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Cover Howard Hawks... et moi

Howard Hawks... et moi

Né en 1896 dans une famille richissime, Howard Hawks bénéficia d'une enfance et d'une adolescence choyée. Il apprit à piloter, et fut diplômé en ingénierie mécanique de la prestigieuse université Cornell, sur la côte est des Etats-Unis. Après la première guerre mondiale, où il servit notamment en ...

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15 films

créee il y a plus de 8 ans · modifiée il y a environ 7 ans

La Rivière rouge
7.7
1.

La Rivière rouge (1948)

Red River

2 h 13 min. Sortie : 10 août 1949 (France). Western, Drame

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

« La Rivière Rouge » est mon film d’Howard Hawks préféré, mon western favori, et l’un des films les plus chers à mes yeux. Bénéficiant d’une photographie noir et blanche superbe et d’un accompagnement musical grandiose, c’est aussi une merveille de réalisation et d’interprétation. Le film s’inscrit dans le cycle des westerns de Hawks consacrés aux pionniers de l’ouest américain. « La Rivière Rouge » est une épopée empreinte de gigantisme doublée d’un récit intimiste filmé à hauteur d’homme. Le film laisse la part belle aux personnages et s’intéresse, avant tout, aux relations qui les unissent. « La Rivière Rouge » transcende les genres et fait partie de cette espèce rare de chefs d’œuvres que l’on ne veut pas voir s’achever.

Rio Bravo
7.9
2.

Rio Bravo (1959)

2 h 21 min. Sortie : 21 octobre 1959 (France). Western

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

« Rio Bravo » fait figure de monument dans un genre qui a offert quelques pépites au cinéma : le western. Tourné en 1959, il met en scène la rude bataille d’un shérif, épaulé par quelques marginaux, face à un tyran local. Il offre un contrepied idéologique au « Train sifflera trois fois » de Fred Zinnemann, où un shérif se trouve abandonné par ses ouailles. On aurait cependant tort de s’en tenir à une interprétation aussi simpliste, tant « Rio Bravo » est une œuvre d’une richesse rare. Peuplée de personnages passionnants, la ville d’El Presidio met à l’honneur l’amitié et la musique, et offre à chacun une chance de se repentir. Un grand western, un film magnifique.

L'Impossible Monsieur Bébé
7.4
3.

L'Impossible Monsieur Bébé (1938)

Bringing Up Baby

1 h 42 min. Sortie : 18 mars 1938 (France). Comédie, Romance

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 9/10.

Annotation :

Prenez un léopard domestiqué, une Katharine Hepburn sauvage et Cary Grant : vous obtiendrez un cocktail détonant au potentiel immense. Il n’est donc pas étonnant qu’entre les mains d’un des plus adroits alchimistes du 7e art, tous ces éléments se combinent parfaitement pour donner l’une des plus délirantes comédies de l’histoire d’Hollywood. Le film, par ailleurs, était trop novateur, trop incisif ; il peina à trouver son public. Encore aujourd’hui, il continue à diviser, preuve supplémentaire de son caractère très absolu. Porté par la grande Katharine Hepburn – dont c’était l’un des premiers rôles comiques – et Cary Grant, « L’Impossible Monsieur Bébé » est un festival de bons mots et de situations burlesques, une friandise absurde sans le moindre temps mort.

Seuls les anges ont des ailes
7.7
4.

Seuls les anges ont des ailes (1939)

Only Angels Have Wings

2 h 01 min. Sortie : 21 juin 1939 (France). Aventure, Drame, Romance

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

À l’orée de la deuxième guerre mondiale, Howard Hawks régale son public d’un nouveau bijou de cinéma avec « Seuls les anges ont des ailes », un film dédié aux pionniers de l’aviation, situé dans une république bananière d’Amérique du sud. Très semblable aux épopées de l’aéropostale, l’œuvre est développée autour d’un petit noyau de personnages – comme souvent chez Hawks. Merveille de reconstitution, joyau d’atmosphère, « Seuls les anges ont des ailes » est un film très tendre et touchant. Hawks y explore ses thèmes favoris : l’esprit d’aventure, l’amitié, le repentir, avec sa virtuosité coutumière. Chef d’œuvre particulièrement doux et marquant, le film constitue un écrin de luxe aux performances rayonnantes de Cary Grant et de Jean Arthur.

La Dame du vendredi
7.5
5.

La Dame du vendredi (1940)

His Girl Friday

1 h 32 min. Sortie : 12 janvier 1945 (France). Comédie, Drame, Romance

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

À la grande époque de la comédie screwball – la plus belle période du cinéma – Hawks s’attaque à l’adaptation de la pièce « The Front Page », qui sera notamment reprise par Wilder dans les années 1970 (avec Jack Lemmon et Walter Mathau – excellents). Le trait de génie de Hawks a consisté à faire d’Hildy Johnson une femme, et à offrir le rôle à Rosalind Russell. L’alchimie avec Cary Grant est évidente et les dialogues fusent plus rapides que jamais, à l’insistance du réalisateur, qui forçait ses acteurs à un débit de parole plus vif que la normale. Pour la troisième fois en trois ans, la collaboration Grant/Hawks est merveilleuse, et cette comédie, terriblement vive et bien rythmée, une très grande réussite.

Boule de feu
7.5
6.

Boule de feu (1941)

Ball of Fire

1 h 51 min. Sortie : 21 juillet 1948 (France). Comédie romantique

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Howard Hawks, Billy Wilder, Gary Cooper et Barbara Stanwyck constituent l’équipe de rêve derrière « Ball of Fire », un film de 1941 qui met en scène une équipe de savants âgés – à l’exception de leur chef –, adorables et excentriques, chargés de l’écriture d’une encyclopédie. Réalisant qu’il a encore tout à apprendre de l’argot de la rue, Potts (Cooper) enquête sur le terrain et rencontre la belle chanteuse de cabaret Sugarpuss (Stanwyck), qui saute sur l’occasion pour aller se réfugier chez les encyclopédistes afin d’échapper à la police. Le film repose sur cette idée de départ grandiose – signée par le génie Wilder – et une succession de scènes merveilleusement inventives. Une comédie romantique délicieuse, portée par un ensemble de comédiens brillants.

Les Hommes préfèrent les blondes
7
7.

Les Hommes préfèrent les blondes (1953)

Gentlemen Prefer Blondes

1 h 31 min. Sortie : 30 juillet 1954 (France). Comédie musicale, Romance

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

« Les Hommes préfèrent les blondes » est une comédie musicale irrévérencieuse avec Marilyn Monroe et Jane Russel. Les femmes y tiennent les premiers rôles, se jouant des hommes qui y sont dépeints superficiels, stupides ou sournois. Le film est particulièrement intéressant pour sa modernité, et le double jeu de Marilyn, dont le personnage cache une intelligence vive sous des dehors de ravissante idiote – un rôle taillé pour la pulpeuse actrice, probablement pas si bête qu’elle ne le laissait voir. Avant cela, c’est avant tout une comédie très réussie, bien entrecoupée de scènes de chant (grandioses, au passage), qui possède son lot de dialogues subversifs et hilarants. Une comédie légère et enjouée, qui bénéficie en outre d’interprètes fort charmantes.

La Captive aux yeux clairs
7.4
8.

La Captive aux yeux clairs (1952)

The Big Sky

2 h 02 min. Sortie : 9 octobre 1953 (France). Drame, Western

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Avec « La Captive aux yeux clairs », Howard Hawks réalise un nouveau western dédié aux pionniers, s’intéressant ici aux navigateurs qui remontaient les rivières du nord-ouest pour aller commercer avec les indiens. L’histoire est centrée sur les relations qui unissent trois personnages, joués par Kirk Douglas, Dewey Martin et Elizabeth Threatt. Tout est maîtrisé dans ce film : rythme et péripéties, photographie, musique… la partition de l’orfèvre Howard possède à nouveau les accents du virtuose. Le voyage, au centre de l’œuvre, permet de développer l’important : ses personnages. Vivants, habités, ceux-ci ont leurs caractéristiques propres et donnent un puissant cachet au récit que l’on nous conte. Dans ce beau western, c’est d’ailleurs, avant tout, l’amitié et la camaraderie que l’on chérit.

Le Port de l'angoisse
7.5
9.

Le Port de l'angoisse (1944)

To Have and Have Not

1 h 40 min. Sortie : 10 octobre 1947 (France). Aventure, Romance, Thriller

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

En 1945, l’on doit une belle découverte à Hawks en la personne de Lauren Bacall, "The Look", une beauté froide à la voix voluptueuse et au regard d’acier. Hawks tourne un film noir dont il situe l’action pendant la guerre, dans un petit port sans importance perdu au milieu de l’Amérique. Humphrey Bogart, devenu une star en 1944 avec « Casablanca », y interprète un rôle assez proche : pêcheur sans histoire, il se trouve mêlé à l’affrontement entre les allemands et les alliés. Le film se distingue par une atmosphère remarquable, subtilement équilibrée entre la gravité des enjeux et la nonchalance oisive des personnages. Hawks, qui se faisait un devoir de séduire ses vedettes, voit Bacall flirter avec Bogart. Peu rancunier, il les mettra à nouveau en scène dans leur film le plus célèbre.

Le Grand Sommeil
7.5
10.

Le Grand Sommeil (1946)

The Big Sleep

1 h 49 min. Sortie : 6 août 1947 (France). Film noir

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

C’est l’un des sommets du film noir, dont l’intrigue aux multiples convolutions est aussi bancale et incompréhensible qu’inutile et dispensable ! Hawks le disait lui-même : pour réussir un film, il suffit de réussir au moins trois bonnes scènes, et de n’en rater aucune. « Le Grand Sommeil » fait partie de ces films pour lesquels le scénario est finalement secondaire ; son succès repose sur son atmosphère, menaçante et mystérieuse, et sur ses personnages, le détective privé et la femme fatale. L’alchimie totale du couple le plus mythique du 7e art, filmés par le maître pour la seconde fois, fait la réussite de cette adaptation des écrits de Chandler, qui demeure, incontestablement, l’un des films les plus marquants de la période noire.

Chérie, je me sens rajeunir
6.9
11.

Chérie, je me sens rajeunir (1952)

Monkey Business

1 h 37 min. Sortie : 24 décembre 1952 (France). Comédie

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

Howard Hawks est le genre de cinéaste qui transforme tout ce qu’il entreprend en chef d’œuvre. Bon, peut-être pas, mais toujours est-il que le moindre de ses films, même celui qui semble le plus modeste à première vue, recèle du génie. « Monkey Business » est une comédie improbable basée sur le postulat selon lequel un savant fou invente une potion qui redonne leurs vingt ans à ceux qui la boivent. Tous y passent : Cary Grant et son épouse, la pétulante Ginger Rogers, et le reste du casting. Cela donne lieu à des situations rocambolesques, qui exploitent largement leur sujet. Clairement excessif et outrageux, le film reste néanmoins totalement jubilatoire, en grande partie grâce à ses acteurs, mais également du fait de la maîtrise impressionnante de Hawks.

El Dorado
7.2
12.

El Dorado (1966)

2 h 06 min. Sortie : 28 juin 1967 (France). Western

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 8/10.

Annotation :

Le self-remake est, certes, une solution de facilité, mais il peut donner lieu à des films de grande valeur, et c’est heureusement le cas de « El Dorado ». Réalisé huit ans après l’un des chefs d’œuvre du maître, « Rio Bravo », le film en reprend le principe de base, apportant quelques touches supplémentaires avec une famille de pionniers courageux, des blessures de guerre et un épuisement de la vieille génération – qui va de pair avec le vieillissement de ses héros – qui lui donne un côté presque crépusculaire. Wayne, Mitchum, Caan et Hunnicutt forment un quatuor de luxe qu’on se plaît à suivre dans ce western de deux heures, qui sait parfaitement planter son décor et prendre son temps.

Allez coucher ailleurs !
7.1
13.

Allez coucher ailleurs ! (1949)

I Was a Male War Bride

1 h 45 min. Sortie : 21 décembre 1949 (France). Comédie romantique, Guerre

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

« I Was a Male War Bride » se situe au croisement du road-movie de guerre à la « Grande Vadrouille », de la comédie loufoque telle « L’Impossible Monsieur Bébé » et du cauchemar Kafkaïen d’un « Brazil ». Mettant en scène Cary Grant et Ann Sheridan en couple d’agents secrets appartenant aux forces armées alliées – lui est français, elle américaine – Hawks nous emporte dans un tourbillon de situations absurdes qui tournent autour de la cellule conjugale. Les rôles sont bien souvent renversés, les personnages en perdent leur latin, mais n’oublient pas de se disputer de façon incessante comme dans toute screwball comedy qui se respecte. Un film très drôle, original, dont le final tire un peu en longueur malgré tout !

Scarface
7.6
14.

Scarface (1932)

1 h 33 min. Sortie : 17 février 1933 (France). Gangster

Film de Howard Hawks et Richard Rosson

Aramis a mis 7/10.

Annotation :

« Scarface » est l’un des premiers films parlants d’Howard Hawks, le film préféré du réalisateur, et probablement l’une de ses œuvres ayant eu le plus d’influence. Jalon indispensable de l’histoire du film de gangster, « Scarface » est aussi l’une des premières œuvres à faire du son, encore mal maîtrisé à l’époque, un véritable outil de narration. Ainsi, les personnages sont identifiés par leurs thèmes – le sifflement pour Paul Muni, par exemple – et le moindre bruitage possède son importance. Alors que le Code Hays est en voie d’application, « Scarface », volontairement violent et immoral, ne doit son salut qu’à l’appui inconditionnel du magnat Howard Hughes, qui finance, protège et promeut le film. Une œuvre marquante, mais non dénuée de quelques défauts.

Une fille dans chaque port
6.9
15.

Une fille dans chaque port (1928)

A Girl in Every Port

1 h 18 min. Sortie : 26 février 1928 (États-Unis). Aventure, Comédie, Muet

Film de Howard Hawks

Aramis a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le muet n’est pas mon genre de prédilection : je trouve que le pantomime exagéré des acteurs n’est pas très agréable à voir, et la lenteur inhérente au genre ne me convient pas tout à fait. J’ai tendance à préférer les films bien rythmés… Ce film du maître ne fait pas exception à la règle. Il s’agit d’une histoire de deux marins qui deviennent très bons amis en s’apercevant qu’ils se font les mêmes nanas quand ils visitent des ports tout autour du monde. Victor McLaglen est un acteur abominable et l’impressionnante présence de Louise Brooks (quelle belle femme !) ne suffit pas à racheter un film un peu longuet et sans grand intérêt esthétique.

Aramis

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