En 2022, j'ai vu (et revu)...

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01/01/2022

Une première partie pleine de tension qui atteint son point d'orgue avec le début du braquage, mais qui ne parvient pas à offrir l'effervescence, l'explosion que l'on pensait avoir.
Le parti-pris ultra-réaliste du film se retourne complètement contre lui, et c'est très dommage.

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01/01/2022

Classique film d'horreur sur les pécheurs punis pour leurs péchés, doublé de la figure de l'ange vengeur et du Christ survivant. Le film est certes gorasse comme on les aime, mais emballe son ambiance plutôt pas mal dans une histoire trop longue, racontée avec une lenteur pas justifiée, et certaines révélations quand aux péchés de personnages sont mal amenées dans l'histoire.
On a l'impression que Brian O'Malley n'assume pas entièrement son postulat au potentiel série B décomplexée et gore et veut lui ajouter une "crédibilité" artistique en parlant de foi, de morale, d'éthique, de repentir, de pardon, etc. Ce qui ne serait pas un problème si ces thématiques ne prenaient pas le pas sur l'horreur.
C'est malheureusement le cas et ça désert complètement le film.

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01/01/2022

Un film qui m'a rappellé All the boys love Mandy Lane dans sa démarche (mais sans Amber Heard, snif). Dans ces deux films, on sent la volonté de démonter les codes du Slasher, de leur apporter toute une nouvelle dimension. Dans le cas de Lake Bodom, cette déconstruction est particulièrement intéressante, puisqu'elle replace le féminin au cœur des enjeux, même si la seconde partie du film est un poil trop longue pour ce qu'elle a à raconter.
En tout cas un exercice très intéressant, qui a des longueurs, mais du cœur au bon endroit.

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03/01/2022

Une jolie démo technique pour le studio d'effets spéciaux qui a réalisé les séquences entièrement en synthèse, bien fichues, mais en dehors de ça, l’intérêt est malheureusement moindre..

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03/01/2022

Un très joli film de poupées hantées, qui choisit de se placer à hauteur d'enfant, d'embrasser la logique d'un conte de fées à la fois sanglant et extrêmement charmant. On n'a qu'une envie, c'est de voir les méchants adultes s'en prendre plein la figure tandis que les enfants et les adultes qui n'ont jamais cessé de rêver auront la vie sauve.
Malgré l'aspect comédie horrifique, on ne sent nullement chez Gordon un quelconque cynisme ou un regard en biais porté sur l'enfance, plus simplement une jolie petite histoire cruelle mais pleine de charme.

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08/01/2022
(Second visionnage)

Excellent film de zombie, qui s'amuse avec les codes du genre démocratisés par Romero, qu'il cite d'ailleurs allégrement pour mieux le dépasser. Des zombies intelligents, pratiquement immortels, et qui souffrent de leur condition de cadavres ambulants. Le film se permet d'ailleurs une ambiance plus légère, plus rock'n roll que celle de chez Romero, mais n'en perd pas pour autant la portée politique.
C'est un peu dommage que le film soit souvent réduit à la présence de Linnea Quigley, mais honnêtement, je comprends ces avis.

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08/01/2022

Le film m'a rappelé Blue Holocaust avec son récit macabre mais empreint d'une certaine poésie glauque. Le duo principal est très charismatique et leurs interprètes leur accordent une certaine ambiguïté.

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11/01/2022

C'était un pari risqué et je le salue. Malheureusement, les CM s'avèrent très inégaux.
A : Un concept simple mais bien exploité.
B : J'adore Gillus et Nurgle. Leur proposition sent bon la série B des 80's.
C : Mise en scène est réussie. Par contre ça n'est pas un CM d'horreur...
D : Court, mais efficace.
E : Animation excellente, mais ça n'est pas un CM d'horreur...
F : Bonne proposition, mais la fin est un peu expédiée...
G : Sympathique CM sur l'anxiété, mais le basculement est trop brutal.
H : 100Pseudo a fait un effort de mise en scène remarquable.
I : Le retournement de fin aurait clairement dû être le sujet du CM, et ça n'est pas de l'horreur...
J : Un dernier plan qui bouleverse totalement la compréhension que nous avions de la situation. Un bon cru.
K : Inthepanda démontre son expérience malgré un CM qui manque d'originalité...
L : Les Gardiens ont rendu une belle copie. Et Sylvain fait un psychopathe bigrement crédible !
M : Rien de bien mémorable. Le noir et blanc ne sert à rien...
N : En bon fan de Frankenstein, j'ai apprécié la référence. Malheureusement, Valentin n'a pas cherché (ou réussi) à aller plus loin. Le propos du roman est bien là, il est parfaitement pastiché, mais il n'y a pas de réflexion supplémentaire.
O : Une idée très sympa sur le papier, mais à l’exécution hyper-limitée...
P : Bon retournement du rape & revenge.
Q : Body horror et mise en scène léchée. Que du bonheur !
R : Mise en scène en plan-séquence a dû demander un travail monstrueux ! Par contre les dialogues d'exposition constants alourdissent atrocement.
S : Une vision de la solitude originale, flirtant avec le post-apocalyptique.
T : Je n'ai rien contre le message, qui est plus que jamais nécessaire. Mais pas dans une anthologie d'horreur !
U : Une sorte de mélange entre la boucle de Incarcéré et la mise en scène d'Angle mort, sans plus-value...
V : Azz l’Épouvantail qui s'inspire de Clive Barker ! J'ai beaucoup aimé le propos sur la création artistique.
W : Un travail très pro, digne d'un vrai CM de festival.
X : Un vin possédé ? C'est tellement original que je veux bien pardonner la perruque extrêmement voyante de l'une des comédiennes !
Y : Je connais mal le travail de Demoiselle d'Horreur, mais elle propose l'un des CM les plus originaux.
Z : Aucune ambition de la part de MJ. Son CM pue la flemme (filmé dans sa chambre en plans fixes) et l'égocentrisme. En plus, ça n'est pas du tout horrifique. De loin le pire CM de l'anthologie.

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12/01/2022
(Second visionnage)

Pas mon préféré d'Argento, mais un bon cru au montage déstabilisant par moments (et pas dans le bon sens du terme) et aux scènes de meurtre bien fichues. Reste qu'au premier visionnage, j'avais grillé le détail qui amène le twist de fin (ceux qui ont vu le film comprendront), et n'était de fait pas vraiment surpris par les retournements puisque je savais déjà qui était le tueur.

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12/01/2022

Kitamura aime bien souiller le sol américain de litres d'hémoglobine. Cette façon de jouer avec les codes du slasher, avec une dimension gore poussée jusqu'à l'extrême et un Luke Evans qui s'éclate visiblement à jouer les psychopathes. Juste dommage que le film n'ai pas tenté de mettre en scène un couple de tueurs, et je trouve la fin vraiment décevante. Le film aurait vraiment gagné en puissance avec une ultime fulgurance gorasse, comme Kitamura le fera d'ailleurs plus tard avec Downrange.
Jouissif, mais malheureusement pas transcendant.

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12/01/2022

Conseillé par Azz l'Epouvantail, ce moyen-métrage est très la qualité. Autant le dire tout de suite : Vous ne verrez pas d'affrontement épique dans ce film. Chaque combat du personnage principal est coupé ou hors-champ. Le film mise avant tout sur son atmosphère, très réussie. C'est poisseux, c'est vieilli, la photographie est absolument dingue, et il y a ce petit feeling Berserk qui fait très plaisir.
Je n'ai par contre pas aimé la fin, qui même si elle fait sens m'a parue inappropriée dans le contexte.

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14/01/2022

Du found-footage à la française, mais malheureusement pas trop mémorable.
Le film réussit très bien sa montée en tension durant la première moitié, mais accuse de franches limites après la scène de l'avalanche. Durant tout le début, des pistes scénaristiques sont évoquées par les personnages : aliens, bigfoot, virus, secte... et l'on se dit que le film aura choisi d'en exploiter une comme sujet horrifique, voire qu'il pourrait tenter de nous surprendre. Mais non. Film de bêbête tueuse et puis c'est tout. Pire, on aperçoit clairement la fameuse créature en pleine lumière, et le costume n'est pas du tout convaincant. Tout comme ne parvient pas à l'être la caméra : nous sommes dans les années 70, or le format est en 16-9, l'effet de grain de la pellicule est clairement un effet rajouté et la qualité du son enregistré est absolument parfaite. Je ne demande bien sûr pas au réalisateur de tout filmer avec une vieille caméra d'époque, mais un petit effort d'émulation du 4-3 aurait pu servir le sentiment de peur.
Bref, un chouette décor, une vraie bonne montée en tension en première partie, mais une menace trop convenue.

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14/01/2022
(Second visionnage)
-1

Une anthologie d'horreur franchement très sympa. Le found-footage est vraiment assumé jusqu'au bout et exploité de façon plutôt ingénieuse (voir le segment Tuesday the 17th). Le meilleur segment reste Amateur Night, mais 10/31/98 se défend vraiment bien, même s'il ne fait pas peur à proprement parler. Second Honeymoon reste par contre trop nébuleux pour rien et est le seul mauvais segment du lot.

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15/01/2022

Que Shadowz permette à de jeunes créatifs de genre de s'exprimer, ça me va parfaitement bien. Je salue l'audace technique du film, en plan-séquence intégral, et certains de ses effets sont bien troussés.
Je déplore toutefois une fin très en deçà, pas vraiment subtile. Je déplore de la même façon que, si Nathalie Couturier livre une performance tout à fait immersive (je pense qu'à sa place, je ne serais pas plus assuré), son caméraman soit mou du genou, presque vide d'émotions, ce qui gêne un peu étant donné que c'est son point de vue que nous suivons...
Et je regrette que, même si l'architecture du batiment est vraiment bien exploitée (on le visite entièrement tout en y étant complètement perdus), le film exploite des clichés assez grossiers (expériences médicales, fantômes, ouija,...).
Un effort méritoire, mais malheureusement pas convaincant :/

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15/01/2022
(Second visionnage)

Ce film ne comprend rien au found-footage : Les vidéos ont très clairement été montées (la scène du premier exorcisme est entrecoupée de petites scènettes où le pasteur montre son arsenal de faux exorciste), ce qui donne des séquences entières qui ont clairement été pensées comme des scènes de film classiques, il y a de la musique, des moments qui sont filmés sans aucune justification,...
Et puis c'est un film d'exorcisme particulièrement fainéant, usant des milliers de clichés que ce sous-genre ré-exploite à l'infini sans être capable de les réinventer. Le film tente désespérément de jouer la carte du scepticisme de ses personnages jusqu'à la fin, alors qu'on se doute tous qu'il y a un démon derrière les événements auxquels on assiste. Si ça n'était pas le cas, le film n'aurait aucun intérêt.
Proposition fainéante sans intérêt.

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16/01/2022
(Second visionnage)
+1

Romero s'essaye au found-footage pour sa saga des zombies. Le résultat est inégal et manque de subtilité dans son propos, mais je l'ai perçu comme une synthèse du propos du cinéaste avec ses films de zombies. Nous retrouvons le message social de la Nuit des morts-vivants, le propos sur les inégalités sociales voire le racisme de Zombie, les militaires fous du Jour des morts-vivants,... Le tout emballé dans un film assez méta, tout à la fois documentaire, film de série B, chronique de survivants, et bien sûr found-footage.
Pour ma part une petite réussite pour Romero. Pas le meilleur de la saga des Morts-vivants, mais un bon film.

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16/01/2022

Ca ressemble à la bande-annonce d'une comédie française. Et c'est sympathique. Le héros mi-magicien, mi-looser attachant et sa copine jouent plutôt bien, mais difficile de noter trop haut ce qui n'est qu'une ébauche.

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16/01/2022

Je n'irai pas jusqu'à dire que Making oFF est mauvais. Il y a quelques fulgurances d'humour noir qui m'ont plu, le sadisme des scènes gores d'ailleurs très bien faites m'a amusé, le héros à la fois psychopathe, looser, doux rêveur, mégalomane, complexé et passionné m'a intéressé.
Malheureusement, le film dure bien trop longtemps. Je pense que c'est un concept qui aurait été plus approprié pour un moyen-métrage de 45 minutes maximum. Il y a beaucoup trop de temps morts, la même boucle d'action rythme le film sans variations.
Je comprends les intentions des créateurs, mais je trouve que le produit final est très maladroit.

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17/01/2022
(Troisième visionnage)

Ring est le monument de la J-Horror dont j'ai toujours l'impression de passer à côté. Je l'apprécie, pas de problème, mais je ne ressent pas ce frisson qui a parcouru l'échine de milliers de spectateurs, sauf évidemment lors de la scène culte de l’exécution, parodiée un milliard de fois, mais toujours diablement efficace.
J'aime ce film, sa façon de créer une légende moderne en prenant pour base la technologie, j'aime sa musique, mais je n'arrive pas à avoir le même degré d'emphase que beaucoup d'autres.

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17/01/2022
(Second visionnage)

L’œuvre fondatrice de Romero a encore de beaux restes malgré ses 50 ans dans la figure. La figure du zombie n'est pas encore exactement celle que l'on connait, dans ce films les morts-vivants paraissent encore un peu "intelligents", mais la métaphore politique est bien présente, et libre d'interprétation.
La fin est en tout cas toujours aussi puissante, et arrive de manière trop effrayante à rester en phase avec l'actualité...

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19/01/2022

Un film de possession qui exploite le found-footage n'importe comment. La présence de la caméra ne se justifie presque pas, le film que nous voyons a de toute évidence été monté sans qu'on comprenne pourquoi, il y a des plans qui n'ont aucune logique dans le contexte d'un film en vue subjective. Et pour couronner le tout, l'épouvante est fainéante, use de jump-scares extrêmement grossiers et prévisibles, le film suit la même boucle d'incidents étranges suivis d'une visite à l’hôpital, encore et encore, jusqu'à une conclusion qui pour le coup fait vraiment found-footage classique (sans que le film n'arrive à justifier le fait que les personnages enregistrent ce qui se passe), trop classique même, limite shaky-cam façon [Rec] sans plus de créativité...
Encore heureux qu'on nous épargne une sempiternelle scène d'exorcisme...

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19/01/2022

J'avais sauté ce film-ci de Shyamalan, censé pourtant être celui ayant redonné ses lettres de noblesses (économiques) au réalisateur.
Le résultat est... on ne peut plus décevant. Accordons à Night un bon point : Il comprend le found-footage, il sait comment l'utiliser avec un certain ludisme, même si par instants, sa volonté de faire dans le méta-discours sur la création cinématographique finit par être un brin lourdingue. Je ne saisis pas d'ailleurs pourquoi les gosses, après ce qu'ils ont vécu dans le film, auraient envie de réaliser un montage incluant des moments extrêmement traumatiques pour eux...
Et si la folie grandissante du couple de vieux est bien montrée, on regrettera un dernier acte qui balaie l’ambiguïté autour de leurs intentions vis-à-vis des enfants.
D'ailleurs, si je revois une seule scène de rap du gamin, je jure que je brule la maison de quelqu'un !!

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19/01/2022

Un très bon concept malheureusement limité par une trame trop convenue. Vous savez, ce fameux schéma de la bande d'amis qui ont tous un ou deux squelettes dans le placard qu'une méchante entité va se faire un plaisir d'exposer au grand jour. Appliqué ici à un contexte d'adolescents, ça diminue les possibilités narratives, puisqu'au final tout tourne autour du sexe, de la jalousie et du harcèlement.
Reste que le film arrive à bien gérer ses effets et la montée en tension. La scène du "Je n'ai jamais" est bien troussée, mais une fois qu'on a saisi le schéma que va suivre le film, on perd toute surprise.
Essai sympathique, mais pas transcendant.

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20/01/2022

Cette suite d'Unfriended n'a rien à voir avec Unfriended. Elle est pourtant techniquement meilleure, plus haletante, sa trame narrative est plus complexe, mais je trouve que le film finit par en faire beaucoup trop.
Les hackeurs du films sont traités comme des sortes de fantomes, chacune de leur apparition fait glitcher l'écran, malgré le fait qu'on nous ait assuré qu'ils étaient bien humains. Une telle organisation capable de mener des attaques aussi rapidement, c'est totalement surréaliste. Il y a d'ailleurs des incohérences dans les actes des personnages (Amaya qui ne se pose aucune question et se rend dans un hangar super glauque de nuit et seule, c'était la goutte de trop pour moi). Encore une fois, le film nous fait le coup du groupe d'amis qui meurent les uns après les autres, mais cette fois-ci peine à leur donner une certaine épaisseur car il n'y a pas de grandes révélations sur eux.
Meilleur que le précédent, mais toujours plombé par des petits problèmes de crédibilité.

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20/01/2022

Seul [Rec] que je n'avais pas vu, même si je me doutais du résultat final.
L'abandon total du found-footage et du concept initial de possession démoniaque transforme ce qui avait été un premier film haletant qui ne te laissait jamais respirer en 1h20 en un film de zombie lambda qui s'étire trop et n'a rien à raconter.
Après, j'avoue qu'il est assez amusant de voir Angela, après tout ce qu'elle s'est pris dans la gueule dans le premier, prendre ici sa revanche face aux zombies, ça a ce petit côté jubilatoire qui fait plaisir.
A part ça, même si ce film conclut la saga, il est passablement inutile et oubliable.

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20/01/2022

Jamais été un grand fan de Michael Jackson, mis à part pour ses tubes les plus connus, mais ce clip défonce toujours autant. Que MJ soit canon dans le lore de Vincent Price, c'est inattendu et incroyable !

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20/01/2022

Je ne vais pas bouder mon plaisir : j'ai été pris dans Area 51. La partie de l'infiltration dans la base avec les personnages qui font tout pour ne pas se faire attraper est la meilleure, car il y a un vrai travail de la tension, la vue subjective crée un sentiment d'immersion bienvenu. Ceci dit, le film en fait peut-être un petit peu trop. D'accord, c'est un film censé nous parler d'aliens, on s'en doute, mais je trouve qu'il en montre bien trop, n'essaye pas, à la manière de X-Files, de cacher au maximum le surnaturel. Le film s'avère d'ailleurs très décevant car il ne répond absolument pas au mystère central. Si les personnages veulent pénétrer dans la Zone 51, c'est parce que l'un d'entre eux aurait été enlevé par des aliens et se sent attiré par le lieu. Pourquoi cette attirance ? Le film ne l'explique pas, il expédie ça par-dessus la jambe et c'est marre.
Et puis c'est très personnel, mais j'ai du mal à trouver les aliens gris classiques qu'on connait comme des monstres de film crédibles...

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21/01/2022

Mon dieu, est-ce que je viens de voir le pire film de possession de l'histoire ?
Quelle nullité, quelle absence de subtilité, de finesse d'écriture, de maitrise du sujet. Déjà, partir sur l'histoire d'un jeune homme qui veut volontairement se faire posséder, c'est déjà un signe que l'on ne sera pas sur quelque chose de très intellectuel. Mais en plus de ça, si le film s'évertue à appliquer la recette du petit film de possession/démon/fantôme pour les nuls, ça n'aide pas. Le retournement de situation autour de l'identité du personnage principal, vous l'aurez grillé dès les 10 premières minutes. L'intrigue est remplie d'invraisemblances, empile les clichés débiles, et surtout n'a aucune subtilité. Ca n'est d'ailleurs pas aidé par le jeu des acteurs, tous plus nuls les uns que les autres, en particulier l'acteur principal, dans un surjeu guignolesque insupportable lors de ses scènes de possession.
On sent qu'à certains moments, le film avait été pensé pour le found-footage puisqu'il exploite des vidéos trouvées dans sa narration, et peut-être qu'avec cette forme certaines énormités auraient mieux passé. Mais là...
Nul, Nul, et Nul.

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21/01/2022
(Second visionnage)

Le meilleur de la Saga des morts-vivants ? Peut-être.
Romero s'y montre assez bourrin dans sa dépiction d'une Amérique consumériste, autoritaire et raciste, et sa dernière partie avec les pillards m'a toujours laissé un peu en dehors. Malgré tout, c'est un super film qui a des choses à dire sur l'humain. Qui a eu le génie, dès la fondation du mythe du zombie, de ne pas se focaliser sur le mort-vivant mais sur le vivant. De parler de l'Homme avant tout.
Et ça, c'est franchement très sympa.

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21/01/2022
(Second visionnage)

Je me souvenais assez peu de ce film de bêbête tueuse, très minimaliste dans sa démarche et assez réaliste. Le tout manque de péripéties suffisamment différentes les unes des autres pour ne pas paraitre redondant.