Mes disques en 2018

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Il m'aura fallu du temps pour m'amadouer cet album. A la première écoute, j'étais parti sur un 4/10. Petit à petit, j'ai fini par le trouver sympathique, sans lui accorder non plus un grand intérêt. Trop irrégulier pour moi.

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Les Foo Fighters restent sur la même ligne depuis leur création, un rock bourru et efficace. Cet album est dans la lignée, avec quelques effusions plus efficaces que d'autres, qui rappellent que la bande de Dave Grohl reste une formation solide.

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Si l’album Ultraviolence m’avait convaincu, sa discographie suivant m’apparaît plus comme une musique de fond, agréable mais interchangeable.
Le seul morceau à se distinguer, Get Free, l’est pour de mauvaises raisons.

(et puis zut, reprendre un titre d'Iggy Pop quand on fait de la musique de midinette, cela ne se fait pas)

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« Le groupe français le plus passionnant du moment » (les Inrocks), « En trois mois, Jonathan et Guillaume Alric ont mis la France à terre » (Canal +)
Même si cet E.P. est plutôt sympathique, je ne rejoindrai tout de même cette cohorte de commentaires dithyrambiques. Disons que pour de la house, c’est pas mal.
Je conseille par contre vivement les clips, en particuliers Territory, qui a obtenu le Film Craft Grand Prix à Cannes. https://youtu.be/54fea7wuV6s

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Therapie TAXI a quelques titres très entraînants, plutôt originaux et sympathiques. Malheureusement, ils sont contre-balancés par des titres sans intérêts, parfois pénibles même. Le groupe a du mal à passer au stade de l’album. L’EP est un format plus adapté.
Globalement trop hype pour moi.

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Un pur hasard du scrolling. Et je tombe sur un drag queen atteint de narcolepsie… Pourquoi pas, sauf que le résultat est une pop acidulée sans réelle saveur ou intérêt.

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J’ai beau adoré Björk et avoir écouté cet album un grand nombre de fois, je n’ai pas réussi à plonger dans cet album. Lui et moi, on n’adhère pas, tout simplement. Mais je t’aime toujours ma petite Islandaise.

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J’ai toujours un rendez-vous manqué avec Black Rebel Motorcycle Club. Il traînait toujours dans l’ombre de mes goûts musicaux, assez proche pour que je l’aperçoive, mais pas assez pour que j’approche de lui.
J’ai fini par aller le chercher sur ce dernier album. Et il a finalement garder ce même rang pour mes goûts, distant et sans éclat.
Peut-être la prochaine fois.

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Après une Victoire de la musique et les propos dithyrambiques d’animateurs lèche-cul (Nagui au premier rang), j’ai décidé de sortir de ma zone de confort et d’écouter le dernier album de Charlotte Gainsbourg.
Certes, je partais avec un a priori légèrement négatif sur la « fille de », exacerbé un désintérêt complet pour son géniteur. Mais je suis prêt à reconnaître mes torts.
Et qu’est-ce que je retiens après avoir écouté Rest ? Je me suis fait chier. Je peux essayer de reconnaître des qualités, mais sa musique glisse sur moi comme un pingouin dans une grotte.
Entre l’hommage pompage à papa, la pop neurasthénique, la voix qui part vers des aigus douloureux, rien n’a réussi à m’attirer. Avec un final qui perpétue la « tradition » familiale de faire chanter son enfant, au détriment de l’auditeur (Ce n’est pas parce que j’adore écouter mes filles chanter que je vais l’infliger aux autres).

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Courtney Barnett est souvent présentée comme la nouvelle vague du grunge. Certes, ses albums solos sont sympas, mais le grunge restait tout de même dilué.
Dans Lotta Sea Lice, il a complètement disparu et le résultat est plus proche de la courtry que du rock.
L’album est agréable à écouter, entraînant, mais je cherche toujours la grunge dans tout ça.

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Si Always Ascending a réussi à attirer mon attention, je n’ai pas pour autant été totalement emporté par cet album de la recomposition, après le départ d’un membre fondateur.
L’album a quelques perles comme Lazy Boy ou Huck and Jim. S’il se veut dansant, j’admets que l’album a un fort potentiel. Ce que je ne pourrais malheureusement pas vérifier.
Je conseille au passage un article de Slate sur cet album, très instructif :
http://www.slate.fr/story/158131/musique-franz-ferdinand-always-ascending

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Alela Diane arrive à créer une atmosphère propre, pleine de chaleur et d'intimité. Une parenthèse tout en beauté.

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Je me suis laissé bercé (ou berné) par SC. Je vois un 7,3/10 sur une artiste que je ne connais. Je me dis pourquoi pas.
En fait, je n'accroche pas du tout pas. Mais vraiment pas. Et là est la limite de l'exercice. Je mets donc un 4/10 sur mon échelle de goût. Mais, pour être honnête, je suis incapable de juger la véritable qualité de cet album et donc de lui donner une note "objective". Alors, oui, c'est injuste, mais je considère que ma notation se fait en grande partie sur une impression purement subjective (sinon, je ne mettrai pas des 10/10 aux films qui ont marqué mon enfance).

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La première chanson m’a fait peur. J’ai cru que j’écoutais un album de U2. J’ai été un rassuré, Bridge to Nowhere m’a réveillé mais il a fallu attendre la piste 5 et Under the Wheels pour retrouver ce goût de tequila et de route poussiéreuse.
Un brin décevant face à Hot Rail et The Black Light.

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Des bonnes choses et d'autres mauvaises. Trop inégal et émo pour moi.

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Un album dans la lignée des Chinese Man. Ni plus, ni moins. ce qui en fait tout de même une écoute très sympa et très entraînante.

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Que l’on est loin de l’album éponyme et de son excellence. Après un Born Under Saturn très moyen, Django Django n’arrive toujours pas à rallumer la flamme de 2012 avec ce Marble Skies. Ce groupe peut faire mieux qu’un bon son d’ambiance.

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A l’image du titre de l’album Tranquility Base Hotel & Casino, Artic Monkeys offre un ensemble qui s’écouterait volontaire dans un bar d’hôtel cossu. Rien ne dépasse et tout n’est que velours. Une chaleur de feu de cheminée, douce et maitrisée, avec ces petites notes fruitées d’un whisky vieilli en fût de Sherry. A tout instant, on attend que la fougue de la jeunesse vienne bousculer quelques fauteuils clubs. Mais non, nous nous endormirons tranquillement au coin du feu.

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Cet album de Vein a surtout la capacité chez moi de réveiller des souvenirs de Static-X ou encore Atari teenage riot. Rien qui restera dans les mémoires, mais un bon coup de grosses guitares dopées à l’électro.

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Maarten Devoldere, alias Warhaus, se fait des échappées belle en tant que leader du groupe Balthazar. Il délaisse le rock belge pour un style plus dandy, sorte de coroner ironique. Une balade urbaine, venimeuse et séduisante.

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Un des albums "euphoriques" de Eels. Non pas du youpitralala, mais on est loin des albums dépressifs de E. The Deconstruction présente bien toutes les nuances de ce groupe qui sait passer de la magnifique ballade à un rock entraînant.

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Un Brass Band entraînant et chaleureux, qui nous emporte sur des reprises étonnants.

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Autant le dire de suite, cet album m’a ennuyé. Autant j’ai adoré l’alchimie des Casseurs Flowteurs, autant j’ai un intérêt très modéré pour Gringe en solo.
Certes, certains morceaux ne sont pas déplaisants, certains même touchants comme Pièces détachées et Scanner. Mais Gringe peine à se détacher des Casseurs Flowteurs, qu’il cite dans plusieurs morceaux. Et j’avoue que les histoires de cul ou sentimentales ratées, c’est un peu rébarbatif au bout d’un moment.
Grange n’est pas dénué de talents, notamment dans l’écriture, mais cela reste laborieux.