Mes acteurs fétiches. Vol.1 : Tomas Milian.

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La naissance de Cuchillo ! Interprétation géniale de Tomas qui éclipserait presque le grand Lee Van Cleef. On y découvre alors la large palette du Cubain : une tronche, une dégaine, et cette faculté de nous faire passer du rire aux larmes.
Pour l'anecdote, ce rôle du pauvre "peon" révolté lui collera à la peau. Le personnage devint un phénomène notamment en Amérique Centrale et Milian enchaîna les rôles de libérateur.

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Quand Tomas se prend pour Zapata ! Moins cabotin qu'à l'accoutumée (à voir en V.O. comme d'hab), il y dégage un putain de charisme en leader révolutionnaire plutôt ambigu.
Sur le tournage, Orson Welles ne semblait pas apprécier Milian, l'appelant "sale Cubain"...

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Milian excelle aussi en mode salopard ! Très investi dans le rôle (il me semble qu'il a écrit ses dialogues), il campe un truand minable, arrogant, individualiste, cynique. Un titre dérangeant qui doit beaucoup à sa performance.

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Tomas Milian prouve une nouvelle fois qu'il ne faut pas le cantonner aux rôles comiques. Il est magnifique en Beauregard, tout en intériorité pour camper un personnage en proie au doute. Seul bémol, et encore ça m'a bien fait rire : cette magnifique perruque !
Difficile toutefois de tenir la dragée haute à un Volonte au top, comme d'hab. Selon Sollima, ils se détestaient. Chacun voulant avoir le rôle titre d'un film à deux têtes...De plus, Milian était anti-communiste (voir son histoire familiale avec Cuba) alors que Gian Maria voyait rouge !

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Film à part, rôle à part... Un Pistolero qui ne tue pratiquement personne, sortant de sa tombe tel un mort-vivant, errant comme un fantôme dans une œuvre folle... À noter, le côté presque "gay" de Milian, notamment lorsqu'il arbore son gilet en cuir torse nu ! Freddy Mercury avant l'heure !

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C'est aussi pour ces rôles là qu'on adore Milian ! Une sorte de Cuchillo, au fort pouvoir comique. Son duo avec Nero est très sympa... même s'il paraît que les deux ne s'apprèciaient guère.

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Chaco, vagabond solitaire, sadique... Un diable Fulcien. Rôle légendaire ! Troublante ressemblance physique avec le personnage de Depp dans Pirates des Caraïbes...

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Cuchillo, deuxième ! Beaucoup plus léger que le premier, notre va nu pieds porte le film sur ses épaules mais prête ici surtout à rire, à la limite du grotesque... mais il fera bien pire après !

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Film oublié de Corbucci, à tort. Tandem réussi avec Susan George. Milian nous livre encore un "beau" personnage de bouffon, plutôt salaud pour le coup.

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Adaptation de L'inconnu du Nord Express de Patricia Highsmith. Duo improbable avec Pierre Clementi. Tomas joue parfaitement son rôle de dandy opportuniste et ambitieux pris dans la tourmente.

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Entre deux films d'exploitation, Milian participe ici à ce film d'auteur engagé de Lilia Cavani. Une belle performance, dans un rôle difficile, d'un acteur comme toujours habité par ce rôle

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L'italo-cubain revêt de nouveau sa tunique de révolutionnaire, brésilien cette-fois ci ! Dans un registre assez burlesque par moment. Chouette interprétation dans un film bien sympathique

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Tomas Milian est... Rambo ! Rien à voir avec Sylvester... quoique... Polar sombre et assez efficace. Rôle quasi mutique et très sérieux.

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Joue l'amant de Béatrice, complice de l'assassinat du père. Un rôle ingrat.

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Er'Monezza première ! L'un des personnages les plus célèbres de Milian, notamment et surtout en Italie. Bon petit film...et Tomas n'y est pas pour rien !

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Il Gobbo première ! Nouveau personnage fétiche de Milian : un bossu gangster et revendicateur. Énorme interprétation...

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El Général Salazar !

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Exception qui confirme la règle. Autant Milian a bonifié de par sa présence nombre de films, parfois c'est le contraire.
Film sérieux avec de belles idées, Sentence de Mort déraille complètement lorsque notre Tomas apparaît en bandit...albinos très atteint ! Il semble qu'il ne s'entendait guère avec Mario Lanfranchi. Il déclara que le réalisateur considérait tout le monde comme de la merde ! Peut-être une explication du flop...

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Bon, je l'ai vu en VF... ça n'aide sans doute pas le film. Alors que Wallach et Gemma font le job, Milian nous campe ici un chinois totalement ridicule...

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Film à Sketchs, à voir ! Il apparaît, c'est le mot, deux secondes dans le segment La Ricotta de Pasolini, et avec un certain Orson Welles qu'il retrouvera sur Tepepa.