

Coco (2017)

1 h 45 min. Sortie : 29 novembre 2017 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Lee Unkrich et Adrian Molina

ErizuTeriyaki a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Coco est un plagiat de La Légende de Manolo!"

La Légende de Manolo et Coco sont tous les deux des films d'animation traitant de la Fête des Morts du Mexique... Donc oui, forcément, ils racontent exactement la même chose. Même si Coco se passera quasiment intégralement dans le Monde des Morts, tandis que dans La Légende de Manolo, les personnages ne se préoccupent pas de cet endroit durant les trois quarts du film.
Et pourquoi, sous prétexte que ça se passe dans le même pays, et que cela conte la même célébration, devrait-on considérer que les histoires seront pareilles? On ne s'insurge pas, chaque fois qu'un film de Noël sort, et pourtant il y en a des milliers. On a même vu avec le conte Un Chant de Noël qu'une même histoire pouvait se raconter de bien des façons différentes. Et on ne dit pas non plus que Ratatouille et Le Bossu de Notre-Dame se ressemblent, juste parce que les deux placent leur histoire en France.
Le mieux à faire, ce serait quand même de ne pas se fermer, et de voir ce que cette culture a à nous raconter.

Cendrillon
5.3

Cendrillon (2015)

Cinderella

1 h 45 min. Sortie : 25 mars 2015 (France). Drame, Fantastique, Romance

Film de Kenneth Branagh

ErizuTeriyaki a mis 7/10.

Annotation :

"Mais Disney n'a rien compris! Dans le conte de Perrault, c'est une chaussure en vair, pas en verre!"

Bah... non. C'est une erreur à laquelle les francophones croient depuis des décennies. Mais dans la version de Perrault, il est bel et bien question d'une pantoufle de verre. Mais après la parution du conte, beaucoup de puristes de la langue française, particulièrement Balzac, ont cru à une erreur, ne comprenant pas comment une chaussure pourrait être composée d'une telle matière. C'est ainsi que l'idée que la pantoufle soit plutôt faite de vair (de la fourrure d'écureuil) s'est répandue, et est présente dans certaines (toutes les?) éditions francophones de la version de Perrault. Alors que ces chaussures sont justement censées être extraordinaires, et doivent être faîtes d'une matière dure, afin de s'adapter uniquement à la pointure de Cendrillon. D'ailleurs, j'ai déjà lu la version des frères Grimm, ainsi qu'une version chinoise dans laquelle l'héroïne se prénomme Fleur de Cendre. Dans l'histoire des conteurs allemands, notre princesse a droit à des pantoufles d'or, et dans la chinoise, à des pantoufles de nacre. Dans les deux cas, on retrouve du dur matériau, ce qui donne encore plus de sens au verre de Perrault.

Et puis de toute manière... Les gens qui bossent chez Disney sont anglophones. Comment auraient-ils pu faire une erreur pareille? Car le jeu de mot se comprend seulement en français.

La Reine des Neiges : Joyeuses Fêtes avec Olaf
5.7

La Reine des Neiges : Joyeuses Fêtes avec Olaf (2017)

Olaf's Frozen Adventure

21 min. Sortie : 1 décembre 2017 (France). Animation, Comédie, Fantastique

Moyen-métrage d'animation de Kevin Deters et Stevie Wermers

ErizuTeriyaki a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

"Disney met ce moyen-métrage complètement nul avant Coco, quelle société tyrannique! Comment apprécier Coco si on a ce cartoon avant?"

Bon, de toute manière, peu de Français peuvent vraiment se plaindre de la présence de ce cartoon dans les salles, mais je tenais à en parler quand même.

Je peux comprendre que lorsque l'on n'aime pas une saga, ce soit dur de supporter vingt minutes d'ennui total, avant de voir le film pour lequel on s'est déplacé. Mais cela m'énerve de plus en plus que les gens qui sont obligés de voir ce film alors qu'ils n'aiment pas Frozen (je pense surtout aux Mexicains qui ont carrément signé une pétition pour que le cartoon soit retiré des salles) se victimisent complètement, et qui pensent que leur sort n'est pas forcément moins pire que ceux qui veulent le voir mais ne le verront pas. Et qui donc, pensent qu'il n'y a pas de problème à faire en sorte que ce film soit retiré. Mais pourtant, lorsque l'on regarde un film que l'on n'a pas envie de voir, cela dure juste sur l'instant, et après c'est fini. Dans tous les cas, on a ensuite Coco pour se réconforter. Alors que ça pèse constamment, de ne pas voir un film que l'on a envie de voir. C'est pourquoi je trouve totalement injuste que pleins d'enfants mexicains soient privés d'Olaf, parce que des égoïstes ont râlé dessus. Le point de vue de ceux qui ne veulent pas du cartoon est clairement plus odieux que celui de ceux qui veulent voir le film, selon moi. Et je ne dis pas ça parce que j'aime Frozen, cela aurait été une licence que je déteste, j'aurais pensé la même façon.

Et puis, il y a le cas de la durée. Les gens sont persuadés que les enfants ne tiendront pas pendant une séance aussi longue. Alors que de nos jours, les enfants tiennent sur des films de plus en plus longs. Et que par le passé, des cartoon tout aussi longs, tel que Le Noël de Mickey, sont passés avant des Classiques. Et personne ne râlait sur la longueur. Pourquoi serait-ce différent aujourd'hui? Surtout en sachant que les films d'animation sont de plus en plus longs de nos jours, ce qui prouve que les enfants sont tout à fait aptes à supporter de longues séances.

Ralph 2.0
6

Ralph 2.0 (2018)

Ralph Breaks the Internet

1 h 53 min. Sortie : 13 février 2019 (France). Action, Comédie, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Rich Moore et Phil Johnston

ErizuTeriyaki a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

"Disney est tellement prétentieux dans la séquence Oh My Disney!"

Et bah, tu vois, je pense que...

"Disney se moque tellement de lui-même dans la séquence Oh My Disney! Ce studio se renie complètement!"

Bah faudrait savoir!
Personnellement, même si cette séquence est très fan-service, je la trouve juste excellente. Déjà, elle n'a rien de prétentieuse. Disney ose faire preuve d'une bonne dose d'autodérision. La boîte de Mickey utilise tous les clichés que les gens ont sur leur image, et rigolent avec. La scène des princesses est une véritable preuve de combien Mickey sait rire de lui-même. On se moque de cette tendance à "toujours chanter pour un rien", à parler aux animaux, et à cette image collante de "princesse en détresse". On se moque même clairement des critères complètement aléatoires qui vont font entrer dans la gamme Disney Princess. Et toutes les héroïnes voient leurs aspects uniques être singés. Tout cela est vu à travers le regard de Vanellope, qui a une mentalité plus moderne, et est parfois perplexe du comportement des princesses.
Mais le studio ne fait pas que se moquer de lui-même. On ressent quand même une fierté, dans sa manière de représenter Oh My Disney comme un monde hyper fun, où toutes les propriétés de Disney sont présentes. On a pleins de petits détails discrets, faits pour être aperçus par les vrais fans. Sans compter qu'à la fin, toutes les princesses s'activent pour sauver Ralph. Et elles s'y prennent en utilisant ce qui les définit, elles ne se renient pas pour le simple plaisir du féminisme actuel. Donc non, pour moi, Disney ne crache absolument pas sur ce qu'il a accompli. Il n'y a rien de mal à savoir se moquer de soi-même, je pense même que c'est une grande qualité.

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