Les meilleurs films des 70's en France - 1971

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L'aspect choquant du film (le tabou de l'inceste), auxquels certains se raccrochent encore, n'a pas lieu d'être. Il correspond sans doute aux excès des années 70 - mais s'inscrit ici dans un film magnifique, tout sauf malsain, rythmé par le jazz, à la fois profond, ludique et d'une grande pudeur ; les deux parties s'emboîtent avec fluidité, constituent même deux petits films presque autonomes. Les comédiens, les jeunes (réellement excellents) comme les anciens, premiers ou seconds rôles, sont tous en état de grâce.

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Claude Berri sur les traces de François Truffaut pour un magnifique hommage à son père, aussi drôle qu'émouvant, avec un immense Yves Robert.

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Avec Raphaël, l'oeuvre de Michel Deville, toujours aussi soignée, évolue de la légèreté initiale vers la gravité, une certaine angoisse même, bien traduite dans ce nouveau jeu (dangereux) du chat et de la souris, entre la veuve vertueuse et le débauché, porté par une image très soignée, une intrigue à la fois raffinée et perverse avec délicatesse (la marque de Deville, par excellence), un découpage très habile, théâtral au sens premier, marqué par les changements d'espace, de temps et par les bifurcations de l'action. Dans les deux rôles qui portent l'action, Maurice Ronet, dans le personnage qui lui colle désormais à la peau, dont il devient l'emblème malgré lui, entre dandy et épave, sur fond de désespoir de plus en plus noir, et Fraçoise Fabian dont la classe illumine l'écran, sont excellents.

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Truffaut à contre courant - un drame romantique, complexe et riche.

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Un des meilleurs films de pierre Granier-Deferre : les dialogues (portés par deux grands comédiens) et les silences, le décor (la mort programmée, irréversible du vieux pavillon dans un décor sinistre de chantier et qui accompagne la dégradation lente et terrible des relations entre les êtres), le traitement de l'image et du son (des bruits étouffants), l'impact de la mise en scène sur le spectateur est particulièrement fort.

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Anarchisant, choquant avec innocence, un éloge du droit à la paresse et à la transgression, un des films les plus caractéristiques de l'immédiat après mai 68.

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Un drame psychologique fort et austère, avec une très belle photo, aux gris parfaitement adaptés à la tragédie toute intériorisée et impossible à contenir du,personnage principal (Michel Bouquet), un très bon Chabrol.

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Un scénario malin, une comédie très efficace et sans vulgarité, une interprétation de qualité.

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Le regard d'un enfant sur les pires moments du franquisme, la réponse à la violence insoutenable par la violence fantasmée encore plus violente. (Très) choquant et marquant. Amateur dans la mise en scène. Impossible à noter en fait.

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Un film romantique (parfois fort, parfois très sentimentaliste) où Bresson tente la synthèse (hardie !) entre le pacifisme hippie et Dostoievski. Des très beaux moments (le bateau mouche illuminé sur fond de chant brésilien, le nu d'Isabelle Weingarten) à côté de temps beaucoup plus faibles - avec en outre une interprétation pénible, avec des comédiens très peu expressifs et charismatiques.

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Scénario invraisemblable, mise en scène très plate, mais le regard de Mimsy Farmer ...

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Un peu vieilli mais plusieurs scènes cultes.

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Le dernier Tati, sans grandes surprises (la meilleure scène, à la fin, montre les automobilistes à l'arrêt, se fourrant les doigts dans le nez ...)

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Un premier film à la trame assez décousue, plutôt bien interprété, vite oublié.

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Un film d'aventures assez basique, dans de beaux décors naturels (les gorges du Todgha), avec une interprétation pour le moins irrégulière (Michael York notamment), vite oublié.

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Une histoire de vampires à trois personnages, sans la moindre action, sans rythme, très mal construit (des personnages apparaissent, disparaissent sans que cela ait la moindre incidence sur l'histoire ...) Certes l'image et les décors sont travaillés ...

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Le film démarre sur un rythme enjoué (madeleine Renaud pétillante) et développe une thématique assez provocatrice mais faute d'une vraie mise en scène tourne rapidement au mélodrame boulevardier ressassé.

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Un scénario très paresseux de Bertrand Blier, une mise en scène bâclée, des comédiens en roue libre.

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Les horreurs de la guerre (le massacre d'Oradour ?) ne sont que prétexte à des variations érotiques autour de Muriel Catala.

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Pierre Richard tente de surfer sur le succès récent du Distrait, mais les gags sont très faibles, tirés en longueur, usés jusqu'à la corde.

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Une déconnance sympathique ou bien des gags éculés et filmés avec les pieds ?

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Après Solo, Mocky reprend son rôle de Christ mourant pour sauver les péchés du monde. On dénonce de "grands" scandales en enfonçant toutes les portes ouvertes. Tous les comédiens (Mocky en tête) jouent atrocement faux. On atteint des sommets de ridicule (la scène d'amour sur le toit de la prison, illuminée par les projecteurs de la police ...)
Un film de baudelaire me demandait une copine ?

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Nul -une adaptation totalement ratée (l'explication est dévoilée par un des personnage pendant de longues minutes), faute d'avoir envisagé la moindre perspective de mise en scène. L'interprétation est globalement consternante (Orson Welles venu toucher le cachet et dire bonjour à Chabrol, Marlène Jobert, et surtout Anthony Perkins, qui faute de personnage à défendre tente de nous refaire Norman Bates ...) Le pire des Chabrol.

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Autour de Muriel Catala (fantasme des années 70), des jeunes comédiens prometteurs Isabelle Adjani, Francis Huster, Jacques Spiesser, Jacques Weber et même dans des tout petits rôles Nathlie Baye et Isabelle Huppert) qui n'ont strictement rien à défendre.
Totalement vide.