Livres lus en 2017

Annotation :

Beaucoup de choses à dire sur l'ouvrage, très intéressant mais beaucoup trop répétitif et assez péremptoire, même si on sent que c'est profondément sincère. Pas trop le temps de développer pour l'instant, j'ajouterai peut-être quelques paragraphes supplémentaires plus tard.

Annotation :

Un peu déçu par l'épilogue, parce qu'il est terriblement frustrant et qu'on peut difficilement s'empêcher de penser qu'Antoine réfléchi comme un imbécile. Mais j'ai trouvé le reste du roman remarquable, que j'ai dévoré assez rapidement. C'est écrit simplement, mais toute la tragédie interne d'Antoine est passionnante à suivre, et la description de la vie d'une petite ville de province et les relations entre ses habitants me paraît assez véridique.

Annotation :

Je crois que je me suis rarement autant identifié à un personnage féminin. Pas à mon moi actuel hein, mais Emma Cline a un talent assez incroyable pour retranscrire le malêtre adolescent avec des mots, des sensations transvasées à l'écrit, au-delà même du fait divers à la Charles Manson que le roman relate plus ou moins directement. The Girls possède également une autre dimension intéressante au niveau de la notion de mémoire et du jugement de son propre passé, grâce aux quelques chapitres au temps "présent", qui tissent des liens sous-jacents avec son passé.

Annotation :

Des nouvelles très sympas.

Annotation :

Ce roman est d'une stupidité crasse assez effrayante (certains diront "misandre" sans hésiter, pour ma part je trouve qu'on utilise ce terme à tort et à travers dès que ça titille un peu notre égo de mâle, donc je m'abstiendrai). C'est à la fois très intellectuel et sans aucune profondeur.

Ca me donne vachement envie de voir ses films tiens.

Annotation :

C'est sensuel, c'est violent, c'est fou, et c'est passionnant de bout en bout alors que ça parle quand même beaucoup de cheminot (ce dont j'ai pas grand chose à faire à la base, même si j'aime bien l'imagerie de l'industrialisation de cette époque)

Annotation :

Le moins bon Herman Hesse que j'ai lu pour l'instant, non pas que le style soit plus pauvre que d'habitude, mais l'évolution du personnage et ses rencontres ne sont pas tout le temps très palpitantes ou enrichissantes, et un style ne fait jamais l'intérêt (en tout cas pas pour moi).

Malgré tout, je retiendrais quelques belles formules, ainsi qu'à de rares moments une pensée qui accompagnent celles que je me fais au quotidien, notamment par rapport à la dualité entre vie urbaine et vie "naturelle".

Allez, pour le plaisir de faire ressortir mon côté drama queen (on peut dire drama king du coup ?) : "Ah ! l’amour n’est pas fait pour nous rendre heureux. Je crois qu’il est fait pour nous révéler dans quelle mesure nous avons la force de souffrir et de supporter." (qui n'est pas une citation aussi pessimiste qu'elle en a l'air, quand on y réfléchit).

Annotation :

Un pur chef d'oeuvre, j'ai rarement autant dévoré un livre et c'est extrêmement riche. Franchement, j'ai pas grand chose à dire d'autre ou alors faudrait écrire une critique, mais j'ai pas le temps donc voilà.

Annotation :

Je ne suis pas particulièrement friand des histoires cruelles, mais je dois dire que celle-ci est globalement superbement racontée. Et, j'imagine, très originale pour l'époque. Impossible de ne pas tomber sous le charme de Catherine malgré son caractère insupportable, et impossible non plus d'arrêter de chercher à tout prix de l'humanité chez Heathcliff, alors que chacune de ses actions montre le contraire.

Pour autant, j'ai trouvé le début extrêmement laborieux et peu intéressant, ça a failli me faire lâcher l'affaire. Et, en outre, peut-être que cela est dû à la traduction, mais j'ai trouvé certaines "transitions" approximatives et confuses, dans l'indication du narrateur/trice ou notamment dans des changements de noms d'une phrase à l'autre pour désigner la même personne (et, déjà que c'est particulièrement compliqué de suivre qui est qui avec ces mariages d'enfants de cousins qui portent les mêmes noms que leurs parents etc...).

Bon quand même, j'ai mis du temps à le lire celui-là.

Annotation :

Bon j'arrête la lecture au tiers, je vois vraiment pas l'intérêt de continuer à lire une suite de petites histoires beaufs qui se ressemblent toutes à coup de "il était 8h et fallait que je m'arrache d'ici. à l'appart Joe m'attendait et on s'est enfilés des bières toute la nuit. ah les gonzesses, tu te souviens celle d'avant-hier, je lui ai mis un coup mais après fallait que je me la trimballe toute la soirée.". Honnêtement, ça ressemble un peu, non ?

Bon vu le titre j'étais prévenu mais je m'attendais à un truc en plus quand même.

Annotation :

Il y a vraiment des points communs passionnants entre Huis clos et Les mouches (peut-être dans toute l'oeuvre de Sartre d'ailleurs, je n'ai rien lu d'autre de lui), sur la mort, la culpabilité, quasiment dans un sens mythologique dans les deux cas. J'ai tout de même eu la sensation d'une certaine faiblesse dans les personnages féminins, loin d'être inintéressants mais comme si une même figure se répétait.

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Il y a vraiment des points communs passionnants entre Huis clos et Les mouches (peut-être dans toute l'oeuvre de Sartre d'ailleurs, je n'ai rien lu d'autre de lui), sur la mort, la culpabilité, quasiment dans un sens mythologique dans les deux cas. J'ai tout de même eu la sensation d'une certaine faiblesse dans les personnages féminins, loin d'être inintéressants mais comme si une même figure se répétait.

Annotation :

J'avoue que j'ai du mal à comprendre le piédestal sur lequel est ce livre. C'est joliment écrit sans plus, l'histoire est plutôt émouvante sans plus non plus, c'est court à l'histoire donc l'histoire n'est pas particulièrement consistante. C'était une lecture agréable, mais ce sera oublié dans une semaine.

Annotation :

Superbement écrit, palpitant et très profond sur le passage à l'âge adulte, l'émancipation et la condition des jeunes filles, le tout dans une atmosphère assez mystique voire spirituelle entraînante.