Lectures - 2025

Annotation :

« Je rêve de l'amour très impossible fait de mystères enfantins et que l'on n'ose pas mettre en action. »

Réflexions intéressantes sur le refus de maternité d’une femme de cette époque, les traumatismes liés à l’enfance et la manière dont ils forgent cette « femme fatale ».
Le personnage de Mary devient difficile à suivre à l’âge adulte dans ses relations aux hommes, certains aller-retours assez lourds à la lecture.

Mention spéciale à la première scène de l’abattoir

PS : je veux une robe couleur de souffrance daddy

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Boh

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« Ce n'est que dans sa manière de regarder toute seule la mer qu'elle était différente des autres filles si vivantes et gaies. »

Mention spéciale au passage de la tempête, on n’en fait plus des comme ça

Update : étonnamment je repense au concours de la plus belle poitrine aussi

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Deux et deux font quatre

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« Elle sourit, elle dit que c'est la première fois, qu'elle ne savait pas avant de vous rencontrer que la mort pouvait se vivre. »

Récit très court et intense, toujours très sensuel merci Marguerite tu gères <3

J’ai surtout été touchée par les premières et dernières pages, par cet amour qu’on recherche une fois perdu.

Ps : Les éditions de minuit, prochaine fois police 92 non ?

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« Le verbe s'était abaissé à être mortel »

Nouvelles préférées :
Les ruines circulaires
Le Sud
Funes ou la mémoire

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« À nouveau je te revois,
Avec le cœur plus lointain, l'âme moins à moi.
À nouveau je te revois - Lisbonne et le Tage et tout - Passant inutile en toi et en moi-même,
Étranger ici comme partout,
Présence accidentelle dans la vie comme dans l'âme »
- Lisbonne revisitée (1926)

Lu lors d’un séjour dans la Lisboa de Pessoa, en passant par ses ruelles, le café Brazileira, sa dernière maison,etc. (Pour le plus grand bonheur de ma maman qui ne le connaissait même pas)

« Bébé do Nininho » moi non plus j’aurais pas voulu l’épouser lol

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« Devant ce que j'avais si longtemps attendu, devant ce que j'avais par avance trop embelli au cours de mes rêveries, il ne me restait finalement qu'un seul recours : la fuite. »

Deuxième lecture, avec deux ans d’intervalle, de l’œuvre qui m’a fait connaître Mishima. Six livres plus tard, il s’agit toujours de mon préféré, de celui qui m’a fait redécouvrir la littérature et une partie de moi-même.

(Tinder m’aura au moins apporté une chose lol)

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Je vis pour Desnos qui descend Rabelais et fait l'éloge de Sade

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« Elle tourmente de songes la candeur des sommeils. Elle est la Fièvre, elle est le Désir, elle est la Perversité. »

Ma nouvelle Queen ??

Nouvelles préférées :
- Le voile de Vasthi
- La dame à la louve
- Le prince charmant

Annotation :

« Je photographie ce que je ne désire pas peindre, et je peins ce que je ne peux pas photographier. »
- Man Ray

Essai intéressant pour les références littéraires et cinématographiques qu’il apporte mais en lui même assez plat, beaucoup d’évidences et de répétitions inutiles

Sympa le petit recueil de citations sur la photographie à la fin du livre

Annotation :

« Elle nait au déclin de l'automne
Elle vit en rêve tout un hiver
Elle s'éveille en sursaut au printemps
Elle aime, elle aime en plein été

Elle sème des souvenirs en automne
Elle oublie ses souvenirs en hiver
Elle chante la vie au printemps
Elle se tait, elle se tait en été

Elle parle à travers l'automne
Elle écoute une voix en hiver
Elle va vers la vie au printemps
Elle nie, elle nie la mort en été

On la perd de vue en automne
On l'oublie, on l'oublie en hiver
Quelqu'un se souvient d'elle un jour de printemps
Son nom naufrage pour jamais au cœur de l'été

Automne, hiver, printemps, été
Être être et avoir été »

Poèmes préférés :
- Quatre saisons
- Mon amour parle moi
- Lou la requine

Annotation :

Très beau témoignage d’un film qui aura été aussi émouvant qu’éprouvant pour toutes les personnes y ayant contribué

On y retrouve des interview, témoignages, confessions, extraits d’autobiographies, etc. notamment sur les acteurs Marilyn Monroe et Clark Gable, dont ce sera le dernier film achevé

De tous les photographes Magnum présents sur le plateau, j’ai surtout adoré le travail d’Eve Arnold qui livre, selon moi, les photographies les plus touchantes et personnelles de Marilyn

Annotation :

Troisième lecture, et pas des moindres, du livre dans lequel je me serai le plus retrouvée. J’ai une fois de plus vécu, aimé et agonisé avec Emma, et je continuerai à le faire jusqu’à ma propre agonie

(Je dois me racheter une édition lol elle est en lambeaux)

Team Léon sorry not sorry, je veux qu’il soit ma maîtresse aussi

Annotation :

« Séculaire, dans l'ombre, l'amour déferla et je possédai pour la première et pour la dernière fois l'image d'Ulrica. »

Recueil qui reste dans la continuité de Fictions mais moins marquant et profond selon moi (j’ai quand même kiffé l’apport de certains thèmes comme l’amour et l’horreur)

Nouvelles préférées :
- Ulrica
- La nuit des dons
- Utopie d’un homme qui est fatigué

Annotation :

« C’est ainsi qu’au moment où elle allait ouvrir et se donner à voir au monde, le monde la prostitua. »

Très différent de ce que j’ai lu de Duras, plume moins sensuelle, pressée, touchante mais j’ai aimé ce thème du rêve colonial et de ses dérives.

(M. Jo c’est le Charles Bovary de Duras lol)

Annotation :

« .. et moi, sur des coussins moelleux, j'apprêterai la beauté mélodieuse de ton corps .. »

« Tu es venue, et moi ardemment je te voulais.
Tu as froidi mon cœur brûlé par le désir. »

Annotation :

Charlot à New-York <3

J’ai adoré suivre les espoirs, les désillusions et les déboires de Karl dans le rêve américain
(Les récits d’immigration c’est trop ma vibe)

Annotation :

« De quem é a dança que a noite aterra?
São os Titãs, os filhos da Terra,
Que dançam da morte do marinheiro
Que quis cingir o materno vulto —
Cingi-lo, dos homens, o primeiro -,
Na praia ao longe por fim sepulto.

Dançam, nem sabem que a alma ousada
Do morto ainda comanda a armada,
Pulso sem corpo ao leme a guiar
As naus no resto do fim do espaço:
Que até ausente soube cercar
A terra inteira com seu abraço. »

Ou Os Lusíadas de Pessoa lol (seul recueil de poésie publié de son vivant)

Le Portugal me manque :(

Annotation :

« Il faudrait préparer les spectateurs avant la projection, sinon, en sortant de la salle, on se sent trop irrité par sa propre impuissance, sa médiocrité. Cher Andreï, si vous ne pouvez répondre à ma lettre, dites-moi au moins ce que je peux lire sur votre film ! » - Lettre reçue d’une spectatrice après le visionnage du Miroir

Ouvrage intéressant dans lequel Tarkovski aborde autant le Cinéma dans sa globalité (en citant divers réalisateurs comme Buñuel, Chaplin, Kurosawa, etc.) que ses propres films. Il est particulièrement éclairant sur le contexte derrière chaque film, les difficultés de tournage ou de montage ou encore la réception du public à des œuvres aussi énigmatiques.

Ps : une des âmes sœurs d’Andreï <3

Annotation :

« Ce fut l'agonie lente d'une fin d'amour: ce fut enfin le déchirement brusque, la rupture ... »

«  Et son baiser donnait l'oubli. »

Récit autobiographique contant l’histoire d’amour entre Renée Vivien et Natalie Barney dans un univers plus fantastique, presque mystique (grande influence saphique)

Quelques fragments sublimes mais beaucoup trop inégal dans son ensemble. J’ai de loin préféré son recueil de nouvelles, La dame à la Louve (hâte de lire sa poésie !)

Annotation :

Frankenstein, c’est une naissance sans mère, une créature sans nom dont le père créateur, impuissant, va détourner le regard. Cette absence d’amour et de reconnaissance mène à sa déchéance. (Trop autobiographique Mary je t’ai cernée)

J’ai adoré certains passages, notamment ceux sur la découverte de la littérature qui met des mots sur la passion, les émotions. Ceux sur le deuil aussi, dans lesquels je me suis beaucoup retrouvée.

Malgré tout fort redondant et larmoyant, Victor si je t’attrape …

Annotation :

Ou comment la photographie peut rendre compte de la guerre mais aussi nous en éloigner (du point de vue des images choquantes qui se succèdent dans notre quotidien).

Rapprochements intéressants entre l'appareil photographique et l'arme à feu (coucou Chris jtm).

"Il y a de la beauté dans les ruines"

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Ok il a peut-être tué son ex, mais au moins il ne l'a jamais aimée ! Je kiffe ta vibe Daphné

Une des sources d'inspiration pour le Crimson Peak de del Toro, c'est ici l'exemple même du fantôme comme métaphore du passé. Rebecca hante tous les personnages, et le lecteur, tout au long de la lecture. Sa présence est obsédante, oppressante, froide, peut-être une des plus belles représentations du deuil et de la mort qui continue de côtoyer les vivants.

La remise en question des différences de classes et des attentes liées au genre sont aussi très intéressantes.

Hitchcock à revoir

Annotation :

« D'autres cœurs se briseront sous le poids d'un insupportable amour, mais leurs larmes ne seront pas nos larmes. »

« Je ne me plains pas d'un sort que je partage avec les fleurs, avec les insectes, avec les astres. Dans un univers où tout passe comme un songe, on s'en voudrait de durer toujours. »

Nouvelles préférées :
- Le dernier amour du prince Genghi
- Comment Wang-Fô fut sauvé
- Le sourire de Marko

Annotation :

Ok je t’ai sous-estimée Rachilde, mais c’était pas la peine de me trauma à ce point :(

Comme pour La Marquise de Sade, très grand début mais pas mal de redondances et de contradictions dans le reste du récit.

Mais la splendeur de l’androgynie de l’amant et de la maîtresse, les descriptions si sensuelles du corps de Jacques et les réflexions sur le désir et le plaisir féminin en ont presque fait un livre préféré.