Cover John Landis - Commentaires

John Landis - Commentaires

Un réalisateur mineur mais attachant et inventif, porté par une conception plaisante du divertissement populaire, qui a investi avec intelligence et décontraction les genres de la comédie et du fantastique.

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1. Le loup-garou de Londres (1981)
2. Les Blues ...

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5 films

créée il y a plus de 13 ans · modifiée il y a plus de 10 ans
American College
6.2

American College (1978)

National Lampoon's Animal House

1 h 49 min. Sortie : 4 octobre 1978 (France). Comédie

Film de John Landis

Thaddeus a mis 5/10.

Annotation :

Landis transpose l’univers du "National Lampoon", mensuel satirique, véritable institution où règne la seule règle de la surcharge, et où sont exposés les comportements les plus stupides, vulgaires et méchants. Déferle donc à l’écran un catalogue exhaustif de clubs de naïfs, de complexés, de sournois, de dragueurs, de nymphettes, de pervers et d’obsédés, sous le patronage exclusif du saugrenu et du scatologique. J’avoue qu’assister aux mésaventures régressives d’une bande de débiles néanderthaliens de campus, bloqués au stade de l’infantilisme et ne pensant qu’à se murger et à baiser, ça me parle moyen. Et puisque l’efficacité comique desdites tribulations laissent à désirer, l’ensemble, plus fatiguant que mordant, ne me laissera pas une marque impérissable.

Les Blues Brothers
7.6

Les Blues Brothers (1980)

The Blues Brothers

2 h 28 min. Sortie : 7 novembre 1980 (France). Comédie, Action, Policier

Film de John Landis

Thaddeus a mis 6/10.

Annotation :

Deux orphelins devenus délinquants cherchent à réunir 5.000 dollars et se retrouvent poursuivis par une bande de néo-nazis, des Texans furieux, un ex-fiancée déçue, les pompiers et l’armée des États-Unis. Sans souscrire au culte voué par de nombreux fans à ce film délirant, j’y prends un réel plaisir. Le juke-box soul et jazz agencé par une B.O. qui provoque de jolies rencontres, l’humour absurde traversant la tornade loufoque, le festival de gags entre Keaton et Sellers, qui puise son énergie dans le burlesque et la nostalgie du style "Helzapoppin", avec une pincée de Monty Python en sus (une poursuite automobile tellement longue qu’on s’y endort), et jusqu’au caméo surprise de Spielberg : il y a dans ce nouveau cinéma zozo suffisamment d’atouts pour ne pas bouder son plaisir.

Le Loup-garou de Londres
7.1

Le Loup-garou de Londres (1981)

An American Werewolf in London

1 h 37 min. Sortie : 4 novembre 1981 (France). Épouvante-Horreur

Film de John Landis

Thaddeus a mis 7/10.

Annotation :

C’est en serviteur respectueux mais facétieux du cinéma fantastique que Landis revisite le mythe du loup-garou à travers ce conte horrifique plein d’humour et de décontraction, qui navigue entre l’épouvante pour rire et la comédie parodique. Sur les pas d’un individu un peu niais, monstre malgré lui, persistant à croire qu’il ferait mieux de ne pas lire des contes d’horreur la nuit, le réalisateur orchestre une suite de scènes fantasmatiques où l’humour vient renforcer l’angoisse, et où la connivence du spectateur avc le programme promis fonctionne à plein. Il y a donc ici pas mal de fantaisie, de charme et d’inventivité, un plaisir assez communicatif à s’ébrouer dans les recettes éprouvées du genre, et une scène de métamorphose demeurant encore aujourd’hui étonnante.

Un fauteuil pour deux
6.6

Un fauteuil pour deux (1983)

Trading Places

1 h 56 min. Sortie : 16 novembre 1983 (France). Comédie

Film de John Landis

Thaddeus a mis 6/10.

Annotation :

Entre Louis, né bien coiffé dans un cocon brodé de dentelles, et Billy Ray, qui mendie en poussant son chariot de cul-de-jatte sur la pavé, se joue un jeu d’arrivisme, d’amitié et de simplicité qui provoquera la chute de l’un et la promotion de l’autre. Écriture au carré et fable souriante à la manière de Cukor ou Preston Sturges. Mais plus encore, c’est en se plaçant quelque part entre Capra (pour l’humanisme utopique) et Wilder (pour la satire grinçante) que le cinéaste accouche de ce conte social assez savoureux autour des valeurs reines de l’Amérique reaganienne : l’argent, le pouvoir et le culte des apparences. Sarcastique sans jamais être méchante, pleine de notations et d’allusions plutôt bien vues sur la réalité contemporaine, la comédie est portée par des acteurs très en forme.

Série noire pour une nuit blanche
6.3

Série noire pour une nuit blanche (1985)

Into the Night

1 h 55 min. Sortie : 22 mai 1985 (France). Comédie, Thriller

Film de John Landis

Thaddeus a mis 6/10.

Annotation :

Six émeraudes ont été volées au trésor du shah d’Iran, les tueurs de la Savak écument la Cité des anges pour les retrouver, et voilà comment un ingénieur cocu et insomniaque se retrouve lié à une irrésistible excitée avec une bande d’affreux pittoresques au derrière. La rocambolesque course poursuite prend des allures de canular, dont le montage nerveux et le mixage sonore expressionniste électrisent le rythme parfois languissant. Au rayon des amuse-gueules, un festival de caméos pour le moins hétéroclite, de Cronenberg à Bowie en passant par Demme, Kasdan, Vera Miles, Vadim ou Landis lui-même (liste non exhaustive). À celui des atouts, la rencontre entre un Jeff Goldblum déphasé et lunaire et une Michelle-je-t’aime au faîte de sa beauté, de son abattage et de sa séduction.

Thaddeus

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