Livres lus en 2022

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Décembre 2021- janvier 2022 - 478 p. Véritable épopée surréaliste d'un gars dérangé. Des scènes très drôles et un second degré décapant. Peut-être un peu long tout de même.

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Janvier 2022 - 75 p. Percutant, honnête, parfois très fin, parfois plus brutal.

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Janvier 2022 - 240 p. Une jolie fable et un bel hommage à la lecture et ce qu'elle peut apporter dans nos vies. Transposé dans une Chine totalitaire, cela est encore plus percutant.

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Fin janvier - début février 2022 - 79 p. Après la géographie absente l'an dernier, un autre long poème de Jeanne Benameur. Sur le même thème de l'exil. Ici c'est les mots, les livres, le désert, l'altérité qui sont développés.

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Mars 2022 - 153 p. Un livre excellent. Il y a d'abord l'histoire, bien ficelée, avec son lot de rebondissements. La jalousie, l'amour, la fidélité, la bêtise, les calculs politiques y sont développés avec profondeur. Il y a cette impression que Balzac se raconte aussi. N'est-il pas Albert Savarus ? La princesse italienne n'est elle pas Madame Hanska ? Et puis il y a le déroulement de l'histoire dans des lieux différents que le Paris des précédents livres de la Comédie Humaine que j'ai lu. Là on est en Suisse, à Besançon, au bord de lacs, en Italie.

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Mars 2022 - 112 p. Livre-claque, qui ne peut laisser indifférent. C'est intense. À plusieurs niveaux de lectures. C'est bien ficelé, l'histoire retombe parfaitement sur ses pattes. Mais que c'est dur de voir les personnages dans cette tourmente. C'est 110 pages d'apnée, et dans un livre, aussi court soit-il, il faut respirer un peu parfois.

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Janvier à mars 2022 - 248 p. Recueil de nouvelles hétérogène. Il y en a qui m'ont amené très loin métaphysiquement avec finesse et originalité. D'autres frôlant le ridicule avec des chutes faciles et étranges. Il y a même eu plusieurs nouvelles avec des chutes similaires. Bref, à lire, parce qu'il y a du grandiose, mais il faudra aussi passer par des textes moins formidables (euphémisme).

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Fin mars - avril 2022 448 p. Quel plaisir de retrouver les Rougon-Macquart. Mais la partie centrale du livre (quand Serge rencontre Albine) fut pénible à lire. Quand Zola nous fait des inventaires encyclopédiques des fleurs, plantes et arbres du Paradou, alors c'est pénible. Un peu de remplissage en ressort et j'ai moins accroché. Sinon l'idée de la faute de l'abbé est puissante et intéressante, mais le bouquin aurait pu faire 100 pages de moins...

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Avril 2022 - 430p. Quête inutile d'une femme, homme(s) à la dérive et cette capacité de Marguerite Duras à présenter cela sans aller tout à fait au cœur des personnages et sans jamais les quitter non plus. J'ai aimé le ton, le fond et l'atmosphère.

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30 avril 2022 - 9 p.

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Mai-début juin 2022 - 706 p. C'est trop long, l'intrigue ne démarre vraiment qu'à la page 360, le style d'écriture est faible. C'est sympathique de voyager en Suède et le personnage masculin principal n'est pas caricatural. Cependant tous les autres personnages le sont indéniablement.

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Mai-juin 2022 - 139 p. Dans les méandres de l'écriture de Marina Tsvétaïeva il y a de l'opacité et un éloignement culturel qui m'a empêché de tout comprendre, mais il y a aussi et surtout du profond, beaucoup de sens, de la métaphysique, de l'émotion et une faculté à écrire juste.

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Fin juin - début juillet 2022 - 429 p. Des moments forts et intéressants. Mais beaucoup trop de personnages et une intrigue qui tient sur trois lignes. Et cette façon de donner sans cesse des noms de groupes (connus ou inconnus ce n'est pas le problème) de musique, qui est tellement inutile...

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Juillet 2022 - 80 p. Livre massue. Une jeune femme irakienne est enceinte hors mariage. C'est traité avec respect, finesse, sans un mot de trop.

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13 juillet 2022 - 32 p. Longue nouvelle du chirurgien Hemingway. On voit bien dans cette histoire qu'Hemingway est en totale lutte inconsciente contre son époque et contre son pays maternel. Et du coup une mysoginie puérile et à contre sens pointe le bout de son nez : quand notre société nous échappe, on accuse/accusait quelqu'un, et ici c'est la femme. Le récit reste cependant puissant et permet tant de niveaux de lectures que j'ai quand même apprécié.

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19 juillet 2022 - 13 p.

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23 juillet 2022 - 24 p. De la plus simple des intrigues (un homme se meurt en Afrique), Hemingway arrive presque à faire un poème, dans lequel la mort devient une histoire à raconter, comme n'importe quelle anecdote qu'aime raconter, simplement, l'écrivain.

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Juillet 2022 - 37p.

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Juillet-août 2022 604p. Quand plusieurs générations perdent le fil de leur Histoire familiale jusqu'à que la petite-fille fasse le pont entre tous. Dans ce livre il y a tout ce que j'attendais sur le sujet : une explication réelle et subjective de la guerre d'Algérie, l'arrivée en France de la famille des harkis, la reconstruction en partant d'un élément familial lambda qui refuse elle même ce qui lui arrive mais que le destin semble lui imposer en douceur. L'écriture d'Alice Zeniter est parfaite.

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Juillet-août 2022. 146 p. Encore un beau voyage dans le quotidien, l'intime, le presque rien (et pourtant beaucoup) de Cécile Coulon. Décidément une poète sensible.

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Fin août-septembre 2022 - 232p. Avec les autres livres que j'ai lu écrit par Balzac il y a toujours un travail très fin pour développer les personnages. Dans ce livre, les deux personnages principaux sont des stéréotypes qui restent en plus identiques tout le long de l'histoire. C'est long et sans surprise. Il y avait pourtant une idée audacieuse en faisant un roman 100% épistolaire. Mais au final ça reste superficiel et froid.

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Octobre 2022 - 56 p. Petit roman nébuleux et qui donne bien l'impression de ne pas être terminé (est-ce le cas ?) dans lequel se mélangent des souvenirs et des pensées intéressants mais sans véritable homogénéité.

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Octobre 2022 - 142 p. Une histoire simple et honnête sur le cheminement qui part de l'incompréhension et arrive à la tolérance.

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Octobre 2022 - 544 p. Œuvre sans âge, simple et qui pourtant nous immerge à 100% dans une autre conception du monde. Le réalisme et les résonances avec notre époque et les autres en font un livre puissant.

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Février à décembre 2022 - 723 p. Whitman dit que le rôle du poète c'est de relié l'Homme à la nature. Il y parvient avec grâce et justesse. J'aurai mis 10/10 s'il portait moins d'intérêt à montrer que la guerre est nécessaire.

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Novembre-Début décembre 2022 - 574 p. Les personnages sont bien investis, on va loin avec eux. Même si vers la fin du livre il y a quelques excès narratifs hors sujet et qui viennent de nulle part. Le style d'écriture est fortuit, marqué dans une époque. L'auteure écrit comme elle parle. L'ensemble reste plaisant.

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Novembre 2020 à décembre 2022 - 1109 p. 78 nouvelles, rien que ça ! Lues avec joie, délice et avidité. Un peu comme Maupassant, je trouve qu'Hemingway est meilleur pour les nouvelles que les romans. J'ai trouvé ça parfait. Pratiquement toutes les nouvelles ont un intérêt, et un grand nombre sont d'une grande qualité. Il écrit juste, se fait témoin avisé de son époque, ajoute rarement le mot de trop. J'ai tout lu, tout doucement, et j'ai déjà envie de recommencer.

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Décembre 2022 - 58 p. L'histoire est bonne, alors Balzac a cru qu'il pouvait la traiter avec désinvolture. Et pourtant ça aurait mérité plus de finesse et surtout plus de narration. Balzac montre qu'il s'en fiche un peu, c'est dommage ça aurait pu être une histoire bien meilleure.

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Décembre 2022 - 182p. Les dialogues claquent comme des coups de tonerre. J'aime son style. L'histoire est bien amenée, distrayante. Bien sûr, parfois Amélie Nothomb est un peu agaçante, parce que l'on sent de la prétention et de la condescendance. Mais j'ai aimé ce petit livre.

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Décembre 2022 - 230p.