Cover Le cinéma d'animation de 2017

Le cinéma d'animation de 2017

Petit bilan subjectif du cinéma d'animation de 2017, que ça soit chez Disney, Pixar, Dreamworks, Illumination, Ghibli ou même des studios plus méconnus, il y a tant de film qui sortent au cours d'une année qu'il serait injuste de ne pas en parler, surtout pour un fan d'animation comme moi en parlant ...

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Liste de

16 films

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a presque 4 ans

Tous en scène
6.5

Tous en scène (2016)

Sing

1 h 48 min. Sortie : 25 janvier 2017 (France). Animation, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Garth Jennings

Maximemaxf Valentine a mis 5/10.

Annotation :

Studio d'animation : Illumination Entertainement
Réalisateur : Garth Jennings
Star au doublage : Patrick Bruel, Laurent Gerra et Jenifer
Box-office mondial : 634,1 millions de $

MAJ à faire !

2/10

LEGO Batman - Le Film
6.4

LEGO Batman - Le Film (2017)

The LEGO Batman Movie

1 h 44 min. Sortie : 8 février 2017. Action, Comédie, Fantastique

Long-métrage d'animation de Chris McKay

Maximemaxf Valentine a mis 6/10.

Annotation :

Studio : Warner Bros
Réalisateur : Chris McKay
Star au doublage : Natoo (pourquoi une youtubeuse ?), Stéphane Bern, Blaise Matuidi et Antoine Griezman (pourquoi des footballeurs ?)
Box-office : 297 millions de $

N'étant pas un fan du premier film Lego, carton surprise de 2014, je me suis abstenu de voir LEGO Batman, le film en salle. En plus de cela, la distribution vocale au doublage français faisaient particulièrement peine à voir puisqu'on laissait des sportifs sans expérience faire le boulot pour même pas 3 minutes à l'écran et qu'on poursuit cette mode d'engager des youtubeurs populaires sur le net pour jouer des personnages.
Mais finalement, même si ce nouveau film LEGO est finalement souvent inégale et qu'il manque de matière pour vraiment tenir sur ces 1h44, l'ensemble reste assez sympathique et honnête pour un fan de l'univers de Batman. Dés que les références métha se lâchent sur l'univers de l'homme chauve-souris pour tourner sa licence en auto-dérision, ça fait souvent mouche et l'action y est souvent cool et j'aime bien l'idée de base qui est aussi bien présent pour ridiculiser sans malveillance l'univers que pour mettre Batman face à ses dilemmes. En plus de cela Lorne Balfe se sort les doigt du cul pour faire une bande-son assez efficace et la technique visuelle est très impressionnante. Mais quand ça fait référence à plusieurs autres méchants et éléments de la pop culture, ça a plus tendance à tomber à plat qu'à fonctionner car hors-sujet vis à vis de l'univers de Batman. Même le climax de la dernière demi-heure, divertissant et drôle par moment, finit par s'étirer et par lasser à certains passages. Mais par rapport à ce qu'Illumination et Dreamworks nous proposent, ça reste plus que potable et correcte pour un divertissement familial.

6/10

Baby Boss
5.6

Baby Boss (2017)

The Boss Baby

1 h 37 min. Sortie : 29 mars 2017 (France). Animation, Comédie

Long-métrage d'animation de Tom McGrath

Maximemaxf Valentine a mis 2/10.

Annotation :

Studio d'animation : Dreamworks
Réalisateur : Tom McGrath
Star du doublage : aucune
Box-office : 498,9 millions de $

Et encore un gros film pour débile de chez Dreamworks, un... bordel de dieu. Dés les premiers images Baby Boss partait perdant avec la recette habituelle des studios de Jeffrey Katzenberg qui ne fait qu'enchaîner dernièrement les comédies infantiles et débilitant mais qui pourtant attire le public familial sans mal, et dés qu'une comédie de merde est rentable, le studio continue de produire alors qu'à ses débuts ils proposaient des films honnêtes (Spirit, Sinbad, Prince d'Egypte, vous me manquez) qui floppaient injustement alors qu'ils étaient pourtant tellement plus intéressant et avaient tellement plus d'âme.
Dés les premières minutes le ton est donné avec Baby Boss : un concept idiot qui ne fonctionne pas et conforte l'enfant dans son cocon affectif pour qu'il ne grandisse pas, un bébé tête à claque qui donnerait envie de ne plus enfanter pendant un moment ainsi qu'un jeune enfant à l'introduction bâclé, et on nous balance 1h37 avec un délire qui ne fonctionne pas même avec le matériau de base. Dreamworks traite lourdement son message du délaissement et du manque d'affection chez une personne au profit d'un nouveau venu dans la famille en plus de nous balancer un énième antagoniste foireux au plan illogique plus préjudiciable à tout le monde qu'autre chose. Et quand ça n'est pas l'humour ou le méchant, c'est le duo de nullos qui nous sert de héros qui ne marche pas, faute à un rythme pas maîtrisé, des mauvais dialogues rendant l'un très vide et lambda et l'autre limite détestable, comment on est censé est emporté si on ne croit pas à une chimie entre personnages ? C'est impossible et pourtant le film marche commercialement, alors que la promo a été lancée la dernière semaine. Sans oublier un Hans Zimmer toujours en panne d'inspiration niveau musique et des tares visuelles déjà présente dans "Les Trolls", ils le font exprès là.
Le niveau des Trolls n'est que trop proche pour être tolérant, et à vrai dire ce film me donne plus envie de détester les bébés que de les défendre. A éviter !

2/10

Sword Art Online Movie : Ordinal Scale
6.3

Sword Art Online Movie : Ordinal Scale (2017)

Gekijō-ban Sōdo Āto Onrain -Ōdinaru Sukēru-

2 h. Sortie : 17 mai 2017 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Itou Tomohiko

Maximemaxf Valentine a mis 4/10.

Annotation :

Studio d'animation : A-1 Pictures !
Réalisateur : Itou Tomohiko
Box-office : 29 046 967 $

On va finir par croire que je m’acharne contre la licence Sword Art Online après les deux premières saisons, mais pourtant je suis prêt à jurer sur mon âme de gamer que j’aimerais sincèrement pouvoir en dire du bien mais c’est impossible : Ordinal Scale, qui a bénéficié d’une sortie cinéma sur notre terre du fromage frais en 2017, a le droit à une présentation visuelle louable et une extension très intéressante sur la forme et l’omniprésence quotidienne du jeux vidéos en réalité virtuelle ou réalité augmentée avec l’Augma surtout quand on connait le rapport de la culture nippone avec ce média (les coupons gratuit, la rémunération par le jeu, le concert de l’idole I.A Yuna ultra popularisé). Sauf que c’est SAO et que ce qui ne marchaient déjà pas dans les deux saisons se retrouvent ici entre ses deux héros assez fades qui ne plairont qu’à ceux qui sont sensible à leur romance mielleuse (quoique Asuna s’en tire un peu mieux que Kirito qui manque toujours de personnalité), ses rôles secondaires sous-exploité et ses 2 antagonistes qui relèvent le niveau de la saison 2 ou de fin de saison 1 mais qui pâtissent d’une lenteur excessive de la narration. Itou Tomohiko met trop de temps à installer ses principaux éléments d’intrigue et ce n’est qu’au début du deuxième tiers que l’histoire se lance (et encore) en plus de sous-exploiter une idée pourtant très précieuse qui aurait pu apporter une grande touche d’humanisme si la relation amoureuse cucul la praline entre Kirito et Asuna n’était pas devenu un de ces centres d’intentions de la licence, les combats sont plus peaufinés mais trop brefs et expédiés pour impressionner, Yuki Kajiura semble se lasser de devoir composer la même rengaine musicale et ça se ressent (même le main theme de la série s’essouffle cruellement), et le climax finit par se résumer en une apparence de pyrotechnie graphique poussée pour combler le manque d’organisation et de construction narratif avec la critique des nouvelles technologies sur la réalité augmentée et les risques qu’elle comporte malgré les pistes abordés. Et ça n’est pas les chansons de LISA ou la scène post-générique vendant la future saison Alicization qui me feront oublier mon ennuie passive sur 2 heures.

4/10

Hirune Hime : rêves éveillés
5.6

Hirune Hime : rêves éveillés (2017)

Hirune Hime : Shiranai Watashi no Monogatari

1 h 50 min. Sortie : 12 juillet 2017 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Kenji Kamiyama

Maximemaxf Valentine a mis 5/10.

Annotation :

Studio d'animation : Signal.MD
Réalisateur : Kenji Kamiyama
Box-office : 4.58 millions de $

L'exemple archétypal du film aux intentions louables mais à la démarche confuse. Très discret en dehors de son travail sur la série d'animation GITS : Stand Alone Complex, Kenji Kamiyama reste dans le domaine technologique mais y incorpore cette fois-ci une part de rêve à travers ceux de Kokoné Morikawa, mais il est loin d'atteindre la qualité de ses travaux pour les studios Production I.G. La première demi-heure s'en tire relativement bien en terme d'exposition et dans le choix d'opter pour un style graphique réaliste, et part avec un postulat aussi curieux que prometteur. Mais à partir du premier rêve éveillé, il ne parvient plus à trouver un juste milieu entre l'imaginaire du conte rêvé par Kokoné et les enjeux technologique de plus en plus limpide dans le monde réel. Kamiyama délaisse en grande partie la leçon initiée sur le passage à l'âge adulte pour se focaliser de plus en plus sur un positivisme bancal et limite forcé sur les bienfaits de la technologie entre de bonnes mains (retirant tout impact fort du drame entourant la mère de Kokoné). D'autant que le film aurait pu se dérouler sans les séquences idylliques à partir du dernier tiers, car elles rendent le climax inutilement superficiel et que les personnages entourant Kokoné ne sont pas tous spécialement intéressant (Momotaro est correct mais Morio est impliqué sans savoir pourquoi dans son périple, et Watanabe est un antagoniste risible). Reste une tentative louable et une héroïne en soi attachante (avoir Geneviève Doang à la VF ça aide) mais c'est pas suffisant pour me faire oublier un métrage animé bancal, maladroit et indécis.

5/10

Les Schtroumpfs et le Village perdu
5.2

Les Schtroumpfs et le Village perdu (2017)

Smurfs: The Lost Village

1 h 35 min. Sortie : 5 avril 2017 (France). Comédie, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Kelly Asbury

Maximemaxf Valentine a mis 6/10.

Annotation :

Studio d'animation : Sony Picture Animation
Réalisateur : Kelly Asbury
Stars aux doublages : Gérard Hernandez et Laetitia Milot
Box office : 179 millions de dollars

Jamais deux sans trois, mais cette fois-ci : pas de Raja Gosnell à l'horizon prêt à pisser une nouvelle fois sur une oeuvre que nous sommes nombreux à chérir et place à une première expérience en animation 3D. Cela n'a pas évité le flop américain qui avait en mémoire les mauvais souvenirs des deux premiers films, mais pourtant ce film s'en sort indéniablement mieux que n'importe quel merde qu'a pondu Gosnell. On n'évite pas les problèmes habituels de SONY dans le domaine de l'animation, comme le rythme mal maîtrisé dans la première demi-heure, un humour qui a plus tendance être lourd que drôle et bien sur cette sale manie de vouloir moderniser une oeuvre qui n'en a pas besoin comme le placement de tube ou l'ajout de "parler moderne" à certains moments. Mais Kelly Asbury semble avoir bien saisi la personnalité des principaux Schtroumfps que nous suivons, en quête d'un village de Schtroumpfs inconnu devenu la cible de Gargamel. Le quatuor que nous suivons a le mérite d'avoir une bonne chimie de groupe et l'animation d'être très fidèle à la BD tant pour le design des Schtroumpfs que pour les visuels souvent très beau, simple mais raccord avec l'univers de la bande-dessinée. Le plaisir de réentendre le Grand Schtroumpfs doublé par Gérard Hernandez m'a provoqué pas mal de nostalgie et Laetitia Milot est loin de démériter pour doubler la Schtoumpfette. Et le plus important, le film parvient à bien fonctionner lorsqu'il se calme et veut créer de l'émotion, surtout autour de la Schtroumpfette en quête de ses origines. Le dénouement m'aura pas laissé insensible. Sympathique et finalement assez honnête.

6/10

Fairy Tail: Dragon Cry
5.4

Fairy Tail: Dragon Cry (2017)

Gekijôban Fairy Tail: Dragon Cry

1 h 30 min. Sortie : 6 mai 2017 (Japon). Animation, Aventure, Action

Long-métrage d'animation de Tatsuma Minamikawa

Maximemaxf Valentine a mis 3/10.

Annotation :

Studio d'animation : A-1 Pictures
Réalisateur : Tatsuma Minamikawa
Box-office : 519,461 dollars

Et encore un film de Shonen pour les nuls, et devinez pour quelle licence ? 2017 marque la fin du manga Fairy Tail (enfin, c'est pas trop tôt), et histoire de teaser le final pour les fans du manga, Hiro Mashima continue de nous pondre au scénario son cocon à fanservice avec l'éternel quintuple de blaireaux chargé de récupérer l'artefact "Dragon Cry" volé un mage noir.
J'ai pas suivi le manga depuis un long moment, mais on se rend vite compte que l'intérêt de ce film est surtout de faire attendre le public cible au grand final de la BD, et ce film m'a totalement rappelé pourquoi j'avais totalement décroché. Y'a pourtant un demi espoir pendant les premières minutes, le film se décidant enfin à montrer un peu de sang (l'animé étant édulcoré ridiculement) et à effleurer la question des dragons en parlant de l'artefact en plus d'avoir, allez, une scénettes à sauver de temps à autre.
Mais dés que Natsu et son équipe réapparaisse à l'écran, Dragon Cry subit aussi bien un rythme mal géré que les éternels tares de l'animé. Entre le fan-service minable (Lucy en tenue de danseuse, un plan sous la culotte d'Erza, Gray et Juvia en duo lors du combat contre les Three stars comme si c'était pas évident qu'ils seront casés ensemble) ou encore des combats réglé trop rapidement (dont un climax bordélique et limite je m'en foutiste vu qu'on ne s'intéresse même pas aux conséquences des effets de l'artefact) avec les éternels dialogues de comptoir ré-entendu je ne sais plus combien de fois dans la série, des membres de la guilde qui sont présent sans aucune utilité scénaristique réel (Gadjel et Reby) des nouvelles têtes tous inintéressante (dont Zash Caine, un bad guy bâclé et cliché en prime), un humour ré-exploitant ce qui a déjà été employé dans la série et ne fera rire que les plus accrochés à la série les 3/4 du temps. Même la direction musicale de Yasuharu Takanashi commence à s’essouffler, une partie de la musique n'étant que des reprises des thèmes de l'adaptation animé. Et voir une belle animation mis au service d'un tel piège à pigeon me fait penser qu'un peu plus qu'il était grand temps de le manga d'Hiro Mashima se termine pour de bon.

3.5/10

Le Grand Méchant Renard et autres contes...
7.2

Le Grand Méchant Renard et autres contes... (2017)

1 h 19 min. Sortie : 21 juin 2017. Animation, Comédie, Sketches

Long-métrage d'animation de Benjamin Renner et Patrick Imbert

Maximemaxf Valentine a mis 6/10.

Annotation :

Studio d'animation : Folivari
Réalisateurs : Benjamin Renner et Patrick Imbert
Box-office : 350 940 entrées

Pas ultra emballé, je fondais pas non plus d'incroyable espérance dans cette assemblage de 3 contes prenant comme cadre une ferme ou les animaux vivent comme une petite bourgade de province. Sur le papier du synopsis, tout semble être vendeur et potentiellement délirant en poussant l'idée assez loin, d'autant que l'équipe derrière est la même que le très apprécié Ernest et Célestine. Mais ça ne dépasse jamais le stade d'un petit rire passager et de la détente malgré un style en 2D simple semblable aux images d'un livre de conte pour enfant qui a son charme, un doublage assez soigné (Damien Witecka et Boris Rehlinger notamment) et trois histoires chacune plutôt correcte, mais il n'y a aucun lien fait entre ces petits contes qui restent au final assez plat comme leur transition, aucune réelle leçon à retenir (sauf peut être celui du compromis dans le conte du Grand méchant renard) malgré la sincérité de certains passages. En soit c'est honnête pour le jeune public mais ça ne va jamais assez loin pour dépasser le statut de série de conte pour enfant.

6/10

Moi, moche et méchant 3
5.5

Moi, moche et méchant 3 (2017)

Despicable Me 3

1 h 30 min. Sortie : 5 juillet 2017 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Kyle Balda, Pierre Coffin et Eric Guillon

Maximemaxf Valentine a mis 3/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Studio d'animation : Illumination
Réalisateurs : Pierre Coffin, Kyle Balda et Eric Guillon
Stars au doublage : Gad Elmaleh et Audrey Lamy
Box-office : 1 025 425 486 $

On va finir par croire que je crache sur une bonne partie de ce qui se fait en animation cette année dans ma liste, surtout que j'attendais rien d'un troisième film de cette saga (même si, j'avoue, j'aime bien le premier film bien que je l'ai plus vu depuis un moment). Mais pourtant, je peux pas faire preuve d'indulgence avec ce troisième volet des aventures de Gru et sa famille. Et ce pour deux raisons selon moi qui expliquent en quoi Illumination est vraiment un mauvais studio d'animation. La première, c'est que ce film est plus concernée à l'idée d'être une énorme suite de gag et de sketch principalement bruyant, automatisé et pas drôle qu'un vrai film capable de se prendre un tant soit peu au sérieux (même pour les dialogues entre Agnès et Gru qui sont les passages les plus potables du film). Il se fiche de chacune de ses sous-intrigues et ça pourrait être un moyen-métrage d'une demi-heure si Balthazar Bratt (ni effrayant, ni drôle, ni mémorable) ne passait pas son temps à jouer les égocentrique nostalgique de son âge d'or à la télé. Tout devient vite prévisible et vu que l'équipe ne s'investit pas dans ce qu'il montre, on ne peut pas s'investir pour ce qu'on regarde et c'est pas les Minions qui vont changer grand chose. Et la seconde, je me rend compte que je déteste de plus en plus ce style visuel très élastique et qui est très souvent mise à contribution de la comédie dans ce film : surtout avec Dru, le jumeau de Gru, qui fait office de comique relief de bas étage. Sans compter qu'entre une danse à base de PQ chez les Minions et les excentricités de Dru, Illumination n'a visiblement pas compris comment marche un bon humour car il ne sait ni jouer sur la surprise, ni sur les phrases, ni même créer un semblant d'ambiance humoristique que bien d'autres oeuvres sont capable de proposer, en film comme en série ou animé. Je sais pas si le projet d'adapter "Super Mario" par Illumination est toujours d'actualité, mais perso je prie pour que ça ne voit jamais le jour entre les mains de ces tocards.

3/10

Cars 3
6.1

Cars 3 (2017)

1 h 42 min. Sortie : 2 août 2017 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Brian Fee

Maximemaxf Valentine a mis 8/10.

Annotation :

Studio d'animation : Pixar
Réalisateur : Brian Fee
Stars au doublage : Guillaume Canet, Cécile de France, Gilles Lelouche, Alice Pol et Nicolas Duvauchelle
Box office : 384 millions de dollars

Dans le catalogue des suites que personne n'attendait, Cars 3 était celui qui faisait le plus peur après la catastrophe artistique qu'était Cars 2 entraînant la chute de qualité des films du studio de John Lasseter. Les premiers teasers et bande-annonce ont su rassurer le public quant au fait qu'il ignorait les événements de Cars 2 (le studio est conscience de la médiocrité de cette suite), et force est d'admettre que ce troisième film réussi avec une bonne justesse là ou une suite comme Le Monde de Dory échouait : retrouver la maturité du studio dans un film accessible à la fois aux adultes et aux plus jeunes, et apporter des thématiques crédible et bien traités. Flash McQueen se retrouvant ici dans la même situation que son mentor défunt Doc Hudson, dépassé par la nouvelle génération et devant se remettre dans la course suite au fameux crash vendu par le premier teaser. Mettant Martin de côté autant que possible tout en parvenant à ramener le capital sympathie des habitants de Radiator Springs, Brian Fee effectue là un retour aux sources chez le studio des plus appréciable avec une patte visuelle toujours aussi magnifié par le studio et un parcours beaucoup plus mature et mieux écrit pour son héros qui, à l'inverse de Dory, s'assume plus et à bien plus à dire, notamment grâce au personnage de Cruz Ramirez, elle aussi une très bonne surprise. Même si on n'est pas toujours à l'abri d'un petit gag plat et maladroit par moment, Cars 3 sait ou aller et comment conclure en beauté. Et il faut espérer que les prochains Pixar prendront exemple sur cette conclusion à la trilogie Cars, croisons les doigts pour Les Indestructibles 2 de Brad Bird.

8/10

Dans un recoin de ce monde
7.4

Dans un recoin de ce monde (2016)

Kono Sekai no Katasumi ni

2 h 08 min. Sortie : 6 septembre 2017 (France). Animation, Drame, Historique

Long-métrage d'animation de Sunao Katabuchi

Maximemaxf Valentine a mis 9/10.

Annotation :

Studio d'animation : Madhouse ?
Réalisateur : Sunao Katabuchi
Box-office : 19 491 828 $

Difficile d'imaginer le principal superviseur d'une série d'animation comme Black Lagoon se retrouver 11 ans pus tard sur un film tranche de vie sur fond de seconde guerre mondiale au Japon. Mais pourtant, Dans un recoin de ce monde, si on excepte sa longueur un peu trop appuyée, se révèle être armé d'une minutie de traitement étonnante. On pourrait comparer le déroulement du film à son héroïne Suzu Urano, extrêmement tendre et attachante qui se bat pour vivre sereinement avec sa nouvelle famille à Keru mais dont la tragédie l'atteindra inévitablement, elle, son nouvel époux et tout ceux qu'elle côtoient. Katabuchi alterne entre un style d'animation simple et plus doux pour contrebalancer avec la dureté de la situation chez les civils japonais qui ont de plus en plus de mal à vivre leur quotidien sans être affecté par les retombées de la guerre (pénurie de nourriture, achat au marché noir, alerte constat et répétitif) tout en fixant un portrait de la culture nippone dans ces campagnes. Le soin est apporté à la quai intégralité des personnages, le drame n'intervient jamais de manière forcé ou poussif et l'ensemble trouve un équilibre remarquable entre l'insouciance tendre et chaleureuse de la famille Hojo et de Suzu et les malheurs qui ne peuvent que s'abattre inévitablement sur le sol nippon (dont la bombe nucléaire d'Hiroshima) et sur la jeune femme pour qui l'empathie et l'identification ne se feront que plus grande. Très probablement la plus grande réussite en terme d'animation pour cette année 2017 (Coco de Pixar lui donnera peut être tord cela dit).

9/10

Capitaine Superslip
4.7

Capitaine Superslip (2017)

Captain Underpants : The First Epic Movie

1 h 29 min. Sortie : 4 octobre 2017 (France). Animation, Action, Comédie

Long-métrage d'animation de David Soren

Maximemaxf Valentine a mis 6/10.

Annotation :

Studio d'animation : Dreamworks
Réalisateur : David Soren
Box-Office : 125,3 millions de dollars

Bon, ben finalement c'était pas si mal que ça. Alors soyons franc et honnête : Capitaine Superslip est complètement débile et livre tout ce qu'il y a de plus immature niveau humour et gag en plus de ne pas créer de conséquence à des actes qui devraient en avoir, mais à l'inverse des deux précédentes horreur comme Baby Boss en début d'année ou Les Trolls l'an passé, ce Dreamworks en a pleinement conscience et en fait quelque chose pour se moquer de lui même. C'est pas du génie en soi non plus, ni révolutionnaire dans l'idée (on a eu Kuzco qui brisait déjà le quatrième mur mais avait un humour d'un niveau bien au-dessus) mais il y a toujours un dialogue ou un brisement du quatrième mur pour le faire savoir et ça assume son délire jusqu'au bout au point que son humour de "toilette" en devient étrangement amusant, voire même assez drôle quand bien même ce qu'on voit est ce qu'il y a de plus immature (la représentation d'une musique classique par coussin péteur avec les fausses critiques qui apparaissent en fin de représentation). Le style visuel se prête même assez bien à cette moquerie de soi-même avec ce style visuel 2D très lisse et BD, voire carrément cartoon étant donné que c'est le point de vue des deux gosses qui est pris en compte. Et au final, si on accepte que Capitaine Superslip est une parodie de Dreamworks, on peut se laisser prendre à ce que David Soren propose. J'avoue, ça m'a assez bien divertit pour une fois.

6/10

Le Monde secret des Emojis
3.5

Le Monde secret des Emojis (2017)

The Emoji Movie

1 h 26 min. Sortie : 18 octobre 2017 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Tony Leondis

Maximemaxf Valentine a mis 1/10.

Annotation :

Studio d’animation : Sony Pictures Animation
Réalisateur : Tony Leondis
Stars au doublage : Jérôme Commandeur et Jonathan Cohen
Box-office : 217 millions de $

Je doute fortement avoir besoin de dire en quoi l'idée même du film et son contenu représentent une absence totale d'intérêt. Sony avait hésité entre faire un film sur le personnage de Popeye et un autre sur les Emojis, voilà ce qu'ils nous offrent, un croisement improbable et sans aucune cohérence entre Vice Versa et Les Mondes de Ralph. C'est tout juste sur The Emoji Movie parvient à faire sourire 2 ou 3 fois tant tout s'enchaînent avec une platitude navrante et une prévisibilité de gag qui s'explique par un visuel des émoticônes. La facilité avec laquelle les scénaristes tombent dans les répliques peut aussi bien affoler qu'endormir. Sans parler du fait que le monde des Emojis ne reposent sur aucune règle cohérente et aucune organisation. Un bordel pas possible se créer à partir d'un rien avec ses séquences inutilement étirée pour faire de la pub (toute la partie à Candy Crush ou à Just Dance) et il n'y a aucune construction solide autour des "personnages" que l'on suit, dont une antagoniste sans motivation et une main présente pour balancer de la blague Carambar comme on ne peut plus en supporter, tout ça pour finir sur un final tout autant dénué de logique que le reste du long-métrage avec un doublage d'une fadeur inquiétante. La présentation visuelle n'a plus aucun intérêt quand on voit que les scénaristes ayant écrit ce torchon avaient l'air d'hiberner au moment ou ils auraient se dire comment fonctionne cet univers. Un anti Vice-Versa par excellence qui me donnerait presque des scrupules à revoir Baby Boss et Tous en Scène à la hausse.

1/10

My Little Pony, le film
5.8

My Little Pony, le film (2017)

My Little Pony : The Movie

1 h 39 min. Sortie : 18 octobre 2017 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Jayson Thiessen

Maximemaxf Valentine a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Studio d'animation :
Réalisateur Jayson Thiessen
Box-office : 60,3 millions de dollars

On va finir par croire que je m'acharne à descendre la licence My Little Pony : les amis c'est magique en continue, mais pourtant je dois bien admettre que j'étais curieux de voir ce qu'allait donner un long-métrage sur la série quand bien même la bande-annonce m'avait rappelé en long et en large ce qui me déplaisait dans la série adapté des jouets de HASBRO.
Mais les à priori sont une chose, l'impression final en est une autre. Et sans pour autant aimer ce film, il y a des bonnes choses à reconnaître au final. A l'inverse des productions d'autres studios comme SONY ou Dreamworks, cette adaptation en film de la série sait à quel public il s'adresse et ne tente pas de prendre son public pour un demeurer. D'autant plus que l'animation est excellente et très soignée avec les nouveaux éléments introduit à l'univers de My Little Pony, les péripéties prennent leur temps et parfois quelque chose parvient à en sortir émotionnellement et même l'antagoniste Tempest Shadow est correcte pour ce qu'elle est.
Mais à côté de cela, les mêmes problèmes et tâches habituelles que j'attribue à cette série sont présente : en passant bien sur par la caractérisation très cliché de nos 6 héroïnes (dont une Pinkie Pie toujours à baffer), une galerie de nouveaux personnages pas forcément intéressant (en passant par Capper le chat sur patte à la princesse des griffons surexcitée), des chansons à la qualité comparable à celle de la série et pas aidé par leur traduction française les rendant encore plus niaises quand ça ne sont pas des pirouettes scénaristique idiot, son écriture pas très réfléchi par moment et un antagoniste principal digne d'un mauvais méchant Marvel à qui on a donné la voix belge de l'oncle Stan de Gravity Falls.
Tout à fait passable pour un dessin animé pour jeune fille, mais trop calibré et cliché pour que je me montre suffisamment indulgent. Et quitte à voir un film au cinéma adapté d'une série, j'aurais préféré que ça soit sur Wakfu, Star Wars Rebels ou Gravity Falls je vous avoue.

4/10

Coco
7.7

Coco (2017)

1 h 45 min. Sortie : 29 novembre 2017 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Lee Unkrich et Adrian Molina

Maximemaxf Valentine a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Studio d'animation : Pixar
Réalisateurs : Lee Unkrich et Adrian Molina
Stars au doublage : Ary Abittan
Box office : 794,833,934 $

6 années ont pris à Coco avant qu'il ne voit le jour la nouvelle production originale du studio sorti d'une idée de Lee Unkrich, aidé par Adrian Molina en prenant comme toile de fond le jour des morts. Et heureusement on ne s'y est pas trompé en attendant cette dernière production du studio.
Si on fait l'impasse sur quelques points fâcheux comme le comportement un peu trop excessif de la famille de Miguel et une musique d'accompagnement qui ne dépasse pas le stade du "bon", la recherche est là tant dans la représentation du monde des morts que dans le parcours de Miguel, jeune homme déchiré entre sa passion pour la musique et son idole et son attachement familial rejetant cet art depuis plusieurs années. Le soin est là aussi bien pour Miguel que pour les personnages, Hector en premier surtout avec la relation qu'il tisse avec Miguel et qui font la grande force de ce nouveau Pixar, tant dans les émotions que dans les thèmes qu'il sert, sans parler de très bonne chansons pour une première chez le studio Luxo Jr.
Un Pixar imparfait mais pourtant extrêmement sincère et bien pensé qui trouve comment exploiter son idée central pour servir ses messages et ses questions avec des chansons très entêtantes.

9/10

Ferdinand
6.1

Ferdinand (2017)

1 h 46 min. Sortie : 20 décembre 2017. Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Carlos Saldanha

Maximemaxf Valentine a mis 4/10.

Annotation :

Studio d'animation : Blue Sky Studio
Réalisateur : Carlos Saldanha
Box-office : 188 261 214 $

Blue Sky Studio semble sur une pente descendante ces derniers temps, tant sur le plan technique et visuelle que sur le fond et leur nouveau né de 2017 n'a pas été là pour remonté la pente au vu de l'accueil froid. Et pourtant l'idée de départ de faire un long-métrage animé sur la tauromachique et la Corrida, c'était une initiative totalement défendable et totalement adéquat étant donné que cette pratique existe toujours, mais les paternels de L'Âge de Glace sont plus cité pour faire dans le divertissement familial et non pas pour la dénonciation. On pourrait résumer tout les problèmes de maturité et d'approche par le personnage titre : l'équipe est trop frileux pour aller plus loin que l'évocation du sujet et de ce qui entour la Corrida, dés que ceci arrive à l'écran Carlos Saldanha l'ombrage et le camoufle avec de la comédie enfantin et rarement réfléchi (à quelques exceptions prés pour les gags les plus discrets et bref). Qu'ils fassent du divertissement familial, pourquoi pas ? Mais j'ai été surpris de voir à quel point l'animation semblait étonnamment en retard comparé aux dernières productions des studios américains, de l'éclairage jusqu'aux formes en passant par les paysages limités et l'absence d'idée dans les moments plus critiques. Et cette édulcoration, les personnages en pâtissent tout autant que le fond : de la comique relief à claquer (la chèvre est un beau... loupé ?) aux autres taureaux vu et revu ou des personnages humains lisses, en passant par les scènes remplissages (la battle de danse qui n'aboutit à rien) et des idées qui ne s'assument pas jusqu'au bout (les 2 taureaux envoyés à l'abattoir) ne menant jamais au débat sur cette pratique qu'est la Corrida. Faudra qu'on attende encore un moment avant de voir un film plus sérieux sur le propos.

4/10

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