Cover Le cinéma est un art

Le cinéma est un art

Sens Critique me permet de découvrir tous les jours la ration de films d'auteur et de cinéma classique dont j'ai besoin. Parce qu'avant tout, quelqu'un qui s'intéresse à l'art doit s'intéresser au cinéma en tant qu'il est un art à part entière : l'art de la vision, un oeil artificiel porté sur le ...

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54 films

créee il y a presque 10 ans · modifiée il y a plus de 9 ans

Andreï Roublev
8.1

Andreï Roublev (1966)

Andrey Rublyov

3 h 03 min. Sortie : décembre 1969 (France). Drame, Biopic, Historique

Film de Andreï Tarkovski

Alexandre G a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Fresque religieuse de Tarkovski, on n'en sort absolument pas indemne ! Ma première expérience du cinéma soviétique, et pas la moindre. 3 heures de poésie pure, de réflexion sur la nature de l'art assimilé à la foi. Avec ce charmant clin d'oeil à Dostoïevski au début : "Si Jésus revenait, vous le crucifieriez une seconde fois !" En rapport avec la parabole du retour du Messie dans les Frères Karamazov. La scène de la cloche est particulièrement sublime, en ce qu'Andrei retrouve la parole à la vision divine de cet enfant, corrompu, mais capable de faire aboutir l'art de la fonte des cloches à des hauteurs célestes.

Vraiment, un film gigantesque, un monument, tant par sa taille que par son propos, qui permet d'exploiter pleinement toutes les possibilités du cinéma. L'Italie a sa Chapelle Sixtine, l'URSS avait Andreï Roublev !

NB : pour les Toulousains, rétro "Tarkovski et autres poètes du cinéma soviétique" à la Cinémathèque de Toulouse tout le mois d'octobre 2014 !

L'Éclipse
7.4

L'Éclipse (1962)

L'eclisse

2 h 05 min. Sortie : 25 août 1962 (France). Drame, Romance

Film de Michelangelo Antonioni

Alexandre G a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Je ne serai que très peu impartial : c'est un de mes films préférés, avec une maîtrise de l'image presque parfaite, des acteurs qui incarnent l'Amour à eux deux. Les symboles sont disséminés absolument partout, chaque scène a son importance, les contrastes noir - lumière sont omniprésents (pour un fana de Caravaggio comme moi c'est du pain béni !).

Bref, le propos est maîtrisé du bout à la fin, et on ne se lasse pas d'entendre Delon parler en italien ! Un régal pour les yeux, les oreilles et pour la réflexion.

In the Mood for Love
7.8

In the Mood for Love (2000)

Fa yeung nin wa

1 h 38 min. Sortie : 8 novembre 2000 (France). Drame, Romance

Film de Wong Kar-Wai

Alexandre G a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Je ne connais que très peu l'oeuvre du réalisateur hong-kongais, mais pourtant le premier film que je vois est déjà un de mes préférés : une ambiance prude, en même temps qu'elle est amoureuse, des jeux de va-et-vient entre chaque personnage, des intrigues qui se surajoutent, et des réflexions sur l'identité du personnage dans le cinéma. C'est une oeuvre complète, véhiculant des images et des musiques sublimes.

Ida
7.1

Ida (2013)

1 h 20 min. Sortie : 12 février 2014 (France). Drame

Film de Paweł Pawlikowski

Alexandre G a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

La caméra de Pawlikowski est très séduisante. Il a cette sainte manie de ne filmer les personnages qu'au haut du corps, voire même que la tête. Ainsi, les plans ne nous montrent que la tête des personnages au bas de l'image, et le reste est accaparé soit par la ciel soit par d'imposants bâtiments. J'y ai vu une forme de fatalité : les personnages d'Ida sont accablés par le poids de la vie, du monde, par son immensité. Ils ne sont rien face au destin, et ne semblent pas acteurs de leur propre vie. Aussi, n'est-il pas étonnant de voir plusieurs rebondissements à la fin, dans ce film qui pourtant paraît extrêmement lent.

Partie de campagne
7.6

Partie de campagne (1936)

40 min. Sortie : 8 mai 1946. Comédie dramatique

Moyen-métrage de Jean Renoir

Alexandre G a mis 8/10.

Annotation :

Vu dans une petite salle de Châtellerault, en compagnie de quelques couples octogénaires (je me risquerais bien à dire nonagénaires..)
Etant historien, je retiens surtout les plans et les dialogues qui consacrent le propos social du film : Henriette qui se demande si les insectes souffrent et ont du plaisir comme "nous", les gens de la ville. Ou encore ce baiser avec Henri, qui va lui permettre de ne faire plus qu'un avec la campagne : aussi, après l'ellipse, en revenant sur cette île, c'est Henriette qui pilote la barque, et non pas son benêt de mari, Anatole.

Un film à replacer dans son contexte de 1936 : un climat de réformes sociales, de libertés, de séjours à la campagne.

Le Miroir
7.8

Le Miroir (1975)

Zerkalo

1 h 45 min. Sortie : 18 janvier 1978 (France). Drame, Biopic

Film de Andreï Tarkovski

Alexandre G a mis 9/10.

Annotation :

Un revisionnage me sera nécessaire, mais cela reste une expérience sensorielle et émotionnelle à part entière dans le cinéma du XXe siècle. En cela que ce film devient une véritable oeuvre d'art : il utilise le langage des images et non pas la narration ou les mots, pour exprimer son propos, c'est à dire une suite désorganisée de souvenirs et de rêves, que le spectateur éprouve en même temps que le narrateur.

L'omniprésence de la figure de la mère (à travers la véritable mère du narrateur, mais également à travers les images du lait, de la maternité, des formes, des vaches, etc.) est mystérieuse et attrayante. Une réflexion psychanalytique est à l'oeuvre, qu'il faudra étudier. Un film énormément complexe, mais son potentiel extraordinaire en fait une oeuvre achevée.
Bluffant...

NB : pour les Toulousains, rétro "Tarkovski et autres poètes du cinéma soviétique" à la Cinémathèque de Toulouse tout le mois d'octobre 2014 !

Il était une fois dans l'Ouest
8.5

Il était une fois dans l'Ouest (1968)

C'era una volta il West

2 h 55 min. Sortie : 27 août 1969 (France). Western

Film de Sergio Leone

Alexandre G a mis 9/10.

Annotation :

Je ne vois même pas ce que l'on peut dire sur ce film... Tant on peut tout dire ! Concentré de l'art cinématographique, on savoure chaque seconde, chaque plan, chaque dialogue, et on ne se lasse pas de ces gros plans sur Bronson stoïque, ou des formes de Claudia.
Le western est réinventé en 1969, et Sergio Leone nous propose une fresque historique (ô combien rigoureuse !) un mois après que l'homme ait marché sur la Lune ; c'est dire quelle prouesse il établit !

L'Aurore
8.3

L'Aurore (1927)

Sunrise: A Song of Two Humans

1 h 34 min. Sortie : 11 octobre 1928 (France). Drame, Romance, Muet

Film de Friedrich Wilhelm Murnau

Alexandre G a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Une des plus belles romances que l'on peut trouver dans le cinéma du XXe siècle, parcourue de références bibliques et d'un univers émotionnel unique. Splendide !

Stalker
8.1

Stalker (1979)

2 h 43 min. Sortie : 18 novembre 1981 (France). Drame, Science-fiction

Film de Andreï Tarkovski

Alexandre G a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Stalker est une profonde métaphore, une fresque époustouflante, et Tarkovski, tant philosophiquement qu'esthétiquement, s'impose définitivement comme le peintre de l'âme humaine.

Les Harmonies Werckmeister
7.9

Les Harmonies Werckmeister (2000)

Werckmeister harmóniák

2 h 25 min. Sortie : 19 février 2003 (France). Drame

Film de Béla Tarr et Agnes Hranitzky

Alexandre G a mis 8/10.

Annotation :

Esthétiquement très beau (les contrastes noir/blanc, la baleine, l'affiche, les musiques !!). Je suis persuadé qu'il n'est absolument pas facile de réécrire une fable de l'Ancien Testament, et surtout celle de Jonas.
Si on avait un peu de temps, on pourrait examiner le livre de Jonas et le comparer action par action au film de Béla Tarr, et je suis certain qu'on y retrouverait des échos presque à chaque fois (le pardon de Dieu aux Ninivites; la retraite de Jonas, etc.)
Une très belle allégorie de l'innocence face au fanatisme, un point de vue virginal face à la violence de cette Sodome enflammée, un combat entre la contemplation philosophique et la colère brute.

Mère et fils
7.4

Mère et fils (1997)

Mat i syn

1 h 13 min. Sortie : 4 février 1998 (France). Drame

Film de Alexandre Sokourov

Alexandre G a mis 6/10.

Annotation :

Une oeuvre extrêmement lente, extrêmement triste. Des plans parfois penchés, des couleurs très singulières, notamment dues aux variations de luminosité. Le propos est en lui-même très simple, et les dialogues n'importent finalement que peu. Ce qui compte, c'est la relation entre cette mère et son fils, dans les derniers moments de la mater dolorosa.
Je n'ai rien à redire artistiquement, mais je pense que le film aurait gagné à n'être qu'un court-métrage de 30 à 40min, tant les 1h15 paraissent extrêmement longues. Cela fait certes partie du propos que de ralentir le temps et de ne conserver qu'une dizaine de plans sur tout le film, mais j'ai eu tendance à être lassé, voire embarrassé d'un film si long alors qu'il est si court...

Solaris
7.7

Solaris (1972)

Solyaris

2 h 47 min. Sortie : 27 février 1974 (France). Drame, Science-fiction

Film de Andreï Tarkovski

Alexandre G a mis 7/10.

Annotation :

Ma note peut sembler basse, à vrai dire c'est parce que je n'ai pas réussi à y percer tous les enjeux. Certes, les critiques des membres de SC ouvrent de nombreuses pistes, mais je dois dire que ce que j'y ai vu ne m'a pas vraiment fait réfléchir.
Solaris est un projet monstrueux (encore un de Tarkovski !) et il m'est impossible d'en parler exhaustivement au bout d'un seul visionnage. J'ai eu la maladresse de ne m'attarder que sur le côté sci-fi, sans me concentrer sur l'aspect plus métaphysique, philosophique du film. Je suis certain qu'en le revisionnant ma note augmentera.

Le Voyage dans la Lune
8

Le Voyage dans la Lune (1902)

13 min. Sortie : 1 septembre 1902 (France). Aventure, Fantastique, Science-fiction

Court-métrage de Georges Méliès

Alexandre G a mis 9/10.

Annotation :

Quoi, sept ans après la première projection publique des frères Lumière... Divin. Méliès sait dès le départ tout ce qu'on peut exploiter dans ce nouvel artisanat qu'est le cinématographe, et permet de le faire passer au cap d'art. On entre dans le domaine de la fantaisie, de l'accoutrement, du théâtre devant la caméra, et surtout on découvre le potentiel en effets spéciaux.

Un court-métrage à se repasser avant chaque film à gros effets spéciaux pour se mettre les idées au clair !

Le Locataire diabolique
7.3

Le Locataire diabolique (1909)

06 min. Sortie : 1 janvier 1909. Comédie

Court-métrage de Georges Méliès

Alexandre G a mis 7/10.

Annotation :

C'est drôôôôle ! Aaah des effets très basiques mais pourtant qui ont leur charme. Une belle escapade dans la vie d'un bourgeois facétieux, et Méliès met sur images l'expression "avoir plus d'un tour dans son sac" de manière très astucieuse.

Le Manoir du Diable
6.5

Le Manoir du Diable (1896)

03 min. Sortie : 1896 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Court-métrage de Georges Méliès

Le Diable noir
6.6

Le Diable noir (1905)

04 min. Sortie : 1905 (France).

Court-métrage de Georges Méliès

Annotation :

Rien que pour les plans successifs des chaises qui se multiplient !

Le Septième Sceau
7.9

Le Septième Sceau (1957)

Det sjunde inseglet

1 h 36 min. Sortie : 17 avril 1958 (France). Drame, Fantastique

Film de Ingmar Bergman

Alexandre G a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Très prenante réflexion sur la vie et la mort et leurs rapports au bien et au mal. Pour mon premier Bergman je suis bien heureux !

Persona
8

Persona (1966)

1 h 24 min. Sortie : 21 décembre 1966 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

Alexandre G a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Un développement sur la condition du personnage dans un film formaté comme une pièce de théatre : de très beaux plans, et Bergman en dramaturge tragique, exceptionnel !

Apocalypse Now
8.3

Apocalypse Now (1979)

2 h 27 min. Sortie : 26 septembre 1979 (France). Drame, Guerre

Film de Francis Ford Coppola

Alexandre G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je ne mets pas 10 parce que j'ai trouvé la partie finale un peu trop longue au vu du propos. Mais le coeur y est !
Je ne vois même pas comment faire un petit commentaire de ce monument. On a l'impression que tout est réglé au millimètre, qu'aucun plan, aucune parole, aucun geste n'est laissé au hasard. Coppola maîtrise tout; il rend fidèlement sa propre adaptation de Heart of Darkness de Conrad, du début à la fin. Sa métaphore du bateau remontant la rivière, et les incessants "Ne jamais quitter la bateau" sont on ne peut plus expressifs. Bref, je ne vais pas me lancer, d'autres le font bien mieux que moi. Quel film !

Faust
8

Faust (1926)

Faust: Eine deutsche Volkssage

1 h 56 min. Sortie : 14 octobre 1926 (Allemagne). Muet, Drame, Fantasy

Film de Friedrich Wilhelm Murnau

Alexandre G a mis 8/10.

Annotation :

Murnau est incontestablement le maître de la lumière et des paradigmes ! Le jeu des ombres signifiant bien et mal, les porosités entre chacune de ces deux notions... S'il ne devait y avoir qu'un Faust dans le cinéma, ce serait celui de 1926, assurément !

La Grande Illusion
7.9

La Grande Illusion (1937)

1 h 53 min. Sortie : 4 juin 1937. Drame, Guerre

Film de Jean Renoir

Alexandre G a mis 8/10 et a écrit une critique.

M le maudit
8.1

M le maudit (1931)

M - Eine Stadt sucht einen Mörder

1 h 57 min. Sortie : 8 avril 1932 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Fritz Lang

Alexandre G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ces pseudo-travellin, ces contres-plongées, ce scénario original, et cet hommage final rendu à la justice et à l'Etat : tout le monde est criminel à la fin, et seule la justice des hommes doit être rendue face à un homme qui ne maîtrise pas ses actes.

Je ne m'étends pas sur les commentaires, d'autres en ont fait des bien plus précis et justes !

La Jetée
8.1

La Jetée (1962)

28 min. Sortie : 16 février 1962. Drame, Romance, Science-fiction

Court-métrage de Chris Marker

Alexandre G a mis 8/10.

Annotation :

Très intense, grosse réflexion et mise en image de l'expérience de mémoire, comme on le retrouvera dans le Miroir de Tarkovski. Le concept de roman-photo est très intéressant sur ce point là.

La critique de Philistine est bien plus juste et développée, je vous y renvoie !

La Ligne rouge
7.7

La Ligne rouge (1998)

The Thin Red Line

2 h 50 min. Sortie : 24 février 1999 (France). Guerre, Drame

Film de Terrence Malick

Alexandre G a mis 8/10.

Annotation :

C'est vrai que finalement, personne n'avait vraiment envisagé de montrer la Seconde Guerre (ni la Première !) sous un angle aussi poétique, aussi tragique, aussi humain ! T. Malick ne s'attache pas tant aux scènes de bataille qu'aux expériences personnelles de ses nombreux personnages, et on s'attache à vivre intensément la guerre, sous ce point de vue qui est celui du soldat qu'on lance à l'abattoir.

Kubrick avait décidé de montrer les inconséquences de la Première Guerre mondiale, Coppola celles du Vietnam, et Malick est officiellement celui qui montre les absurdités, les horreurs de la Seconde dans le Pacifique, opposant les soldats qui pensent à la gloire et ceux qui pensent à la mort, dans une lutte fratricide entre militaires de carrière et simples appelés.

Bouleversant !

Quand passent les cigognes
8.2

Quand passent les cigognes (1957)

Letyat zhuravli

1 h 35 min. Sortie : 11 juin 1958 (France). Drame, Romance, Guerre

Film de Mikhail Kalatozov

Alexandre G a mis 8/10 et a écrit une critique.

Baraka
8

Baraka (1992)

1 h 36 min. Sortie : 12 janvier 1994 (France). Nature, Expérimental

Documentaire de Ron Fricke

Alexandre G a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fantastique ! Ron Fricke devrait être projeté avant chaque documentaire France 5 ou Arte, tellement son approche de l'espace, de l'environnement, son génie du montage, la poésie, la musique, etc. Tout est absolument parfait. L'espace est rendu avec une telle poésie que l'on a du mal à croire que l'on est en train de regarder une usine de tabac indonésienne. Alternant entre séquences spirituelles ancestrales et vie quotidienne de métropoles, Baraka est un véritable voyage des sens, tant auditif que visuel. On se laisse transporter, charmer, émerveiller par toutes ces images, ces dénonciations suggérées, cette exploration merveilleuse de la Terre dans ce qu'elle a de plus humain.

Mon coup de coeur va (naturellement aux mosquées d'Ispahan) mais surtout aux chants religieux agonistiques indonésiens.

2001 : L'Odyssée de l'espace
8

2001 : L'Odyssée de l'espace (1968)

2001: A Space Odyssey

2 h 40 min. Sortie : 27 septembre 1968 (France). Aventure, Science-fiction

Film de Stanley Kubrick

Alexandre G a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je pense que c'est ce qu'on pourrait appeler une expression absolue du cinéma. Visuellement, rien à redire. Comment Kubrick a-t-il pu faire tout cela en 1968 !! Impressionnant. Juste, sans mot...

Les thèmes soulevés sont bluffants de précision et de mystère, et ce bloc de pierre semble une énigme insolvable, une expression monolithique de la pensée de Kubrick.

Je ne saurais que dire de plus tant je suis encore sous le choc !

Docteur Folamour
7.8

Docteur Folamour (1964)

Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb

1 h 35 min. Sortie : 10 avril 1964 (France). Comédie

Film de Stanley Kubrick

Alexandre G a mis 8/10 et a écrit une critique.

Les Sept Samouraïs
8.5

Les Sept Samouraïs (1954)

Shichinin no samurai

3 h 27 min. Sortie : 30 novembre 1955 (France). Arts martiaux, Aventure, Drame

Film de Akira Kurosawa

Alexandre G a mis 8/10.

Annotation :

Longue fresque, grand film de samouraïs, avec des passages tous très bien maîtrisés. Du bon bon Kurosawa, qui fait plaisir à voir tant le casting fait envie. On a presque l'impression de voir tout ce qu'on veut voir de Kurosawa dans une seule oeuvre !

La Parole
8.1

La Parole (1955)

Ordet

2 h 06 min. Sortie : 28 décembre 1955 (France). Drame

Film de Carl Theodor Dreyer

Alexandre G a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

L'Evangile selon Dreyer ! Là où tout le monde se dispute à propos de broutilles théologiques, où d'autres ne peuvent que faire reposer leur amour sur ces spéculations (Anders et Anna), ce seront ceux qui ont l'air d'être à l'écart de cette agitation spéculative (Mikkel et Inger) qui seront les plus touchés. Mais, celui qu'on ne croyait pas, Johannes (Jean), conjugue miracle et réalité. Ce disciple de Kierkegaard dépasse le simple discours théologisant pour s'incarner en véritable prophète, à travers un final sotériologique éclatant. Le Christianisme a toujours su stimuler l'activité artistique, et dans le cinéma, Ordet et par la suite Andrei Roublev en sont toujours de très importantes démonstrations.

Je recommande très vivement !

Alexandre G

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