La vraie SF qui fait réfléchir (pléonasme).

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Et BIM ! Premier Contact se pose directement en tête de mon classement "SF-intello". Et pour cause !

Non pas que le film soit une claque scénaristique ou esthétique, même s'il n'y a rien à reprocher à ces deux aspects. Mais la claque se situe davantage dans les réflexions post-visionnage, dans la compréhension d'un twist que je ne dévoilerai pas ici, et qui fait décoller le film à une portée astronomique. "Le silence qui suit du Mozart est encore de Mozart" dit-on.

Malgré tout, Denis Villeneuve ne tombe pas dans les travers pseudo-intello-incompréhensibles du Kubricophile Interstellar. Ici tout est exposé, mais derrière cette apparente simplicité du scénario, en filigrane, se dessine toute la portée de ce premier contact de l'humanité avec une intelligence extra-terrestre (oui parce qu'il s'agit de ça hein).

Je ne peux pas en dire plus pour ne pas spoiler, mais on retrouve ici la moiteur et la tension qui se dégageait de SICARIO, film qui m'avait scotché et fait découvrir l'incroyable talent de Denis Villeneuve.

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Un huis-clos qui pose beaucoup de questions sur le thème du clonage et du devenir du travail humain. Minimaliste, réaliste, et beau. Un de mes films de SF préférés.

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En plus d'être un beau et bon film SF, Sunshine donne la part belle à la psychologie des personnages. Le scenario ne brille pas par son originalité, mais on prend quand même une claque esthétique. Sunshine propose un suspense brûlant et suffoquant, et une photographie qu'on peut contempler longtemps au risque de se brûler les yeux.

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Une tranche de vie dans un futur où tout un chacun est tellement isolé des autres qu'il en devient un client pour des substituts d'affection. Nous sommes effectivement déjà dans le sujet, et le film en tire les conséquences jusqu'au bout. Her est d'une beauté délicate et d'une intelligence fine.
Qui plus est il est très bien interprété, avec une mention spéciale pour la voix absolument irrésistible de Scarlett Johanson. Brillant.

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NO SPOIL

Je l'ai revu il y a peu de temps, et le film a très bien vieilli ! Du coup il est bien remonté dans mon classement.
On est certes sur un conte sur fond de SF, mais l'aspect futuriste n'est pas juste ici pour décorer, loin de là ! Alors ça peut paraitre un brin cul-cul larmoyant, avec ce gosse-robot et sa tête de poussin éploré... mais ne vous y trompez pas, insistez et regardez le film avec votre oeil de connaisseur des classiques littéraires de la SF (et surtout des Robots d'Asimov).

Non, ici, de vraies questions se posent sur ce qu'est l'Amour, l'Intelligence, la place de l'Homme et sa responsabilité sur Terre etc... il y a tellement de degrés de lectures que l'oeuvre en devient vraiment un coup de maître ! Un des trop rares films sur l'Intelligence Artificielle qui soit intelligent et pas artificiel. Les lois asimoviennes sont même respectées !

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LA BASE !

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Quand un scénariste se torche avec les lois d'Asimov, en général je boycotte l'oeuvre. Mais là ce serait dommage de passer à côté de ce bon huis-clos sur fond de test de Turing. Même si la violence robotique n'ajoutera jamais rien à aucune histoire, Ex Machina reste tout de même un très bon film de SF.

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Tout est gris ici. Un très bon film post-apocalyptique. Je n'ai pas trop aimé le fil rouge chrétien qui pointe de temps en temps dans le film, mais il est moins présent que dans "Le livre d'Eli". La route est un film sur la survie bien sûr, mais aussi sur la paranoïa, la paternité, le sens de la vie. Sombre, beau et passionnant.

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NO SPOIL

Forcément attendu au tournant, le remake du film culte de Paul Verhoeven se devait d'être à la hauteur. S'il est vrai que l'aspect lent et mécanique de l'original était vieillissant (1987 tout de même), je me méfiais beaucoup d'un robocop 2.0 en images de synthèses ultra-fluides qui aurait beaucoup perdu de sa saveur.

Et bien ce Robocop n'a rien à voir avec ça. On a en réalité affaire à un très bon film de SF, tout simplement. Les acteurs sont au top, la mise en scène recelle de bonnes trouvailles, et les images de synthèses ne sont pas trop tape-à-l'oeil. Le scénar, s'il commence avec les quelques clichés du genre, s'en sort très bien au final, et évite les poncifs du genre gros méchant final qui veut mettre la ville à feu et à sang pour on-ne-sait-quelle raison. Qui plus est, les question philosophiques sur la robotique et l'humanité, ainsi que l'aspect psychologique du héros sont très travaillés. Il manque peut-être un poil d'humour en plus, mais le film est vraiment bon.

Annotation :

Titanium n'est pas très connu. Et c'est dommage ! Car nous sommes en présence d'un bon film de SF, à l'ambiance froide et métallique, d'un bel aspect minimaliste sans jamais être cheap, au scénario tendu, qui distille ses rebondissements goutte à goutte. On n'est pas dans Avatar : on n'en prend pas plein les mirettes. Mais avec Titanium, on en prend plein les tripes et le ciboulot. Très prenant !

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Et oui, j'ai décidé d'intégrer un Mad Max à cette liste, parce que :
1/ Je fais ce que je veux
2/ Au-delà de l'action soutenue et jouissive, le film pose d'une façon originale et directe les thèmes de la rareté des ressources en pétrole, en eau et de la condition des femmes dans un monde post-apo.

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Bon ça fait pas réfléchir mais ça fait zizir :)
Comment résumer DREDD ? Ha si j'ai trouvé : "Un gros coup de latte dans la tronche !"
Jouissif, tout simplement.

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NO SPOIL

Des militaires, des robots... bon c'est sûr qu'on a déjà vu ça 25 fois. Mais on se laisse prendre à cet entrainement qui dégénère. La grande question c'est "mais pourquoi ?". Est-ce que le film va respecter les fameuses 3 lois asimoviennes ?
Et là on se dit que soit c'est un film de merde, soit que ça sort de l'ordinaire et c'est super. Fort heureusement, j'ai trouvé que la réponse à cette question du "pourquoi" était assez bien amenée pour rendre le film intéressant. Au final, on a un bon petit film SF bien ficelé, avec quelques rebondissements qui le sauvent du cliché.

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NO SPOIL

J'ai visionné ce film par hasard et je dois dire que c'était une agréable surprise. Pourtant, rien ne me donnait envie d'aller vers lui : un titre très "Chappie-Chappo", une bande-annonce et une affiche qui mettent l'action et l'héroisme en avant, et le sous-titre "le dernier espoir de l'humanité bla bla..." est d'une stupidité monstrueuse. Rassurez-vous tout cela n'a rien à voir avec le film ! Les génies du marketing arriveraient à faire passer un bon film pour une bouse hollywoodienne.
Neill Blomkamp est un habitué du genre puisqu'il a signé District 9 et Elysium, deux fims de SF qui ne m'ont pas assez convaincu pour figurer ici. Mais Chappie est différent.

Certes le ton est léger et le "méchant" est une caricature sur pattes. On a souvent affaire à une sorte de "Robocop 2.0", ou un "Daryl" ou "Shortcircuit" (appelez-moi Johnny 5) pour les plus nostalgiques d'entre vous. Mais ce serait dommage de passer à côté des réflexions que le film engage sur l'intelligence artificielle, et ce du début à la fin. C'est souvent malin et justifié. Le scénario, à part quelques détails faciles, est dans l'ensemble plutôt cohérent, et intègre sans souci les notes d'humour qui allègent le propos. On pourrait trouver que certaines idées scénaristiques sont tordues, moi je les ai trouvées surprenantes, voire absurdes dans le bon sens du terme. Certes, on met de côté, comme souvent, les 3 fameuses lois azimoviennes de la robotique. Et alors ? Après tout le film nous suggère que les savants-fous ont toujours existé, et que les hipsters assoiffés de reconnaissance et de paternité n'en sont qu'une version actuelle.
Avec Chappie on respire, donc, tout en prenant du plaisir. Et lorsqu'on est fan de SF, ça fait du bien de changer d'air parfois.

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Pas vraiment de la SF, mais intense, mouvementé, prenant, hallucinant, touchant, spectaculaire, cohérent, étourdissant etc etc...

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Une réalisation très honorable pour l'époque, une thématique science-fictionnelle discrète et pourtant omniprésente, un film qui réussit le pari d'être à la fois intimiste et épique. Contact a clairement inspiré Interstellar, mais est bien plus réaliste que ce dernier.

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Planète rouge est un peu mon coup de cœur de la liste. Certes, ce n'est pas un grand film qui ébouriffe les sens et dynamite notre imaginaire SF, mais il a toutes les qualités pour figurer ici. La réalisation, les acteurs et les effets spéciaux sont à la hauteur et servent un scénario qui n'est pas si convenu qu'il y parait. On part d'une idée simple et réaliste avec les premiers pas vers la colonisation de Mars, pour rapidement injecter plusieurs ingrédients scénaristiques qui moi m'ont surpris. Les difficultés surgissent et viennent pimenter l'aventure : elles sont techniques, humaines, robotiques etc...
Le tout forme un ensemble cohérent et efficace, qui certes tient plus de l'anecdote mais peut se lire aussi comme l'analyse des aléas qui constituent tous les grands faits historiques.

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J'ai quelque chose à vous avouer, je n'aime pas spécialement 2001. Bien sûr c'est culte. Bien sûr c'est grandiose. Mais bon. C'est long, prétentieux et le propos se dissout dans un esthétisme contemplatif. Tout ce temps de pellicule aurait été mis intelligemment à profit pour approfondir le contexte et les motivations des personnages.
C'est fait exprès nous dit-on, pour laisser le spectateur se faire sa propre idée. Mouais... j'y crois moyen à cet argument. Isaac Azimov n'y croyait pas non plus lors de la première projection du film, et aurait quitté la salle bruyamment dès que HAL, l'intelligence artificielle, aurait décidé de briser la première loi de la robotique.
2001 figure ici parce que c'est un monument de cinéma SF, et c'est mérité car ça reste un bon film à ne pas louper... Blade Runner, autre film culte que secrètement je n'aime pas spécialement, n'y figure pas ^^'

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Un thème social usé jusqu'à la corde, mais on se laisse quand même emporter par la réalisation, par quelques scènes ingénieuses et bien rendues. Au final, on passe un bon moment.

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Dans une historie, on tremble plus pour les personnages lorsqu'on les connait bien et que les dangers paraissent réalistes. Ici, on assiste au touchant rapprochement d'un journaliste avec la fille de son patron, coincée dans la zone "contaminée". Une zone d'Amérique centrale où une forme de vie extra-terrestre, que l'on apprend à connaître par petites touches, s'est développé suite au retour d'une sonde spatiale. Le rythme est retenu, descriptif, et le ton réaliste, intelligent et visionnaire. Rien à voir, donc, avec un rollercoaster effrayant où les monstres pullulent pour mieux vous faire peur.

OK les américains interventionnistes sont les méchants, comme d'hab, et la métaphore n'a rien de subtil. Mais le tout tient quand même debout et donne à réfléchir sur les rapports humains. A ne pas manquer si on veut un autre point de vue sur les invasions extra-terrestres.

La suite - Dark Continent - est naze et inutilement violente.

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Pour apprécier ce film, je pense qu'il vaut mieux le voir avec un regard neuf, sans forcément garder la saga Alien à l'esprit. En faisant ça, on profite d'un bon film de science-fiction, à l'action et au suspense équilibrés, et aux enjeux scénaristiques plutôt convaincants.
Toutefois, les scènes d'action injustifiées et le manque de profondeur du scénario font de Prometheus un film sympa, et non un chef d'oeuvre.

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Personnellement, je ne trouve pas que sa réputation de film culte soit méritée : l'aspect a beaucoup vieillit et l'histoire est presqu' inexistante. En effet, alors qu'on aurait pu en dire beaucoup sur le sujet, tout tourne autour des subterfuges du héros par le truchement d'une enquête criminelle au dénouement totalement convenu et improbable. Certains personnages ont le cerveau endormi, et d'autres régissent bizarrement... d'autant qu'une scène, presqu'à la fin du film est tellement ridicule qu'elle pète toute la tension dramatique qui montait jusque là.

Mais Gattaca a été une oeuvre majeure de science-fiction sur le thème de l'eugénisme. Pour cette raison, c'est un incontournable, toutefois. A voir une seule fois.

Annotation :

Du Nolan pur jus, avec les défauts et les qualités que ça implique. Interstellar dispose de beaux visuels, d'acteurs irréprochables et d'idées SF plutôt convaincantes ( mention spéciale pour le robot monolithique façon couteau-suisse... et pourquoi pas après tout ? ).
Oui mais voilà : bien qu'on ne s'ennuie pas, c'est long, et le scénario utilise des ficelles un peu faciles par moment. Et par ficelle je vise la fin ridicule mélangeant surnaturel, dimensions parallèles, voyages dans le temps et théories des ficelles... une interprétation immature de théories scientifiques non maîtrisées !

Ambitieux ou prétentieux ? Je me suis moi aussi, à l'instar du héros, retrouvé bloqué entre ces deux impressions. Malgré tout je pense que c'est une oeuvre à voir lorsqu'on aime la SF, ne serait-ce que pour son sujet pointu et plutôt inédit. Le film aurait simplement dû être arrêté une bonne demi-heure avant, car cette espèce de fin psychédélique à la 2001 est clairement de trop.

Annotation :

Bof. Déçu.
Au lieu de finir en apothéose, par un conflit mondialisé comme le laissait penser la bande-annonce, on termine sur un scénario anecdotique et caricatural.