Films vus en 2025 (non cinéma)

Annotation :

Pas mon préféré de la Hammer, un film qui stagne beaucoup, en prenant la position d'explorer principalement la folie de Frankenstein ça devient un thriller très bavard et peu impressionnant. Crushing est admirable dans son rôle néanmoins

Annotation :

La mémoire du néoréalisme encore très présente, un cinéma que je déteste. Un grand roman misérabiliste qui m'a semblé interminable, très peu éclairé par la "petite beauté" que veut me montrer Fellini

Annotation :

Du cinéma ludique au possible. Un rip off intelligent de Psychose qui tire sa terreur des petites choses, j'étais confus et amusé

Annotation :

Le très grand film de Petri, voir du cinéma italien des années 70. C'est une grande farce drôle et absurde que j'ai adoré

Annotation :

Petri va plus loin dans le kafkaïen, j'étais perdu dans ces couloirs noirs et mortifères pendant 2h, et ça rejoint ma grande passion pour la politique italienne, je pense que c'est un des films les plus intelligents et acerbes sur le sujet (et ils en faisaient un par semaine à l'époque, mais c'est vraiment le grand film, le grand portrait de la DC)

Annotation :

Ça m'a moins intéressé, les allers retours avec les flashbacks fonctionnent moins que dans Enquête, c'est un peu un pro film pour Petri j'ai le sentiment et donc ça devint très deceptif pour moi

Annotation :

Grand film hitchcockien de Zemeckis, où il reprend Gaslight en y instaurant tout l'aspect ludique de son cinéma. C'est un film brillant, où chaque idée de mise en scène interpelle, joue avec notre propre capacité à voir notre environnement avec notre petite caméra mental. Qu'est-ce qu'on est prêt à voir ? Qu'est ce qu'on arrive vraiment à voir au quotidien ? Un film qui fait vraiment peur, un joyaux de construction

Annotation :

Je sais pas si c'est un drame qui ressemble à une comédie ou l'inverse. C'est très désespérant comme film, peut être que c'est le film le plus abstrait de Petri car il pousse son absurde non sur des questions relatifs à la politique italienne mais sur l'absurde de la condition humaine dans la société même. Je pense que j'ai besoin de le revoir

Annotation :

e comprend le dispositif, son intelligence, les questions que ça soulève tout en rendant le tout assez simple. Je trouve néanmoins pas que ce soit un film particulièrement réussi pour Linklater. Le dispositif fait que je me sens très en dehors de l'histoire tout du long. Et ça me pose un problème, je n'ai aucune idée de pourquoi, je ressens que je ressens moins d'émotions

Annotation :

Le premier Wiseman que je vois de l'année, c'est son penchant "grandeur de l'art" où il explore l'obsession du détail dans l'art, la répétition. S'approchant de Boxing Gym ou Menus Plaisirs (ou de manière très ambigu Model, mais surtout la séquence avec Coppola dans Central Park), des portraits moins à charge (sauf Model) même si on sent un grincement sur la bourgeoisie de ces institutions (Les 3 Gros et La Comédie Française). Ça donne envie de s'y abandonner, c'est quelque part ce qu'on fait dans ces 3h43, à répéter en boucle les mêmes oeuvres. C'est le Wiseman le plus balisé avec Near Death, celui où les personnages sont le plus incarné (hormis City Hall qui a un clair protagoniste), on sent qu'il a passé du temps avec ces gens et les connait, peut être que ce regard moins extérieur me touche également moins

Annotation :

Fascinant car je relis ce que je dis sur la longanimité de l'art sur les films de Wiseman qui en traite (cinéma dans Central Park, théâtre dans La Comédie Française et boxe dans Boxing Gym) et là il y a quelque chose de l'obstination du savoir, de chercher à apprendre, comprendre, encore et toujours. C'est TRÈS différent de High School premier du nom en absolument tous les points. Déjà c'est moins intéressant car c'est un portrait très positif de cette école alternatif latino mais on sent très bien que tout n'est pas parfait là-bas et même si Wiseman le montre, ça ne semble jamais être de la faute du système mais toujours du cadre autour (d'extrême pauvreté de ces milieux latinos). Dans le premier c'était une attaque frontale sur le sytème fasciste inculqué dès l'enfance. Mais ça reste fascinant, comme grande chronique à la Jacksons Heights, sur un monde s'efforçant... de s'efforcer, envers et contre tout

Annotation :

Ça doit être un des films les plus mignons qui soient. Totalement enchanté par les numéros musicaux et le couple Jeanne Crain / Cornel Wilde. J'ai du mal à trouver de vrais patterns dans l'oeuvre de Preminger ceci étant dit

Annotation :

Ma copine voulait me le montrer, comme une adolescente de 18 ans a envie de montrer sa romance préférée des années 2000. Je dis ça comme du mépris mais c'est surtout de la tendresse (pour ma copine évidemment) mais surtout pour les romances de ces années par des réalisateurs très académiques et ce sens du romantisme typiquement britannique. Bref, elle s'est endormi durant la 1ère heure (comme tous les soirs) et pendant qu'elle était réveillée je voyais ça d'un oeil sans grand enthousiasme, deux personnages assez lisses tombent amoureux dans une grande demeure anglaise, c'est très beau visuellement, c'est un peu plombant. Puis j'ai été étonnamment tellement touché par la fin que j'en avais quelque peu les larmes aux yeux. C'est cette petite idée que la vie fait toujours corréler les choses de manière incomplète et que les histoires sont là pour les remettre à leur place, c'est vu, revu, mais la manière dont le récit est cassé à la fin en revenant a l'époque moderne, en brisant le 4e mur en parlant de Atonement et en révélant la mort des protagonistes sous nos yeux dans certaines scènes. J'ai trouvé ce va et viens narratif très réussi

Annotation :

Le début "slide of life" à la Cimino ou Linklater m'avais énormément plu. Le reste moins. Une jolie chronique mélancolique

Annotation :

Je sais plus du tout pourquoi j'ai mis 7, je me souviens m'être dit que c'était "particulièrement" un bon film quand je l'ai vu sur mon petit siège en bois de la MCJP, mais j'ai beaucoup dormi et une semaine plus tard je l'ai déjà oublié. C'est un film de yakuza plutôt élégant dans mon souvenir

Annotation :

C'est 6h de vraies images de gens mourir, c'est assez traumatisant, même en rentrant j'étais assez mal. En fait c'est un film de Wiseman que je trouve avec des défauts assez évidents. C'est très répétitif, c'est le seul Wiseman que j'ai senti trop long, où je voulais vraiment que ça s'arrête. Mais je pense que c'est volontairement douloureux, on est complètement lessivé à la fin du film. Je pense que c'est le plus beau film que j'ai vu de ce genre de film qui confronte la mort (La Mort de Dante Lazarescu, Vortex, Amour ou le segment de Nymphomaniac qui y est consacré). C'est un film très différent de Wiseman, car c'est la seule fois où il y a de vrais personnages qui restent tout le film, à la fin un carton nous explique leur sort (ils sont bien sûr tous décédés). Mais c'est un variation que je comprend de Wiseman, on est plus dans la chronique social, dans le portrait d'une institution. C'est son film le plus métaphysique, le plus pessimiste. Rien n'ira pour le mieux, nous sommes condamnés, nous mettons en oeuvre tous les moyens possibles et imaginables pour se maintenir en vie dans des conditions atroces afin de retarder notre mort de quelques jours. Le 2/3 des dépenses des États Unis en matière de santé est consacré aux 21 derniers jours de la vie des patients. Quel horrible histoire quand une doctoresse explique qu'un patient était mort cérabralement depuis 3 jours et que l'hôpital continuait de maintenir artificiellement son coeur en vie car la famille refusait le contraire. Cette image de ce cadavre, qui n'est plus un homme, accroché à des fils pour le sauver de quelque chose qui l'a déjà tué, on a pas besoin de l'imaginer. C'est tout ce que Wiseman filme, des cadavres dans des lits, ne pouvant pas parler, avec des tuyaux dans la bouche, câble des pieds au visage, maintenu là car nous sommes terrifié de les perdre.
Je crois que c'est un des films les plus atroces que j'ai vu dans ma vie

Annotation :

Impossible de comprendre le projet. Cronenberg est fasciné par la mécanique oui, mais à part ça je vois mal. C'est limite un feel-good très barbant sur des courses de voitures, où on s'intéresse étrangement beaucoup aux courses de voiture en fait. Et puis il y a du sexe. Surement un pan du cinéma commercial canadien que je ne connais pas

Annotation :

En fait le scénario ne fonctionne pas vraiment, surtout l'horrible histoire de deuil. Et je comprend mal la moral, car sa meilleure amie qui la pousse à se dépasser pour ne pas laisser la mort de son copain la dévorer est montré comme une abrutie la mettant en danger. Je comprend pas, c'est un film sur le fait de se laisser abattre ? Je suis contre les discours motivants sur l'idée de la performance pour la performance, est-ce que c'est un film sur ça ? Sauf que c'est en se dépassant qu'elle sort de sa situation, et c'est en se dépassant qu'elle s'y est mise dans un premier temps et que sa meilleure amie est morte. Je suis pas sûr du sens du film. En est-il que la relation entre les deux est horrible, les avancées scénaristes donnent envie de s'arracher les cheveux (du fusil de tchekov qu'on voit à des km et qui n'a aucun sens avec le "life hack" pour recharger une batterie au plot twist qui n'a aucun sens du tatouage sur le pied). Oui globalement c'est un film "tiré par les cheveux", qui vaut néanmoins pour son concept très ludique et bien trouvé (j'adore les films d'horreur a concept, c'est pour ça que je l'ai vu) et à partir de là les qualités se réalisent toute seule, le sentiment de vertige, l'utilisation des focales pour ressentir les distances, le fait d'être enfermé et claustrophobe dans l'espace le plus ouvert possible, un concept fascinant en fait

Annotation :

C'est vraiment la partie série b ludique amusant super de David Cronenberg, je respecte beaucoup. Martin Sheen est épatant en Greg Stillston

Annotation :

Le film d'un grand cinéaste vu en salle Franju que j'oublie. Celui était... pas amusant. En fait c'est la dichotomie Cronenberg, j'adore ses films de genre années 80 ultra ludiques avec des concept, des choses qui se passent dans nos entrailles (métaphoriquement ou non), des sociétés secrètes. J'ai l'impression d'être dans un cauchemar mais plaisant. Et ses drames malsains je les déteste

Annotation :

Ça c'est juste fou, fou même de l'avoir vu (j'ai le sentiment que le film n'existe pas, comme un fantasme). Ça a un côté série b paranoïaque (de L'Invasion des Profanateurs de Sépultures à Cronenberg) avec du Welles (Le Procès) ou Hitchcock (Psychose, Sueurs Froides). Et ça en prend le meilleur, c'est une virée halluciné dans la société américaine, la société bourgeoise et la société en fusion des 60's

Annotation :

Horrible horrible horrible. La théorie à l'état pure avec littéralement rien, au bout de 30sec je lâche et ça parait très long alors que ça dure une heure. C'est vraiment un film horrible

Annotation :

Complaisant, ça se regarde, c'est détestable

Annotation :

Adorable. Le trio principal fonctionne à merveille. C'est si typiquement anglais, si typiquement années 2000

Annotation :

En fait les films de Petri avec Gian Maria Volonte il est toujours détestables, d'ailleurs la plupart des films italiens sont avec des ordures de premier plan en rôle principal. Je comprend mal pourquoi j'arrive encore à aimer ces films. Mais on comprend la complexité du personnage de Gian Maria Volonte ici qui est victime de son sort tout le film et pourtant arrive à se rendre détestable. C'est du cinéma théorique, pas vraiment de personnages, du cinéma sur la classe ouvrière, sur le déterminisme social. Pourquoi j'avais tant aimé le film ? Les allures parfois de thriller policier (notamment car le héros va rendre visite à l'ancien employé à l'asile) ? Je ne sais pas vraiment, surtout un mélange des genres, je ne sais plus lesquels

Annotation :

Pas intéressé, aucun souvenir. J'aime pas du tout le style Ozu et vu que tous ses films sont les mêmes c'est 50 fois un film que j'aime pas trop, donc plus je le vois moins je l'aime ce qui fait que chaque nouveau Ozu que je vois je l'aime moins que le précédent. Oui les histoires de mariage jouées par des robots au faciès vierge de toute émotion avec tous les mêmes plans qui se répètent. Bon ça m'a pris la tête, encore ceux en couleur je peux comme un enfant faire "Ah y'a des jolies couleurs" (j'aime beaucoup la photographie des Ozu en couleur), mon cerveau s'attache à quelque chose mais là non le néant se passe dans ma tête

Annotation :

Ça c'est un des films les plus touchants que j'ai vu cette année. Tout le long je ne sais pas vraiment de quoi ça parle (non pas que je me posais la question) et la scène de fin arrive où Blier téléphone à feu son père et je comprend que c'est un hommage à tout ce milieu, au métier d'acteur, à ces allers retours et autres parties de ping pong entre des très grands comédiens. Et c'est magnifique, ça tire les larmes, quelle belle lettre d'amour à toute une génération qui aujourd'hui est quasiment entièrement morte. Le genre de grand bordel qui m'entraîne