S'il y a bien une chose qui sidère dans ce nouveau P.T.A. c'est de se dire qu'il a été tourné en 2024 avant l'arrivée de Trump au pouvoir et donc ce que l'on voit n'est pas une critique de la situation américaine actuelle mais sa préscience. Et si j'ai quelques légers bémols sur certaines facilités scénaristiques, le personnage de Di Caprio un peu trop balourd et une musique parfois envahissante à la Birdman, cette odyssée de militants radicaux déboussolés mais combatifs face à un régime suprémaciste ouvertement raciste n'est pas qu'un brûlot politique. Il est aussi parfaitement prenant d'un point de vue de la simple mise en scène nous plongeant dans l'action, le chaos et la paranoïa.