Journal 2025 : livres

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2/01 : un pitch énigmatique et un récit haletant, jusqu'à un final décevant en ce qui me concerne. Pour autant, ça se lit d'une traite et ça plaira aux amateurs de Twin Peaks

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4/01 : une suite qui en a dans les idées.
Je voudrais lire du Philibert Humm tous les jours de ma vie, car parler si facilement du présent au passé simple est un tour de force, tout en convoquant Hugo, Verlaine, Maupassant et Pascal (le contrôleur).

J'ai comme l'impression que l'auteur se livre un peu plus que dans Roman Fleuve, toujours avec son verbe et son humour à lui.

"L'ennemi de l'aventurier, c'est l'entêtement. On porte aux nues la persévérance, je dis que le renoncement a au moins autant de vertus. Il faut parfois le courage d'être lâche"

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8/01 : en livre audio.
Du Chattam un peu moins saignant, efficace mais pas surprenant.
17h de livre audio, heureusement que mon métier me fait rouler des heures mais je ne referai plus

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9/01
Je reste sur le cul qu'on puisse écrire une telle oeuvre à 22 ans seulement. C'est-à-dire d'avoir un tel recul sociologique tout en se mettant à nu complètement. C'était très fort

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10/01 : en livre audio.
C'est beau comme du Baudelaire.

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11/10
Étonné que cet ouvrage soit mis en avant dans la populaire bibliothèque du Petit-Quevilly, j'ai sauté dessus.
J'ai toujours eu une admiration pour les personnages militaires, sans doute par histoire familiale. L'histoire de notre ex-CEMA force le respect, notamment l'épisode de l'assaut de Vrbanja bien relaté ici et qui en fait le moment fort de ce court récit.
Pour autant, j'ai eu énormément de mal à rentrer dedans, sans doute à cause d'une écriture pompeuse et de phrases, longue, mais longues, mais longues... Ensuite, le retraité général développe toute l'aversion qu'il peut avoir contre les "belles valeurs des nouvelles génération", flirtant avec un anti-intellectualisme primaire. Pour autant, et comme l'homme est plein de contradictions, sa première motivation pour monter à l'assaut du pont de Vrbanja, c'est restaurer l'honneur. Je ne savais pas qu'on pouvait d'un côté fustiger les belles valeurs éloignées des réalités d'un côté et en faire de même de l'autre. Je n'aurais pas été surpris à certains moments du récit de voire poindre le mot "wokisme" comme un cheveu sur la soupe.
Pour autant, et malgré de nombreux détails qui m'ont hérissé le poil, le récit monte en intensité crescendo pour rendre un hommage fort à des hommes un peu à part, qui se sont sacrifiés pour nous, ou du moins pour des valeurs auxquelles ils croient.