Films vus en 2023 (non cinéma)

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J'ai l'impression qu'il affirme moins son style que dans Tenenbaum alors que c'est sorti avant. C'est très bien, mais y'a moins de moments que je trouve sublime. La fin est très belle néanmoins mais y'a une gallérie de personnages moins intéressantes que dans d'autres Wes Anderson
Et Henry Selick je t'aime

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C'est super beau, j'adore le diptyque ça forme avec Les Banshees d'Inirsherin. Je trouve très beau la relation de ces deux personnages, j'adore la bienveillance qu'a Gleeson pour Farrel. McDonagh a un humour hyper particulier, très cruel, j'adore le fait que la salle sache jamais si elle doit rigoler ou non, moi ça me fait beaucoup rire. Et puis il y a une mélancolie existentielle qui se dégage, moi ça m'emporte... Un super cinéaste décidément

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Complètement hallucinant de bouts en bouts. Les décors les plus impressionnants que j'ai vu dans ma vie. C'est absolument sidérant a voir et c'est magnifique, ça manque d'émotions pour être un chef d'oeuvre

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Je trouve ça assez bavard et terne tout au long, mais très bien exécuté. La fin est tout bonnement extraordinaire. Edward G Robinson tout le film est génial

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Je trouve que Nakadai joue très bien, j'adore l'histoire et c'est dommage que je la connaissais déjà ayant vu le remake. Le plan sur le cadavre de son fils adoptif avec la serviette sur le corps m'a beaucoup marqué. Je trouve ça toujours un peu bavard et fade pour être élevé au rang de films vraiment sublimes les Kobayashi. La scène de combat final est évidemment génial

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Pleins de bonnes idées, certains personnages (Zac Effron, Robert DeNiro, Ashton Kushter) sont très sympas. C'est très mal dialogué et réalisé c'est le soucis. J'ai quand même de la tendresse pour ça

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Je vois pas en quoi c'est mauvais. Tom Hanks surjoue complètement, la photo de jour est très étrange, Zemeckis a toujours été plutôt un cinéaste de bleu foncé. Mais le coté grandeur Zemeckis marche assez bien (dommage que ce soit pas sorti au cinéma), je pense à la scène de la baleine et surtout de l'ile des enfants qui est assez éblouissante avec ces lumières flashys. C'est un récit d'initiation très banal et je pense que le plus grand défaut du film c'est à quel point Pinocchio est insupportable mais bon le personnage est sensé l'être

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Complètement hallucinant. La scène d'ouverture est folle avec ces gens tombant comme des mouches sans que ça est aucun sens, c'est terrifiant et ultra violent. Le scénario est génial mais part dans une bouillie de science fiction pas super intéressante. Mais c'est tellement intriguant, étrange et amusant au départ. Et c'est super bien réalisé

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Le réalisateur mérite des tartes. Je comprend enfin les détracteurs de Inarritu, c'est du plan séquence tellement fier de lui. Je sais pas Inarritu y'a une grandeur et un naturel, une émotion, un rapport au divin, à la spiritualité, je trouve que ça m'emporte dans le film. Là ça m'a agacé car je trouve que le film manque d'émotions, que le fils est agaçant, je comprend pas la relation avec le père. Y'a des plans que je sauve après

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J'ai du mal avec les tiroirs dans des tiroirs dans des tiroirs. Néanmoins c'est très impressionnant, très amusant a suivre, Rebecca Ferguson est sublime

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Le début est génial, le montage est très impressionnant, ça me plait cette ambiance paranoïaque des sous bassement, des arrangements, du mystère italien. Après c'est beaucoup de blabla politiques dont j'ai pas toutes les clés et ça m'intéresse moins, mais c'est un grand film

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Très rythmé, très intéressant. Y'a un vrai côté tragique

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Ça fait 4 jours et j'ai déjà oublié ce que je reproche aux films. Je me souviens m'être dit que ça avait 1000 jolies intentions et que les 1000 étaient mal exécutées. Je me rappelle que y'avait des problèmes de son (des post synchros assez bizarre sur la première scène de Garrel et les scènes d'Huppert). J'avais trouvé ça un peu... artificiel, mais bien intentionné. Y'avait des plans que je trouvais mal filmé, je me rappelle d'un décor utilisé deux fois pour deus scènes ça faisait cheap. Putain je parle je parle mais je me souviens plus du point principal que je reprochais au film

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Les dialogues sont calamiteux. Les effets visuels font peur à voir mais je respecte l'innovation. Natalie Portman est atroce. La scène où Anakin passe du côté obscure j'ai rarement vu plus raté ça n'a AUCUN SENS et puis surtout le décor et comment c'est amené est nul c'est une scène de dialogue moche où par je sais plus quel schéma débile il devient méchant au fil de la conversation. Le truc de sauver sa meuf enfin c'est d'une connerie. La scène de combat finale est cool. Je ressens globalement pas le plaisir d'aventure des premiers Star Wars

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Rarement vu un réalisateur représenter de manière aussi sensible cette idée de l'amour. Ce truc très con, t'es amoureux, y'a une autre fille tu l'aimes aussi beaucoup, tu préfères l'autre, mais l'autre ne te préfère pas, alors tu bon veux pas faire souffrir celle que t'aimes beaucoup parce que tu l'aimes vraiment beaucoup mais voilà. Gray représente ça avec une SUBTILITÉ c'est dingue, le jeu de Phoenix dans ce sens là est extraordinaire. On ressent tellement ce qui se passe, la gêne, le rôle des parents. C'est un des films les plus "réel" que j'ai vu de ma vie

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C'est traumatisant. Y'a une telle tension qui vient que de scènes de dialogue. Mais surtout y'a quelque chose d'au dela et d'indescriptible. C'est comment le film m'a parlé personnellement, j'ai l'impression d'avoir vécu cette histoire, de la cacher au fond de moi. Non pas que j'ai vécu quelque chose de similaire mais ce film a quelque chose de si étrange, onirique et inquiétant et que ça m'a transpercé. Je dirai que j'ai ce même sentiment (ouais onirique) que j'ai ressenti très peu de fois dans ma vie : devant Inception, Twin Peaks et Utopia. Quelque chose, une terreur nocturne, au find fond de mon âme, la terreur originel, tout simplement pas racontable, pas montrable. Et le cinéma ne fait que ça, il ne montre pas, et même a la fin quand il montre il ne montre pas, et c'est terrifiant, c'est pas terrifiant c'est... littéralement traumatisant. Comme un traumatisme oui

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C'est juste trop trop immense. Les films de Cohen sont mieux quand on sait littéralement rien dessus donc cassez vous. Mais sérieux quoi... Toute cette galerie de personnages est tellement génial, bizarrement j'adore les films qui a arrivent à empiler autant de persos en autant peu de temps. Toute l'intrigue est lunaire. Je savais rien sur le film je suis petit à petit cette histoire c'est hallucinant à voir. Le héros est trop marrant et il bosse pour Stan Lee mdr (le meilleur cameo de sa carrière)

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C'est pas super intéressant. C'est Le Voyeur pour les nuls. L'histoire m'a pas emballé

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La grandeur tragique est extraordinaire. J'avais l'impression d'être à l'opéra. C'est passionnant, j'adore voir ses humains complètements dévorés. J'suis un grand fan d'expressionnisme

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Ça m'a beaucoup touché, la haine de Norton, très adolescent, ça m'a renvoyé au type de cinéma qui me passionnait plus petit (Fight Club en gros). Mais c'est tellement moche sérieux, c'est un odieux film des années 2000 et y'a une vraie beauté dans ça, c'est un style très particulier (que je hais) mais là il s'en sert autant pour rendre NY degueulasse que magnifique. Mais bon évidemment c'est surtout la mélancolie de la fin qui me pousse à mettre 9, la voix du père parlant de la vie qu'il aimerait que son fils ait, et ces dernières phrases brumeuses "came so close to never happen"... Et surtout surtout la MUSIQUE de Terrence Blanchard, une vraie révélation, ça sublime l'ensemble et donne cette teinte triste et jazzy, ça anime la ville et les passions de Norton, c'est super

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Les personnages de Jarmusch, encore et toujours. Ces deux réceptionnistes qui se font chier, tous les dialogues sont parfaits. Le couple de japonais en voyage a Memphis (à Memphis putain) qui ne dit rien, ça dégage quelque chose. On ressent tout et la fin a un pitoyable super touchant comme le dernier segment de Night on Earth

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C'est assez classique et un peu ridicule jusqu'a la fin, et ça part en couille mdr. Les dernières scènes de course poursuite Larry Cohen en a plus rien a foutre et part en couille. Je regrette qu'il n'y ai pas ce côté hallucinant, ahurissant de ces autres films où on navigue là dedans un se pinçant de savoir si c'est réel, on déguste avec passion en ne sachant jamais quel est la prochaine bouchée. Et puis une gallérie de personnages intéressants, là tout est centralisé sur le héros là et reste est pas très intéressant

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Gary Cooper est charmant mais son duo avec Lili Palmer manque de romantisme malgré un super scénario (en fait c'est Lili Palmer le problème je pense, elle est un peu antipathique). J'aime beaucoup la jolie construction des cadres très noires expressionnistes. C'est un film assez verbeux, c'est ce que je reproche beaucoup à Fritz Lang période parlante mais ça s'incarnait mieux à l'écran, toute la scène entre Cooper et Sokoloff est remarquable en terme de découpage
Globalement de ce que je vois Lang après l'Allemagne fait du cinéma efficace pas très... marquant. Ça manque de sentiments, de passions qui se déchaînent comme avant, de moments brillants. Mais Cape et Poignard c'est un super film hein

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Du mal a vraiment m'en souvenir. C'était assez vulgaire, ça reposait sur le même code insupportable du faux jumpscare utilisé à outrance. Le film vaut pour son interêt paradoxale d'avoir été réalisé par une femme, qu'a t'elle voulu dire ? C'est le plus gros film de mec vulgaire et libidineux que j'ai vu, c'est curieux, mais ai-je vraiment envie de creuser le sujet ?

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Le film a vraiment de l'intérêt pour la performance de Anne Baxter, tout en paranoïa assez en avance sur son temps, et la musique superbe de Raoul Kraushaar. Quand j'ai vu le film je me suis posé des questions sur le ciné américain de Lang. J'ai le sentiment que ses films n'ont plus le souffle passionnel de sa période allemande. Toutes ses oeuvres sont parfaitement exécutés, construites, c'est un grand cinéaste du découpage, mais je ne ressens pas vraiment d'émotion. Ici je me souviens d'une fin plutôt jolie qui donne le sourire avec le policier, et d'un deux ex machina un peu ridicule. Disons que le romantisme se fait assez timide

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Pour faire suite au commentaire précédente, c'est quand j'ai Règlement de Compte que j'ai compris que je mettais trompé, Lang a toujours son cinéma passionnel des débuts et ses films sont sublimes. La passion de vengeance ici est prenante, je me demande si Park a vu les films sur la vengeance de Lang. Glenn Ford est assez admirable, même si je trouve qu'il manque de charme pour être un grand acteur, il est trop dure. Mais il y a une scène vers la fin pleine d'émotion qui m'a fait ressentir des choses que je n'ai ressenti depuis longtemps devant un Fritz Lang

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Ça c'est assez anecdotique. Une histoire de culpabilité hitchcokienne, une description des milieux de basse catégorie sociale comme dans Metropolis. Mais surtout comme toujours chez Lang le film manque de romantisme (enfin de romantisme dans le sens de l'amour romantique, Lang est justement un descendant du courant romantique allemand, ce qui d'ailleurs est un comble par rapport à ce reproche que je lui fais). C'est jamais vraiment beau, tous les personnes sont affreux

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Ça c'est extraordinaire. C'est un film par certains aspects très dissonant de Lang. En fait c'est son film le plus Hawksien, par le rythme du récit, l'humour de l'œuvre et surtout c'est un grand film à personnages. Mais Lang a besoin de foutre ça dans son cynisme habituel et son amertume de l'humanité, c'est en ça que ça differe de Hawks : les personnages sont des connards... MAIS, MAIS et si ? C'est ce que nous dit Lang. Tous les personnages sont des connards et si le réalisateur finalement se laisser aller à l'optimisme et la jouissance de la vie ? Cette scène finale sonne comme une victoire sur le cynisme. C'est au delà de son humour, de son brio formel, un très beau film

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Ça m'a laissé en dehors, vraiment dommage. J'ai apprécie la déchéance de la grandeur à la fin et la décadence scorsesienne, sur que Scorsese s'en ai inspiré pour Aviator

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L'AMOUR L'AMOUR L'AMOUR TOUJOURS L'AMOUR

Merci Lang de délaisser ton cynisme habituel, ton pessimiste morbide. L'amour les amis, les émotions, le cinéma ! Lorsque Spencer Tracy cet homme ravagé par la haine se présente devant la cour, mettent un terme à son projet de revenge car seul compte l'amour de sa femme. Fritz Lang, tu es un humaniste qui me comprend, tu fais des films d'une noirceur horrible et tu arrive à partir dans des élans melos faciles et dévastateurs

Du grand cinéma