Les meilleurs films du monde commentés brièvement

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En version non charcutée, peut LE meilleur film "populaire" qu'il m'ait été donné de voir. Impossible de ne pas être ébranlé par la force de ce film, la finesse de son histoire, la puissance de ses personnages, la justesse de l'ensemble.
L'histoire semble enfin lui rendre justice et il était temps.

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Si le film français avait une marge, elle serait tracée par des films comme Double Messieurs, dont on ressort ébranlés, émus, troublés. Un film fort qui me conforte dans ma haine de Rohmer, qui prouve qu'on peut être génial et intelligent sans forcément être prétentieux, méprisant et chiant.
Un des plus beaux films français, proche de Blier, Séria, Mocky. Indispensable.

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Pierre angulaire de la filmographie du réalisateur, d'une beauté à tomber à genoux, une dérive architecturale dans tout ce qu'un cauchemar peut avoir de séduisant.
Indispensable, magnifique, parfaitement rythmé, magistralement réalisé, un conte pour adulte qui ne laissera insensible ni les amateurs de "grand" cinéma, ni les fan de films fantastiques, pas plus que les amateurs de peinture. essayez et vous verrez...

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Film de chevet de Lars Von Trier, un des plus oniriques de l'auteur, entre dérive mémorielle est images merveilleuses et surréalistes, le tout nimbé dans ce grain visuel que seul Tarkovski a réussi à offrir au cinéma (et seul Von Trier, que ça plaise ou non, a été capable de s'en inspirer intelligemment). Un des meilleurs films du monde, tout simplement.

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Le film d'horreur absolu, celui qu'on aurait aimé voir à 13 ans pour pouvoir le revoir adulte.
Le plus abouti des films de Fulci, peut être le seul qui arrive vraiment à s'imposer comme un chef d'oeuvre toutes catégories confondues, avec son identité forte, son ambiance entre conte, cauchemar et film d'horreur, malgré les stigmates propre au genre.

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Louper ce film serait une grave erreur.
Une sortie confidentielle, les réalisateurs de l'excellent documentaire sur Lovecraft offrent un film maîtrisé qui frôle une certaine forme de perfection. Angoissant, beau, intelligent, fascinant.

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Dans les marges du cinéma se trouvent des réalisateurs qui ont osé ce que personne d'autre n'a osé. Travailler à même le medium jusqu'à le dépasser, offrir ce qu'aucun film conventionnel ne pourra jamais ne serait-ce qu'effleurer.
Regarder ce film est une expérience qui peut changer une vie. Et aussi invoquer le Démon chez vous (selon son malsain et dangereusement crédible réalisateur). Mais c'est moindre mal, tellement le film est indispensable.

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Dès les premières notes de Bach à l'harmonium au générique, on est transporté. Tarkovski est considéré à juste titre par bon nombre de cinéphiles comme le meilleur réalisateur du monde. Il offre ici son film le plus accessible.

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Un des plus poétiques de son prolifique et pervers réalisateur, ce film offre quelque chose qu'on ne trouvera nulle part ailleurs. Encore une fois, ne pas se laisser impressionner par le titre racoleur, ce film a beaucoup plus à offrir que ses innocentes nymphettes dénudées. Emouvant, beau, sensuel.

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Beauté, mystère, poésie, sagesse, émotion, King Hu maîtrise le cinéma et le respecte, au point de fédérer les amateurs de films de genre et les petits intellos amateurs de "grand" cinéma.
Un film qui dépasse tout, qui offre quelque chose d'unique.

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Difficile de présenter le film en quelques lignes, c'est pourquoi je vous renvoie (un peu honteusement, j'avoue) à ma critique qui explique pourquoi Hustler White est un des meilleurs films du monde, tous genres confondus.

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Oser l'hommage à Tarkovski, c'est bien, risqué, mais bien. Le réussir à la perfection, c'est une prouesse hors norme. Si en plus le film s'avère être peut être le meilleur de son auteur, un des meilleurs films d'horreur des 20 dernières années, tantôt choquant, tantôt terrifiant, mais toujours magnifique, force est d'admettre que le seul réalisateur vivant capable réussir cette prouesse est l'antipathique Von Trier.

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Dès le cauchemar du personnage principal en ouverture, on est tétanisé par la puissance évocatrice des images, l'épaisseur de l'ambiance, et on remet en perspective tout ce qu'on a pu voir au cinéma, on comprend que sans Bergman, nos top 100 respectifs des meilleurs films seraient allégés d'un bon tiers, tant il a été une influence majeure pour le medium.
Un film magnifique, émouvant, généreux.

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Les films intellos sont souvent chiants.
Celui ci est tout simplement magnifique. Tour à tour drôle et cruel, léger et dramatique, impossible de rester insensible face à la puissance de Desplechin.

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L'autre perle du réalisateur. Un constat analogue à Raining in the Mountain, une surprise aussi intense, ce film s'impose comme un "instant classic", comme disent les anglophones (et les français incapable de trouver une expression analogue dans leur langue maternelle) (même pas honte, na!)

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Peut-être le dernier western italien, il concentre toute la violence et la noirceur du genre, tout le savoir-faire accumulé au fil des années en terme de mise en scène, et offre à Franco Nero un de ses plus grands rôles.
Lorsqu'on croise le chemin de Kéoma, on n'en sort pas indemne. C'est beau, intense, onirique.

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Pas besoin de présenter ce coup de maître de Lynch, une dérive qui ne peut laisser insensible que certains endurcis peu objectifs (je ne vise personne en particulier...)

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L'Ultime Giallo, stylisé avec une maestria propre à son auteur, frôlant le surnaturel de par son esthétique fantasmagorique la cruauté de son imagerie, la beauté des cadrages. Argento ne pouvait que basculer ensuite dans le fantastique pour espérer dépasser ça.

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Si Corbucci s'est affirmé via l'excellent Django, il a sublimé son théatre de la cruauté avec le gigantissime Grand Silence.
Aimer le western italien et ne pas avoir vu le Grand Silence constitue une insulte au genre même passible de fistage d'urètre avec un gant de crin.

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Ne pas avoir vu Buffet Froid est une insulte au cinéma. Point final.

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Bon, on ne va pas présenter Brazil, quand même, si ?

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Pas le plus facile d'accès de l'excellent Cassavetes, mais clairement le plus fort, le plus dur, le plus émouvant, fuite en avant pour ne pas se laisser rattraper par le désespoir et l'horreur du quotidien. Un vrai choc.

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Si un film cristallise toute l'intelligence, la maîtrise, la beauté du cinéma d'Hitchcock, c'est bien celui-ci.
De Palma ne s'en est toujours pas remis...

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La Shaw Brothers a une longue tradition de film de sabres (Wu Xia Pian) flamboyants, plutôt barbares, avec des musiques héroiques et nerveuses, et des combats (plus ou moins) bien mis en scène.
Ici, c'est le haut du panier, tant en terme de beauté que de rythme, de violence, de musiques. Un indispensable classique, jouissif, beau, cruel.

EDIT : ATTENTION!! Malgré le magnifique travail de restauration, à regarder soit en VF d'époque René Chateau (oui, ça demande un travail sur soi), soit en VO, mais la nouvelle VF est malheureusement à proscrire car, pour des raisons, je pense, de qualité de master, ils ont préféré rejouer une OST dégueulasse vaguement dans les gammes de la première, mais avec un son à se pendre... Et pourtant, je salue l'initiative, des rééditions de ces perles, mais là, j'en aurais chialé.

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Gaspar Noé est un dégueulasse. Un sadique. Probablement doublé d'un sale con. Mais Gaspar Noé a de bon goûts, et maîtrise le medium cinéma comme personne (de vivant), il le sait, et il en joue. Et il nous offre une descente aux enfers, un film qui choque moins que son précedent, mais qui éprouve plus les sens. On ne peut que sortir désorienté, ébranlé, et souillé par ce film aussi génial qu'indéfendable.
Monde de merde, pour ce que j'en dis...

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On ne se refait pas, mon film de chevet depuis mes 14 ans...
Beau, intense, terrifiant, creuset de toute la mythologie que Lynch continuera d'affirmer et d'affiner par la suite. Mais tout est déjà là.

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(n'en déplaise à certains).
Entre le décor excellent, la fluidité des mouvements de caméra, la perfection du cadrage (surtout en 1:33), l'ambiance, bref, même si Nickolson est un peu trop grimaçant à mon goût, c'est un de mes préférés. Nettement.

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Tout en tension, en non-dit, des images magnifiques pour un film qui continue à faire couler des torrents d'encre et à soulever dithyrambes justifiés.

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Ne serait-ce que pour sa magistrale séquence d'introduction, le vertige sensuel qu'elle provoque, ses couleurs, son magnifique ralenti, ce film mérite sa place ici. Heureusement le reste du film est à la hauteur des attentes qu'il pose dès les premières minutes. Un coup de maître qui rassure sur le présent du cinéma.

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Rollin offre un cinéma singulier, entre poésie et érotisme, tantôt rattaché à une forme étrange de la Nouvelle Vague, tantôt au mauvais porno amputé de ses scènes hardcore, c'est un cinéma de passionné, personnel, généreux, difficile parfois.
La Nuit des Traquées est un peu atypique, car il n'y a pas de vampires dans celui-ci, juste une belle histoire émouvante et triste, une dérive onirique troublante et sensuelle.
Mais difficile de choisir un Rollin quand c'est plutôt sa démarche en soi qui a sa place ici, une poésie surréaliste faite avec une sincérité qui prend au coeur.
Reste que la Nuit des Traquées m'a poussé au bord des larmes.