Films vus en 2017

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Vu le 01/01. Belle manière d'entamer l'année, avec un excellent film indien (long par contre) ! Il s'agit d'une histoire policière, sur comment un crime va être maquillé par un homme modeste, qui a arrêté l'école avant dix ans, mais qui, à force de voir des films, sait précisément quels sont les points sur lesquels la police va venir le questionner. On nous montre toutes les ruses et les techniques employées par la famille pour se défendre face aux forces de l'ordre, qui, quant à elles, n'hésitent pas à employer la brutalité la plus odieuse pour parvenir à leurs fins. Dans un rôle très ambigu, Tabu est la mère de la victime et inspectrice générale de police, flic impitoyable mais vulnérable, en proie à de terribles tourments. Un film qui ne sombre dans aucun écueil et sait maintenir le spectateur en haleine tout du long, remarquable.

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Vu le 02/01. On continue dans le cinéma indien, qui s'impose au fur et à mesure des films comme un vivier de bons films (ça change des daubes américaines et des terrifiantes productions françaises). L'histoire ici n'est pas forcément très originale, elle exploite la relation père/fils conflictuelle entre un ouvrier élevé à la (très) dure et son fils, plus porté sur la littérature et qui se rêve en écrivain. Là où le film est intéressant c'est qu'aucun personnage n'est strictement manichéen et que le père n'est pas un monstre abominable, simplement un homme complexe et frustré. Les acteurs sont tous très justes et le film est intéressant.

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Revu le 03/01. Pour changer un peu des films indiens, ça fait sacrément plaisir de revoir ce classique indémodable du cinéma français avec ses bruitages extraordinaires et son casting première classe. Ventura, le roi des rois, Blier et sa manie d'être toujours en colère, Venantino Venantini en gangster à la classe italienne et l'accent chantant, Francis Blanche dans son rôle d'avocat véreux ("touche pas au grisbi, salope" !)... Un vrai festival, dont on retiendra surtout les bons mots et les coups de pistolet masqués par les silencieux.

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Vu le 04/01. Un vrai-faux documentaire sur le personnage de Leonard Zelig, un homme caméléon capable de prendre l'apparence et les caractéristiques de tous ceux qui l'entourent (même physiques hein, il devient black, obèse ou barbu à volonté, mais ne sait pas se transformer en femme). Mia Farrow est la psychiatre qui essaye de le comprendre et de le soigner. Le tout est assez réjouissant, fleure bon les années 20 et se déguste sans déplaisir aucun, surtout que le film est assez court. Pour autant, ce n'est pas non plus un film fantastique : un bon divertissement.

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Vu le 05/01. "Munna Bhai, M.B.B.S." est un film typique du cinéma indien : bourré de défauts, beaucoup trop long, complètement outrancier, mais d'une générosité incroyable, d'une bonne humeur à toute épreuve et d'une sincérité sidérante. Il est impossible de rester de marbre devant les pitreries du personnage principal, devant les numéros de chant tous plus virevoltants les uns que les autres, ou devant les innombrables méthodes plus ou moins exotiques de Munna pour soigner les patients de l'hôpital ! Avec en prime un acteur qui ressemble au Chevy Chase de "Community" en antagoniste principal qui a un rire (faussé) complètement irrésistible, moi je pleure de rire devant ce truc. Après, on voit tout venir, les effets sont grossiers (outrancier est le mot juste) et la fin est complètement téléphonée. Mais... on s'en fout.

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Vu le 06/01 dans l'avion. Je pourrais presque pardonner ses innombrables défauts au film, qui est, à côté de cela, relativement correctement filmé et bénéficiant d'une image assez belle, s'il prenait un peu plus son temps ou avait un méchant charismatique. Mais entre les personnages peu détaillés (globalement, seul le chef, Chris Pratt et Ethan Hawke bénéficient d'un peu plus de caractérisation...) et la stupidité incroyable du film (la gatling), même si ça se regarde sans trop de déplaisir c'est quand même assez médiocre.

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Vu le 06/01 dans l'avion. Ca, globalement j'ai bien aimé. J'aime beaucoup Colin Farrell alors de toutes façons je serais généreux avec un film où il a le premier rôle et joue un espèce de gros connard, mais en plus tout le reste est plutôt bien fait. C'est très court, c'est tendu et ce n'est pas trop idiot. La résolution se fait de façon cohérente, sans gros twist immonde et sans ficelle visible à des kilomètres. C'est un thriller efficace et sympathique.

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Vu le 07/01. Bon, d'habitude je n'aime pas trop Ingrid Bergman et effectivement elle est toujours aussi peu gâtée par la nature dans ce film. Néanmoins, "Notorious" fonctionne super bien sur son scénario, très intéressant (vivent les histoires d'espionnage) et Bergman est plutôt correcte comme actrice dedans (rien de très fou cela dit). J'aurais même plus de doutes sur Cary Grant qui me paraît moins à l'aise que dans la comédie pure. Enfin, encore un grand film du maître !

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Vu le 08/01. Un western de cinquante minutes pour terminer une journée bien trop longue, c'est même encore trop quand il s'agit d'un truc des années 30 avec John Wayne avant qu'il ne devienne une star... Les acteurs jouent mal, l'histoire est simplette, l'image est moche, il n'y a pas de musique... On retrouve le croque-mort de Lucky Luke mais ça ne vaut pas grand chose.

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Vu le 09/10. Deuxième western de ma série John Wayne (merci père Noël), celui-ci est nettement mieux que le précédent. Il y a une histoire un poil plus intéressante, un peu de musique et quelques personnalités se dessinent chez les protagonistes. Ca reste assez moche et tout à fait oubliable mais au moins ce n'est pas une épreuve comme celui d'hier.

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Vu le 10/01. Je continue ma série "westerns de John Wayne des années 30" (le bougre en a fait un paquet, et un sacré nombre par an...), qui sont très pratiques à caser un soir où l'on a plus trop de temps, car très courts. Dans celui-ci, Wayne retrouve un ami qui a vendu son bétail et transformé son ranch en atelier de maréchal-ferrant. La découverte d'un gisement d'or va donner des ailes à leurs affaires mais aussi exercer la convoitise des voisins peu scrupuleux. C'est assez bien rythmé et la relation entre Wayne et le vieux est assez chouette. C'est aussi plutôt rare, un western où le premier coup de feu est tiré après 30 minutes ! Evidemment c'est une série B à petit budget, mais ça se regarde pas mal.

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Vu le 12/01. Après l'avoir raté au cinéma, je me suis fait ce film de Verhoeven avec des amis dans des conditions que n'aurait pas reniées un certain Dude Lebowski... Le film est, de façon assez surprenante, très bon ! Je m'attendais à un truc un peu kitsch et c'est finalement un mélange assez habile entre un teen-movie, un film de guerre et une comédie satirique. Il y a des choses très bien vues ou qui sont de vraies attaques envers notre société encore "rétrograde" : typiquement l'égalité totale entre les hommes et les femmes semblent atteintes dans l'univers du hollandais violent ! Les insectes ennemis ont une certaine classe (sauf leur cerveau) et rappellent immanquablement "Starcraft" aux amateurs. Les filles sont belles comme le jour (tous les acteurs sont beaux en fait, c'est un peu Barbie et Ken dans l'espace), l'action est sympa, l'esthétique n'est pas laide, le film est sacrément bon !

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Vu le 14/01. Petit western avec John Wayne, c'est toujours du noir et blanc et l'image est assez abominable dans celui-ci, la qualité est vraiment foireuse. Pas de musique, des personnages assez peu développés et mal joués. L'intrigue est raisonnable, dotée d'une originalité correcte. C'est un peu toujours la même chose ces vieux westerns avec John Wayne, celui-là fait partie de ceux qui sont très moyens mais se regardent, il y a mieux et aussi bien pire...

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Vu le 15/01. Un film de guerre particulièrement insoutenable sur un soldat qui perd ses jambes, ses bras et son visage suite à l'explosion d'un obus à côté de lui... L'armée américaine le garde en vie, pensant qu'il n'est pas conscient, pour quelque objectif obscur. Lui, par contre, est bien capable de ressentir ce qui se passe autour de lui et ne demande qu'une chose, c'est qu'on le délivre de sa misère. Le film alterne entre les passages dans la chambre d'hôpital, en noir et blanc, et des souvenirs ou séquences oniriques en couleur. C'est très inégal ; certains passages sont d'une dureté qui les rend insupportables, d'autres au contraire sont très beaux, je pense notamment à la scène du début avec sa copine, d'une douceur et d'une pudeur exemplaires. Seul film du légendaire Dalton Trumbo, forcément c'est éminemment politisé, tout à fait antimilitariste, mais le message perd en force tellement les militaires sont obtus et manichéens. Le film est aussi desservi par sa longueur très excessive. Une chose est sûre c'est que ce n'est pas un film qui rend heureux, et que je ne suis pas pressé de le revoir !

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Revu le 17/01. Ce que je remarque d'emblée avec ce film, c'est à quel point Rachel Ward est magnifique et dégage cette espèce de charisme irrésistible. Dans un film qui lui fait côtoyer pourtant Ava Gardner, Veronica Lake et Bette Davis, c'est elle qui rayonne et qui éclipse tout le monde par sa beauté et sa voix rauque et sensuelle (il y a aussi Ingrid Bergman de "Notorious" mais ça ne sert à rien de la mentionner). Depuis mon premier visionnage, j'ai eu l'occasion de voir quelques films qui ont servi à construire celui-ci, c'est toujours sympa, le scénario est débile et les personnages sont très bons (Steve Martin n'est pas en reste).

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Vu le 18/01. Encore un western de la collection John Wayne (il m'en reste plus d'une quinzaine, ça va être une longue agonie). Celui-là appartient aux rangs de ceux qui sont très mauvais. C'est une histoire de construction de route et les personnages ne sont pas très intéressants ni très développés. On suit du coin de l'œil ce qui se passe en regardant son téléphone d'un œil et sa montre de l'autre, ce qui n'est jamais bon signe.

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Vu le 19/01. Bon, celui-ci a apparemment une réputation vraiment terrible mais je l'ai trouvé moins moche et moins mauvais que certains autres... Il paraît qu'il existe une version colorisée qui est abominable, en noir et blanc l'image était potable. Bon par contre quel scénario à la con, finalement je vais réduire un peu la note parce que, quand même, il y a des trucs qu'on ne peut pas pardonner. Une scène marrante cela dit : le gros échec de John Wayne qui se casse la gueule en essayant de sauter sur un chariot en marche.

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Vu le 22/01. "Affreux, sales et méchants" en Islande, et puis en un petit peu moins sale, quand même, il ne faut pas exagérer... On s'intéresse à la vie d'une famille qui réside dans les casernes en toc laissées par les américains sur l'île après l'avoir occupée pendant la guerre. Ca joue parfois assez mal (certains acteurs encore actifs aujourd'hui sont terrifiants tant ils sont mauvais) mais le film a une atmosphère sympathique et attachante.

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Vu le 24/01. Un film sombre et efficace sur la fièvre de l'or, avec l'un des plus grands rôles d'Humphrey Bogart, qui, pour une fois, ne se contente pas que de faire du Bogart... Huston sait parfaitement raconter une histoire, et cela débute par une très chouette caractérisation des personnages et une excellente mise en situation. On s'attache très vite à ces losers sans le sou, et on comprend facilement les extrémités auxquelles l'appât du gain peut les pousser. Bogart est habité, dément, parfait... c'est peut-être son meilleur rôle au cinéma.

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Vu le 25/01. Un meurtre du père de substitution, une jeune fille qui rentre après une longue absence, des bandits que, de façon incroyablement stupide, on ne soupçonne pas (ils étaient 3 pourtant), un gentil accusé à tort... toujours les mêmes éléments. Ici l'image est presque nette c'en est assez incroyable, mais les sons de montage sont horribles.

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Vu le 26/01. Film monumental, sans doute l'un des plus chers jamais réalisés. Tournage épique, reconstitutions de décors absolument ahurissante (jamais on ne retrouverait pareille démesure de nos jours et c'est bien triste), nombre incroyable de figurants... et puis Liz Taylor. Liz qui rayonne, impériale, dans le rôle de la plus célèbre des femmes fatales de l'histoire, la reine Cléopâtre d'Egypte qui séduit le grand César. Les deux parties du film me semblent un peu inégales, j'ai une préférence marquée pour la première, où Rex Harrison est excellent en César. Dans la seconde Burton n'est pas trop mal en Marc Antoine mais Octave manque singulièrement de prestance, ce qui est un peu dommage quand on sait à quel point ce type était génial. Sinon, c'est du grand mélodrame, du grand péplum, il y a du souffle épique à n'en plus finir, les décors sont majestueux, et, malgré cette durée infinie, on ne s'ennuie pas trop.

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Vu le 28/01. Billy Wilder est l'un des tous grands, c'est une certitude absolue. Mais, même sachant cela, on peut encore être époustouflé par la maîtrise incroyable qui se dégage du moindre de ses films. "Stalag 17" est un film de camp de prisonniers pendant la deuxième guerre mondiale, et c'est un modèle unique du genre. Supérieur au "Pont sur la rivière Kwai" ou à "La grande évasion", pourtant deux icônes du genre, le film réussit le tour de force de proposer des personnages plus hauts en couleurs encore, une ambiance mieux réussie et une atmosphère fantastique. Le terme de "chef d'oeuvre" n'est pas démérité ici.

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Vu le 31/01. Film d'espionnage situé au cœur de la deuxième guerre mondiale, en terrain neutre. Ankara, nid d'espions, est le théâtre d'une affaire retentissante lorsque le très honorable (et estimé) valet de l'ambassadeur britannique vend des documents ultraconfidentiels aux allemands. Le propre de l'espionnage, c'est que lorsque les documents sont trop beaux pour être vrais, ceux qui les reçoivent ont du mal à y croire ! Toutes les subtilités de ce milieu aussi romanesque que complexe sont parfaitement saisies par le film, qui, en outre, possède en la personne de James Mason un acteur d'exception.

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Vu le 31/01. Biopic très réussi de Tim Burton sur un personnage loufoque de l'Hollywood de l'âge d'or, un type voté "pire réalisateur de tous les temps", mais un type passionné par son métier et toujours plein de bonne volonté et d'enthousiasme. Martin Landau est très bon en Bela Lugosi et Johnny Depp excellent dans le rôle titre. La carrière d'Ed Wood, faite de films à petits budgets, d'acteurs tous plus marginaux les uns que les autres, et portée sur les monstres et les films d'horreur, permet également à Tim Burton de réaliser un bon biopic sans trahir son style très personnel (qui, je l'avoue, ne me parle pas toujours...), et me réconcilie presque avec le cinéma du bonhomme.

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Vu le 01/02. Encore un western copie de Bradbury, qui a l'air d'en avoir fait quarante pareils par an. À ce rythme, John Wayne va devenir l'acteur dont j'ai vu le plus def films, et assez vite même. Comme d'habitude, c'est très mineur, assez rudimentaire et plutôt mal joué. Moins mauvais que certains, cela dit.

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Vu le 02/02. Petit film documentaire assez mineur sur le grand John Ford, avec James Stewart, John "Duke" Wayne et Henry Fonda dans leurs propres rôles en tant que narrateurs. Le film explore la vision de Ford sur le western (son métier - et non son art - de réalisateur, son penchant pour l'action et la musique devant les dialogues, et son admiration pour les femmes pionnières, plutôt que pour les guerriers). Quelques anecdotes assez intéressantes sont également au programme.

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Vu le 04/02 au cinéma. Beaucoup de bonnes idées dans ce "Paterson" est une atmosphère indéniable. Néanmoins, Adam Driver peine à convaincre tout à fait ; s'il est plutôt "bon" pour jouer les personnages insignifiants, ce genre de personnage n'est fatalement pas super intéressant. Heureusement, Golshifteh Farahani apporte un plus au duo avec son personnage haut en couleurs (mais toujours vêtue de noir et de blanc), et les quelques autres figures de Paterson, la ville, font du film une oeuvre attachante où l'on prend plaisir à suivre les personnages. La poésie n'a rien d'exceptionnel et il manque quelque chose pour faire un grand film mais c'est intéressant néanmoins.

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Vu le 05/02. Le film est assez grotesque et j'ai pas mal hésité avec le 5. Mais bon, ça a un côté assez sympa quand même... Le couple principal, Baldwin et Geena Davis, est assez attachant et Michael Keaton est excellent, comme d'habitude, toujours hyper excessif. Le reste est un peu moche et grotesque, mais ça passe.

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Revu le 07/02. Ce film reçoit beaucoup de haine et beaucoup d'amour en même temps, et c'est un peu étonnant qu'il déchaîne à ce point les passions, à croire qu'il n'y a pas de juste milieu... Pour moi c'est un peu un film générationnel, un truc que j'ai découvert dans mon enfance et que je n'ai pas trop revu depuis. En le revoyant, il faut quand même admettre que l'humour est parfois un peu lourd (c'est pas du Lubitsch, hein), fonctionnant sur un comique de situation parfois grotesque (et grossier). Mais ça fait rire quand même, il ne faut pas être trop hypocrite non plus...

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Vu le 10/02. J'aime souvent les films qui suivent un personnage sur l'ensemble de sa vie et celui-ci ne fait pas exception. Il y a dans cette histoire, suivant la version que l'on peut choisir de croire, beaucoup de poésie et une certaine émotion. Il y a plein de séquences qui trouvent le ton juste, et, au final, c'est tout ce que l'on attend. Howard Hawks disait que pour faire un bon film, il suffisait de cinq bonnes scènes et d'aucune mauvaise. Le père Hawks connaissant son boulot, je crois que cet axiome s'applique tout à fait à "Big Fish".