Cover Mon année 2022 en Films (liste commentée)

Mon année 2022 en Films (liste commentée)

Janvier : 9
Février : 7
Mars : 3
Avril : 5
Mai : 10
Juin : 7
Juillet : 11
Août : 10
Septembre : 12
Octobre : 14
Novembre : 12
Décembre : 14
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Liste de

114 films

créee il y a plus de 2 ans · modifiée il y a 4 mois

The Suicide Squad
6.4

The Suicide Squad (2021)

2 h 12 min. Sortie : 28 juillet 2021 (France). Action, Aventure, Fantastique

Film de James Gunn

MacCAM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

◘ Janvier ◘

Vu le 2 janvier.

Sans surprise, cette suite éclipse totalement l'original. On sent que James Gunn prend son pied… peut-être même plus qu'avec Les Gardiens de la Galaxie tant on sent que la Warner lui a laissé carte blanche. Je n'ai pas vu son premier long-métrage, Horribilis, mais face à Super et les deux premiers Gardiens, il s'agit clairement de son film le plus aboutit.
Il y a pas mal de bonnes idées de réalisation et de mise en scène : le marquage de la temporalité directement dans le décor (classique mais ça fonctionne), certains passages avec Harley Quinn ou encore le combat entre Rick Flag et Peacemaker…
J'adore l'apparence et le pouvoir de certains personnages d'ailleurs, que ce soit la belette, Polka-Dot Man (interprété par le très sous-estimé David Dastmalchian) ou encore la gueule de Peter Capaldi (pour le coup, ils ne l'ont vraiment pas loupé).
Par contre, James Gunn ne s'est même pas vraiment foulé puisqu'il a repris le concept de la bande de bras cassés de cette dernière. Sauf que l'avantage ici c'est que ça coïncide parfaitement avec l'univers de la Suicide Squad : les personnages sont sacrifiables, le réalisateur le sait et le spectateur aussi… il le saura de toute manière après seulement 5 minutes de film.
Bref, une adaptation de comics qui se classe sans aucune difficulté bien au-dessus de la moyenne de ce qui se fait… bon après faut dire qu'avec la soupe Marvel qu'on se tape ce n'est pas bien difficile.

13 Sins
5.7

13 Sins (2014)

1 h 28 min. Sortie : 1 octobre 2014 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Daniel Stamm

MacCAM a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 3 janvier.

Bon déjà ce n’est pas très joli, la faute notamment au fait que ce soit filmé de manière quelconque ou que les couleurs soient ternes : on sent que ce n'est pas un gros budget et ça ressemble à un Saw.
Là où le film fonctionne un peu plus c'est dans la variété et l'irréalisme de ses scènes, notamment à travers les tâches qui sont proposés au personnage principal, comme aller faire prendre un café à un cadavre (pour le coup la scène a réussi à me faire rire), ou une scène plus tournée film d'horreur dans lequel il doit couper le bras d'une personne dans un motel.
Le gros problème du film, c’est sa prévisibilité, surtout ses twists de fins (oui, il a en a plusieurs) qui n'apportent strictement rien au récit : on apprend que le personnage principal est en concurrence avec une autre personne, à savoir son frère handicapé (et pour le coup on n'y croit pas une seule seconde) ; qu'il doit tuer un membre de sa famille pour accomplir le dernier défi ; que son père a participé à ces défis il y a quelques années, ce qui a conduit à la mort de leur mère ; et que Ron Perlman (qui paraît très heureux de jouer dans ce truc) est un flic méchant faisant partit du complot… le tout se termine par une discussion avec sa femme qui semble n'en avoir rien eu à foutre qu'il ait pété un câble la veille. Il y a une critique des « puissants » à travers le complotiste, mais ça ne va clairement pas assez loin et c’est mal exploité (en revanche j’aime bien toute la symbolique autour de la mouche et du crapaud doré).
Il y a aussi quelques incohérences comme les flics qui interrogent une gamine juste parce qu'un homme lui a dit qu'elle a été adoptée ou encore le coup de la caravane du journaliste qui est filmé par la télévision alors qu'elle est en train de brûler… pour le coup, je pense que ces deux entités ont autre chose à foutre de leur vie que de faire ça.
C'est dommage car le concept reste sympa et qu'il y avait matière à faire bien mieux : le côté « descente en enfer » (transformer n'importe qui en monstre) aurait pu lui aussi être mieux exploité et amené de manière plus subtile, le mélange des genres aussi auraient pu amener quelques trucs sympas.
J'aimerais bien voir ce que vaut l'original, la version thaïlandaise, mais en tant que tel, cette version étasunienne est clairement dispensable.

Pour Sama
8.3

Pour Sama (2019)

For Sama

1 h 40 min. Sortie : 9 octobre 2019 (France). Guerre

Documentaire de Waad Al-Kateab et Edward Watts

MacCAM a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Vu le 6 janvier.

Voir ma critique.

Les Douze Travaux d'Astérix
7.4

Les Douze Travaux d'Astérix (1976)

1 h 22 min. Sortie : 20 octobre 1976 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de René Goscinny et Albert Uderzo

MacCAM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu le 15 janvier.

Toujours un plaisir de revoir le meilleur film d'animation Astérix... bien que ce ne soit pas l'animation qui soit le mieux réussie dans le film.
À noter que j'ai enfin capter pourquoi Astérix et Obélix se réveillaient au milieu de Rome après la nuit chez les fantômes.

Bottle Rocket
6.6

Bottle Rocket (1996)

1 h 31 min. Sortie : 21 février 1996 (États-Unis). Comédie, Policier

Film de Wes Anderson

MacCAM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 16 janvier.

Premier long-métrage du réalisateur texan, Bottle Rocket est aussi l'adaptation du court-métrage du même nom, et lui aussi réalisé par Wes Anderson accompagné du même trio de têtes d'acteurs : les frères Wilson et Robert Musgrave.
Sans être autobiographique (heureusement), le film fait écho aux études de Wes Anderson et Owen Wilson à l'université et de leur style de vie. On trouve déjà ce qui fera la force du réalisateur plus tard, notamment au niveau du cadrage, mais de manière plus diluée cependant. On retrouve surtout ce côté « goût de l'échec », l’oeuvre se concentrant d'ailleurs sur un groupe de bras cassés pour qui la vie criminelle ne leur réussit pas ; ou encore l’importance d’appartenir à une famille, que l'on retrouvera plus tard dans Rushmore et La Vie aquatique.
Sans surprise, pas le meilleur film du réalisateur, mais un premier long-métrage qui ne pouvait présager que du bon pour la suite.

Matrix Resurrections
5.6

Matrix Resurrections (2021)

The Matrix Resurrections

2 h 28 min. Sortie : 22 décembre 2021. Action, Science-fiction

Film de Lana Wachowski

MacCAM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 18 janvier.

J'avoue que je n'arrive pas à trouver les mots. Non pas qu'il n'y ait rien à dire sur Matrix Ressurections… mais tout comme pour ses prédécesseurs, je pense que c'est un film que je pourrais pleinement juger d'ici quelque temps, ne serait-ce qu'après revisionnage. Pour le moment, je dirais que c'est un film bourré de défauts qui malgré tout arrive sans aucun mal à écraser une grande partie de la concurrence… tout simplement parce qu'il a conscience de ce qu'il est.
En fait, je trouve ça même plutôt triste.

C'est pas ma faute !
4.5

C'est pas ma faute ! (1999)

1 h 30 min. Sortie : 19 mai 1999 (France). Comédie

Film de Jacques Monnet

MacCAM a mis 6/10.

Annotation :

Revu le 20 janvier.

Me demandez pas pourquoi j'ai revu ce truc jusqu'au bout... même moi je ne sais pas.
J'ai lancé au hasard un film sur mon DD et c'est tombé sur lui.

Me souviens que j'ai bien aimé ce film étant gosse... il y a 20 ans. Ah bah merde, me revoilà en dépression !

Bacri - Comme un air de famille
7.6

Bacri - Comme un air de famille (2022)

1 h 35 min. Sortie : 14 janvier 2022. Portrait, Cinéma

Documentaire de Stéphane Benhamou et Erwan Le Gac

MacCAM a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 22 janvier.

Bacri, comme un air de famille est un documentaire, classique dans son format (ce n'est forcément un défaut), retraçant sans aucune surprise la vie de Bacri. Pour peu que l'on connaisse l'acteur, on n'apprendra pas énormément de choses sur lui… mis à part les derniers mois avant sa mort et sa manière d'affronter son cancer.
J'ai été un peu plus déçu concernant le nombre d'intervenants : pas de Gérard Darmon (avec qui il a beaucoup collaboré plus jeune), Luc Besson (pour Subway)… mais surtout, aucune intervention d'Agnès Jaoui. Ça peut se comprendre cela dit : chacun gère le deuil à sa façon. Heureusement, on a droit à de nombreux autres intervenants : essentiellement Sam Karmann, souvent Alain Chabat, ainsi qu'Anne Alvaro, Nakache & Toledano, etc.
Ce n’est pas le documentaire le plus intéressant que j'ai vu de ma vie… mais de toute manière, une simple compilation des meilleurs moments de Bacri m'aurait déjà suffi pour que je prenne plaisir à suivre le métrage.

Une vie volée
6.7

Une vie volée (1999)

Girl, Interrupted

2 h 07 min. Sortie : 29 mars 2000 (France). Drame

Film de James Mangold

MacCAM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 25 janvier.

Après Identity et les deux derniers Wolverine, Une vie volée est le quatrième film réalisé par James Mangold que je vois. Il est adapté du livre autobiographique de Susanna Kaysen (publié en 1993), que je n'ai sans surprise pas lu.

Autant les films qui traient de la dépression m'intéressent, autant je ne suis pas trop fan des films se déroulant dans un hôpital psychiatrique. Très souvent, on nous présente des lieux extrêmement crades, genre le cliché de la prison russe. Lieux dans lesquels les personnes à l'intérieur sont toutes présentées comme des fous à lier pour lesquels il est impossible de faire quoi que ce soit. Plus rarement, on nous présente ces endroits comme des remèdes miracles dans lesquels les personnages sont soignés quasi instantanément (Une drôle d'histoire). Une vie volée semble donc être plutôt crédible… bon après le meilleur moyen serait de vérifier directement, mais autant je suis fou, autant je ne suis pas assez con pour aller me faire enfermer dans un endroit pareil (déso pas déso).
Plus sérieusement, et pour reprendre le mot de l'un des personnages du film, les protagonistes présentés sont plutôt ambivalents. Autant ça ne fait pas de doute que Susanna (Winona Ryder) ne soit pas folle, autant le doute est un peu plus permis avec les autres personnages, notamment Lisa (Angelina Jolie).

J'aime bien la manière dont James Mangold relie certaines scènes au début du métrage, notamment lorsqu’il fait le lien entre passé et présent via les très nombreux flashbacks. Ce n'est pas un procédé extrêmement original, mais l'important est que ça fonctionne. Le film ne brille pas par son originalité ni par sa subtilité de toute façon.
La fin est un peu décevante, trop « good ending » par rapport à son introduction et tout ce que l'on voit dans le film. Après il est à noter que bien qu'étant une adaptation d'un livre autobiographique, Winona Ryder a d'elle-même contactée James Mangold pour réaliser le film. Le livre l'ayant fortement impacté, car faisant écho à sa vie.
Je suis un peu déçu quant au fait que certains arcs n'aient pas été assez exploités comme le rôle de l'amant de Susanna ou le fait que Lisa ait subie des électrochocs. C’est dommage, sur les 15 minutes de scènes coupées que j'ai retrouvé (le film faisait trois heures à la base) certaines concernaient ces aspects-là.
Pas un film parfait certes, mais bien meilleur que la moyenne dans le genre.

Mommy
7.9

Mommy (2014)

2 h 19 min. Sortie : 8 octobre 2014 (France). Drame

Film de Xavier Dolan

MacCAM a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

◘ Février ◘

Revu le 1er février.

Toujours aussi excellent... et quelque peu déprimant (mais ce n'est pas ça qui va rendre ma vie encore plus merdique qu'elle ne l'est déjà).

Comme une image
6.2

Comme une image (2004)

1 h 50 min. Sortie : 22 septembre 2004 (France). Comédie dramatique

Film de Agnès Jaoui

MacCAM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 8 février.

Ce que j'apprécie avec les Jacri, c'est leur faculté à arriver à produire des films géniaux en partant de concept qui aurait donné de la merde dans au moins 90 % des cas si ça avait été confié à d'autres réalisateurs. En l'occurrence, dans Comme une image, chacun des personnages en prend pour son grade sans pour autant tomber dans le ridicule : Lolita (Marilou Berry) se victimise en permanence, Sylvia (Agnès Jaoui) ne s'intéresse à son élève que car celle-ci est la fille d'un écrivain qu'elle adore, Étienne (Jean-Pierre Bacri) ne pense qu'à sa gueule. Même Sébastien, dont le vrai nom s'avère être Rachid, cache quelque chose en n'assumant pas ses origines arabes. J'apprécie d'ailleurs la manière dont Jaoui aborde le sujet, de manière plutôt subtil... je n'ose même pas imaginer ce qu'un scénario pareil donnerait avec Philippe de Chauveron derrière la caméra.
Chaque acteur arrive à capter la caméra à un moment ou à un autre... bien évidement, Bacri en tête, qui en l'espace de seulement quinze secondes, est arrivé à me faire pleinement rentrer dans le film.

Fils de plouc
6.3

Fils de plouc (2020)

1 h 11 min. Sortie : 29 septembre 2021 (Belgique). Comédie

Film de Lenny Guit et Harpo Guit

MacCAM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 9 février.

Comédie belge amatrice, Fils de plouc a réussi à me tuer de rire à plusieurs reprises notamment grâce à son montage très particulier, qui donne presque l'impression de voir une YTP par moment. On a vraiment l'impression d'être devant un "film de potes", surtout que les deux réalisateurs (les frères Guit) ont expressément joué là-dessus en demandant par exemple à certains proches de filmer les scènes du film directement avec leur portable.
Le film est très "cutté". On passe d'une scène à l'autre extrêmement rapidement et sans aucun temps mort. Le problème avec ce genre de production c'est que ça perd un peu d'intérêt avec la durée... par chance, Fils de plouc ne dure qu'une heure et dix minutes.
De toute façon, pour apprécier le film, il faut forcément rentrer dans le délire des deux réalisateurs… sans aucune surprise, beaucoup n'accrocheront pas. Moi, si.

Cruising - La Chasse
7

Cruising - La Chasse (1980)

Cruising

1 h 42 min. Sortie : 23 septembre 1980 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de William Friedkin

MacCAM a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 15 février.

Du peu que j'en ai vu, je ne suis pas un grand fan du cinéma de Friedkin. J'ai certes aimé son remake de 12 hommes en colère, mais il ne vaut clairement pas l'original ; j'ai plutôt bien apprécié Killer Joe, mais il n'en demeure pas loin d'être mon film préféré ; enfin, je trouve L'Exorciste profondément ennuyant malgré quelques scènes et effets sympas.

Sans surprise, Cruising ne m'a pas foutu de baffe. Cependant, je pense qu'il s'agit de mon Friedkin préféré, du moins pour le moment.
Le film a été très critiqué à sa sortie, notamment à cause de sa manière dont il dépeint la communauté gay. Je ne suis bien évidemment pas d'accord avec cette critique : le capitaine Edelson (Paul Sorvino) disant clairement à Steve Burns (Al Pacino) qu'il ne va pas fréquenter le monde gay classique, mais le monde « cuir », SM.
Je suis moins fan de la façon dont Friedkin distille les doutes sur le véritable rôle de ses personnages, et plus particulièrement sur l'identité du tueur. De ce que j'ai lu, le film durait 40-45 minutes de plus à l'origine et ça ne m'étonnerait pas que les coupes aient eux un impact négatif sur ce point-là du film.
Un bon film certes, mais pas non plus quelque chose qui me marquera.

Malgré tout, je ne compte pas m'arrêter là avec la filmographie du réalisateur. Ayant fortement apprécié Le Salaire de la peur, je compte bien voir ce qu'il a réussi à faire avec sa propre adaptation. Aussi, French Connection et Police fédérale Los Angeles me font de l'œil… reste à voir si ces films me donneront un regain d'intérêt pour la filmographie du réalisateur illinoisais ou finiront par nullifier l'intérêt que je lui porte.

Riddick
5.5

Riddick (2013)

1 h 59 min. Sortie : 18 septembre 2013 (France). Action, Science-fiction, Thriller

Film de David Twohy

MacCAM a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Vu le 21 février.

Voir ma critique.

Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre - Le comankonafé
7.6

Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre - Le comankonafé (2002)

1 h 55 min. Sortie : 28 août 2002 (France). Making-of

Documentaire de Alain Chabat

MacCAM a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 26 février.

Good Morning England
7.3

Good Morning England (2009)

The Boat That Rocked

2 h 15 min. Sortie : 6 mai 2009 (France). Comédie, Drame, Comédie musicale

Film de Richard Curtis

MacCAM a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 26 février.

Un bon film hommage aux radios pirates, notamment Radio Caroline, avec fort heureusement une excellente BO (pour un film centré sur la musique, ça aurait été très con que ce soit l'inverse quand même).

Voilà.

Franchement, je n'ai pas grand-chose à dire sur ce film. Il est vraiment bien, le casting est impeccable malgré les rôles, au minimal, clichés... par contre, je ne pense pas qu'il me marquera éternellement.
Petite précision au passage : évitez de le voir si vous vous attendez à un minimum de rigueur historique.

Mourir peut attendre
6.2

Mourir peut attendre (2021)

No Time to Die

2 h 43 min. Sortie : 6 octobre 2021 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de Cary Joji Fukunaga

MacCAM a mis 7/10.

Annotation :

◘ Mars ◘

Vu le 6 mars.

Pas au niveau d'un Skyfall ou d'un Casino Royale, mais surpassant sans aucune difficulté Quantum of Solace et Spectre, notamment grâce à son rythme mieux géré et ses scènes d'actions mieux filmés (et surtout pas cuttées n'importe comment), Mourir peut attendre se place donc pile-poil en plein milieu des films de la saga provenant l'ère Daniel Craig.

Parmi ses nombreuses qualités, on peut noter certaines scènes particulièrement savoureuses, comme l'intégralité du passage à Cuba et plus spécialement l'affrontement concernant l'escorte du scientifique Obruchev (dommage que Ana de Armas apparaisse aussi peu). L'introduction est elle aussi très réussie, nous donnant envie d'en savoir plus sur le personnage au masque noh campé par Rami Malek.
Dans l'ensemble, le film est agréable à l’œil, que ce soit au niveau de ses différents plans ou du choix de ses couleurs (je trouve les scènes tournées dans le laboratoire biologique magnifique).

Malheureusement, le dernier quart du film se montre bien en deçà du reste. Avec un méchant qui se révèle finalement cliché au possible, notamment à cause de son plan caricatural ou de son île secrète à la Austin Powers. Aussi, le film envoie quelque peu foutre certains de ses prédécesseurs, notamment Spectre… et puis, je peux comprendre que la fin ne soit pas au goût de tous.
Par contre, il y a toute une scène qui nous tease une probable « confrontation » entre Bond et Swann qui débouche sur… rien.

Dans l'ensemble, Craig s'en tire, avec Sean Connery, avec les meilleurs films de la saga.
Quant à Mourir peut attendre, bien qu’il péche à cause de ses nombreuses erreurs liées à son scénario, il n’en demeure pas moins un bon James Bond qui se place dans la moyenne haute de la franchise.

Avril et le monde truqué
7.2

Avril et le monde truqué (2015)

1 h 45 min. Sortie : 4 novembre 2015 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Christian Desmares et Franck Ekinci

MacCAM a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 7 mars.

Avril et le monde truqué a beau ne pas être forcément bien écrit ni très subtil, il reste tout de même un dessin animé accrocheur avec son lot de personnages marquants, le tout campé par des acteurs de renoms (bon après je crois que je suis le seul à avoir apprécié l'interprétation de Philippe Katerine).
L'univers est extrêmement riche d'ailleurs, uchronie dystopique dans laquelle l'Empire Français n'a cessé d'exister et où, en 1941, tout fonctionne encore avec la vapeur, on a ici droit à un film bien ancré dans un univers steampunk, chose plutôt rare dans le cinéma français.

Je ne suis pas un grand amateur des œuvres de Jacques Tardi (de lui je n'ai lu que Griffu, clairement pas sa BD la plus populaire), il est d'ailleurs arrivé assez tard sur le projet, mais il suffit de voir une seule de ses illustrations afin de savoir à quel point il a réussi à influer sur l'aspect visuel du film. D'ailleurs, parmi ses quelques retouches/ajouts, il s'est surtout basé sur les premières publications de Science & Vie et les illustrations de Albert Robida (et je suis maintenant fasciné par le travail de ce dernier).

Malheureusement, comme je l'indiquais plus haut, le film n'est pas non plus forcément très bien écrit. En tout cas, le dernier tiers est clairement en deçà du reste et on a vraiment l'impression que ça a été incrusté afin de justifier tout et n'importe quoi. En tout cas, ça aurait très bien pu être remplacé par autre chose.
En fait, c'est même ça que je trouve le plus décevant. Le film a un univers qui laisse présager une tonne de possibilités et on se retrouve finalement avec un subtwist qui met tout ça de côté pour nous présenter autre chose.

J'aurais aimé en apprendre plus sur le fonctionnement de ce monde en tout cas. Du coup, dommage qu'il n'y a rien eu d'autres prenant place dans cet univers par la suite, que ce soit un autre film ou une bande dessinée.

Harry Potter - Retour à Poudlard
6.3

Harry Potter - Retour à Poudlard (2022)

Harry Potter 20th Anniversary: Return to Hogwarts

1 h 30 min. Sortie : 1 janvier 2022. Cinéma

Documentaire de Eran Creevy, Joe Pearlman et Giorgio Testi

MacCAM a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 11 mars.

Ça reste sympa de redécouvrir les acteurs des films vingt ans après le premier épisode, dans les décors de la saga qui plus est.
Après, l'ensemble aurait mérité mieux qu'une simple heure et demie, ce qui est tout de même un peu court pour évoquer 8 films. Du coup, même sans être un gros fan de l'univers Harry Potter, j'avais déjà connaissance de nombreuses des anecdotes présentées ici.
Aussi, on a plus l'impression de voir un bonus DVD ultra marketé qu'un véritable documentaire.
Conclusion : ceux qui n'ont pas vu tous les films n'auront probablement pas envie de s'y plonger après cela (en plus sans surprise, ça divulgâche), les fans quant à eux n'apprendront rien.
À regarder uniquement pour le côté fan-service donc... mais c'est un peu le but du film maintenant que j'y pense.
Du coup, on peut dire que c'est réussi non ?

Moon
7.3

Moon (2009)

1 h 37 min. Sortie : 16 juin 2010 (France). Drame, Science-fiction

Film de Duncan Jones

MacCAM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

◘ Avril ◘

Vu le 4 avril.

Après avoir vu, dans l'ordre, Source Code puis Warcraft, j'ai enfin pu visionner Moon de Duncan Jones. J'avais envie de regarder ce long-métrage depuis un moment, mais le fait que le film ait grandement inspiré Prey est ce qui m'a incité à enfin le visionner.
Autant Moon n'a pas grand-chose à voir avec Warcraft, autant j'ai senti un certain rapprochement avec Source Code, notamment dans les thématiques traitées. Les deux films abordant l’existence, à partir de quel moment nous devenons nous même (c'est très vague, mais c'est volontaire, on va éviter de rentrer à fond dans le spoil). Du coup, sans être une redite, je peux comprendre que ceux qui ont visionné les deux films préfèrent le premier au second, pour la raison de la reprise des thèmes traités justement.

Le film n'a coûté « que » 5 millions de dollars, mais il est très propre. Jones ayant eu le bon goût de se tourner vers des modélisations physiques et non vers des effets spéciaux (ce qui aurait coûté plus de 10 fois plus chère si ça avait été le cas) et de réutiliser des décors d'un film abandonné. Cela explique aussi le très faible nombre de rôles. Je n'ai pas vu tous les films avec Sam Rockwell mais sa prestation est excellente : on sent que le film est taillé pour lui. Kévin Spacey (j'ai dit un gros mot ?) double GERTY, le robot à tout faire accompagnant Sam Bell, et sans surprise, il se débrouille plutôt bien.

Moon est donc un bon film de SF et on ne peut qu'être admiratif du travail accompli. En plus du résultat obtenu au vu du faible budget, le film a obtenu un certain adoubement de la part de la NASA et de la communauté scientifique, plus spécialement ceux traitant de la science du cerveau. De toute façon, il suffit de lire quelques interviews de Duncan Jones pour se rendre compte de son intention qui est de se rapprocher le plus possible du réel : l'extraction de l'hélium-3, le fait que GERTY soit basé sur le projet Cog du MIT, le « mooncrete ».

The Nightingale
7

The Nightingale (2018)

2 h 16 min. Sortie : 9 mars 2021 (France). Drame, Aventure, Thriller

Film de Jennifer Kent

MacCAM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 9 avril.

The Nightingale est un film sans concession, extrêmement cruel (pourtant extrêmement réaliste) via les images qu'il montre. Pour le coup, si la violence d'un Funny Games ou d'un Irréversible vous choc, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin.
Le choix du format académique (1,37:1) enferme d'ailleurs le spectateur, lui empêchant de regarder autre part durant ces mêmes scènes choquantes. Cela corrige d'ailleurs en partie le problème des décors, tout du moins de certains d'entre eux : un personnage nous indiquant qu'il s'agit d'une contrée sauvage où il est possible de mourir en un jour, ce qui ne se ressent malheureusement pas.
Comme je l'ai indiqué plus haut, le film est réaliste. Jennifer Kent a réalisé de nombreuses recherches sur l'histoire des condamnés en Australie, sur les différents traumatismes subit par ces mêmes condamnés ou encore sur les abus commis contre les femmes lors de cette même période (une femme étant condamnée pour huit hommes). Des recherches ont aussi été effectuées sur l'histoire des peuples aborigènes de Tasmanie (allant jusqu'à recréer au mieux leur dialecte aujourd'hui perdu), le film ayant d'ailleurs été réalisé avec pour consultants des anciens aborigènes.
On serait d'ailleurs presque sur un film de classe où chaque personnage se situe au-dessus d'un autre et le lui fait savoir.
L'actrice principale, Aisling Franciosi, est excellente et fait même de l'ombre à tous les autres acteurs du film comme Sam Claflin (le BG dans Hunger Games) ou encore Baykali Ganambarr, acteur moins connu et malheureusement aussi moins convaincant.
Un film que je recommande fortement donc... mais pas pour tout le monde cependant.

Ghost World
6.8

Ghost World (2001)

1 h 47 min. Sortie : 5 juin 2002 (France). Comédie, Drame

Film de Terry Zwigoff

MacCAM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 14 avril.

Une bonne adaptation, voire une excellente adaptation, de Ghost World de Daniel Clowes (en fait, je crois que je l'ai même préféré au comics) sur laquelle l'auteur lui-même a travaillé en tant que scénariste.
Le réalisateur a eu la bonne idée d'adapter d'autres strips de l'auteur, notamment ceux que l'on peut retrouver dans Eightball (Art School Confidential, Pas de panique, Feldman), et de prendre des libertés quand cela était nécessaire. On a par exemple une plus grande variété de décors, des personnages et des intrigues en moins (ou traités d'une manière complètement différente), mais c'est surtout le personnage de Seymour (Steve Buscemi) qui se révèle intéressant : le rôle étant devenu une sorte d'agrégat de divers personnages du récit original.
Je suis moins fan du fait d'avoir fait de Enid (Thora Birch) la seule personnalité principale du film et donc d'avoir fait de Rebecca (Scarlett Johansson), un personnage bien plus secondaire que dans le comics originel. Je comprends la logique, Enid étant de toute façon le personnage le plus intéressant du comics (pas pour rien que son nom soit une anagramme de celui de l'auteur), mais on perd beaucoup de ce côté duo.
Par contre, le film aborde certaines thématiques que le comics avait plutôt tendance à effleurer ou traiter d'une autre manière. Je ne vais pas divulgâcher la fin ici, mais je l'ai trouvé bien plus intéressante et profonde que celle du matériau d'origine.
En somme, bien qu'imparfait (mais quel film ne l'est pas ?), Ghost World se révèle être un très bon film ainsi qu'une excellente adaptation… C'est même assez décevant de voir que le film a été quelque peu oublié aujourd'hui alors que pour le coup, je ne peux que saluer l'effort fait par les deux scénaristes afin de proposer la meilleure transposition possible. Dommage cependant qu'il manque l'excellente blague du corbillard.

Le Seigneur de la guerre
6.7

Le Seigneur de la guerre (1965)

The War Lord

2 h 02 min. Sortie : 4 février 1966 (France). Aventure, Drame

Film de Franklin J. Schaffner

MacCAM a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 20 avril.

*Film vu dans le cadre du "Festival du film n°1 : le lourd moyen-âge" organisé par Intercut et Antoine Goya :
https://youtu.be/Wcyd74eh_5Q

Les premières minutes du film font sacrément peur. Les enjeux sont présentés grossièrement ; les personnages, eux, le sont via un fond d'une mocheté sans nom... bref, je me suis demandé pendant de longues minutes où le film voulait me mener. Surtout que la suite de la première partie n'arrange pas grand-chose concernant ce point-là vu que ça se met à parler de sorcellerie juste après. J'ai cru durant un moment que la suite du film allait rentrer dans un délire horrifique genre Black Death mais il s'agit d'une mauvaise piste.
Heureusement, ça s'améliore petit à petit. Déjà, les décors commencent à avoir de la gueule, à gagner en crédibilité et l'image devient agréable à regarder. Les enjeux finissent par gagner en clarté, la seconde partie du film nous indiquant clairement où il veut nous mener.
Pour un budget de 3.500.000 $ (environ 32.000.000 de dollars actuels), le film s'en sort globalement bien. Ça manque de figurants par-ci par-là et certains décors sont moins crédibles que d'autres, mais dans l'ensemble, on ne sort pas du film.

Il s'agit de l'un des premiers films hollywoodiens à tenter un traitement historique du Moyen-Âge et l'œuvre jouit d'une certaine réputation grâce à ça. Ce n'est certes pas parfait et quelques coquilles se sont glissées dans le récit comme la présence d'un druidisme alors que le film se déroule au XIᵉ siècle (ce n'est pas comme si l'Empire Romain était passé par là plus d'un millénaire plus tôt). Mais c'est surtout la présence du droit de cuissage qui pose un problème, cette loi n'ayant jamais existé en Europe prenant une place importante dans le récit.
D'ailleurs, le plus gros défaut du film est la romance entre Chrysagon (Charlton Heston) et Bronwyn (Rosemary Forsyth). En exagérant à peine, leur relation fonctionne de la manière suivante : Chrysagon veut la violer (grâce à ce fameux droit de cuissage), mais il se montre réticent à la violer, et du coup cette réticence adoucit le cœur de Bronwyn qui accepte de coucher avec lui.
Sans commentaire.

Dans l'ensemble, j'ai quand même trouvé le film plutôt bon. Spécialement une fois arrivé à la seconde partie et à cette finale parfaitement maitrisée. On est loin d'être devant une œuvre qui a trop mal vieilli et est devenu irregardable aujourd'hui, surtout pour un film des années 60.
Une bonne pioche.

Le Dernier des Mohicans
7

Le Dernier des Mohicans (1992)

The Last of the Mohicans

1 h 52 min. Sortie : 26 août 1992. Action, Aventure, Romance

Film de Michael Mann

MacCAM a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 24 avril.

C'est un peu la roulette entre Michael Mann et moi. En l'occurrence, sur SensCritique, chacun des 4 longs-métrages que j'ai vus de lui repart avec une note différente.
Concernant Le Dernier des Mohicans, c'est peut-être le film sur lequel j'ai le moins ressenti sa patte : j'ai eu l'impression de voir un blockbuster générique par moment, un film hollywoodien… trop hollywoodien même. Certes, certains thèmes forts à l'auteur sont présents comme le rejet de l'autorité ou l'amour utopique, mais j'ai clairement ressenti une dissolution de l'auteur dans le processus de production. Le film a eu des coupes, et ça se ressent par moment.

Heureusement, l’œuvre a des qualités. C'est bien filmé (heureusement vous allez me dire), les personnages ne sont pas aussi manichéens qu'on ne pourrait le croire lors des premières minutes de film et il faut tout de même saluer les efforts de reconstitution historique. Un grand soin a été apporté à la recréation des costumes et des accessoires, le Fort William Henry a été reconstruit pour le long-métrage, Daniel Day Lewis a passé plusieurs semaines seul à vivre comme un ermite au milieu de la nature et a aussi appris à utiliser un tomahawk, pister les animaux, construire un canoë et se servir d'un fusil d'époque pour s'imprégner du rôle. Le fait qu'un éclairage minimal ait été voulu par le directeur de la photographie est un peu gênant par moment, mais dans l'ensemble, j'apprécie le fait que le long-métrage ait souhaité se rapprocher du réel… on est heureusement loin d'un film qui a casté 90 % de blancs pour jouer les amérindiens (le tournage en ayant employé plus de 900).

Par contre, pendant un long moment, j'ai vraiment eu du mal à comprendre qui étaient les Français dans le film : que les Britanniques et Français dialoguent en anglais, je veux bien (même si c'est anachronique), par contre, voir les Français parler anglais même avec ceux qui comprennent leur langue, ça, ça a apporté plus de confusion qu’autre chose. Pendant un moment, j'ai cru que le Général Montcalm (Patrice Chéreau) était un fait un Britannique qui était passé à l'ennemi tant c'est mal géré de ce côté-là. Le film a de toute façon un peu de mal à expliquer ses enjeux, pourtant pas bien compliqués à comprendre.

En outre, le film m'a surtout donné envie de lire le roman de James Fenimore Cooper, afin de voir quels changements ont été opérés entre l'original et son adaptation.

Doctor Sleep : Version longue
7.5

Doctor Sleep : Version longue (2020)

Doctor Sleep : Director's Cut

3 h. Sortie : 15 janvier 2020. Épouvante-Horreur, Fantastique, Thriller

Film de Mike Flanagan

MacCAM a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

◘ Mai ◘

Vu le 2 mai.

Voir ma critique.

Perceval le Gallois
5.9

Perceval le Gallois (1978)

2 h 20 min. Sortie : 7 février 1979 (France). Drame, Historique

Film de Éric Rohmer

MacCAM a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 9 mai.

*Film vu dans le cadre du "Festival du film n°1 : le lourd moyen-âge" organisé par Intercut et Antoine Goya :
https://youtu.be/Wcyd74eh_5Q

Mon premier Éric Rohmer, donc beaucoup d'appréhension forcément... quelques clichés tenaces entourant le réalisateur.

En l'état, même si je classerais le film en dessous du Seigneur de la guerre, j'ai plutôt passé un bon moment devant, surtout durant la première heure. En fait, le réalisateur ayant souhaité conserver le plus possible la prose des dialogues du livre original (qui avait presque 800 ans au moment où le film a été tourné), on se retrouve face à un film quelque peu "lourd" à suivre. En plus de ça, si on ajoute une dernière partie moins intéressante que le reste, notamment à partir du moment que le film centre son regard sur Gauvain et non plus Perceval (pourtant campé par André Dussollier), on se dit que celui-ci aurait peut-être gagné à durer beaucoup moins longtemps.

Cela dit, j'ai trouvé les couleurs très belles et apprécié les décors. On ressent clairement cette volonté de s'approcher de ces enluminures, des codes, d'époque auxquelles on ne croit pas. D'ailleurs, les costumes semblent être d'une certaine exactitude historique.
Quoi qu'il en soit, je ne peux que saluer l'effort de traduction (Eric Rohmer ayant directement employé ce terme) ainsi que sa volonté d'établir un texte entièrement en vers, en octosyllabes et rimés par assonances. Idem pour la présence d'un chœur, non présent dans le livre original, dont le but fut, pour Rohmer, de ne pas remplacer le récit par des images.

Bref, j'ai plutôt passé un bon moment devant ce film et ça m'a même donné envie de lire le livre de Chrétien de Troyes. Fabrice Luchini est d'ailleurs excellent dans ce rôle. Je ne suis pas particulièrement fan de l'acteur, mais on ne peut que saluer son interprétation ainsi que sa passion pour le roman original.
Bon par contre y a Arielle Dombasle dedans et ça, c'est impardonnable !

Bonus :
https://www.dailymotion.com/video/x7bm4d

La Chair et le Sang
7.4

La Chair et le Sang (1985)

Flesh + Blood

2 h 06 min. Sortie : 2 octobre 1985 (France). Aventure, Romance

Film de Paul Verhoeven

MacCAM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 13 mai.

*Film vu dans le cadre du "Festival du film n°1 : le lourd moyen-âge" organisé par Intercut et Antoine Goya :
https://youtu.be/Wcyd74eh_5Q

Sans surprise, parmi les trois films sélectionnés, La Chair et le Sang est celui qui s'en sort le mieux. Première tentative pour le cinéaste néerlandais Paul Verhoeven de s'incruster sur le continent américain, le film est, bien qu'imparfait, révélateur sur ce que fera le réalisateur par la suite.

En effet, on retrouve de nombreuses thématiques, de nombreux points, qui seront repris par la suite par le réalisateur lors de ses films suivants.
La violence, et plus spécifiquement le plaisir de la torture, comme on le voit plusieurs fois durant le long-métrage, fait indubitablement penser à la mise à mort de Murphy dans RoboCop par une troupe de meurtrier sadique et en extase. La non-présence d'un "camp du bien", la volonté de montrer les deux groupes comme antipathiques rappellerait plutôt Starship Troopers et son armée américaine du futur dont l'uniforme emprunte quelque peu à un régime allemand du milieu du siècle dernier. Bien sûr, inutile d'évoquer la partie sexuelle, déjà présente dans ses précédents films et élément pour lequel Basic Instinct semble être le plus associé.

Présenté et ayant l'apparence d'un film centré sur le Moyen Âge, La Chair et le Sang ne l'est finalement pas tant que ça. Déjà parce que, tout simplement, l'histoire narrée se déroule en 1501, donc plus vraiment au Moyen Âge. Aussi, car le long-métrage possède de nombreux anachronismes (certaines armes n'existaient pas à l'époque, des termes comme "science" non plus). De plus, on ne sait pas vraiment qui se bat contre qui et où se situe l'action.
Mais c'est surtout parce que Verhoeven n'a eu aucunement l'intention de réaliser un film centré sur cette période. En effet, contrairement à ce qui aurait pu se faire, le réalisateur a d'abord développé ses sujets puis "brodés" autour un aspect moyenâgeux correspondant à ce qu'il voulait faire. Il ne s'en cache même pas, affirmant en interview que si un vêtement d'époque ne lui plaisait pas, alors il "n'hésitait pas à changer pour 50 ans plus tôt ou 100 ans plus tard".

Du coup, est-ce que le film est bon ? Bien sûr qu'il l'est (quelle question !). Pas aussi irréprochable ses films suivants certes, notamment au niveau de l'image qui a un grain assez dégueulasse il faut l'avouer, mais il reste un indispensable pour que l'on apprécie le cinéma du "hollandais violent".

Robin des Bois - Prince des voleurs
6.6

Robin des Bois - Prince des voleurs (1991)

Robin Hood: Prince of Thieves

2 h 23 min. Sortie : 7 août 1991 (France). Aventure

Film de Kevin Reynolds

MacCAM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu le 14 mai.

*En version longue cette fois-ci. Note inchangée.

Toujours aussi bon, probablement mon film sur le Moyen-Âge préféré avec Le Nom de la rose.

Black Widow
5.1

Black Widow (2021)

2 h 14 min. Sortie : 7 juillet 2021 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Cate Shortland

MacCAM a mis 3/10.

Annotation :

Vu le 15 mai.

Sans surprise, ce n'était vraiment pas bon... mais pour le coup, c'était encore moins bon que d'habitude.
Outre les CGI laids, les plans moches et le fait que ce soit monté comme n'importe quel autre Marvel (quoique certains plans sont encore plus moches que d'habitude), le scénario ne fonctionne pas non plus. Les scénarios de comics ne tiennent parfois absolument pas debout quand on les transposent au cinéma, et c'est clairement le cas ici. Rien ne fonctionne, que ce soit le scénario à base d'agents contrôlables à distance ou les antagonistes en modes clichés russes (et pour le coup, je crois qu'on se tape parmi les pires antagonistes du MCU). La réalisatrice, Cate Shortland, qui semble pourtant avoir réalisée de bien meilleurs films à côté, semble surtout avoir tenté d'introduire des scènes de baston un minimum chorégraphiés (malheureusement, encore une fois le montage made in Marvel est venu nous rappeler qu'on devait regarder de la merde) ainsi que des dialogues un peu plus nombreux et un peu mieux écrits que d'habitude... mais faute à une écriture encore insuffisante ou à la production, rien d'intéressant ne ressort vraiment (on a un peu l'impression de revoir Avengers 2 qui jetait comme un torchon toutes ses thématiques intéressantes). Par exemple, le long-métrage aurait gagné à davantage s'attarder sur la pseudo-famille américaine dès le début du film. Finalement, quand celui-ci s'attarde sur cette même pseudo-famille, environ une vingtaine d'années plus tard, on s'en branle royalement parce qu'on ne les connaît pas et que ça ne fonctionne pas. J'aime bien Rachel Weisz et David Harbour, mais le fait que les personnages qu'ils incarnent soient de fieffés connards fait que je ne me suis pas du tout attaché à eux. Le duo Scarlett Johansson et Florence Pugh fonctionne un peu mieux, mais la scène d'ouverture du film met en scène leurs deux personnages étant enfants (dont l'une incarnée par Ever Anderson, fille de Paul W. S. Anderson et de Milla Jovovich) dont l'écart d'âge ne correspond absolument pas avec le duo d'actrices adultes.
Bref, un Big Mac froid, accompagné de ses frites molles, tout droit sortit du MCU. À consommer le plus rapidement possible.

Didier
5.8

Didier (1997)

1 h 45 min. Sortie : 29 janvier 1997. Comédie, Fantastique

Film de Alain Chabat

MacCAM a mis 7/10.

Annotation :

Revu le 21 mai.

*Note inchangée

Toujours un plaisir de le revoir. Le troisième quart du film fonctionne moins que le reste, notamment parce que les scènes avec Isabelle Gélinas marchent moins bien, mais le film reste une valeur sûre tout de même. Et puis ça fait toujours plaisir de revoir Bacri de toute façon.

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