Mes films en 2018

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Une belle leçon d'humanité. Une personne incroyable.

→ Critique à lire ici.
https://www.senscritique.com/film/La_dame_du_6/critique/119614511

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Le début m'a fasciné, mais mon intérêt s'est étiolé au fur et à mesure du film. Certaines scènes et propos sont étonnant de modernité, étant donné la date de création du film.
Les parties "humoristiques" m'ont toutefois lassé. Les pérégrinations en ville m'ont paru bien longues et parfois fades, comparées à des moments forts.

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Ce n'est pas beau de jouer avec ma nostalgie du premier... Inintéressant et limite ennuyeux. J'aimerais tout de même savoir pourquoi la grande méchante ressemble autant à Emma Watson alors qu'elle n'es pas créditée.
Une partie d'Helldivers m'aurait provoqué plus d'intérêt.

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Après Suicide squad, c'est maintenant une évidence, David Ayer ne sait pas raconter une histoire et ne sait pas faire un film. J'ai rarement vu un film qui jette autant d'idées sans les exploiter.

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Jake Kasdan ne s’en sort pas si mal. Son film est médiocre dans l’ensemble, mais il évite la catastrophe avec habileté et efficacité, à défaut de génie.

https://www.senscritique.com/film/Jumanji_Bienvenue_dans_la_jungle/critique/155880165

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Film sans grand intérêt si ce n'est de payer des stars hollywoodiennes pour doubler ce film chinois. La question de la mythologie aurait pu être très intéressante, mais cela est abordé avec tant de légèreté, que le résultat n'est guère intéressant. J'imagine que le public chinois est plus enclin à saisir les références. Je mettrai ça sur le compte de la différence culturelle.

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Dans l'ensemble, sans grand intérêt. Mou et sans ambition. J'étais parti sur un 3/10, mais je rajoute un +1 pour l'idée mignonne du tour du monde et pour Melle Chiffre, qui répondait mes souvenirs, Gwendolyn Gourvenec a toutes les "qualités" requises (je peux être sensible, mais je reste un homme avant tout).

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J’avais un a priori négatif sur ce film, que je trouvais, via les bandes-annonces, très proche sur la forme et sur le fond de The Book of Life. Le visionnage de Coco ne m’enlèvera pas cette impression.
Mais, il est question ici de Pixar, qui sait multiplier les niveaux de lecture.
The Book of Life comme Coco reposent sur un récit initiatique, où le héros se bat contre son destin familial car il veut être musicien.
Sauf que le film ne s’appelle pas Miguel, mais Coco. Pourquoi s’intéresser à cette petite vieille gâteuse à peine aperçue ici et là. Parce que le film de Pixar parle surtout de mémoire et de ces secrets de famille qui emprisonnent des générations. Que les morts nous apprennent qu’est-ce qu’être vivant.
Parti sur un 7, car les rebondissements sont très souvent prévisibles, la scène de fin entre Miguel et Coco est absolument magnifique et touchante.
The Book of Life est un bon film. Coco est un beau film.

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Dans la galaxie Marvel, les Thor n’ont jamais vraiment trouvé leur place. Il y a pourtant une dimension dramatique inhérente à ces dieux nordiques et c’est pourquoi Kenneth Branagh avait été choisi pour le premier opus solo. Mais celui-ci comme le suivant étaient soporifiques, pour ne pas dire ratés.
Si Taika Waititi (j’ai adoré son Hunt for the Wilderpeople) n’était pas aux commandes de ce troisième film, je ne l’aurais sûrement pas regardé. Et j’ai été agréablement servi. On se rapproche plus ici des Gardiens de la galaxie, mais l’univers de Thor fonctionne plutôt bien de l’humour. Taika Waititi a aussi le mérite de bien souligner sous l’humour les relations entre les personnages (surtout Loki et Thor).
Au final, il s’agit surtout d’un bon divertissement et c’est déjà bien, car je n’en attendais pas tant d’un Thor. Voila ce qui arrive quand on laisse un réalisateur faire son métier.
Je penche plus pour le 6,5/10, donc je pars sur un 7/10 d’encouragement.

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Ce film me semble avoir du mal à choisir son camp. Censé être une parodie, il se prend beaucoup trop au sérieux.
Quelques scènes sont dynamiques et même intéressantes, mais l'ensemble s'oublie très facilement.

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Il y a quelques belles scènes, visuellement parlant, et j'aime beaucoup le design des animaux de nuit, mais l'ensemble est convenu et assez peu intéressant.

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Au début, j'ai eu un peu peur, car l'ensemble avait l'allure d'une cinématique de jeu vidéo (d'autant plus que je joue actuellement au jeu Telltales), mais l'idée de départ est complètement dingue.
Et la dinguerie est assumée jusqu'au bout avec des idées WTF, que je me retiens de dévoiler ici. Il y a une sorte de compilation (assumée) de tous les clichés du Japon en un Batman.
L'aniamtion est assez inégale, avec des personnages rigides et quelques scènes d'action extrêmement dynamiques.
Graphiquement, même constat, d'incroyables trouvailles graphiques cotoient des aspects plus douteux. Le ciel par exemple, j'adore les motifs utilisés pour faire le fond du ciel, mais de l'autre je suis navré de voir des nuages aussi statiques (comme de nombreux décors). Le design des personnages est toutefois excellent. Et une fois ncore, je suis amoureux de Catwoman. Le moment où ils retrouvent le Joker est très chouette visuellement.
Pour l'histoire, c'est évidemment du bon gros délire, mais il y a là une surenchère de personnages. L'idée de départ des guerres de territoire est bonne (bien que déjà exploitée dans la BD à l'échelle de Gotham), mais plusieurs savèrent inutiles.
Disons qu'après les Tortues ninja, voici la Chauve-souris ninja.
Mais un bon spectacle pour moi au final.

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Cette alliance n’est pas nouvelle, puisque j’avais déjà vu la première de 1972 (une catastrophe). Ayant apprécié la version Mystères associés de Scooby-Doo (j’avais même écrit une critique à l’époque https://www.senscritique.com/serie/Scooby_Doo_Mysteres_associes/critique/49008988), je me suis dit : pourquoi pas ?
Si cette soirée a été le prétexte d’un moment père-fille, le film en soi est sans grand intérêt. Visuellement, certains personnages piquent les yeux (le Joker est une catastrophe), dont Batman. Mais quelques moments ont réussis à me faire sourire. En fait, un seul : Aquaman. Il est tellement couillant qu’il m’a fait marrer.

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A force de déceptions, j’ai fini par développer une certaine méfiance vis-à-vis des films Marvel. Mais c’est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher de les regarder à un moment ou un autre.
Black panther semblait bénéficier d’une bonne réputation. Les premiers instants m’ont paru très prometteurs. L’univers est riche, une iconographie forte et originale (pour l’occidental que je suis). Des personnages plutôt bien construits et surtout un léger fond politique, inhabituel dans un Marvel, intéressant (avec quelques références anti-Trump).
MAIS, car, il y a un « mais », la trame est trop prévisible. Chaque rebondissement est attendu. Une fois la surprise du Wakanda passée, on se retrouve face à un Marvel classique.
Et bien que je l’apprécie, Martin Freeman me semble bien accessoire dans ce récit. Son seul intérêt est son face à face avec Andy Serkis (Bilbo Vs Gollum).

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Je ne serai pas allé le voir au ciné, si 1. Ce n’était pas en VO. 2. Un pote ne m’avait pas motivé pour y aller.
Au final, je ne me suis pas ennuyé, mais il est arrivé ce que je craignais depuis le début : un nivellement de tous les univers. Pas un nivellement vers le haut, mais plutôt vers le consensus. Rien ne ressort vraiment, rien n'est fouillé. C'est assez superficiel si tu n'as pas vu les autres films.
La principale réussite reste Thanos, un perso qui a un peu plus d'épaisseur que les autres (Marvel a appris des erreurs de X-Men Apocalypse, un personnage extrêmement puissant, mais creux).
Et peut-être aussi Thor, dont la vraie puissance est enfin mise en avant (et pourtant, je n’aime pas ce perso à la base).
Je reconnais une certaine radicalité dans la fin, mais nous restons dans du Marvel, où pas grand chose n’est définitif.

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Note peut-être sévère, mais si Cro Man est un film d'animation sympathique, il reste un Aardman très moyen. Le studio nous a habitué à l'excellence, donc je me permets un peu d'exigence.
Peut-être aussi parce que le sujet du football m'a peu touché.
Cela reste un bon moment vu en famille.

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Insipide, convenu, prévisible et mal animé. La seule chose qui sauve le film de la catastrophe est une apparition en fin de film plus effrayante qu'attendue.

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J'étais curieux, je suis content de voir un film différent et osé, mais globalement, je me suis ennuyé. Peut-être parce que je connaissais le twist final et que la hype autour du film était surestimée.
Ultra symbolique jusqu'à la lourdeur, ce long-métrage n'a provoqué aucune émotion chez moi, si ce n'est l'ennui ou quelques sourires face à une provocation souvent gratuite.

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Ma note aurait été plus indulgente si je n'avais pas passé toute la dernière heure à râler et à me demander comment Ridley scott pouvait se renier à ce point. Consacrer autant d'argent et de temps pour ça, non.
Mention spéciale au premier rôle international de Valérie Lemercier.

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Magnifique. Tout en nuance et en pudeur. On s'attend à des coups de théâtre ou à un revirement dramatique, mais non, tout se fait dans un même élan. Un très beau film avec une construction de personnages impeccable.

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Le film n’est pas en soi particulièrement bon. Les rebondissements sont globalement prévisibles, des raccourcis particulièrement grossiers et les personnages manquent cruellement de profondeur.
Mais c’est un film particulièrement ludique et amusant. Il ne passait pas un moment où on ne cherchait pas la petite référence ou le souvenir. Cela paraît parfois putassier, mais c’est un vrai moment d’échange autour de la pop culture. Je me suis bien amusé au final.

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Pour préparer le voyage en Nouvelle-Zélande en août.

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Un film sur la famille vu en famille. Ce qui en fait un moment agréable au départ.
Avec plus de recul, Les Indestructibles 2 apparaît comme un film miroir. La même intrigue de fond que dans le 1, mais au lieu de monsieur, on suit les aventures de madame. Une forme d’équilibre dans cette épopée familiale. Et l’adulte spectateur y voit justement une réflexion sur la famille et la place que chacun y tient, à tort ou à raison.
Si le moment est agréable globalement, il ne faut pas se mentir, le moteur du film est Jack Jack. Chacune de ses apparition provoquait les rires dans la salle. Lui seul.

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Préparation du voyage en Nouvelle-Zélande 2 : Wellington (même si je n'y vais pas)
A voir depuis un bon petit moment. Quand C'est arrivé près de chez vous rencontre Le bal des vampires. Du grand n'importe quoi, très drôle et délicieusement décalé. Une communauté de vampires dans une petite ville comme Wellington, c'est délicieux. Des personnages attachants et terriblement ringards. J'attends de voir la série avec impatience.

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Le premier tiers du film est fort, avec des scènes fortes, des acteurs naturels et déconcertants. Mais rapidement, le film devient prévisible et l'intérêt s'étiole au fur et à mesure.

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Lou et l'île aux sirènes est un curieux mélange. D'un côté, on pense inévitablement à Ghibli et à son bestiaire. Lou fait vite penser à Ponyo. Mais rapidement, Masaaki Yuasa dévie du dessin traditionnel et l'on retrouve les distorsions d'un studio Trigger. Curieusement, certains dessins ne sont pas sans rappeler les personnages de Tezuka. Et même si l'ensemble se cherche un peu parfois, le film dégage un enthousiasme incroyable, contrebalancé parfois par des scènes terribles.

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Revu dans le cadre d’un festival jeunesse, chaque visionnage de Mary Poppins m’apporte un éclairage nouveau sur ce film beaucoup plus nuancé que je ne le croyais précédemment.
La fois précédente, je me suis aperçu que plusieurs thématiques très adultes étaient abordées : les suffragettes (même s’il y a une pointe de moquerie), le réalisme d’une Londres industrielle et suffocante, un capitalisme sans âme et moutonnier. Certains sujets semblent presque contestataires.
Cette fois, je me suis penché sur les personnages. J’ai tout d’abord constater que le jeu de Julie Andrews était plus nuancé que dans mon souvenir. Puis, je me suis interrogé sur les personnages et me suis demandé qui est le personnage principal du film. Pas vraiment Mary Poppins ou les enfants, car ils ne provoquent pas l’action. Ils la suivent. Bert est un personnage beaucoup plus moteur. Il provoque l’action chez les autres. Et puis, je me suis interrogé sur qui connaît une évolution tout au long du film. Et le seul qui change vraiment, c’est M. Banks. Une théorie qu’a appuyé le visionnage juste après du film Dans l’ombre de Mary, plus justement titré en anglais Saving Mr Banks.

Annotation :

Après avoir revu Mary Poppins, j’ai eu envie de mieux connaître l’histoire derrière le film. Et en bon fainéant, Saving Mr Banks en a été l’occasion à peu de frais.
Premièrement, le titre français est, comme souvent, stupide. L’original, Saving Mr Banks, est beaucoup plus porteur de sens et confirmait ma dernière analyse sur le film (cf mon commentaire sur Mary Poppins dernièrement, je verrai ceux qui ont suivi).
Sur le fond, ce film est très intéressant, à plus d’un titre. Tout d’abord, il permet de mieux comprendre ce qui se cache derrière l’histoire de Mary Poppins. Ensuite, car il met en exergue les méthodes de Disney pour créer des films. C’est assez fascinant.
Sur la forme, par contre, je suis beaucoup plus mitigé. Les rapports entre Emma Thompson et Tom Hanks sont certes plaisants, mais les allers-retours entre le présent et le passé rendent le récit très artificiel (sans compter un Colin Farrel assez agaçant) et trop mécanique. Enfin, l’ensemble reste assez asceptisé et les quelques piques contre Walt Disney ne sont que des cache-misères.

Annotation :

La bande-annonce avait tout dit. Cette série n’a vraiment pas grand chose à raconter.