Le Nouvel Hollywood, chapitre 2 : « Le mal change de visage. »

Annotation :

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Quel exemple plus parlant que ce film de Polanski, Rosemary accouche du diable, en tout cas elle le croit et c'est ça qui compte, la famille infestée de l'intérieur, métaphore à peine voilée du mal qui ronge la société américaine.

Annotation :

Quelle figure cinématographique peut mieux que le mort-vivant, montrer que le mal est partout ? Des enfants aux grand-parents personne n'échappe à cette résurrection malsaine, le mal c'est mon voisin autant que moi même.

Annotation :

Encore la famille comme berceau du mal, comment se défendre d'un mal intérieur ?

Annotation :

Alors Massacre à la tronçonneuse est un cas épineux, Tobe Hooper théorise avec un certain brio tout ce que j'ai pu dire dans l'introduction de cette liste.
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On est ici confronté au différent visage de la peur, un auto-stoppeur inquiétant et chtarbé, un pompiste accueillant et un tueur masqué. Hooper fait fusionné trois visages différents, on a l'homme malsain, le voisin en apparence normal et la bête assoiffé de sang. En faisant cela Hooper, décompose puis réunit la peur, le mal. Il rend abstrait la menace puis la rend réaliste l'instant d'après. Presque un manuel de la peur.

Annotation :

Le vampire est une figure mythologique européenne, Romero détraque complétement cette dernière, il la déplace sur le territoire américain, l'incarne par un jeune adolescent et transforme sa particularité en pathologie.
Une fois de plus c'est la famille et la religion qui est confronté au mal.

Annotation :

Carrie, jeune fille fragile et complétement étrangère au chose du monde porte en elle une idée terrifiante du mal, qui encore une fois s'incarne sous des traits en apparence innocents.

Annotation :

Plus de 10 ans après Rosemary's baby, on donne une nouvelle fois naissance au mal, mais cette fois c'est une menace étrangère qui est mise au monde à l'intérieur du groupe.

Annotation :

Celui-ci est à part pour une raison simple, disons simplement que la "pensée" de Spielberg est un peu différente et ce n'est pas un hasard si aussi dans déjà Duel la menace était abstraite, ici le requin agresse la communauté comme un lézard géant pouvait le faire dans les années 50.
Spielberg cinéaste phare des années 80 est déjà en décalage.

Annotation :

John Carpenter, en voilà un autre qui prend la tangente.
Dans Assaut la menace se dématérialise petit à petit, on peut au départ mettre un visage sur les assaillants, puis au fil du temps se visage se disloque pour rapidement totalement disparaître.
En même temps, Assaut est un plus ou moins un remake de Rio Bravo, film qui symbolise la communauté agressée par l'extérieur.