Livres lus en 2021

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Janvier 2021 - Un long et profond poème évoquant l'exil, en approfondissant sur le lien de celui-ci avec la mère. Et la mer. Et l'amer peut-être. Mais toujours le language : qui sous la plume de Jeanne Benameur n'est pas la langue maternelle, mais la langue de nos mères.

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Janvier 2021 - Presque une suite à Un Barrage contre le Pacifique, dans une version plus autobiographique. Les rapports familiaux et la façon d'être d'une toute jeune femme au début des années 1930 sont présentés avec précision. Il y a certains moments très forts émotionnellement. On est au cœur des souvenirs de jeune femme de Marguerite Duras.

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Janvier 2021 - Quelques excellentes idées, notamment ce fabuleux personnage de touille-marais, avec des moments aussi où certains personnages (la sorcière par exemple) ne sont pas du tout exploités. L'ensemble reste plaisant.

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Février 2021 - Ce qui est fort avec Balzac c'est sa faculté à présenter la vie de personnages avec une précision aiguë. On va au plus profond des personnalités et on observe leurs relations comme si on y était.

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Février 2021 - Raconter sa mère, idée qui paraît si simple et se révèle finalement si complexe. La partie sur l'enfance est trop longue, mais les 2 tiers restants du livre ouvrent et effleurent des sujets lourds et importants. J'ai plus l'impression que ce livre est une ébauche de toutes ces questions originelles, une jolie ébauche pour un autre livre dans lesquels tous ces sujets seraient vraiment exploités.

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Décembre 2020 à février 2021 - Une nouvelle de temps en temps. Sept auteurs américains rencontrés. Bien aimé découvrir celle écrite par Walter Mosley et était enthousiasmé par l'extrait de Moon Palace de Paul Auster, qui m'a donné envie de lire le livre en entier.

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Fin février-mars 2021 - Une très belle façon d'écrire, assez poétique, compense une bonne histoire, mais qui reste un peu facile.

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Mars 2021 - Une fin. C'est délicat une fin. Spoiler : la dernière bataille n'aura pas lieu. Joli pas de côté perpétré par Lewis, quelques défauts persistent, mais il reste quand même du rêve.

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Mars 2021 - Quelques généralités, mais aussi un peu de rêve et de voyage.

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Fin mars-début avril 2021 - Un peu surpris à la lecture de ce nouvel opus : pas de grandes descriptions, pas de longues métaphores comme les trois premiers lus avant. Il y a du rythme et une juste définition de ce qu'est l'emprise. Un plaisir aussi de retrouver la famille Rougon-Macquart, mais ça, ça marche pour chaque livre de cette série.

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Avril 2021 - Le premier chapitre, l'attente, vaut au moins 10/10. Le reste est aussi d'un grand niveau. On est à la fin de la guerre, l'ennemi allemand est incertain, en voie de disparition. Mais il reste d'autres maux : la douleur de régler les comptes, l'enjeu complexe de revivre ensemble.

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Avril 2021 - J'ai eu du mal à me mettre dans la nouvelle. On se perd un peu dans les personnages dès le début, alors qu'ils sont en réalité très peu. Balzac écrit bien, comme à son habitude. On est dans cette salle de bal, immergé dans les danses et contredanses. Il y a un joli retournement de situation, sans qu'il soit pour autant transcendant.

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Poèmes qui jouent entre perfection et déséquilibre. D'une noirceur profonde, ils filent le long de la morosité d'un Baudelaire aussi brillant que perdu. Aussi amoureux que fou. Aussi imaginatif que terre à terre.

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Avril-mai 2021 - Ici ça joue avec les mots, avec la langue, avec le langage, avec les situations. Il ne se passe pas grand chose, mais la réflexion sur la mort est là, dans chaque page, dans chaque personnage.

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Février à mai 2021 - Au cœur d'un flou surréaliste, un peu trop opaque pour moi, certains passages m'ont ravi. Des petits jeux de mots originaux et quelques envolées lyriques et métaphoriques puissantes.

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Début juin 2021- La manière d'écrire est belle, parfois poétique. Le récit est efficace. Mais l'excellente idée de départ de comparer les Hommes d'aujourd'hui aux dieux du passé est sous-exploitée.

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Mai-juin 2021 Profond, beau, poétique. Le style est si original et d'un si haut niveau. Il n'y a pas d'histoire, ou si peu, ou plutôt est-elle répétée comme un mantra. Alors, c'est dense, mais j'ai rouvert chaque jour le livre et me suis delecté de belles écritures.

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Juin 2021 - Excellente approche de la vision que peut avoir Balzac de l'immigration polonaise à Paris à son époque, pour le reste, ce n'est pas sa meilleure histoire.

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Juin-juillet 2021 - C'est quoi cette fin ? Je n'ai pas envie de spoiler... Mais là j'ai pas compris. Pas emballé non plus par la technicité autour de la fabrication de parfum. Les quelques réflexions autour des odeurs, de leurs poids, de leurs négligences par les Hommes (comme moi) voire de leurs dévalorisations étaient intéressantes. Mais globalement je suis quand même passé à côté. La lecture est facile, mais je l'ai trouvé sur l'ensemble peu digne d'intérêt.

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Juillet 2021 - Très courte nouvelle. J'en lis régulièrement des mieux que celle-ci de la part d'Hemingway. Mais rien n'est inintéressant ou déplaisant chez lui.

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Juillet 2021 - Correspondances, mise en abîmes, histoire inventée mélangée avec la vraie histoire (ou en tout cas celle ressentie par Madame Duras), les vides de l'histoire que j'ai envie de voir, les tissages, opaques, que je veux voir, voilà ce qu'est ce livre pour moi. Madame Duras est Emily L. Elle l'avoue :
"Vous vous ressemblez, elle et vous - vous regardez le fleuve toujours, vous ne riez pas. C'est toujours émouvant, les ressemblances entre les femmes qui ne se ressemblent pas."
Et en filigrane, cette écriture, qui rend la vie impossible. Et puis j'en sais rien, je dis juste ce que j'ai cru comprendre.

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Juillet 2021 - C'est très court, bien ficelé, ça peut faire sourire, c'est efficace. Petite originalité : Balzac n'est plus tout à fait le narrateur omniscient, mais l'histoire est racontée par Horace, le docteur.

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Juillet 2021 - Nouvelle purement descriptive, c'est très rare avec Hemingway, mais je n'ai pas accroché à l'hameçon.

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Juillet 2021 - Un peu fourre-tout, mais ça reste vrai, honnête, franc. C'est un style débridé, spontané, que j'apprécie. Pas de la grande littérature, mais ça ne cherche pas en être. C'est la petite histoire d'une relation entre un homme et une femme, avec de grandes questions en filigrane (le mariage, la différence culturelle, l'affection que l'on ressent pour un.e autre etc.)

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De juin à août 2021 - D'excellentes découvertes, avec des styles poétiques variés, entre complexité et simplicité, entre mystère et limpidité.

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Août 2021 - Quelle épopée ! J'ai beaucoup aimé ! Un mélange d'aventure, de réflexion métaphysique, mais surtout cette odeur iodée qui parcourt l'ensemble du livre.

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Août 2021 - Nouvelle très courte. Je l'ai apprécié. Une profondeur s'en dégage.

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Août-Septembre 2021 - Une présentation juste et précise d'une famille dont les deux parents sont nés en Algérie. Écriture actuelle, franche et provocatrice. J'aurai aimé une histoire, car là on s'en tient à expliquer leurs vies. Les rares supports narratifs n'ont même pas d'aboutissements.

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Septembre-octobre 2021 - Un classique écrit par une femme, avec plusieurs personnages principaux féminins, et tout ça au début du XIXème siècle. C'est moderne. Les personnages sont libres, bien décidés à échapper aux préjugés et à la vanité. C'est souvent drôle, bien écrit et plaisant à lire. Seule une intrigue un peu prévisible m'empêche d'avoir vraiment adoré.
NB : j'ai vu au cours de ma lecture le film Mustang. C'est l'histoire aussi de 5 sœurs, mais dans un endroit reculé de la Turquie de ce premier quart du XXIème siècle. Outre l'histoire du film, j'ai bien aimé faire le lien entre les deux œuvres. Celle de Jane Austen montre des personnages emportés par une grande liberté et celle de la réalisatrice de Mustang, Deniz Gamze Ergüven, présente des filles engluées dans des traditions patriarcales d'un autre temps. Comme quoi...

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Octobre 2021 - J'ai dû passer à côté, mais je n'ai pas compris ce livre. C'est parfois bien écrit, certes, mais les personnages ne sont qu'une suite de stéréotypes, sous-développés en plus. De plus, c'est pas très clair, nébuleux, il y a trop de personnages pour que nous puissions vraiment les approcher. C'est un premier livre, ok, mais je vais lire les autres pour voir l'évolution de Cécile Coulon.