Janvier 2016 / Cinéma

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La crise boursière de l'immobilier est décortiquée par plusieurs parties pour montrer sa prévisibilité et le vice de ses profits. Déroulé en 4e vitesse, ce film engagé à la Redford a l'avantage de faire confiance à l'intelligence du spectateur.

Vu à UGC Toison d'Or (Bruxelles)

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La réussite de ce qui semble n'être qu'un énième western tient dans le duel final. Là où la plupart des cinéastes (Ford et Hawks) aurait accompagné sa résolution d'un tonnerre musical, tout se clôt dans le silence, seul cortège pour la mort.

Vu en téléchargement

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À l'amour du jeu qui fonde "Out 1", cette oeuvre tardive substitue un sérieux de pape, un drame sans tragédie, trop longuement étalé et que ne rachètent que deux magnifiques gros plans finaux et des scènes où le lyrisme naît de l'érotisme.

Vu en DVD emprunté à la BM de Lyon.

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Bercée par une musique minimale à deux temps, cette croisée de freaks dans les petites fêtes d'appart' charment par sa modestie. Clairement héritier d'un style Nouvelle Vague, la truculence des personnages ne suffit pas à marquer intensément.

Vu en streaming : www.lecinemaclub.com/?p=1835

Annotation :

QT va à l'épure en resserrant son action tout en ne rongeant pas sur la complexité composite de sa narration. Il porte son regard sur le théâtre, passant des 3 unités classiques au grand-guignol. En perdant au passage tout discours politique.

Vu au Pathé Bellecour.

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Baumbach continue sa comédie critique de la génération Y ascendant hipster (après "Frances Ha" et "While we're young"). Écrit avec Greta Gerwig, cet épisode jouit de son rythme enlevé mais rate l'épaisseur des relations entre les personnages.

Vu au Comoedia.

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La scorie "capitale" de ce film tient moins aux grands poncifs du scénario (que l'on pourrait confondre avec du ressort de fable) qu'à la façon dont la mise en scène, malgré une photo léchée, ne traite jamais le souffle sarcastique du récit.

Vu sur Netflix.

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Devant un sujet établi à partir de plusieurs histories vraies (un couvent de soeurs violées par des soldats russes), A. Fontaine fait le choix d'un traitement sage, correspondant à tout le cahier des charges qu'un tel film peut suggérer.

Vu au Comoedia.

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Dans un décorum des années 50, pris en étau entre des amorces ou des cadres étreignants, deux femmes échangent une passion où les gestes, les regards et les non-dits sont autant de récitatifs d'une charge émotionnelle mate.

Vu au Comoedia.

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La satire d'une famille d'ouvriers chômeurs du Nord contre les grands PDG capitalistes. Derrière la justesse de la saillie et l'enthousiasme débordant, reste la gêne d'avoir l'impression que la famille est mise en scène à son insu.

Vu au CNP Bellecour.

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Hosoda signe une fable divisée entre le monde des hommes ternes et celui des Bêtes bariolés. Balancé entre la truculence des personnages et une mythologie fantastique, même s'il pèche par excès de récits, le film réussit son équilibre.

Vu au Ciné Mourguet.

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Pétri des défauts coutumiers des courts-métragistes, revers absurde des superbes "Rencontres d'après minuit" de Gonzalez, cette dystopie à tout du trucs-à-brocs sans, étonnamment, que n'en germe aucun affect. Creux comme un soufflé.

Vu au Comoedia.

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Malgré un classicisme petit-bourgeois, il faut reconnaître le ton bariolé avec lequel sont brossés les personnages. À l'inexistence d'une mise en scène impuissante à créer de la tension, répondent un scénario et des interprètes de "qualité".

Vu en DVD.

Annotation :

Même dans des films dont on ne peut que reconnaître la faiblesse (en l'occurrence la réal, le scénario, la photo), il reste quelques éléments forts à sauver : et là ce sont l'interprétation gouailleuse de Piccoli et la musique jazz de Legrand.

Vu en DVD.

Annotation :

Réussissant à s'extraire du canon hollywoodien du biopic hagiographique fait de fausses nuances, Almereyeda brosse un portrait, tout en expérimentation, du scientifique Milgram, sismographe d'une société de l'obéissance programmée.

Vu au CNP Bellecour.

Annotation :

Chabrol et son scénariste Gégauf obtiennent avec ce film la cristallisation d'une tragédie. En perdant la charge sociale (lourdeur qui empèse souvent plus qu'elle n'affranchit les films), il gagne consciemment en puissance dramatique.

Vu en DVD emprunté à la BM de Lyon.

Annotation :

Parcours simple d'une jeune aspirante actrice, Nastasjia (comme Kinski) rencontre les grands noms du métier pour sonder la question : "Qu'est-ce que c'est acteur ?". Entre le très mignon et les questions de fond, le film trouve un équilibre.

Vu en lien de prévisionnement.

Annotation :

Les suites, plusieurs années après l'original, des comédies françaises donnent rarement des films réussis ou même drôles. Cette "Tour 2 Contrôle" inverse la tendance et réussi ses instants absurdes, façon ZAZ, sans toutefois égaler le premier.

Vu au CGR Brignais.

Annotation :

Suite tragique de "C'est dur d'être aimé par des cons", ce documentaire levé au lendemain des attentats de janvier 2015, avant la nouvelle catastrophe du 13 novembre, est une arme émouvante pour la liberté d'expression.

Vu au Ciné Mourguet