Les Pires Films de 2018

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Avis Complet :
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Je pensais voir le nanar ultime de 2018 et je tombe juste sur un énorme étron chiant dont on peine à trouver les blagues et qui remplit difficilement ses 80minutes de durée. C'est d'ailleurs particulièrement flagrant vers le milieu du film, lorsque les personnages oublient totalement l'intrigue principale pour vivre des quêtes secondaires péraves à Marrakech.

Il est regrettable que ce projet soit un tel échec, car l'esthétique n'est finalement pas si cheapos que prévu. Des efforts ont été fait pour avoir un rendu visuel correct et avec un scénar potable on aurait été en droit d'attendre un film d'aventure sympathique malgré une mise en scène dénuée de fulgurance. Malheureusement on a pas grand chose à se mettre sous la dent, en bien comme en mal. Les acteurs en roue libre font avec ce qu'ils ont, c'est à dire pas grand chose. Surtout Ramzy qui fait peine à voir dans ce rôle qui ne lui correspond pas du tout.

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La production chaotique, les retours négatifs et la nonchalance de Disney quant à la promotion du film sortit discrètement durant une période creuse de l'année 2018, tout annonçait un futur désastre et une perte de temps incommensurable.

C'est donc pour toutes ces raisons que je n'ai pas fait le déplacement en salle à l'époque, même si j'espérais secrètement un film fun et plus intéressant que les trois derniers étrons de Disney. Je voyais mal comment avec de tels personnages et de si grandes possibilités de background, il était possible de foirer ce film.

Mais bon. Lorsqu'on embauche artisans qualifiés mais dénués de passion pour le projet et que l'on met à la porte le seules personnes un tant soit peu concernés par le film, que voulez vous qu'il en ressorte ?
Rien ne plus qu'un film vide et inintéressant où nos héros emblématiques ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes. Où les nouveaux persos sont chiants et mal définis et où les péripéties s'enchainent sans saveur, le tout sous une réal peu inspirée, une DA du pauvre et une photographie calamiteuse.

Il y avait pourtant matière à raconter quelque chose dans ce film dérivé. Mais les scénaristes se sont simplement contentés de reprendre tous les dialogues de Han Solo sur son passé et de faire de chaque élément une péripétie. Preuve en est que Lawrence Kasdan (co-auteur de l'épisode V, mais aussi du Réveil de la Force et de Solo) n'est décidément pas la personne à rembaucher pour ressusciter la franchise sur grand écran.

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Avis Complet :
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Histoire de tordre le coup à certains critiques de Youtube qui aiment faire les malins, on se fout qu'Aladin et qu'Alad'2 n'aient aucune consistance.

Ces films n'ont pas la vocation ni le besoin d'être des aventures avec des enjeux ou une quelconque dramaturgie. Ce sont justement des odes aux histoires débiles que tout un chacun peut raconter à des enfants en improvisant au fur et à mesure et en y incorporant son propre vécu et ses propres références culturelles à l'intérieur.
Le but est de faire une comédie régressive, absurde et référencée, le concept même du film justifiant parfaitement cette intention et ça n’est en aucun cas un défaut.

Si le film est raté c’est parce que son écriture est catastrophique, que ses références poussives nous sont balancées pêle-mêle sans aucune malice, que le scénario multiplie les situations malaisantes interminables et parce que les acteurs sont tellement en roue libre qu’on a l’impression que seules les premières prises ont été conservé pour le montage finale.
On pourrait également dénoncer la technique à la ramasse, avec sa photographie immonde, ses scènes d’action digne d’un épisode de Taken ou ses effets spéciaux indignes de la boîte qui avait réalisé les excellents SFX pour la pub pour le Puy du Fou. Mais à dire vrai, vu l’aspect nanardesque de l’œuvre, cette esthétique indigeste rajoute presque du cachet au long-métrage.

Tout n’est d’ailleurs pas à jeté, le film est suffisamment con et foutraque pour proposer quelques dingueries surprenantes qui raviront les spectateurs les plus dégénérés comme moi. Je pense surtout aux improbables caméos de guests, si gratuits et putassiers qu’ils en deviennent hilarants.
Mais faut pas déconner, Allad’2 c’est quand même plus d’1h20 d’ennuie et de gène incommensurables et c’est pourquoi je ne le conseillerais qu’aux plus curieux et fous d’entre-vous.

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Je suis passé complètement à côté de ce néo-thriller dénué de tension, d'enjeux, voire même de progression dramatique.
J'ai l'impression que chacun y voit un peu ce qu'il a envie d'y voir. Les interprétations vont du film générationnelle à une métaphore du conflit entre les deux Corées. Moi, je n'y ai malheureusement vu qu'une succession de séquences longues et fastidieuses autour d'un triangle amoureux chiant et dont l'histoire, malgré ses nombreuses surprises, ne mène nulle part.

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Dowsizing rejoint la liste toujours plus grandes des concepts brillants mais complètement sous-exploité par un scénario affreusement merdique. On y sent une vague satire du rêve américain mais l'histoire accumule les longueurs et se perd dans des directions qui n’aboutissent à rien, si ce n'est à un film aux protagonistes sans intérêt, aux thématiques intéressantes à peine survolées, à la romance crétine au possible et au récit plat ne parvenant jamais à décoller.

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Dilili à Paris est à la culture bourgeoise ce que Ready Player One était à la culture geek. A ceci prêt que si le concept du blockbuster de Spielberg et ses thématiques justifiaient l'aspect ultra-référentiel de l’œuvre, le film d'Ocelot abuse de ce procédé de façon purement gratuite, au point que cela dessert même l'histoire et le sujet principal du récit.

Car après une interminable première partie prétexte à un road-trip de carte-postale dans la capitale française du 20°siècle. Le long-métrage décide subitement de causer patriarcat et oppression féminine. Nos héros devant déjouer le complot d'une secte masculiniste visant à asservir les femmes dès leurs plus jeunes âges en les réduisant à l'état de chaises vivantes sur lesquels les mâles alphas pourront y poser leurs énormes postérieurs. Un virage inattendu et délirant qui semble trop en décalage avec le reste du film pour être prit au sérieux.
De plus, cette partie arrivant tardivement, difficile pour le réalisateur de lui fournir un traitement correct, surtout avec un dénouement aussi bâclé.

Il en ressort une oeuvre too much, inaboutie et extrêmement pédant dans sa manière ostentatoire de déclamer ses références.
Ocelot a beau nous dire que le film reste accessible à un public ne connaissant pas les référents montrés, mais c'est complètement faux. Les références ne se résument ici qu'à du name-drop d’œuvres et d'artistes en tout genre qui ne sont jamais présentés ou développés et qui n'existent que par leur aura dans le monde réel. Si l'on a pas la culture artistique requit, alors on passe à côté du film, purement et simplement.

Mais bon je rassure les plus incultes d'entre nous, vous ne perdez pas grand-chose.

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J'y suis juste allé pour pécho ok. Faites pas attention.

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Débuté en 2018, terminé en 2019.
On comptait le terminer avant 22h mais à cause de tous ces mauvais choix, on l'a finit à 0h30.

Si l'idée était de remettre en question la nature même du film interactif en montrant qu'une trop grande possibilité de choix serait inutile, voire contre-productif et que les bonnes histoires interactives sont celles qui donnent au joueur l'illusion du choix tout en le faisant chemin balisé, je ne pense pas que le message soit passé de la meilleure des manières.

Car tout ce qu'on retient de Bandersnatch, c'est la frustration de recommencer en boucle les mêmes séquences parce qu'on aura fait "l'erreur" de faire le mauvais choix. Celui que le scénariste ne voulait pas.
C'est là qu'on se rend compte que cet épisode est l'anti-thèse d'un bon film narratif. Il ne propose aucun embranchement et nous place systématiquement en situation d'échec. Et ça, ça ne rend pas l'expérience plus marquante et en aucun cas, cela ne rend pertinent un propos simpliste et faussement intelligent.

L'épisode propose néanmoins quelques rares moments funs, comme lorsqu'il assume pleinement la connerie de son concept et nous donne la possibilité de faire n'importe quoi. Mais globalement, ça reste une œuvre très prétentieuse et désagréable.

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Lisez la critique.

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Heureusement la caractérisation des personnages est respectée. Cela permet à notre fibre nostalgique de se déclencher et d'apprécier un peu mieux le film quand Winnie et ses amis sont devant l'écran (mention spéciale à Bourriquet toujours parfait quelque soit le support où il apparaît. Autrement, on en aurait strictement rien à foutre de cette histoire éculée au possible de l'adulte accaparé par son travail et devant apprendre à retrouver son âme d'enfant pour apprécier la vie à sa juste valeur.
Le film n'essaye même pas de rendre son scénario cliché un tant soit pu singulier, que ce soit par son traitement ou sa mise en scène. Il ne se repose que sur la sympathie du public à l'égard de ses mascottes et vu les retours extrêmement cléments, ça semble plutôt lui réussir. Espérons que les plus jeunes ne seront pas terrifiés par l'aspect réaliste giga badant des peluches à l'écran.

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Je ne l'ai regardé que parce que Josh Homme en a composé la musique et car l'une des perles méconnues de QOTSA figurait sur la BO. Mes maigres attentes n'ont même pas pu être comblé. La BO discrète au possible est d'une fadeur sans nom et cette tuerie https://www.youtube.com/watch?v=3_A3mVumJSU ne sert que de musique d'ambiance dans un bar pour une courte scène de 2min (même pas la durée du morceau).
Pour le reste, on se retrouve devant un sujet délicat abordé avec un pathos outrancier, autant dans la performance de Diane Kruger que dans le traitement de son personnage qui ne génère aucune empathie tant le tout semble artificiel et articulé autour d'une idée vraiment discutable : la légitimation de l'auto-justice phase à un pouvoir judiciaire incompétent.

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Le film avait infiniment plus d'aura quand il était encore un projet maudit que Terry Gilliam s'échinait à monter malgré toutes les tuiles auxquelles il devait faire face.
Désormais, il cesse d'être un fantasme de cinéphile pour ne devenir qu'un étron supplémentaire de son réalisateur.

Lost in La Mancha nous permettait d’imaginer une œuvre autrement plus créative. Au final, L'Homme qui tua Don Quichotte n'est qu'un enchaînement de péripéties chiantes toutes filmées de la même manière. Les enjeux sont trop faibles pour nous tenir captivés et le tout manque cruellement de folie pour nous impliquer dans le délire. De plus le glissement de Toby vers la démence est montré de manière somme toute très commune et celui-ci ne débouche sur aucun propos correctement développé.

La presse a énormément fait le rapprochement entre Don Quichotte et Terry Gilliam durant toutes ces années. Tous acclamant la détermination de cet artiste fou et idéaliste se battant contre des moulins à vent pour que son projet irréaliste puisse voir le jour. Il serait ainsi facile de voir en Toby un artiste désabusé qui retrouve sa folie créative au contact du Don qui l'a lui même créé par le passé. Mais tout ceci ne nous saute pas forcément aux yeux tant la relation entre les deux protagonistes est très mal écrite. Toby n'éprouve aucun plaisir à accompagner Don Quichotte pour lequel il n'a d'ailleurs aucune estime, à peine éprouve t-il de la piété pour ce vieil homme déconnecté de la réalité. Pour que le propos voulut soit pertinent et que la relation puisse nous toucher, il aurait fallut créé une vraie complicité entre les deux et surtout, que l'un apporte quelque chose de positif sur l'autre, qu'il lui permette de faire ou d’imaginer des choses qu'il n'était pas capable de penser auparavant. Or dans ce film, nous avons juste la sensation que Toby subit la folie de son compagnon et qu'il finit par l'attrapé à force de rester avec lui et par goût de cette vie fantasmée.

Donc pour ma part L'Homme qui tua Don Quichotte est une véritable déception. Je ne sais si c'est à cause du trop faible budget ou de l'âge avancé de Gilliam qui avoisine maintenant les 80ans, mais son "projet le plus ambitieux" n'est à l'arrivé qu'un objet long, inabouti et sans intérêt.

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