Lectures : 2014

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Recueil de nouvelles de Kafka, même si dans la première nouvelle on retrouve ses lubies habituelles (un système oppresseur personnifié...), les autres sur deux thèmes, le cirque, ses freaks, et les animaux, sont très originales et détonnent vraiment de ce que j'ai lu de lui jusque là.

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Un polar dispensable, qui a sans doute servi de support fantasmatoire à l'auteur (journaliste, heureux en mariage et une famille digne d'un magazine, qui assiste malgré lui à des soirées mondaines et se fait brancher par la plus belle femme du coin... Clichéééééééééé). L'intrigue est cousue de fil blanc, mais la traduction de Claro rend le tout plutôt digeste.

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Un Borges mineur, des nouvelles qui compilent des scènes du quotidien argentin. Les deux dernières nouvelles sont par contre excellentes, d'où ma note. Il ne soutient malheureusement pas la comparaison avec ses "Fictions".

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Très beau livre mêlant philosophie, spiritualité et géographie.(cf ma critique)

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"L'argot, en fait, est une blague littéraire inventée par des auteurs de comédies et des paroliers de tangos ; les gens des faubourgs l'ignorent à moins que les disques d'un phonographe ne leur aient enseigné." J. L. Borges, Préface du Rapport de Brodie

Je n'aime pas cette frange d'intellectuels qui se réclame du peuple et singe ses manières. Toutefois, Zazie a fini par me séduire moi aussi, et je n'ai pas vu passer les pages de ce roman.

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Un très beau roman initiatique, où l'on suit les péripéties de deux cousines japonaises dans un cadre merveilleux. Tout est extrêmement touchant et doux, je regrette cependant le côté un peu trop contemplatif du livre.

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Deux nouvelles (ou romans peu importe) dans un genre purement british avec petite satyre sociale et bons sentiments à la clef. Si le style est plutôt fluide, je n'ai pas aimé le fond.

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Une grande fresque familiale sur trois générations. Pas loin de rappeler l’œuvre faulknerienne, Tunström est ma découverte de l'année. Réflexions sur la folie, sur le divin, amours contrariées, c'est beau comme les bois de Sunne sous la neige...

"Dieu n'"existe" pas. Je crois en lui.
S'il devait "exister", il serait prisonnier du langage et donc notre esclave.
Si nous devions "exister", nous serions prisonniers de notre langage. C'est bien ce que nous sommes.
Dès que je tourne mes yeux de nain vers Dieu et essaie de le fixer, il disparaît pour se préciser partout où il n'est pas. Son absence est la condition de son existence. On peut continuer comme ça, et c'est ce que je fais.
Et je déteste ceux qui ne croient pas en Dieu. Il y a en moi suffisamment de vide pour que des roses puissent y faner. Suffisamment de cris pour les que les nuits éclatent. Suffisamment de désir pour se laisser tuer par la guerre.
Mais sans Dieu tant de mots doivent mourir : ceux qui ne trouvent plus de prise. Maintenant je cesse de blablater sur Dieu. Si le blabla doit continuer, Dieu le fera en moi."

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Court roman en trois "actes" de la vie d'un vagabond charismatique. Knulp est manipulateur mais ses bons côtés nous font apprécier ses aventures. Ce n'est pas un roman majeur mais sa lecture est agréable.

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Je n'ai jamais aimé Balzac, ce roman ne fait pas exception à la règle, sa vision des femmes et du mariage est affligeante, ça m'a rappelé tout ce que je déteste chez Tolstoï, des amours grandiloquents dès moindre regard et l'ennui de la bourgeoisie... L'édition annotée au moindre mot un peu compliqué est insupportable.

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Un Bandini plus jeune que dans "Demande à la poussière", et encore plus corrosif, non sans rappeler un certain Ignatius Reilly. Nietschéen, misogyne, délirant et sadique. La scène des crabes est juste magistrale.

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Trois petites pièces de théâtre, complètement différentes les unes des autres. La première porte sur la tragique histoire de Mariana Pineda, combattant pour la liberté. La seconde est une farce qui rappelle Beaumarchais ou Marivaux. La troisième est érotique et pastiche Le Songe d'une Nuit d'été. Si Garcia Lorca avait une préférence pour cette dernière, il n'en va pas de même pour moi, j'ai apprécié les deux premières malgré leurs tons diamétralement opposés, mais la troisième n'avait pas grand intérêt...

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Sans doute une autofiction cathartique, encore un de ces bouquins où l'auteur essaye de régler ses problèmes de couple... ( tout comme Silence en Octobre) J'ai vraiment eu du mal à finir et à m'intéresser à ne serait-ce qu'un seul personnage.

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J'ai découvert le blog Alors voilà, il y a environ un an, je suis quasi quotidiennement les petites anecdotes de Baptiste, touchantes et drôles, il n'y avait pas de raison que le livre me déplaise. Pourtant si, quasiment aucun ajout nouveau si ce n'est une histoire faiblarde pour faire tenir les anecdotes ensemble... Décevant.

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Livre toujours interdit en chine aujourd'hui. Il entremêle quatre romans qui se passent pendant la dictature Maoïste, troublant et instructif.

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(version illustrée) Une de mes plus belles découvertes cette année, il faut dire que j'adore Pennac et Larcenet. Un journal au long cours de toutes ces petites expériences du corps qui font la vie, très émouvant et original.

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Ce très court essai philosophique ne m'a pas beaucoup touchée, c'est poétique et lyrique, mais ça n'apporte pas grand chose d'un point de vue intellectuel. Je reste navrée du suicide de son auteur qui avait sûrement beaucoup d'autres choses à dire.

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Courte nouvelle de l'auteur du parfum, assez originale dans les propos, un contrebassiste qui prend son instrument en grippe. Je crois que je préférais voir l'adaptation au théâtre.

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Des péripéties de gamins en amérique du sud, plutôt touchant mais j'ai pas été conquise.

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Cet ouvrage raconte la guerre civile espagnole, vue par les yeux d'Orwell qui s'est porté volontaire pour lutter contre le fascisme. Historiquement c'est très intéressant, j'étais écœurée de voir les techniques de manipulation des divers partis politiques. Cela dit ce n’est pas tout à fait ce que je recherche dans un roman de "loisir", il y avait beaucoup de détails techniques qui rendaient la lecture un peu laborieuse. Je le conseille pour ceux qui aiment l'histoire et le personnage.

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Un Marcel Aymé fidèle à lui-même, un conte poétique avec des personnages hauts en couleur.

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Comme souvent Miller raconte ses histoires de cul navrantes ponctuées de beuveries dans un Paris qui ne fait fantasmer que lui.

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Un roman bien ficelé, plein de péripéties comme je les aime, mais il manquait la petite étincelle pour me le faire aimer vraiment, je saurais pas dire pourquoi.

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Je crois que mon problème avec ce livre c'est que j'en attendais beaucoup trop. Après avoir lu des critiques dithyrambiques, je pensais trouver une perle. C'est un excellent roman, original et assez dingue. Mais il est trop long pour pas grand chose.

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Un road trip états-unien, presque dans la veine de la beat generation, ce qui malheureusement n'est pas trop mon style préféré.

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Un hommage très touchant de l'auteur à sa jeune épouse disparue, on évite le piège de l'hagiographie, tout en gardant de la pudeur, plutôt réussi!

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Là aussi j'en attendais beaucoup (trop), emballée d'abord par l'écriture polyphonique, le récit s'embourbe et perd de son intérêt au fil du livre.

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Essai extrêmement instructif sur la vision du gros et du corps à travers les âges, il met à mal tout les clichés que l'on croyait bien établis. J'ai juste regretté qu'il ne parle pas de l'antiquité, je serais très curieuse de connaitre mieux le rapport au corps chez les grecs et les romains ou dans d'autres civilisations antiques.

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Recueil de courtes nouvelles sans intérêt à part le style de l'auteur. J'avoue ne pas avoir été intéressée par le fait qu'il est fréquenté telle ou telle personnalité, on se serait cru dans Paris Match.. Je crois qu'il n'est pas forcément nécessaire de publier tout ce que peut produire un auteur...

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Cette courte pièce avait tout pour me plaire, la passion et les emportements russes que j'affectionne. Je crois juste que je n'apprécie pas trop les écrits de théâtre.