Mes films de science fiction préférés

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Vu sa date de création (1968) ce classique de Stanley Kubrick n'a pas tellement vieillit. Un peu les designs (surtout les vêtements), un peu la colométrie, mais globalement il n'a pas perdu de sa force, et la formidable quantité de questionnement (pour tous toujours d'actualité) qu'il soulève est révélatrice de sa richesse. Film certes très lent (c'est LA critique qui revient à chaque fois), mais lenteur que je prend comme volonté de coller au plus prêt de la vérité (il n'y a pas de piou piou boum boum possible dans l'espace, et le pilotage est assez complexe), avec quelques moments de grâce sous forme de ballet céleste avec Strauss, ou d'autres intants d'étrangeté flippante avec Ligeti à la partition. Chef d'oeuvre.

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Adapté d'un court métrage sous forme de film-photo de Chris Marker, ce film a été un de mes chocs cinématographiques. Agé de 15 ans à sa sortie, c'était à l'époque un des film les plus complexe qu'il m'avait été donné de voir, et la réalisation ultra stylisée de Terry Gilliam m'avait bluffé. Aujourd'hui,j'ai agrandit mon champs cinématographique, et il me semble d'une grande limpidité. Mais il n'a pas pour autant perdu de son impact. Un des rares films où Gilliam à su me fasciner (par ses cadrages), m'envouter (par sa mise en scène et son univers), et me toucher (ahh cette scène où Bruce Willis redécouvre Wonderful world dans la merveilleuse version de Louis Armstrong)... Une de mes interprétations préférée de Brad Pitt et de Bruce Willis d'ailleurs !

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Très interessant, fascinant, intrigant, et esthétiquement superbe. Mais un peu trop long, le film tourne un peu en rond au bout d'un moment, alors qu'on aimerait que ça avance un peu plus. Cullotté en tout cas.

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Désespérant, déprimant. Basé sur le seul roman d'anticipation ayant reçu un prix Pulitzer (habituellement remis à des oeuvres de témoignage). Preuve que le monde décrit est d'une grande crédibilité. Glaçant. Le film parvient bien à rendre cette impression, mais il pêche un peu dans les relations humaines, bien plus artificielles.

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Certainement le meilleur film sur la réalité virtuelle, et l'un des meilleurs film où le spectateur perd pied à la fin, ne sachant plus distinguer le monde réel du monde virtuel. Cronemberg manquait un peu de moyen, mais parvient à combler le manque grace à diverses astuces scénaristiques ou de mises en scènes. Un film très bien pensé.

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L'oeuvre originale de Vanilla Sky. On y retrouve aussi Peneloppe Cruz. Mais contrairement au film de Cameron Crowe (hyper américanisé et au pathos excessif), Amenabar parvient à immerger le spectateur dans une ambiance contemplative totalement unique en son genre.

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Manque de moyen. Pas très bien interprété. Mais astucieux. Certain n'aiment pas la fin, très ouverte, moi elle ne me dérange pas vu que l'intérêt du film est "comment sortir du cube" et non pas le pourquoi du cube. D'ailleurs l'affiche du film le dit bien: "Ne cherchez pas une raison, cherchez une issue"

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Parce que c'est un vrai film d'aventure, avec des mystères et une pointe de poésie. Mon James Cameron préféré et de loin. Et puis les films sous l'eau sont très très rare, et Cameron parvient parfaitement à faire ressentir les enjeux et dangers d'une station sous-marine. Reste que je bannis de mon esprit la version longue, trop moralisatrice à mon goût. Le mystère entourant la fin de la version courte me fascine bien plus.