Lire pour mieux vivre . 2025

Annotation :

Cadeau d'une amie pour la nouvelle année.

Annotation :

Œuvre vertèbre de ma pensée. On a rarement aussi bien parlé de la nuit. C'est une adoration et il est toujours agréable de constater que quelqu'un a encré les mots pour vous.
+ le lien entre feu et obscurité me plait excessivement. "Il amasse la nuit et il l’incendie"

"Tout devient errance ou bien enchantement, c’est le temps de la flânerie, de l’imagination, des frissons crépusculaires, des terreurs ancestrales, le ciel étoilé donne le vertige, la lune joue avec les loups, les marées, les femmes vagabondes, c’est le temps de l’ivresse, du trouble, la beauté semble étrange et parfois assassine, la lune se cache, la lune rend fou, et le ciel majestueux impose sa puissance, les étoiles rallument en notre âme une poignante nostalgie. Nuits blanches, nuits fertiles. Délires et sortilèges, douceur des aveux, murmures, effleurements de soie. Dès que la nuit s’étend, il paraît inconvenant de parler fort, les cris ou les éclats de rire sonnent comme des blasphèmes sous la voûte constellée le silence ouvre les chemins de la profondeur, les oasis du recueillement, tandis que l’immensité du ciel scintillant nous rappelle à notre destinée, peut-être à notre splendeur. La nuit, on est plus près de l’infini."

"Le soir est un acquiescement, l’ombre un retranchement. Le premier annonce une nuit ample, il ouvre ; la seconde présage l’obscurité où l’on s’enferme."

Annotation :

J'ai pleuré, non pas parce que le texte est touchant (même si c'est le cas), mais parce que c'est une lettre d'amour à ce qui a disparu. Ce texte contient tout ce que je pense du Japon et la traduction m'a semblé très juste/passionnée, Pierre Faure devait non seulement beaucoup estimer Kafû mais aussi partagé un peu de son âme. C'est beau, très beau

Se hisse aux côtés de Sakura no Mori no Mankai no Shita, c'est dire à quel point j'ai adoré.

Annotation :

Peu agréable à lire, mais nécessaire. L'holocauste oublié, ou plutôt qu'on a cherché à faire oublier.
Également intéressant si vous voulez comprendre l'endoctrinement impérialiste sous Meiji, trop peu abordé dans les œuvres à mes yeux

Annotation :

"Cette émotion appelée poésie" est excellent, le reste est dispensable

Annotation :

La gestion du secret (et par extension du silence pour mieux combattre) est au centre du texte.

"Un général doit se prémunir contre tous ces dangers. Sans trop chercher à vivre ou à mourir, il doit se conduire avec valeur et avec prudence, suivant que les circonstances l'exigent. S'il a de justes raisons de se mettre en colère, qu'il le fasse, mais que ce ne soit pas en tigre qui ne connaît aucun frein. S'il croit que son honneur est blessé, et qu'il veuille le réparer, que ce soit en suivant les règles de la sagesse, et non pas les caprices d'une mauvaise honte [...] faites toutes vos opérations militaires dans le plus grand secret, je veux dire qu'il faut empêcher qu'aucun ne puisse pénétrer vos desseins : il suffit qu'on sache ce que vous voulez faire quand le temps de l'exécuter sera arrivé." Ni plus, ni moins.

Annotation :

Cadeau d'une femme avec qui j'ai perdu contact, je lis vraiment tout ce qu'on m'offre (même des essais de 600p), donc achetez moi des livres (de l’alcool & du chocolat), merci.

Annotation :

Enfin lu chez une amie au Japon, il n'est jamais trop tard, ni trop loin eheh

Annotation :

La seconde nouvelle était plaisante, comme un écho sentimental.

Annotation :

Cadeau de mon amie, l'autrice

Annotation :

Excellente construction narrative, une fin jouissive et parfaitement maîtrisée. À lire de toute urgence.

Annotation :

Abandon vers p.70

Annotation :

Sans intérêt pour qui aime l'autrice et connait sa vie.