Lu en 2020

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Une courte lecture pour commencer l'année avec cette nouvelle assez légère d'Oscar Wilde.

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Roman court mais poignant qui donne un bon aperçu, à travers la descente aux enfers d'un jeune garçon, de la situation sociale et politique à Mayotte, territoire quasi abandonné par la République et occupé superficiellement (selon l'analyse de l'auteur) par les ONG. On n'en sort pas forcément très joyeux mais c'est une lecture passionnante.
Sur le style, je ne suis pas fan du récit polyphonique au présent mais c'est dans l'air du temps, et c'est quand même très bien réalisé ici.

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Décidément, Jules Verne est un mystère pour moi. J'ai apprécié la première partie du Chateau des Carpathes, jusqu'à un changement de personnage principal et de scénario qui rendent tout le début du livre obsolète. Et comme d'habitude (sur tous les Verne que j'ai lus), la fin est simplette et forcée.
Je garde quand même comme points positifs l'ambiance globale du livre, qui donne envie d'aller se promener dans les montagnes roumaines.

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Un interminable calvaire, ou comment plomber de (très) bonnes idées avec un style rebutant voire par moments absolument imbitable, une intrigue qui s'étale inutilement sur 700p, et des messages politiques péremptoires, sans nuances et parmi les moins subtils que j'ai jamais trouvés dans un livre (et pourtant, j'aurais tendance à être d'accord avec lui sur pas mal de points - en beaucoup moins radical). On est loin de la Horde, qui présentait déjà quelques lacunes, largement compensées par la magie qui s'en dégageait.

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Le grand classique d'Agatha Christie : plutôt bien écrit, très bien rythmé, très prenant malgré quelques petites réserves sur la résolution de l'intrigue.

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Un niveau au dessus de Littoral. Très bien écrit mais très facile à lire. Par moments très léger et parfois très puissant. Hâte de voir l'adaptation de Denis Villeneuve.

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Petit goût d'inachevé (en même temps, c'est littéralement le cas) à la lecture du procès de Kafka. J'ai adoré l'ambiance qui s'en dégage et le propos général de l'ouvrage, qui a quand même failli me tomber des mains à plusieurs reprises.

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Superbe livre découvert par hasard (mis en avant dans ma librairie). Récit d'ouvriers qui s'enfoncent dans une nature inconnue de l'homme (à l'exception de ceux qui y vivent en autarcie depuis des centaines d'années) pour construire un barrage. Nature froide et belle, choc des cultures, rédemption, écologie... autant de thèmes abordés en seulement 170 pages

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Très bon livre SF malgré quelques longueurs. Réflexions intéressantes sur la connaissance, la compréhension de l'autre, la communication...

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Wajdi Mouawad sait ménager ses effets en enchaînant les twists. C'est toujours très agréable à lire et la "mise en scène" (qui occupe l'esprit alors qu'on ne voit pas la représentation) est fascinante. Mais il n'empêche que ça commence à tourner en rond après Littoral et Incendies...

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Lu en VO donc j'ai peut être raté quelques subtilités mais je pense que dans l'ensemble, ça va. Typiquement le genre de livre pour enfant qu'il est passionnant de lire avec des yeux d'adulte.

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Un livre qui m'a longtemps fait peur alors que j'adore les films. On m'a souvent dit que c'était interminable, lourd, etc. J'ai finalement profité de cette fin de confinement pour me lancer dans la lecture du premier tome (avec la nouvelle traduction de Lauzon) ; j'ai bien fait !
J'ai rarement lu un livre (surtout, finalement, les 300 premières pages jusqu'à l'arrivée chez Elrond) avec cette impression qu'on me présentait un univers imaginaire qui existait réellement, ou avait existé. Tant de précision, tant de vie, tant d'histoire dans les lignes de ce livre et entre ces lignes.
Tout s'enchaîne bien ensuite, de rencontres en aventures épiques, chez les nains, les elfes.

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Mini-roman qui jouit d'une excellente réputation. C'est très intéressant parce que les faits qui y sont relatés ne sont pas forcément très connus des occidentaux. Le format SF et la réflexion sur l'histoire qui l'accompagne est pertinent. Il n'empêche que je n'ai pas été complètement transporté par ce voyage dans le temps. Ca m'a paru trop court (même si ça se veut sans doute percutant) et je n'ai pas vraiment adhéré au format "faux documentaire" que j'ai trouvé un peu gadget.

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J'ai moins apprécié que le Seigneur des anneaux (enfin, le premier tome, le seul que j'ai lu pour l'instant). J'aurais peut-être du le lire avant, pour ne pas être frustré par le manque de détails du hobbit, où tout s'enchaine très vite, là où LSDA prend son temps avec brio. Il reste quand même de superbes moments, notamment le premier chapitre où la rencontre de Bilbo avec Gollum, et avec Smaug.

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Je suis déçu de ne pas avoir accroché autant que je l'aurais voulu et pensé. L'idée de départ est brillante, l'ambiance poisseuse d'un moyen-âge rétrograde est parfaitement retranscrit, mais j'ai trouvé l'histoire un peu pénible à lire, la narration un peu lourde. C'est dommage, mais je garde un espoir que ce livre ait été transcendé par Guerman lors de son adaptation en film ; comme Tarkovski avait auparavant sublimé Stalker, également écrit par les Strougatski.

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Le Cheval est une fable plutôt efficace et intelligente bien que manquant de subtilité. Les dernières lignes sont fortes et rattrapent l'ensemble.
Mais j'ai finalement davantage apprécié ce mini-recueil la deuxième nouvelle, Albert, qui raconte les vieux jours d'un musicien virtuose mais alcoolique. Une bonne entrée dans la littérature de Tolstoi, des années après avoir lu et adoré La Mort d'Ivan Illitch, en attendant d'oser m'attaquer à Guerre et Paix.

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C'est pas mal du tout mais "La Tombe des Lucioles" est trop court et "Les Algues d'Amérique" pas forcément transcendant.

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Dans le prolongement du premier tome. Univers très intéressant et plutôt bien retranscrit par Philip Pullman, mais un déroulement un peu trop scolaire, trop facile, trop enfantin...

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Ducon au pays des soviets. C'est l'histoire d'un mec qui se prend pour un ermite parce qu'il a réussi à avoir une cabane au bord du lac Baïkal grâce à son réseau et qu'il a acheté 100kg de pâtes et du tabasco avant de s'y installer. Sans parler des 60 bouquins, de son téléphone satellite et de son ordinateur (certes, il rend vite l'âme, mais il l'avait quand même apporté). Il passe son temps à dire que tout le monde est con alors que lui est intelligent et a tout compris à la vie (le niveau de mépris envers des gens qui n'ont rien demandé - je pense notamment à cette pauvre touriste australienne qui a traversé le monde pour venir seule visiter les bords du lac), tout en se torchant la gueule à la vodka quatre fois par semaine. Dommage, parce que l'expérience devait être formidable et méritait d'être racontée. Lire ce livre de Tesson c'est un peu comme partir en voyage avec un mec qui passe son temps à se murger et à râler : il va forcément te niquer ton expérience...

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Absolument passionnant mais pas toujours facile à lire. Le style homérique, ultra efficace lors des batailles, est parfois un peu lourd (les répétitions, les 12 qualificatifs à chaque fois qu'un nom propre est cité - Achille sans peur égal aux dieux aux pieds rapides, fils de Théthis et de Pélée...). C'est un peu long et dur à suivre tant il y a de personnages qui interviennent pour parfois disparaître aussitôt. Mais il n'empêche que c'est une pièce unique du patrimoine humain. Le fait de pouvoir accéder aussi facilement (sans doute grâce à un travail colossal des traducteurs) à un écrit ayant plusieurs millénaires, justifie à lui seul la lecture

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Zola se remet sur la bonne voie après une très ennuyeuse Curée. Je reste fasciné par la faculté qu'à Zola à raconter l'histoire pendant 3 lignes puis le décor pendant 3 pages, mais il trouve un équilibre très satisfaisant en faisant des Halles le cadre de son récit !

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Assez partagé, c'est une superbe histoire avec de grands moments, mais j'ai trouvé le style horriblement lourd. Il y a des phrases qui font littéralement 2 pages, des dialogues fondus dans le texte, sans retrait ni guillemet, des flashbacks qui ne servent pas le récit et un style "djeun" sur certains passages qui était déjà complètement ringard au moment où le livre a été écrit. C'est un bon livre de 300p, ça aurait pu être un super livre de 150-200p

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Un très beau complément à la découverte de la filmo de Konchalovsky (l'un de mes coups de coeur ciné cette année). Beaucoup d'anecdotes très intéressantes même si la capacité d'exagération de Konchalovsky semble assez grande - il s'obstine par exemple à dire qu'Alberto Testone, qui incarne Michel Ange dans son dernier film, est un "dentiste" alors que c'est loin d'être son premier film. Autre petit bémol : le format entretien fait qu'il y a beaucoup de répétitions, ce qui se comprend vu que ces entretiens ont été étalés dans le temps. Mais quand on lit tout en 5j, ça donne l'impression que papy Koncha radote.
Passionnant pour ce qu'il montre de la différence entre trois systèmes (soviétique, hollywood et russe contemporain), facile à lire, une vraie liberté de ton (pour une personnalité qui apparaît assez clivante)... il y a plein de bonnes raisons de lire ces entretiens.

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Un livre que j'avais oublié de noter, lu en 2020 pendant le confinement. Je peux comprendre l'enthousiasme pour l'aventure proposée par Martin mais les notes moyennes sur SC de chaque tome me paraissent très élevées.
J'ai trouvé ce tome 3 assez chiant à lire. Martin avance ses pions, c'est utile et intéressant mais comme c'est écrit ou traduit avec le cul c'est assez désagréable à lire. D'ailleurs j'ai du mal à comprendre exactement ce qui ne me va pas dans l'écriture mais pourtant ça me repousse. Il y a des beaux mots, de la diversité dans le vocabulaire des essais de faire quelque chose de joli mais ça ne prend pas...