L'Effet Andrew Scott

Annotation :

Que dire de cet acteur de talent que la plupart d'entre nous a découvert dans la désormais célèbre série Sherlock dans le rôle d'un Moriarty, certes un brin cabotin mais mais délicieusement cruel et haïssable ?

Eh bien, que ses participations à certaines séries cinématographiques et télévisuelles embellissent voire transcendent ces dernières, créant un effet similaire à l' "effet Jason Statham" des années 2015-2016.

Annotation :

Rétroactivement, comme bien d'autres acteurs devenus célèbres depuis, Andrew Scott renouvelle par sa récente notoriété l'intérêt pour la série Band of Brothers.
L'"effet Andrew Scott" permet de la (re)découvrir.

Annotation :

Passage remarqué dans la célèbre série d'anticipation Black Mirror, cru 2019, qui reste le meilleur épisode de cette nouvelle saison.

Annotation :

Alors, oui, je sais, Fleabag est un quasi-intouchable et je n'ai pas le droit de dire combien cette série me crispe plus qu'elle me fait rire. Après cette prétérition en guise de précaution oratoire, je peux le dire, cette série me laisse plus gêné qu'hilare.
Cependant, on note une amélioration totalement insoupçonnée avec l'arrivée au casting d'Andrew Scott dans le rôle d'un curé Rock 'N Roll, sorte de Dom Camillo des temps modernes sous acide (qui ne laisse pas Miss Metoo insensible ! )

Annotation :

Néanmoins, nuançons avec ce léger bémol: l'"effet Andrew Scott" comme tout "actor's touch" ne fonctionne que s'il est bien utilisé.
C'est tout le drame de Spectre, le dernier James Bond en date (2015 !!! ) qui s'offrait un méchant génial impeccablement campé par Andrew Scott .... pour le laisser en toile de fond au profit d'un Blofeld plutôt médiocre qui ne rend pas justice au talent de Christoph Waltz (double exemple de mauvais usage des talents).