Le cinéma de 2019 : spécial mention honorable.

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Ce deuxième opus de la saga dérivé de Rocky peine à apporter du neuf sur le plan technique quand il n'est pas dans l'ombre du travail de Ryan Coogler. Mais il tient bien la barre grâce à l'humanité qui en ressort, un beau traitement des enjeux personnel d'Adonis Creed et un Sylvester Stallone qui, espérons, nous livre ici ses adieux pour la suite si suite il y a bel et bien.

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Fin de la trilogie super-héroïque de Shyamalan qui renoue avec sa maîtrise scénique et délivre une première partie aussi curieuse que désireuse de surprendre. Mais qui perd en intérêt en raison du traitement inégal de ses personnages ainsi que d'idées mal amenées et à lourdement abordées.

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Un bonus qui ne va pas plus loin et finalement n'aborde que trop brièvement le passé d'All Might dans sa jeunesse. Il comporte par conséquent les mêmes qualités et défauts que la plupart des films issues d'un animé ou manga ultra populaire, à savoir des retrouvailles plaisant avec nos héros et un divertissement assurée mais au détriment de toute nouveauté ou approche novateur sur la licence.

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Pas autant emballé par La Mule du vieux Clint mais suffisamment intéressé et touché par la vieillesse fragilisante de l'acteur/réalisateur qui livre un portrait de soi-même suffisamment bouleversant pour me motiver au revisionnage un de ces jours.

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Surprise inattendue de la part de Yorgos Lanthimos qui aborde de manière venimeuse et manipulatrice la relation triangulaire entre ses trois figures féminines au sein de la cour Britannique avec une minutie scénique surprenante, une approche pleine d'amertume et de double jeu qui fait bien souvent mouche et un trio de comédienne épatante (Emma Stone et Rachel Weisz particulièrement).

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Pari réussi pour Rich Moore et Phil Johnston avec Ralph 2.0 : changeant entièrement de contexte avec l'entrée sur le net mais sans prendre parti pour une critique positif ou négatif du média, inventif en terme de comédie, d'aventure et touchant vis à vis de la relation entre Ralph et Vanellope, l'essai est des plus concluants.

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Excellente surprise dans l'horizon du cinéma français par cette course contre la montre en milieu emprisonnant et étriqué, Le Chant du loup surprend et stresse tant bien par la gravité militaire ambiante et l'enquête en interne de Chanteraide que par le renvoi à la guerre froide malignement transposé à l'ère moderne par Lanzac.

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Bien que souvent handicapé par ses soucis de développement et de profondeur, le dernier né de Burton et accessoirement remake de la compagnie Disney réussit à être touchant tout plein par rapport aux deux autres remakes ultra onéreux de 2019 par sa direction scénaristique neuve, l'implication du cinéaste plus présent ici et le capital sympathie de son casting.

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Chris Butler ne rénove rien du côté de son récit mais nous livre un film d'aventure à l'humour pétillant, à la direction artistique et à la technique en stop-motion irréprochable et portée par un trio de charme. Flop non mérité pour Monsieur Link.

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Conclusion ultime d'une ère pour le Marvel Cinematic Univers et fantasme de geek aussi généreux et retentissant qu'il est incroyablement bordélique et débordant de fausses notes. Avengers : Endgame ne laisse néanmoins pas indifférent et réussit à livrer des moments dantesque et d'adieux percutant malgré le duo de tocard à qui le projet et confié.

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Demi-plaisir coupable que j'assume : le duo Driver/Murray et Tilda Swinton fonctionnent et font mouche plus d'une fois, le cassage du quatrième mur fait effet et cet aspect dépaysé et indifférent démontre d'une démarche clairement pensé qui arrive à fonctionner. Même si Jim Jarmusch ne raconte finalement que peu de chose avec sa relecture du film de zombie, qu'il se rate par un rythme maladroit et qu'il achève la note sur une critique balourde et déplacé de la société de consommation qui n'a pas nécessairement lieu d'être.

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Film au caractère semi-autobiographique pour Pedro Almodovar qui aborde la vie de son héros et réalisateur de manière aussi complète que touchante, détaillant ses rapports avec diverses visions et une nostalgie bienveillante et portée par un Antonio Banderas en pleine grâce.

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Les limites se montrent de plus en plus pour la licence John Wick, notamment par ce manque d'inspiration en terme d'écriture et une conclusion superflue qui aurait pu nous être évité. Mais Chad Stahelski confirme son talent de faiseur dans cette traque du tueur à gage aussi mortelle qu’effréné et avec pas mal de séquence ahurissante à voir.

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Je suis pas un habitué de Nicky Larson et il me serait dur de dire plus ici que ce que j'ai pu dire avec "My Hero Academia" : c'est honnête et plaisant à regarder, pour les nostalgiques je suis sur que ça beaucoup de valeur mais encore une fois j'ai la sensation de voir un film qui prend peu de risque de peur de bousculer les fans de la franchise.

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De l'absurde à la Quentin Dupieux comme on pouvait s'y attendre, plus froid et moins accessible que certains de ses films mais à l'absurde toujours savoureuse et ou Jean Dujardin brille de mille feux dans sa tenue de daim.

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Uchronie d'un monde dans les Beatles plaisante, bien interprété, drôle et au stylisme visuel cohérent typique de son cinéaste mais pas toujours fait dans la finesse, nous laissant souvent une sensation d'anecdote amusante mais bien moins mémorable qu'on aurait pu le souhaiter.

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Je le redis : j'ai pas tout compris, mais c'était super beau... voilà !

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Malgré sa fin en pétard mouillé et ses influences plus visible qu'avec Hérédité, Midsommar dérange, met mal à l'aise, ambiance son spectateur dans une inconfort très pesant et transforme ce séjour au village suédois aussi incertain et dépaysant que brumeux et choquant.

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D'une générosité graphique spectaculaire, digne de la folie furieuse créative des studios Trigger malgré son rythme boosté à la caféine, Hiroyuki Imaishi s'amuse avec son film mécha en y exploitant des idées de mise en scène démente, et en proposant ce qu'il y a de plus généreux en dépit de certaines carences d'écriture. Le fan du studio parle plus que le cinéphile ici.

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Les limites de Gemini Man en terme de scénarisation sont très flagrante, ce film d'action/espionnage étant surtout pensée par Ang Lee pour tester les technologies à sa disposition que pour l'écriture. Mais de ce côté là, c'est une claque scénique explant à merveille le HFR et la 3D pour donner de l'âme et de la vie à cette chasse à l'homme tant sur le plan émotionnel que sur les scènes d'actions claquante.

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Digne de son aîné en terme de mutisme et d'imagination visuelle, toujours aussi drôle et faisant cohabiter avec une excellente alchimie les animaux de la ferme, Shaun le Mouton : La ferme contre-attaque se classe facilement en haut de ce que les studios d'animation proposent ces dernières années.

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Un film qui porte très mal son nom. Abominable ne va pas dans la prise de risque mais transporte facilement dans ses contrées asiatiques et la simplicité de ses enjeux, le soin apporté aux héros, leurs interactions et une gestion de ton admirable en comparaison des nombreux sac à merdes que Dreamworks pond habituellement. Mignon tout plein et une petite surprise bienvenu.

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Episode conclusive de la trilogie de la mafia italienne et irlandaise, The Irishman est une nouvelle fois démonstratif du génie de Martin Scorsese malgré une durée excessive et un premier tiers patinant dans la choucroute. Se distinguant à merveille de ses aînés sur son récit par le point vue d'un homme de l'ombre, fort en amertume et en regret et porté par un trio De Niro/Pesci/Pacino fidèle à leur réputation.

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Des réserves en raison de quelques marques d'immaturité et d'un manque de finesse souvent évident, mais très bien rattrapé par une excellente réappropriation des codes du "Whodunit" avec un montage astucieux, un casting flamboyant et des enjeux très bien menés.

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Réaffirmation réussie pour Terrence Malick dans cette biopic dédié à l'objecteur de conscience Franz Jägerstätter ou la beauté graphique et la dureté du propos se rencontrent pour un récit pleine d'empathie envers le couple de fermier, et à la narration plus "classique" mais infiniment plus maîtrisé et accessible que dans ses 3 précédents films.