FMA, une interprétation différente mais non moins intéressante du Manga éponyme.

Première critique de mon existence sur un animé, mais quel animé!

Si je devais trouver un mot pour la qualifier, ce serait juste : Génial!

Bon Ok, le scénario est éloigné du manga original (qui est assez exceptionnel au passage, il faut le souligner) mais cette interprétation scénaristique n'as rien a envier à son successeur Brotherhood, du moins sur de très nombreux points.

A savoir que FMA est différent de FMA Brotherhood, le second étant l'animé suivant fidèlement le manga tandis que le premier en est une espèce de filler, une interprétation différente de l'histoire des deux frères Elric.

Full Metal Alchemist 1er du nom, c'est une flanquée de personnages charismatiques, des thèmes abordés très intéressants du point de vue réflexion, de l'action, une pointe d'humour, de l'émotion et un scénario original bien que mitigé. Rien que ça.

Pourquoi "mitigé"? Eh bien en fait, le seul bémol que je trouve à cet animé est justement le scénario: je le trouve cyclique, c'est-à-dire qu'il avance mais sans avancer vraiment. On découvre des choses au fur et à mesure du visionnage, mais il y a une sorte de ping-pong perpétuel et rébarbatif intra-animé (oui c'est nouveau, ça vient de sortir, j'invente rien): rencontres avec des personnages qui disent à peu près la même chose que d'autres, épisodes complètement HS à l'avancée de l'histoire, et surtout ,disons-le clairement, un scénario qui se barre en couilles à la fin quand Brotherhood au contraire nous conforte dans la magnificence du manga.

Il faut savoir que la série n'as pas de réelle fin, la conclusion venant d'un film ultérieur "The Conqueror of Shamballa". Ce qui est drôle (ou pas), c'est que, pour moi, c'est ce film qui rend la fin de cette première interprétation si... étrange (pour ne pas dire naze, certains ont quand même appréciés).

Bref, quelques soucis scénaristiques en somme.

Mais si la série perd en puissance scénaristique, il se compense largement par la force des personnages, qui dans certains cas sont plus intéressants que chez le cadet Brotherhood (Scar par exemple, qui a bien plus de couilles que l'autre dans cet animé ci), la profondeur des réflexions apportés sur des thématiques profondes tel que le bien, le mal, l'éthique, la responsabilité, la valeur de la vie humaine, la notion d'échange équivalent (qui reste la notion phare de l'animé) etc... et même le côté artistique

Là encore, FMA frappe très fort: des dessins très soignés, une bande son qui déchire sa mère, des openings et endings PU-PU-PU-PUISSANTS (sauf un ou deux qui sont disons originaux) et surtout une VF très réussie (oui, c'est important) qui nous plonge rapidement dans un univers fabuleux, où se mêleront joie, tristesse, haine, compassion, admiration et j'en passe.

Ça vaut le coup d'oeil, croyez-moi, vous ne le regretterez pas.