les cinéastes les plus surestimés de la planète

Annotation :

Quentin Tarantino. Le roi des voleurs : il a tout pompé aux autres, notamment au cinéma bis pourtant déjà bien creux avant lui.

Son atout majeur : un grand sens commercial qui lui fait sentir ce qu'il doit régurgiter pour plaire au grand public / mouton de Panurge (C'est un gros commercial rusé notre Quentin)

Et puis c'est aussi le roi du verbiage creux : pour cacher la vacuité de son cinéma (et son absence totale de morale), il se sent obligé d'étirer la moindre scène sur 10 minutes et de la meubler avec des dialogues insipides qu'il a pompé dans d'autres films (et pas toujours les meilleurs dans le genre : on a connu plus subtil que les dialogues des westerns italiens ou des films d'Aldrich que Big Q a pillé sans vergogne)

Annotation :

David Fincher n'est pas un imposteur, juste un cinéaste ultra commercial dont on voudrait nous faire croire qu'il est un auteur. En fait c'est juste un illustrateur d'histoires abracadabrantes aux rebondissements aussi improbables que grotesques. Et s'il recherche aujourd'hui le réalisme (The Social Network) c'est pour essayer toucher un public de d'jeuns et leurs préoccupations futiles mais surtout toucher le jackpot qui va avec. Lui aussi est un malin qui surfe sur toutes les vagues, surtout celles qui rapportent.

Annotation :

Un autre voleur moins ambitieux : il n'a volé que ce bon gros Alfred. Sans Hitchcock, De Palma n'existerait pas. Du cinéma en gros sabots (à talons aiguilles). Sang, sexe et voyeurisme sans l'humour du british accompagnés pour tout langage cinématographique d'effets de caméra racoleurs et prétentieux. A peine mieux que Lucio Fulci.

Annotation :

Bon dieu, j'avais oublié Roland Emmerich !! Alors lui c'est plus un cinéaste, c'est un cas pathologique !! Il semblerait qu'à chacun de ses films, il tente de ne battre qu'un seul record : celui de la sottise et de l'ignorance crasse, qu'il semble désireux de partager avec son public.
En fait, je crois que ce salopard, tout à son appétit lucratif demesuré, ne cherche qu'à exploiter ce qu'il croit être la stupidité du grand public.
Dans son appétit de blockbuster mondial, il ne respecte ni vraisemblance ni logique autre que commerciale et raconte n'importe quoi : une glaciation et une dérive des continents instantanées, un déluge qui noie l'Himalaya, des Jumbo jets qui font des loopings entre les gratte ciel, des mammouths et des machairodus qui coexistent avec les Pyramides, n'importe quoi pourvu que cà ramène quelques spectateurs dans le tiroir caisse.

Et pour s'assurer l'accès au marché américain, il flatte ce que ce peuple a de plus con : son nationalisme borné et dangereux. Un individu lamentable...

Annotation :

Bon ok je suis peut être injuste avec lui je n'en ai vu que 3 : Balmont est juste moyen, mais Amadeus et Cuckoo's Nest sont quand même bien putassiers : tout pour plaire au grand public en leur offrant des méchants bien manichéens (l'infirmiere ) ou médiocres (Salieri) . Pourtant c'est plutôt la musique de ce dernier que j'ai envie d'écouter quand j'entends le rire imbécile de l'insupportable Wolfgang (quant à lui un musicien bien surestimé par ailleurs mais très fort pour la musique de commande au kilomètre).

Annotation :

Ah, Jean-Luc (et toute sa joyeuse bande de potes de la Nouvelle Vague et des Cahiers du cinéma) : l'intellect en lieu et place de l'émotion, la logorrhée en guise de dialogues, souvent des images tremblées et laides pour essayer nous convaincre de leur ardeur révolutionnaire à changer le cinéma à défaut du monde.

L'intellectualisme rive gauche de cette bande d'étudiants en cinéma a certes produit quelques fulgurances mais a eu une influence globale déplorable sur le cinéma européen, en feignant d'oublier que le cinéma est aussi un SPECTACLE.

Et puis comme toute Nouvelle Vague se sent obligée de se révolter contre les Grands Anciens, et comme par ailleurs ils ont souvent été des critiques avant d'être cinéastes, ils ont réussi
à créer une détestation de cinéastes qui n'en méritaient pas tant.

Heureusement que des historiens du cinéma moins dogmatiques comme l'ami Tavernier ont su nous faire redécouvrir le meilleur de ces cinéastes que ces fanatiques ont voulu enterrer : les Delannoy, Grangier, Decoin (et j'en oublie) qui ont su faire parfois mieux que les jeunes loups qui ont tenté de les assassiner (conflit oedipien des plus classiques que ces intellos prétentieux n' ont même pas su voir).

Annotation :

Les frères Dardenne ont eux aussi leur fond de commerce : le Social avec un grand S. Du coup on frôle le Misérabilisme (notamment sur le plan technique) sous couvert de Naturalisme.
Et puis c'est amusant dans leur dernier film (au moment où j'écris) de choisir la Cotillard dont on sent bien au reste de sa carrière qu'elle a beaucoup partagé avec la "classe ouvrière".
M'enfin ce film je l'ai même pas vu mais ce qui est bien avec les Dardenne c'est qu'il suffit de voir Rosetta et que tout est dit.
A ce propos mon cher Thierry Frémaux quand arrêterez de toujours selectionner les mêmes cinéastes au festival de Cannes ?

Annotation :

Moi aussi mon cher Wong, je me sens '' in the mood'' alors allons y gaiement. Tu sais quel est ton problème majeur ?? Je suis pas psy,hein, alors je ne sais pas bien ce que çà signifie mais je trouve çà malsain de parler ou de montrer de la bouffe pendant la moitié d'un film. Passerais tu la moitié de ta vie à manger?? (je veux dire quand tu n'agites pas ta caméra en tous sens pour nous faire croire que tu es cinéaste).
Pour faire simple je reprends la fin de ma critique de Chungking Express :
Wong Kar Wai nous crache un cinéma gratuit et sans enjeu, frimeur et répétitif, hystérique et creux où le mouvement et le bruit semblent le fond et la raison d'être d'oeuvres qui ne racontent rien, restent à la surface des choses et dissimulent leur vacuité derrière des affèteries et des faux semblants pseudo modernes;
Wong Kar Wai fait toujours le même film, c'est l'idée qu'il se fait du style;
Wong Kar Wai préfère parler des nouilles que des gens, ou plus exactement les placent au même niveau : l'antithèse de John Ford et de son '' It was my steak, Valance '' où la bouffe sert de déclencheur à la dramaturgie Au contraire chez WKW, les films pourraient s'étaler sur des journées entières sans qu'aucun élément de dramaturgie ne soit jamais mis en valeur, à travers la bouffe ou quoi que ce soit;
Wong Kar Wai nous saoule d'images redondantes et inutiles, et de sons (musiques et dialogues) répétitifs et inanes;
Wong Kar Wai, une certaine image de la mort d'un cinéma qui ne va nulle part

Annotation :

Alors lui dans le genre images médiocres et laides il se pose là.

Pour les intrigues filandreuses et sans intérêt il est très fort.

Et puis il a réussi un exploit que je pensais impossible : rendre chiante la musique de Neil Young dans "Dead Man". (Pourtant un de ses meilleurs films, de ce que j'en ai vu) Et il a salopé, par ses affèteries et ses prétentions intellos, dans "Year of the Horse " un concert du même pourtant fort bon a Vienne ( je le sais, j'y étais).

Jarmusch est un sagouin (sauf dans Ghost Dog, très réussi).

Annotation :

Almodovar me fait marrer.
Il se veut tellement branché qu'il en devient ridicule : couleurs saturées, décalages grotesques, sexualités déviantes, tout l'arsenal quoi...
D'autant plus ridicule que sa branchitude ne l'empêche pas de ne jamais rien gagner : Il court derrière la Palme d'or à Cannes depuis si longtemps qu'on a un peu pitié.
Dommage car sa bonne sélection de films lors du dernier festival Lumière qui lui fut consacré ( ha ben oui il a donc gagné quelque chose mais bon y a pas de jury, pas de vote, seulement le fait du Prince ) prouve qu'il est meilleur cinéphile que réalisateur.
Et puis il a réussi au moins 2 fims '' Attache moi '' et '' Parles avec elle '' . Apres tout certains dans cette liste ne peuvent pas en dire autant.

Annotation :

Le cinéma bis italien me fera toujours marrer. Qu'il soit western, pseudo films historique, polar (oui je sais on dit giallo quand on est pas un ringardos), érotique ou fantastique et d'horreur, toujours la même recette, pour une même tambouille : des scénars inexistants, écrits à la chaîne, sans aucun souci d'intelligence ou de sensibilté, des musiques tonitruantes et vulgaires, des acteurs caricaturaux et souvent laids en plus d'être mauvais, des actrices qui jouent plus de leur minois/minou que de leur talent, des photos remplis de tics ( ces zooms incessants, répétitifs et grossiers), des montages à la serpe qui privilégient le jump scare à l'écriture cinématographique.
Bref une production industrielle et formatée , un ramassis de poncifs éculés et convenus (et là encore quelque soit le genre abordé), le tout enrobé dans des matrices fantasmatiques à la limite du nauséabond, flattant les pires instincts sadiques et voyeuristes.
Et Suspiria, la dedans ?? Ben, il y a tout ce que j'ai dit précédemment, enrobé dans une esthétique à mi-chemin entre le Grand Guignol et le Train Fantôme.
Vous comptez vraiment nous effrayer avec çà ??
La musique est abrutissante (mais pas autant que l'histoire, ou plutôt son absence), les acteurs/trices d'une médiocrité insondable, alternant roulements d'yeux et grimace '' inquiétantes'' .

Tout au plus doit on reconnaître à Argento un certain goût pour les décors baroques et quelques plans ingénieux ( mais pour tant d'autres franchement laids).

Et puis quelqu'un pourrait il dire a Argento qu'il ne suffit pas d'aligner un projo rouge à côté d'un projo bleu pour être un grand coloriste??
Cette technique, dite '' de l'album à colorier de quand j'avais cinq ans (et demi) '' est presque aussi inintéressante que les jaunes pisseux de Jeunet ( et encore plus m'as-tu-vu).
Quand je pense que certains font des tentatives pour intellectualiser ce genre de sous cinéma d'exploitation, çà me fait bien rigoler, tiens... Et encore Argento, comme Bava ne sont pas les pires, un jour les enfants si vous êtes sages, on parlera de Lucio Fulci.