L'année ciné 2025

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Les désastreuses aventures des orphelins Andy et Piper.
Nouvelles valeurs sûres du cinéma d'horreur, les frangins Philippou, après La Main, nous envoient en pleine poire un film aussi flippant et viscéral que peu aimable et éprouvant. Mieux vaut en savoir le moins possible pour garder la surprise, même si le titre français spoile hélas allégrement une partie de l'intrigue.

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A balle
Je ne vais pas me dédire, à l'instar des deux précédents opus j'ai pris un kiff de fou devant cette grosse série B. au scénar minimaliste mais aux scènes d'action aussi spectaculaires qu'inventives (la course poursuite dans Montpellier !) et techniquement toujours efficacement filmée et montée. C'est ce que j'attendais et ce que j'ai eu. Pas plus, pas moins. Comme une partie du film se passe en Allemagne, j'attends le crossover avec Alerte Cobra.

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Chansons amères du Vieux Sud
Ryan Coogler prend son temps pour recréer l'ambiance vieux Sud ségrégationniste, des personnages attachants et développer un hommage non seulement au blues mais aussi à toutes les formes de musiques populaires, pas uniquement noires d'ailleurs. Avant de basculer dans le film de siège fantastique face à des vampires mélomanes (probablement du clan Toreador). Si la partie finale purement action est un peu plus brouillonne, la montée paranoïaque en tension est particulièrement réussie. Entre appropriation culturelle, construction d'une communauté et émancipation personnelle, un film pas forcément parfait mais très riche thématiquement qui gagnera en profondeur avec les revisionnages.

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Ex Machinations
Le genre de thriller à twists où il faut en savoir le moins possible, pour qu'il conserve sa fraîcheur. Dommage que l'affiche et la bande annonce spoilent la première surprise. Même si ce n'est pas si grave, Hancock gardant sous le pied de façon roublarde pas mal de ses rebondissements et de retournements de situation. Si on accepte quelques petites facilités dans sa dernière partie, on passe clairement un bon moment porté par d'excellents interprètes.

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Peur primate.
J'en avais pas grand chose à faire d'une bio de Robbie Williams surtout avec ce gimmick de chimpanzé qui puait le gadget pour dynamiser le sempiternel biopic/psychanalyse/egotrip sur les affres du succès. Et pourtant j'ai décidé de le rattraper au vu des retours positifs et bien m'en a pris car si le fond est classique, je me suis laissé emporter par une mise en scène constamment inventive alignant les numéros musicaux entrainants avec surtout un art des transitions absolument maboule. Et puis il a touché une corde sur le thème du syndrome de l'imposteur.

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Dystopie en temps réel
S'il y a bien une chose qui sidère dans ce nouveau P.T.A. c'est de se dire qu'il a été tourné en 2024 avant l'arrivée de Trump au pouvoir et donc ce que l'on voit n'est pas une critique de la situation américaine actuelle mais sa préscience. Et si j'ai quelques légers bémols sur certaines facilités scénaristiques, le personnage de Di Caprio un peu trop balourd et une musique parfois envahissante à la Birdman, cette odyssée de militants radicaux déboussolés mais combatifs face à un régime suprémaciste ouvertement raciste n'est pas qu'un brûlot politique. Il est aussi parfaitement prenant d'un point de vue de la simple mise en scène nous plongeant dans l'action, le chaos et la paranoïa.

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Petit ours bien.
Sans Paul King, on pouvait craindre que ce nouveau volet des aventures de Paddington ne perde son côté charmant et inventif mais heureusement cette escapade dans la jungle reste vive et mignonne comme tout, avec une vibe film d'aventure et de vraies trouvailles visuelles et humoristiques. Olivia Coleman et Antonio Banderas en font des caisses dans la bonne humeur pour notre plus grand plaisir et moi je reprends bien volontiers un peu de marmelade.

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Fire, Drive with Me.
Le style "réalisme sur le vif", camera à l'épaule, montage rapide, de Greengrass permet de particulièrement rentrer dans ce film catastrophe de proximité qui reste toujours à hauteur de ses personnages, impuissants devant le déchaînement du feu, mais qui font quand même ce qu'il peuvent en tâtonnant. Car plus que le spectaculaire, c'est l'immersion que recherche le réalisateur en nous plongeant littéralement au cœur du chaos. Certes le pathos autour du personnage chargé de McConaughey est un peu pataud, mais comme dans le film catastrophe, c'est un peu la loi du genre, on monte dans le bus.

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Film bien léché
Joli petite réussite que cette comédie policière très coenienne dans l'esprit qui arrive à équilibrer le rire, le suspense et la tendresse pour ses personnages. Dubosc, en retenue, s'efface presque au profit de ses autres comédiens. La surprise du début d'année sur le front de la comédie française grand public.

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Vous vous souviendrez de son côté grinçant.
La Palme d'Or était elle aussi un simple accident, pour davantage récompenser ses conditions compliquées de tournage semi clandestines et la dénonciation du régime iranien que ses qualités propres comme je l'ai parfois lu ? Ce serait oublier que ce film, sans être parfait, reste fort et superbement interprété, jouant de sa mise en scène, de ses ruptures de ton ainsi que du hors champ pour transcender les limites d'une fabrication sous le manteau et appuyer sur la complexité de ses personnages incarnant la société iranienne entre traumatisme, désir de vengeance et volonté de garder ses valeurs humanistes face à un bourreau peut-être enfin à sa portée. Peut-être pas la plus grande oeuvre iranienne de ses dernières années à récompenser, mais pour autant un film peut-être mineur, certes, mais réussi.

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Mourir sait attendre
Le fait que la franchise a été en pose presque 15 ans pour ressurgir maintenant lui fait du bien, car redonnant un peu de fraîcheur au concept. Après une catastrophe initiale efficace mais dont la D.A. pue vraiment le fond vert et le gore numérique, le film revient à un grain plus "réaliste" et réussit à nous offrir des personnages attachants et des mises à mort particulièrement tordues et inventives jouant sur nos attentes et des "fusils de Tchékhov" bien pensés. J'espère juste qu'il ne vont pas nous refaire dix nouveaux films dans la foulée pour épuiser de nouveau le filon.

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Slasher du large...
La bonne surprise squalesque de l'année que ce film projeté à Cannes (?!) qui assume son côté série B. ramassée et intense. Duel entre un intense Jai Coutney (qui n'est pas ici sans rappeler le Buffalo Bill du Silence des Agneaux) et qui depuis Captain Boomerang s'est trouvé un florissant emploi de méchant australien vulgos et la découverte Hassie Harrison, aux faux airs de Virginie Efira, excellente en proie qui se rebiffe. Les requins, ici majoritairement filmés en vrai, sont certes un peu au second plan mais quand ils apparaissent ça fait son effet.

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La dépression vous va si bien.
Le MCU est en déliquescence en cette fin de phase V. Ca n'intéresse plus les gens, la recette tourne à vide, les principaux héros sont partis et ceux qui restent sont des troisièmes couteaux qui ne savent même plus ce qu'ils font là. Et ce film, comme ses protagonistes en plein trip SuicideSquadesque, en sont pleinement conscients ce qui transforme cet amer opus en une quasi psychothérapie qui fait mouche jusque dans son inquiétante et originale menace finale. Probablement l'un des épisodes mineurs les plus intéressants depuis Endgame.

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Un coup de jeune.
Film d'infectés qui ne révolutionne rien mais qui, après son premier quart d’heure d'exposition, fait son office avec une générosité évidente et enquille les scènes chocs avec une hargne et un plaisir de filmer la violence toute indonésienne. Ça ne va vraiment pas loin mais la volonté de Stamboel de magnifier et penser sa mise en scène en terme de dynamisme et d’efficacité lui donne une énergie qui le met déjà un cran au dessus de la plupart du tout venant de la production horrifique.

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Amerveilleux
Une belle découverte que ce film d'animation mi amer mi merveilleux qui choisit de ne pas éluder la dureté de la vie et des conséquences de nos choix derrière ses personnages enfantins et la douceur du trait coloré. Le style pourra certes évoquer visuellement Miyazaki mais garde sa personnalité propre et si le déroulé de l’histoire offre quelques facilités, on se laisse porter par le voyage.

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Dieu fait Tom
Le projet au gigantisme généreux, entièrement fait pour parfaire l'image de Cruise en sauveur doloriste mais bienveillant et absolu de l'humanité. Contrairement à James Bond où le personnage est plus grand que ses interprètes, Mission Impossible n'est qu'un véhicule à la gloire de Tom divinisé de son vivant et qui ne passera pas la main malgré un âge qui commence à se sentir vraiment. Toujours un plaisir à voir sur grand écran, malgré un côté pathos vraiment exagéré et une volonté de raccrocher artificiellement les wagons des plus anciens opus pas bien finaude.

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Revoir de vieux amis.
Si on est toujours heureux de retrouver Wallace et Gromit et que techniquement cela reste irréprochable, ce retour de Feather McGraw semble arriver un peu tard. On passe un bon moment mais sans vraie surprise tant on est sur des rails (ou des canaux ici) bien établis. Un film qui ronronne agréablement comme un tea break sous un plaid au coin du feu.

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Rangez vos téléphones au restaurant !
Si on accepte les quelques invraisemblances de cet exercice de style entre Phone Game et Carry On, notamment dans sa partie finale, on a un bon petit suspense paranoïaque en huis clos sympathiquement mené, d'autant que l'inégal mais compétent Christopher Landon nous offre de vraies trouvailles visuelles pour renforcer la sensation de mouche se débattant dans une toile d'araignée par des jeux de lumière ou de caméra.

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Un reboot qui ne se Drebin pas
Je ne donnais pas cher du projet sur le papier, mais je dois concéder avoir été agréablement surpris par la bande annonce puis avoir passé un vrai bon moment devant ce film. Neeson arrive à faire vivre son Drebin Jr, flic plus violent et hard boiled que celui de Nielsen. C'est certes souvent facile certes, mais c'est rythmé et dans l'avalanche de gags beaucoup font mouche. 1h30 de comédie loufoque bien maîtrisée sans gros temps mort c'est devenu rare et ça fait plaisir : le contrat est rempli.

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Au revoir les enfants ?
Pas vraiment convaincu par un film prometteur, mais dont les artifices de mise en scène kaléidoscopique finissent par donner l'impression de vouloir cacher le fait qu'en fait la résolution du mystère initial est d'une assez grande banalité et vire même un peu au grotesque dans son final. Zach Cregger a du talent, c'est indéniable, et je passe même un bon moment dans toute la première partie. Je lui reconnais une construction et des personnages intéressants, plein d'idées et de séquences réussies mais un peu comme Barbarian, ce film a un goût de petit malin qui se sait très doué mais qui privilégie le twist et l'effet choc car il n'a dans le fond rien à dire sur les sujets qu'il traite. Surtout quand tu appelles ton film s'appelle Weapons et que ton imagerie évoque aussi frontalement les mass shooting dans les écoles !

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Pan dans la gueule
Je vais être honnête, je ne m'attendais pas à ce que cette troisième entrée dans cette vaste blague qu'est le Poohniverse soit aussi glauque, sombre, cruelle et jusqu'au-boutiste évoquant du Laugier ou du Du Weltz de la grande époque. En plus, même si on sent clairement que les moyens ne sont pas gigantesques et que ça aurait pu être un peu plus creusé en terme scénaristique, c'est fait sérieusement avec un vrai soin à tous les niveaux.

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L'ennemi intime
Etrangement relégué sur Prime, ce beau polar à l'ancienne, basé sur des événements réels, surprend par sa volonté de réalisme dans sa description de la traque par un flic obsessif et lessivé de miliciens paumés et fascisants rêvant de révolution aryenne dans les paysages sauvages de l'Idaho. Kurzel prend son temps pour faire vivre ses personnages et dérouler son intrigue, bénéficiant d'un casting investi. Pourtant si le film est soigné et la description de l'essor de cette menace fascisante intérieure portant en elle les germes du marasme actuel des Etats-Unis est intéressante, il manque à ce film trop sage le petit quelque chose pour qu'on s'y investisse complétement.

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Sympa
Tout chauvinisme grenoblois mis à part, j'ai plutôt passé un bon moment devant ce film très inspiré des ZAZ et des Nuls où Mister V peut développer son univers foutraque et inoffensif et Simon Astier s'amuser derrière la caméra avec des plutôt gros moyens. Ça vole certes pas haut mais ce n'est pas le but et à l'instar de Y a t-il un flic pour sauver le monde (il y a même quasiment le même gag avec un oiseau), j'avoue j'ai ri.

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Ca n'apporte rien, mais ça se regarde bien.
Gareth Edwards était le choix évident pour ce nouvel opus aussi inutile sur le fond, tant il ne fait que recycler scénaristiquement tous les tropes de la saga: expériences qui s'échappent, méchante corpo avide, mercenaires qui s'humanisent, petite famille dysfonctionnelle qui se retrouve face au danger, que réussi sur la forme, grâce à sa maîtrise du gigantisme, de la tension ou de l'émerveillement.

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Pourquoi je n'aurais pas dû manger mon père.
Version assez étonnante du loup-garou qui resserre ses effets autour d'une cellule familiale et fait de son personnage titre une parabole de la masculinité toxique transmise de père en fils comme une malédiction. Pas de grands carnages ou de transformations spectaculaires donc, même si quelques effets sont assez réussis. Ca pourra déstabiliser, mais force est de constater que sur cette base modeste, Whannell arrive à faire un film très tendu avec des moments de suspense très réussis. Bon quitte à avoir un loup garou, ça aurait pu quand même aller un peu au delà...

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Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour décrocher un rendez-vous chez le médecin !
Retour de Boyle et Garland pour un film à la fois assez classique dans la pléthore des survivals post apocalyptiques mais ménageant des expérimentations visuelles pas toujours complétement réussies et des retournements de situations parfois surprenants. C'est aussi l'occasion de prendre le pouls de leur pays malade, en injectant une vraie humanité ( la très belle scène du memento mori ) comme des questionnements à peine voilés sur le Brexit, le sens du collectif, la déliquescence du lien social et familial, voire les débats autour du "grand remplacement". Cela étant, comme c'est la première partie d'un diptyque, je reste un peu sur ma faim surtout avec cette scène finale presque too much.

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Ca n'atteint pas des sommets mais ça reste dans les bonnes limites.
Rien de révolutionnaire mais exactement ce que doit être une bonne petite série B. pour plateforme avec ce petit film de survie à la Sans un bruit qui a la politesse de ne faire qu'1h30 pour aller à l'essentiel avec des comédiens convaincants et des scènes de tension et d'action assez efficaces. C'est pas original, il faut accepter quelques facilités dans la construction du monde mais puisque la fin ouverte nous promet un 2, ma foi on y retournera sans déplaisir.

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Les travailleurs de la mer.
Un film simple sur une histoire simple de plongeur coincé en grand profondeur sans possibilité de remonter et la course contre la montre pour le sortir de là. Le réalisateur avait précédemment fait un documentaire sur cette histoire vraie. C'est efficace, bien interprété, sans fioritures et filmé à hauteur humaine avec un soin à montrer les conditions de travail particulières du monde de l'entretien des oléoducs sous-marins. On retient son souffle effectivement.

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Le problème c'est qu'aujourd'hui on sait qu'un homme peut voler.
James Gunn, les yeux rivés sur le Superman de Donner revient à un esprit beaucoup plus humain, léger et comic book y compris dans son esthétique lumineuse à l'ancienne façon "ligne claire/bronze age". Si ce choix marche bien et que l'interprétation charme, le film apparait paradoxalement juste comme un film de super héros propre et assez sage de plus dans un genre hélas saturé.

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Il cause plus, il flingue.
Même un Gareth Evans mineur reste toujours un plaisir à voir pour l'action et nous renvoie aux heures ou se tapait n'importe quel heroic bloodshed HK des années 90 plagiant John Woo, parce que même dans les plus nuls, la bagarre et les flingages défonçaient sévère. Et c'est ce shoot d'adrénaline qu'on vient prendre, car parce que pour le reste on est quand même sur les rails très vidéo-club d'un polar dark and gritty à la Max Payne, dans un simili Gotham sans Batman, où tout le monde, Tom Hardy en tête semble ne pas avoir dormi depuis 3 jours. Moi c'est ma came, mais le shoot sera tempéré par trop de facilités scénaristiques et visuellement un étalonnage assez laid où l'abus d'effets numériques dans les poursuites pique vraiment les yeux.