Films Vu en 2022

Oui j'me suis fais chier à écrire une mini-critique pour chaque films en sachant très bien que personne ne les lira. La PASSION.

Liste de

58 films

créee il y a plus de 2 ans · modifiée il y a plus d’un an

Heat
7.8

Heat (1995)

2 h 50 min. Sortie : 21 février 1996 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Michael Mann

RustedCoin a mis 7/10.

Annotation :

Des personnages très bien écrits et un montage excellent.

Il était une fois en Amérique
8.4

Il était une fois en Amérique (1984)

Once Upon a Time in America

3 h 49 min. Sortie : 23 mai 1984. Drame, Gangster

Film de Sergio Leone

RustedCoin a mis 7/10.

Annotation :

Honnêtement plutôt confus après un premier visionnage. Je m'attendais à un récit lyrique semblable au parrain 1&2 mais il n'en était rien. C'est le genre d'oeuvre que je vais devoir ruminer sur plusieurs visionnages avant d'avoir un avis concrets sur la question.

American Sniper
6.3

American Sniper (2014)

2 h 12 min. Sortie : 18 février 2015 (France). Biopic, Guerre

Film de Clint Eastwood

RustedCoin a mis 7/10.

Annotation :

Oui le bébé est fake, oui le film n'est pas toujours réaliste dans ses scènes de combats, mais bordel. Le film est sincère dans l'histoire qu'il raconte, dans les émotions qu'il cherche à véhiculer. Dans ses dialogues qui pourraient facilement se révélés clichés et manichéens mais qui se révèlent poignant de réalisme. Même Bradley Cooper que je considérais comme un acteur médiocre à bonne gueule se révèle vraiment crédible et touchant. Après je donne au film la même note qu"'il était une fois en Amérique" mais j'assume bordel, j'assume ces clichés de merde de biopics à la con que je déteste plus que tout, mais bordel. Ceux-ci marchent quand l'histoire est raconté par le coeur d'un auteur et pas par la motivation d'un chèque à collecter.

Snowpiercer - Le Transperceneige
6.7

Snowpiercer - Le Transperceneige (2013)

Snowpiercer

2 h 06 min. Sortie : 30 octobre 2013 (France). Science-fiction, Action

Film de Bong Joon-Ho

RustedCoin a mis 4/10.

Annotation :

Extrêmement stupide, mal écrit, mal joué et avec des scènes d'actions immondes (huhu shaky cam sabouje huhu) mais tout de même à part ça plutôt bien filmé d'une manière générale. La cinématographie est belle et plutôt variée, aidée par la production design réelement impressionante. Le film aurait dù être un clip en fait.

Edmond était un âne
7.3

Edmond était un âne (2012)

14 min. Sortie : 4 juin 2012. Animation

Court-métrage d'animation de Franck Dion

RustedCoin a mis 7/10.

Annotation :

J'aime beaucoup le parti pris de raconter une analyse de personnage sur des témoignages sur lui venant de ses proches, on sait ainsi qu'il va mourir mais le film en joue pour que l'on se demande plutôt comment il va mourir. Le fait qu'Edmond trouve un moyens de s'évader de ce monde morne et triste au travers des moqueries qu'on lui porte est également très bien vu, c'est une belle démonstration du désespoir du personnage qui est près à se rattacher à n'importe quoi passant à sa portée tant qu'elle lui évoque quelque chose de différent de son quotidien abrutissant.

Le Sens du vent
7.2

Le Sens du vent (2013)

Wind

04 min. Sortie : avril 2013 (Allemagne).

Court-métrage de Robert Löbel

RustedCoin a mis 6/10.

Annotation :

Un sympathique exercice de style, le film a un concept simple mais est rempli de bonne idées pour l'exploiter à son meilleur. Et la fin qui montre la confusion des gens face à un changement pourtant bénéfique de leur vie et préfèrent rester au statut quo rajoute de la matière à film qui aurait pu se contenter de son concept.

The Cat Piano
7.5

The Cat Piano (2009)

08 min. Sortie : 2009 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale

Court-métrage d'animation de Ari Gibson et Eddie White

RustedCoin a mis 8/10.

Annotation :

Un vrai récit lyrique avec la magnifique voix du narrateur me rappelant Vincent de Burton. Des proses et des vers décrivant une animation sublime qui combinés, offre un ton et une atmosphère de film noir exceptionel. Tout ça pour raconter un compte sur l'importance de l'art et de l'horreur qu'est sa perversion. Ce métrage en lui-même est la plus belle démonstration de sa morale.

L'Homme sans ombre
7

L'Homme sans ombre (2004)

10 min. Sortie : 2004 (France). Animation

Court-métrage de Georges Schwizgebel

RustedCoin a mis 7/10.

Annotation :

Un style d'animation très original et magnifique, jouant avec les couleurs, la perspective et les sens du public. Je n'ose pas imaginer la difficulté d'imaginer un story board où la "caméra" tourne en permanence autour du personnage.
L'histoire est très belle elle aussi mais perd malheureusement de son intensité dans sa seconde moitié.

Trois petits points
7

Trois petits points (2010)

04 min. Sortie : 21 novembre 2010.

Court-métrage d'animation de Lucrèce Andreae, Alice Dieudonne, Tracy Nowocien, Florian Parrot, Ornélie Prioul et Rémy Schaepman

RustedCoin a mis 8/10.

Annotation :

La musique et le montage sont vraiment dingues et servent vraiment pour le mieux le récit. La même pour l'aspect visuel qui apporte un très subtil effet rétro avec une légère détérioration de la lumière pour imiter les vieilles télés. De même pour certains passages de l'animation qui référencent clairement les vieux dessins animés des années 30-40 (le récit se passe à la fin de la seconde guerre mondiale toutélié).

L'histoire elle, est simple tout en étant très riche à l'interprétation. Le peuple sortant de guerre est bienveillant et cherche l'entraide là où le ressentiment et la haine de certains éclate au fur et a mesure en détruisant les liens fragiles qui avaient été fondés entre les gens. Une boucle de violence infinie laissant un goût amer dans la gorge contrasté par le ton optimiste et joyeux de la plupart du métrage.

Bref innovant, beau, intelligent, tout ce qu'on attends de bon dans un court métrage.

The King of Kong : A Fistful of Quarters
7.8

The King of Kong : A Fistful of Quarters (2007)

1 h 19 min. Sortie : 17 août 2007 (États-Unis). Portrait, Sport

Documentaire de Seth Gordon

RustedCoin a mis 7/10.

Annotation :

Un excellent documentaire, un problème récurent avec beaucoup de documentaires est le fait de vouloir raconter un sujet trop large, de partir à droite à gauche et donc crée un récit décousu. King of Kong se concentre sur une petite partie d'une histoire de plusieurs décennies et résume celle-ci avec une aise et une fluidité folle. Les personnages sont très riches en couleur et sont racontés par des interview à la fois dingue mais servant toujours parfaitement le propos conté par le film.
Un documentaire très bien monté, divertissant et captivant.

Punishment Park
7.7

Punishment Park (1971)

1 h 31 min. Sortie : 4 juillet 2007 (France). Drame, Thriller, Science-fiction

Film de Peter Watkins

RustedCoin a mis 6/10.

Annotation :

Assez déçu, le film aurait réelement pu être un chef-d'oeuvre mais le biais de Peter Watkins le blesse malheureusement. En soit, créer une uchronie très légère où la seule différence avec la réalité des États-Unis de Nixon est le Punishment Park pour jouer sur la proximité du film avec la réalité est vraiment excellente. De même pour l'aspect found footage du film, les acteurs inconnus sont vraiment excellents et naturel, le reportage ne tombe pas dans le piège de montrer du spectaculaire et aide vraiment à l'immersion.

Le problème c'est que de vouloir jouer le plus réaliste possible, un petit point rouge sur une page blanche est tout de suite visible. L'idée d'entrecouper le parcours par les entrevues des coupables où ils parlent de leurs idées politique est vraiment géniale mais à avoir un communiste écrire des dialogues entre des gentils communistes hippies, rationnel, réfléchis et bons contre des nixoniens abrutis, dogmatiques et sophistes ça se voit direct en fait. Les dialogues sont très bon je dis pas mais pour un film qui se veut le plus réaliste possible avoir TOUT les coupables être exactement le même profil du bon idéaliste rationnel est ridicule au bout d'un moment. Ça entraine un autre problème qui est que les discussions politiques qui auraient pu êtres passionante sont au final assez prévisibles et inintéressantes. Quel intérêt de voir des abrutis de droite dire des conneries et empêcher des "gentils communistes vertueux" de parler pendant 1 heure et demi.

C'est réellement un défaut qui se construit au fur et à mesure du film. Je suis impressionné au début par la qualité des dialogues; les communistes parles comme des communistes, les flics parlent comme des flics, les cons nixoniens parlent comme des cons nixoniens. Mais au bout d'un moment ma suspension de crédulité est brisée, à la fin du film les flics sont effectivement des gros connards écervelés, les cons nixoniens sont effectivement des gros connards écervelés, et les révolutionnaires sont des lumières parmi les lumières opprimés par un état maléfique. Tu veux faire croire au réalisme de ta dystopie, met de la nuance, montre un hippie abruti. Montrez un nixonien intelligent. Ce qui fait peur dans une dystopie c'est de voir une logique et une intelligence derrière un projet horrible; les totalitaristes intelligents et rationels existent, c'est ça qui est effrayant, voir qu'une vérité toute aussi logique que la notre voir plus, puisse exister.

Vidéodrome
7.3

Vidéodrome (1983)

Videodrome

1 h 29 min. Sortie : 16 mai 1984 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction, Thriller

Film de David Cronenberg

RustedCoin a mis 9/10.

Annotation :

Horrible, asbolument ignoble, pendant le film j'avais l'impression de re-vivre un bad trip de champignons hallucinogènes. Jamais un film m'a autant affecter psychologiquement, j'avais l'impression de devenir fou en même temps que le personnage. Hérédité est le seul film que j'ai vu à m'avoir réellement fait peur, mais là c'est un tout autre niveau. Mon esprit était prisonnier de lui-même et tout ce que je ressentais était confusion et angoisse, je n'aurais jamais cru pouvoir vivre une expérience de ce genre sobre. Le film a exploité ma peur de la folie et est venu me chercher dans les tréfonds de mon âme. Je ne veux plus jamais revivre cette expérience effroyable. Cronenberg t'es un génie mais t'es aussi un putain de fils de pute de taré de merde.

Looper
6.5

Looper (2012)

1 h 59 min. Sortie : 31 octobre 2012 (France). Action, Policier, Science-fiction

Film de Rian Johnson

RustedCoin a mis 4/10.

Annotation :

Nul, chiant, prévisible, mal joué, incohérent, stupide. Le film a quand même des couilles pour embaucher deux acteurs de merde pour jouer le même personnage.
Mais oui sinon certaines scènes d'actions et idées de l'univers sont plutôt fun même si elles sont complètement débiles. Et sinon la mise en scène est plutôt créative.
En fait Rian Johnson fait parti du genre de réalisateurs avec Harmony Korinne et Mike Flanagan a avoir beaucoup d'imagination, à être rempli de bonne volonté et de bonnes idées, mais à ne pas du tout avoir le talent qui suit pour les mettre en film.

Le Lauréat
7.8

Le Lauréat (1967)

The Graduate

1 h 46 min. Sortie : 4 septembre 1968 (France). Comédie, Drame, Romance

Film de Mike Nichols

RustedCoin a mis 8/10.

Annotation :

Une bouffée d'air frais. Bien écrit, bien joué, drôle, avec une mise en scène créative et une BO de fou. Vraiment juste un film très divertissant et débordant de talent.

Gone Girl
7.7

Gone Girl (2014)

2 h 29 min. Sortie : 8 octobre 2014 (France). Drame, Thriller, Film noir

Film de David Fincher

RustedCoin a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'ai toujours été plutôt réticent à mettre de 10/10, il y'a eu des films que j'ai trouvé incroyable, vraiment rempli de créativité de talent, trouvant un écho énorme chez moi, mais jamais un de ces films ne m'a paru suffisamment incroyable pour lui accorder la note parfaite. Gone girl est brillant, c'est un pur chef-d'oeuvre et je ne pourrais jamais rendre honneur à tout ce que je pense de bon dans ce film avec ce petit paragraphe. Voir un tel accomplissement me fait non seulement comprendre pourquoi j'aime le cinéma mais me motive également à continuer dans cette voix.

Fast & Furious : Tokyo Drift
4.5

Fast & Furious : Tokyo Drift (2006)

The Fast and the Furious: Tokyo Drift

1 h 44 min. Sortie : 19 juillet 2006 (France). Action, Aventure, Policier

Film de Justin Lin

RustedCoin a mis 1/10.

Annotation :

WOHOOOHOHOOOOOO DRIIIIIIIIIIIIIIFT TOKYOOOOO DRIFFFFFFFFT HAAAAAAAAAAAA CA DRIIIIIIIIIIIIIIFT JE SUIS EN TRAIN DE DRIIIIIIFTEEEEEEEEEEEEEEEEEEER WAAAAAAAAAAAAAAAAA

Zombeavers
4.5

Zombeavers (2014)

1 h 25 min. Sortie : 30 octobre 2014 (États-Unis). Action, Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Jordan Rubin

RustedCoin a mis 1/10.

Annotation :

Mention spécial au passage où les castors zombies coupent les câbles des téléphones grâce à leurs intelligence supérieures.

Big Movie
2.8

Big Movie (2007)

Epic Movie

1 h 26 min. Sortie : 4 avril 2007 (France). Aventure, Comédie

Film de Jason Friedberg et Aaron Seltzer

RustedCoin a mis 1/10.

Annotation :

Même très bourré y'a environ 1 blague sur 5 qui est drôle.

Happiness
6.9

Happiness (2017)

05 min. Sortie : 24 novembre 2017. Animation

Court-métrage d'animation de Steve Cutts

RustedCoin a mis 6/10.

Annotation :

Bien que je trouve le court-métrage profondément sympathique, je pense qu'il aurait pu être bien meilleur. Je veux dire, un essai sur le consumérisme et la vision illusoire du bonheur offerte par le capitalisme il y'a moyens de faire quelque chose de dingue! Au final ça colle aux fondamentaux: publicité, abrutissement du travail, ambition mal placée, amour futile de l'argent et des produits du marché qui amènent à l'auto-destruction. Dommage car le film a vraiment de quoi à offrir, l'animation est sublime et le changement de style pendant la montée des anti-dépresseurs est vraiment géniale.

Rosemary's Baby
7.6

Rosemary's Baby (1968)

2 h 16 min. Sortie : 17 octobre 1968 (France). Drame, Épouvante-Horreur

Film de Roman Polanski

RustedCoin a mis 8/10.

Annotation :

Bien que le rythme du film s'allonge légèrement dans les 2/3 du film, le film est vraiment excellent. J'étais étonné de voir une fin aussi limpide et non-ambigu alors que le film entier joue sur des idées de paranoïa et de mystère mais plus j'y réfléchis plus je trouve cette fin géniale. Le film me faisait beaucoup penser aux plus récents Mother! et Hérédité qui ont tout les deux un scénario très similaire et ayant une fin très choquante. Le parti pris de confirmer tout les soupçons de Rosemary et de la faire accepter cette réalité sans même faire couler une goutte de sang est passivement horrible, surtout après tout ce qu'elle a subit pendant le film. Tout pointait vers un climax atroce qui au final est déprimant et calme à souhait pour la pauvre Rose.

En parlant de ça mon dieu je n'ai jamais autant haït des personnages et peiné d'autres, les acteurs sont absolument fous et si tangible dans leurs propres rôles qu'il m'est impossible de les voir autrement. Tellement de maniérismes subtils et de précision dans l'accouchement (hehe) de leurs textes que l'ont peut comprendre n'importe quel situation ou personnages rien quand regardant leurs expressions. Ce qui est particulièrement pertinent pour un film sur les non-dits et sur le mensonge. Je ne dirais pas non plus que le film est divertissant non plus parce que voir une femme angélique se faire malmener physiquement et psychologiquement pendant plus de 2 heures est également souillant pour le spectateur.

The Dark Knight Rises
6.9

The Dark Knight Rises (2012)

2 h 44 min. Sortie : 25 juillet 2012 (France). Action, Policier, Thriller

Film de Christopher Nolan

RustedCoin a mis 4/10.

Annotation :

Après avoir pondu The Dark Kinght qui était tout simplement le meilleur film de super héros de tout les temps et un des meilleurs actioner récents, Nolan reprend de ses racines et pond une suite spirituel à Batman Begins. J'entends par là qu'il fait de la merde. Enfin, Begins était un film sympathique mais il restait très classique dans sa narration en plus d'être un des films les plus "Nolaniens" et je dis pas ça dans le bon sens du terme si il en existe un. Je ne comprends toujours pas la démarche de ne pas faire une vraie suite à un des plus grands phénomènes de mode des années 2000.

Rises est une version plus conne, plus chiante, moins intéressante, moins bien jouée, plus clichée et encore moins réaliste que Begins qui était quand même déjà un sacré cartoon. La majorité du cast est sous prozac sauf Micheal Caine bizarrement qui a 5 lignes à jouer dans tout le film est qui les joue merveilleusement bien ainsi que Tom Hardy qui est réellement le seul personnage fun du film. Après en vrai j'ai cru avoir été tombé sur une version modifié du film pendant la scène d'intro et j'ai ri sans m'arrêter pendant 2 minutes en entendant sa voix, j'ai été extrêmement confus en allant voir la scène sur youtube en me rendant compte que c'était bien normal.

De l'autre côté on embauche des acteurs qui me sont particulièrement irritant comme Anne Hattaway, Marion Cotillard et SURTOUT Joseph Gordon Levitt. Je vous jure déjà que je les trouve plutôt mauvais dans la plupart de leur rôles, donnez leur un script de Nolan et préparez-vous à roter du sang. Mention spécial aux scènes de baston d'Anne Hattaway qui se révèle avoir été une traitresse pendant tout le film, en effet elle manque ses cibles de 10 cm à chaque coups et ses adversaires font semblant de s'évanouir, vraiment des chics types.

Bref c'est chiant et débile mais j'accorde les point automatiques de Nolan qui sont d'avoir un montage techniquement bon même si son style de réalisation me donne envie de me crever tout ce qui est crevable.

Apocalypse Now Redux
8.8

Apocalypse Now Redux (2001)

3 h 22 min. Sortie : 4 juillet 2001 (France). Guerre

Film de Francis Ford Coppola

RustedCoin a mis 5/10.

Annotation :

Les deux scènes ajoutées au film qui sont le stop chez les filles de playboy et le stop à la plantation des français sont des bonnes scènes en soit. Le problème est qu'elle ne se complémentent vraiment pas au film et brise vraiment le rythme.

À la limite la scène de chez playboy est très bonne pour montrer l'isolation sexuelle à laquelle sont confrontés les soldats en plus d'introduire Lance qui sombre dans la folie. Cependant elle brise complètement le rythme du film, dans le film original il est souligné qu"on ne quitte jamais le bateau" que ce soit la scène du tigre ou celle du massacre des vietnamiens on voit que chaque stop est récompensé par de l'horreur. Mais là tranquille on a Martin Sheen qui décide de se faire plaisir avec tous ses hommes chez les filles de playboy alors qu'il est sensé être à moitié fou et complètement obsédé par sa mission.

Encore pire pour la scène de la plantation, elle n'a absolument rien à foutre dans le film. Encore une fois la scène est bonne mais sérieusement. Le groupe vient d'arriver en territoire de Kurt, tout prévient le danger, un de leur membre vient de se faire tuer sauvagement et tranquille on va se poser une journée tranquille chez les Français pour parler politique. Alors que le film sombre dans sa descente aux enfers on te met un énorme frein qui n'a pas du tout la même atmosphère que le reste du film et qui dure bieeeeeen trop longtemps.

La Haine
7.7

La Haine (1995)

1 h 38 min. Sortie : 31 mai 1995. Drame

Film de Mathieu Kassovitz

RustedCoin a mis 7/10.

Annotation :

Très agréablement surpris. Je hais Kassovitz et ses positions politiques désastreuses mais le minimum serait de dire qu'il a un immense talent cinématographique.

Le film regorge d'idées de mise en scène qui caractérise mieux le film que n'importe quel BO ou dialogues pourrait le faire. Prendre le milieu monotone, chiant, répétitif, laid et idiot de la banlieue et réussir à lui donner une âme originale et reconnaissable parmi 1000 est un putain d'exploit.

Le problème est que Kassovitz parle de temps en temps au travers de ses personnages ce qui est vraiment dommage tant ils sont crédible dans leurs caractère. Je prendrais notamment la ligne sur les "gens qui se font porter par la société qui dise qu'ils sont pas racistes en votant FN". Le personnage d'Hubert c'est le bon sens, le mec qui appartient pas à son milieu et Kassovitz arrive à lui faire porter des conneries pareils. Bah oui Hubert ces connard se font porter par la société contrairement à toi et tes subventions pour devenir boxeur ainsi que Saïd qui est un idiot passif branlant rien de ses journées. J'aurais pas eu de problème si c'était effectivement les personnages qui sont des jeunes de banlieue qui prononcent ces mots, mais que ce soit au travers de la mise en scène ou dans la manière dont est délivrée le discours, on voit bien que Kassovitz s'éloigne de son rôle d'observateur pour intervenir prêcher la parole sainte. Surtout quand l'histoire se veut complètement non-biaisé politiquement et qu'elle dépeint un discours de "he ho on s'auto-détruit par la haine"; sortir des conneries de ce genre comme voir des groupes de néo-nazis trainer dans paris comme des putains de pokemon impacte directement l'approche artistique du film.

Vol au-dessus d'un nid de coucou
8.3

Vol au-dessus d'un nid de coucou (1975)

One Flew Over the Cuckoo's Nest

2 h 13 min. Sortie : 1 mars 1976 (France). Drame, Comédie dramatique

Film de Miloš Forman

RustedCoin a mis 7/10.

Annotation :

Le film s'est révélé être ce que à quoi je m'attendais. C'est peut-être l'exemple ultime du film à oscar, raconter un drame sur un milieu pas très connu pour faire parler et s'émouvoir dans les chaumières des bourgeois. Mais bon film à oscar ou non il s'agit surtout de faire un bon ou un mauvais film et là grande surprise... oui le film est très bon je crois pas faire polémique ici.

Le film mise tout sur son histoire et sur ses acteurs qui sont extrêmement talentueux. J'ai toujours été fasciné par les jeux d'acteurs jouant eux-mêmes la comédie, ça demande une subtilité et un talent fou, je pourrais citer Homelander dans The Boys pour un exemple récent mais oui Jack Nicholson comme tout les autres acteurs sont excellents et ne dépasse jamais la barrière du cringe malgré le fait qu'il joue des personnages fous.

L'histoire est très divertissante à suivre, on s'attache et on s'implique vraiment pour les personnages qu'on suit ce qui est un principe de cinéma qui est bizarrement souvent négligé dans les productions actuelles. Caractérisez vos personnages bordel, pourquoi j'en aurais quelque chose à foutre de suivre les aventures d'un no-name?

Mais oui pour moi le problème du film c'est tout son aspect technique, la mise en scène est franchement complètement oubliable. Il n'y a pas un seul moment ou je me suis dis "ah tient bonne idée de mise-en-scène" c'est assez navrant de ce côté. La musique est également assez étrange? Bon déjà elle me sort par les oreilles mais surtout c'est quoi l'intérêt de mettre une musique indienne électro pendant le climax dramatique du film? J'aime beaucoup l'idée de transformer la scène dramatique en une scène inspirante et optimiste mais franchement ça marche assez moyennement quand mit en application.

L'Enfance d'Ivan
7.8

L'Enfance d'Ivan (1962)

Ivanovo detstvo

1 h 35 min. Sortie : 9 mai 1962 (Union Soviétique). Drame, Guerre

Film de Andreï Tarkovski

RustedCoin a mis 8/10.

Annotation :

Bien qu'ayant beaucoup apprécié le film, je vais devoir le voir une deuxième fois pour m'en faire une bonne idée générale.

Mon premier Tarkovski et je suis ébloui par la beauté de ses plans et de sa mise en scène. Couper a du sens et Tarkovski ne coupe que quand cela sert sa mise en scène. Les plans séquences millimétrés au poil de bite sont légions au point qu'on ne les remarques même plus au bout d'un moment. La grande respiration des plans et des scènes ne font qu'accentuer l'efficacité des scènes qui usent effectivement d'un montage frénétique.

De la même manière qu'il sait quand couper et ne pas couper, on ne montre que très peu de choses dans le film. Le film place énormément de place à l'imagination qui est un thème récurent dans le film, notamment par le biais d'Ivan qui est un gamin rempli d'une imagination mal placée. Son imagination innocente et optimiste ne prend place que dans ses rêves et cela est magnifiquement illustré par la scène d'intro transitionnant Ivan volant comme un papillon à Ivan rampant dans la boue et les marécages. De l'autre côté, quand il est éveillé et enfin seul pour exprimer son imagination, il l'exprime d'une manière violente car la vengeance et la haine sont les seules choses qui lui reste pour l'exprimer quand il ne rêve pas de sa vie passée.

Fenêtre sur cour
8.1

Fenêtre sur cour (1954)

Rear Window

1 h 52 min. Sortie : 1 avril 1955 (France). Thriller

Film de Alfred Hitchcock

RustedCoin a mis 8/10.

Annotation :

Je crois pas avoir à expliquer tout ce qu'il y'a de bon dans ce film tant c'est évident mais bon. Déjà les dialogues sont vraiment excellents, très drôles et remplis de caractères et de personnalités. On s'attache vraiment aux personnages ce qui est le premier facteur pour avoir peur de les perdre quand le danger se présente. J'ai vraiment cru que la nana allait mourir ce qui aurait été complètement logique dans le développement de son personnage. C'est ça de la tension putain.

Mais oui évidemment la mise en scène est géniale, il y'a un plan séquence où le voisinage se réveille qui est absolument fou et millimétré au poil de cul, c'est vraiment extrêmement impressionnant. Toutes les mini-intrigues servies par le film nous permettent non seulement de nous demander laquelle va commencer un conflit mais servent ensuite la narration que ce soit la musique qui est intra-digétique ou la fille dépressive qui se suicide presque ce qui rajoute un moment de panique supplémentaire dans une scène déjà remplie de tension.

Le Discours d'un roi
7.4

Le Discours d'un roi (2010)

The King's Speech

1 h 58 min. Sortie : 2 février 2011 (France). Biopic, Drame, Historique

Film de Tom Hooper

RustedCoin a mis 5/10.

Annotation :

Il n'y a pas un seul genre cinématographique je hais plus que le biopic historique. L'image même de la paresse couplée d'un tonerre d'applaudissement. Un film terriblement moyen, grand public, coutant peu, sans personnalité, avec un scénario tout trouvé et une place toute trouvé aux oscars car parlant souvent de thèmes peu conventionnelles tristes afin de faire s'émouvoir ces vieux déchets de bourgeois des oscars.

Mais en soit, le discours d'un roi n'est pas si mauvais, je le comparais en permanence aux heures sombres qui est directement dans la continuité de celui-ci et qui est bien plus mauvais. On croirait réellement voir une amélioration du film sur tout les aspects malgré sa date de sortie précédent celle des heures sombres.

Une production design plutôt impressionnante, une photographie très jolie, une mise en scène très académique mais tout de même créative, un meilleur acting et moins de cringe niais de merde. Le film est pas exempté de moments malaisant de merde écrits avec le cul mais non seulement ils sont plutôt rares, mais ils sont également rattrapés par des jolies lignes de dialogues servant extrêmement bien leur propos comme celle face au discours d'Hitler qui est non-seulement drôle mais qui pousse très sérieusement le personnage face à ses responsabilités. La structure narrative est également diablement prévisible et on sait exactement comment le film va se dérouler de A à Z mais le film n'en est pas chiant tou autant.

Au fait mon dieu les scènes où Churchill apparaissait étaient si malaisante et forcées c'était horrible.

The Batman
7

The Batman (2022)

2 h 56 min. Sortie : 2 mars 2022 (France). Action, Drame, Policier

Film de Matt Reeves

RustedCoin a mis 3/10.

Annotation :

Certains plans sont plutôt joli par moments, le thème de l'homme mystère est vraiment bien surtout à la fin où Catwoman sauve Batman c'est du très bon Giachinno. Paul Dano est vraiment excellent et arrive à vendre un texte vraiment naze, d'une manière général l'homme mystère est le meilleur aspect du film même si il est une version lidl du Joker de Nolan, mais bien sûr en plus bête, plus cliché et beaucoup moins intéressant. C'est quand même chaud que le seul point positif du film (je suis de mauvaise fois je sais niquez vos daronnes) soit l'acteur avec la plus gross tête à claque de tout hollywood.

Bon maintenant les défauts *craquement de doigts*. Le batman de Robert Pattinson est effroyable je ne pensais pas qu'on puisse faire de Batman un personnage aussi chiant et antipathique. Robert Pattiinson qui est un excellent acteur semble avoir décidé de jouer le moins possible à la fois en tant que Batman qu'en tant que Bruce Wayne. Son personnage est inintéressant et jamais développé.D'une manière général tout les personnages sont très mal développés, il n'y en a pas un seul qui soit aimable du film à part Paul Dano. Le personnage de Catwoman est inutile, vraiment retirer la du film avec toute l'intrigue de la mafia tout le monde s'en fout mais d'une puissance. Quitte à faire un film naze sur Batman en ne réinventant rien bahhhhh faites un film sur Batman, allez y à fond dans la débilité les gens s'en foutent de votre histoire de mafia écrite avec le cul ils ont payés la salle pour voir le Pingouin et l'homme mystère. Le Pingouin est pas forcément horrible, il est plutôt fun et charismatique mais il est complètement anecdotique et est juste un random mafieu qui aurait pu s'appeler Gérard que ça n'aurait rien changer. Le film se veut réaliste et sérieux mais TU PUE LA MERDE DONNES NOUS DES TRUCS DÉBILES C'EST POUR ÇA QUE LES GENS VIENNENT, TON ÉCRITURE DE MERDE ON DIRAIT UN GAMIN DE 8 ANS QUI SE VEUT D4RK. Ce film me donne vraiment envie d'allez voir les films de Burton ça c'est sûr.

Honnêtement flemme de signaler tout ce qu'il y'a de mauvais dans ce film, c'est tout autant un mauvais film batman, qu'un mauvais film tout court. Mention spécial à la scène ou Catwoman parle de privilège blanc et au monologue de Batman à la fin du film qui m'a fait mourir de rire de bêtise.
Ah oui aussi la scène du collier de bombe était vraiment cool même si le film ne semble pas comprendre qu'une explosion ça tue en fait, ça fait pas juste un peu bobo à

Mulholland Drive
7.7

Mulholland Drive (2001)

Mulholland Dr.

2 h 26 min. Sortie : 21 novembre 2001 (France). Drame, Thriller, Romance

Film de David Lynch

RustedCoin a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Brillant. Mon deuxieme Lynch et j'ai mieux apprécier l'approche artistique après avoir compris ce dont je devais m'attendre après Lost Highway. Lynch est un pur génie de mise en scène, je n'aurais pas l'espace d'exprimer tout ce que je trouve bon dans ce film mais si je devais le résumer en peu, le film est un labyrinthe dont il est extrêmement difficile de se repérer mais extrêmement précis dans sa confection. Le film tire un malin plaisir à créer des repaires pour le spectateur qui n'ont comme but que d'être détruit par la suite. Lynch manie à la perfection sa mise en scène et s'en sert pour créer des ambiances très décousues entre les différentes scènes et même entre ce qui nous est montré la manière dont elle est filmée. Bref tout le monde sait ça Lynch est un génie.

Mon interprétation repose sur la fameuse scène du winkies, qui met en place toutes les règles selon lequel le film répondra. La frontière entre le rêve est la réalité est inexistant. C'est ce qui nous permet de nous plonger dans le rêve fantasmé de Diane qui nous raconte son histoire onirique de comment elle, une fille jolie, optimiste et naïve arrive dans un hollywood pleins d'attentes pour l'avenir. Elle intègre tout les gens de sa vie de la manière dont elle aurait aimé qu'ils tournent: elle est le cliché dans la gentille actrice holywoodienne parfaite, la femme dont elle est amoureuse dans la vraie vie devient amnésique et compte entièrement sur elle pour vivre ce qui les emmène dans une aventure romantique où ils finissent par tomber fou amoureux, la même pour le réalisateur qui devient un énorme boloss dans son fantasme. La fameuse clé qui s'ouvre vers le vide est une clé qui l'a ramène vers la réalité de sa situation, elle s'est suicidé après avoir échoué tout ce qu'elle a entreprit, elle doit sa survie à son amour qui l'a méprise et l'humilie quotidiennement et finalement les promesses qu'elle a accordée à ses être chers sur l'accomplissement de ses rêves viennent la hanter jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus le tolérer.

Bref ce film est absolument fou et complètement atroce. Il me donne envie de m'intéresser d'avantage à la filmographie de Lynch là ou Lost Highway était excellent mais je n'y comprenais ABSOLUMENT rien.

The Maker
7.7

The Maker (2011)

06 min. Sortie : juin 2011 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale

Court-métrage d'animation de Christopher Kezelos

RustedCoin a mis 7/10.

Annotation :

Très beau et touchant, j'adore le design de la créature qui tombe dans le juste milieu parfait entre dégueulasserie et mignon. Le film est parfaitement vague sur son propos pour qu'on puisse l'interpréter mais sans être de la branlette intellectuel. J'adore l'idée du sablier qui sert en premier lieu à rythmer le film et qui sert finalement de retournement de situation auquel on ne s'attend vraiment pas.

Pour moi, c'est assez simple mais le film est juste une allégorie de la vie et de la postérité qu'on laisse derrière nous. À premier lieu on se dit que son oeuvre est un enfant et que son enfant va continuer de perpétuer la tradition mais on peut tout autant y voir la création d'une oeuvre d'art qui prend vie et inspire les prochaines génération à user de leur vie pour crée. Bref un super court métrage.

RustedCoin

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