Les meilleurs anti-héros de la japanimation [Liste Participative]

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Light Yagami.

Bien sûr, on commence avec l'anti-héros par excellence de l'animation japonaise. Narcissique, manipulatueur, cynique et pourtant totalement lucide et intelligent, Light est fascinant dans sa complexité. C'aurait pu être moi, du moins dans la première partie...

L.

Eh ouais, L est aussi un anti-héros qui claque. Même si quelque part ses intentions sont nobles, elles relèvent surtout d'une ambition à s'imposer comme le meilleur détective du monde, et ceux quels que soient les moyens. Une certaine idée de la justice à méditer.

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Scar.

Bien entendu, Scar nous fait directement penser au cas ardu des Roms ; une communauté bien souvent mal jugée et sujette à de "drôles de violence". Scar n'est pas passif, à regarder sa communauté sombrer. Si le monde ne veut pas la reconnaître, il devra la craindre et c'est lui qui fera changer les mentalités. Malheureusement en mal puisque de l'alchimie de la haine ne peut découler du bonheur. Cela dit, vivre, c'est aussi apprendre de ses erreurs, et surtout à payer pour les corriger.

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Greed.

Greed est un connard, allégorie de la cupidité, malsain, pédant, cynique ; son placement ici était inévitable. Pourtant, c'est aussi le type de personnes que l'on voudrait avoir comme ami. Dans le fond, tout ce qu'il voulait, c'était d'avoir une compagnie fidèle, et il s'affranchira même de ses défauts pour cela.

Suprise maintenant, Solf J.Kimblee.

Kimblee est très certainement un marginal, mais un psychopathe, non, je ne pense pas. D’aucun pense que sa froideur et son manque d’empathie en font un vrai personnage psychotique, mais je le considère tout à l’inverse : pour lui, la vie humaine n’as pas plus de valeur que celle des autres êtres vivants. Notre espèce serait-elle égoïste de penser qu’elle est supérieure aux autres ? Ne sommes-nous pas doués d'une intelligence supérieure, ne pouvons-nous pas nous affranchir de nos instincts animaux?
D’autre part, Kimblee est plus un observateur du monde qu’un acteur, il ne vit que pour voir qui d’entre humains et homonculus gagnera. Un aspect caractériel atypique auquel j’adhère très certainement. Ce n'est pas à proprement parler un anti-héros, mais ce n'est pas non plus un méchant. C'est un entre-deux. Finalement, sa fin bien qu’inévitable, n’est probablement pas ou très peu méritée.

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Porcelet.

Yakomaru, c'est typiquement le méchant dont on peut comprendre qu'il soit devenu méchant. Mais en même temps, on peut se poser la question de savoir s'il est vraiment méchant. Dans ce cas, ce serait plus un anti-méchant qu'un anti-héros, tout dépend du point de vue sur lequel vous vous placez. Pour moi, c'est un anti-héros, et ses seuls défauts sont sa volonté de domination et son aspect de manipulateur. En même temps, son cas relève d'une réflexion sur le machiavélisme : la fin justifierait-elle les moyens? De grands changements ne nécessitent-ils pas au moins autant de sacrifices et de bassesse ?


Ps : on pourrait penser la même chose d'un certain Makishima, de Psycho-Pass.

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Slaine.

J'ai déjà montré mon admiration pour ce personnage dans ma critique. Quelle fin de merde, ça m'as donné envie de jeter mon ordi par terre.

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Lelouch.

Bon, je vais vous avouer un truc : je déteste Lelouch. Mais force est de constater qu'il est foutrement bien écrit, et que malgré son chara-design plus que dégueulasse, il a su s'imposer comme l'anti-héros sacré du studio Sunrise. Je ne sais pas quoi dire sur Lelouch ; pour moi, son objectif pallie largement les saloperies dont il a été l'auteur, mais il a quand même deux trois poutres dans l' oeil qui le rendent détestables. Comme cette espèce d'arrogance et ce sentiment de supériorité qui le définissent si bien.

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Ein et Zwei. Plutôt Zwei.

Zwei est un assassin à la solde d'une mafia et bien que ses agissements puissent le montrer comme un antagoniste, notamment vis-à-vis de la scène avec une certaine fillette, sa situation mérite d'être analysée. Soumis par une "entité supérieure", Zwei est l'image de ces hommes qui doivent tuer pour survivre (et Dieu sait si cela n'existe pas, même ici en Occident) ; cela en fait-il forcément un homme de mal? C'est trop dur d'y répondre, non?

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Kenpachi Zaraki. Un sanguinaire particulièrement intéressant, véritable démon inhumain (du moins en combat), et paradoxalement, un homme ayant un certain sens de l'honneur, de la camaraderie, du sacrifice, et de l'expertise (des armes, mais on peut aussi dire que l'excellence dans son domaine est la base de son système de valeurs) . Un vrai samouraï quoi.

Mayuri Kurotsuchi. Le cliché du scientifique qui voue sa vie au développement scientifique, qu'il soit médical, technologique ou militaire. Aucun sens de l'empathie, et pourtant placé parmi les gentils. Kurotsuchi n'en a rien à foutre de sa situation, tant qu'il peut expérimenter des trucs chelous tranquillement. Comment peut-on tolérer un tel spécimen ? La réponse sous forme de question : faut-il de tout pour faire un monde ?

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Piccolo.

Et ouais, à la base Petit-Coeur est un antagoniste de San-Goku, jusqu'à ce qu'un certain concours de circonstances le place dans son camp. J'avoue, on pourrait dire pareil par exemple de TenshinHan, mais la haine de Piccolo était plus viscérale encore. Petit-coeur, c'est un peu l'allégorie de la sagesse : il apprend d'abord de ses erreurs, et avec le temps apprend des erreurs des autres. Surprenant.

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Bon, vous l'attendiez depuis longtemps, j'en suis certain ; Vegeta.

Sauf que là aussi il n'y pas matière à dire grand-chose finalement. Si, peut-être que vous ne le saviez pas, mais Vegeta est l'image du samouraÏ (décidément) ; il place l'honneur avant la vie. Son évolution dénote une certaine critique de ce système de valeur archaïque.

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Chacun des personnages principaux de l'Aoi Bungaku Series est un anti-héros, mais le plus marquant pour moi fut Yôzo de "La Déchéance d'un homme".

Explication : L'oeuvre de Osamu Dazai montre clairement une image très négative de l'homme, qui serait lâche, menteur et individualiste. Yôzo ne sait pas qui il est, mais sait ce qu'il voudrait : être un vrai homme. Au final, il se sait n’être qu’ un simulacre de bonté et d’innocence, un masque posé sur un visage faiblard et menteur. On peut d'ailleurs considérer ce film comme une critique du monde occidental, d'une société qui nous pousse à ne nous révéler qu’à travers le regard des gens. Mais c'est plus profond que cela, le vrai message est beaucoup plus obscur et répond à la question suivante : est-ce un échec de ne pas avoir été "vrai" humain, au vu de toutes les bassesses dont notre espèce est capable ? Là encore, le terme "vrai" peut-être sujet de réflexions ultérieures ; qui peut dire si un tel est ou n'est pas un vrai homme? La société? Les institutions supérieures? L'état? Notre façon, certainement conditionnée, de penser?
Assez de philosophie, vous l'aurez compris, Yôzo aurait même dû être le premier de cette liste.

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Kaiji.

Le mec qui sait se foutre dans une merde pas possible, ne sait pas s'arrêter car toujours attiré par l’appât du gain est pourtant un véritable héros selon certains aspects : un sens de l'amitié et de la confiance hors du commun. Au final, une psychologie paradoxale très intéressante. Après tout, miser se fait quotidiennement : on mise peu - petites études, petit travail - , souvent pour pas grand-chose - une boîte, une voiture... Pourquoi ne pas risquer plus quand le frisson vous est offert ?

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Mugen.

Mais il n'est pour moi qu'une prototype de Kenpachi Zaraki dont les traits demeurent plus fins. Allez d'ailleurs voir l'annotation sur Zaraki, c'est la même chose pour Mugen. A l'exception près que si Kenpachi n'en a rien à carrer de la gente féminine, Mugen peut limite se montrer sentimental avec celle-ci.Enfin, ça dépend de son humeur.

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Proposé par Mr-Bbb : Sunako.

Antagoniste principal de la série, Sunako, sous ses airs de jeune fille innocente, est un vampire centenaire au passé tumultueux qui sera à l'origine des évènements qui se passent au village. Elle verra de près la folie des hommes, et malgré son envie de faire s'accroitre et perdurer son espèce, elle se verra désemparée face à l'horreur à laquelle aboutit la situation. C'est notamment elle, via ses dialogues avec le moine Seishin, qui permettra au spectateur de se poser la question sur la légitimité des hommes à se défendre par des moyens aussi radicaux, ainsi que sur d'autres thématiques de vie. Bref, Sunako, malgré son rôle, est bien ce que l'on pourrait définir comme un "anti-méchant".

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Proposé par lùcioolz : Nozomu Itoshiki (mais peut aussi se lire "professeur désespoir").

Protagoniste principal de la série, c'est un professeur très particulier qui voit en chaque chose une raison de se foutre en l'air. Bien sûr, tout est orienté de façon comique, ce qui rend le personnage aussi ridicule que le titre de professeur qu'il porte (il a quand même réussi à sortir en classe qu'il en avait rien à foutre que ses élèves échouent aux examens).
Mais bon, différents aspects de la société sont très bien abordés selon le regard de ce professeur négatif ainsi que l'élève positive l'ayant sauvé dans le premier épisode. De plus, ce personnage possède une force de caractère tellement atypique que vous ne pouvez que l'apprécier. Après tout, voir le monde en comprenant qu'on peut très facilement le quitter permet d'en profiter d'autant plus. Non?

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Proposé et décrit par Alex D. Wolf : Jacuzzi Splot.

Jacuzzi Splot est un enfant naïf et pleurnichard en surface, qui cache en réalité un jeune chef de gang de SDF à couteaux tirés avec la Mafia. Jacuzzi a notamment réalisé de nombreuses fusillades, en représailles contre les exactions de la "famille". On peut trouver ça révoltant, mais en réalité il le fait pour que les affaires de ses proches ne tombent pas dans la décadence. Il réprouve au fond de lui la violence dont il fait pourtant usage, la voyant comme un mal nécessaire. Bref, c'est un bon anti-héros quoi.

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Proposé et décrit par Alex D. Wolf : Shizuo Heiwajima.

Shizuo Heiwajima est un jeune délinquant, pas vraiment méchant mais incapable de contenir sa colère, ce qui lui vaudra la réputation de bagarreur de l'extrême. Son nom est synonyme de terreur et de crainte au sein du quartier, d'autant plus qu'il est le protecteur et le collecteur d'un créancier passablement louche. Malgré tout, c'est un bon garçon dans le fond, qui n'aspire qu'à vivre tranquillement dans son coin, en œuvrant pour le bien à l'occasion (notamment en s'opposant au très ambigu Izaya). Il est souvent vu comme la brute à éviter comme la peste et se comporte quelque peu en tant que tel, pour notre plus grand plaisir.

Izaya Orihara : commerçant d'informations pour qui daigne lui donner du travail, Izaya est sans doute le personnage le plus ambigüe de cette liste : en effet, il prend un malin plaisir à manipuler les humains dont il se dit pourtant être le plus grand admirateur. Ses actions sont toutes perpétrées par un raisonnement obscur, à tel point que l'on se demande s'il est ou non un antagoniste de la série. Quoiqu'il en soit, il est l'un des plus gros moteurs de Durarara!!, et sa façon de penser est l'une des plus intéressante qu'il m'as été donné de voir.

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Proposé par lùcioolz : Alucard

N'y allons pas par quatre chemins : Alucard est un fils de pute. Voilà, c'est dit. Vampire sanguinaire, il se révèle cruel, sadique et démoniaque au vu de ses actions et de son mépris pour la vie (et la mort). Ne montrant aucune forme d'empathie, excepté pour la famille qui l'as recueilli et notamment sa maitresse pour laquelle il serait capable de cirer des pompes, Alucard ne présente pas les traits de l'habituel anti-héros. Il en serait presque le contraire au vu de sa prestance, de l'aura de classe qui l'entoure et de la détermination sans faille dont il fait preuve à chaque action. Mais derrière tout coeur de glace se trouve une faille sentimentale. Elle prend la forme chez Alucard d'un regret, celui de ne pas pouvoir devenir humain et mourir, seule forme de libération de la souffrance du passé qu'il traîne derrière lui comme un boulet au pied d'un bagnard.

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Proposé par lùcioolz : Guts.

Là encore, le terme d'anti-héros est très limite pour définir Guts, personnage principal d'un manga de fou furieux portant le nom de Berserk. Guts est une armoire sur pattes, un mercenaire au passé tumultueux qui ferait pâlir n'importe qui. Peu bavard de mots mais très friand d'action, il n'est ni stratège, ni foncièrement sympathique. Son truc, c'est de décapiter des gens. Voilà qui est Guts. Mais derrière cette apparence se cache aussi un homme au cœur et aux intentions pures, qui révèlent aussi sa fragilité. Comme quoi l'amour, ça peut transformer un homme. En bien comme en mal, comme le témoigne Guts par sa seule existence.