Cover Mon année 2023 en Films (liste commentée)

Mon année 2023 en Films (liste commentée)

Janvier : 15
(12 films vus - 1 documentaire vu - 2 films revus)
Février : 14
(10 films vus - 3 documentaires vus - 1 film revu)
Mars : 12
(10 films vus - 2 documentaires vus)
Avril : 9
(6 films vus - 2 documentaires vus - 1 film revu)
Mai : 13 ...

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Liste de

138 films

créee il y a plus d’un an · modifiée il y a environ 1 mois

Fils de plouc
6.3
1.

Fils de plouc (2020)

1 h 11 min. Sortie : 29 septembre 2021 (Belgique). Comédie

Film de Lenny Guit et Harpo Guit

MacCAM a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

⏬ Janvier ⏬

Revu le 1er janvier.

J'ai voulu présenter ce film génial à un pote, mais il n'a pas trop apprécié… du coup, j'ai décidé de débuter 2023 de la meilleure des façons en le rayant de ma liste d'amis (ou d'ami, vu qu'il ne m'en reste plus qu'un seul dorénavant).

Vortex
7.1
2.

Vortex (2021)

2 h 22 min. Sortie : 13 avril 2022. Drame

Film de Gaspar Noé

MacCAM a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Vu le 2 janvier.

Ma critique :
https://www.senscritique.com/film/vortex/critique/279678909

Laurel et Hardy: Une histoire d'amour
7
3.

Laurel et Hardy: Une histoire d'amour (2011)

1 h 30 min. Sortie : décembre 2011.

Documentaire TV de Andreas Beaum et Andreas Baum

MacCAM a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 4 janvier.

Cluedo
6.5
4.

Cluedo (1985)

Clue

1 h 34 min. Sortie : 7 mai 1986 (France). Comédie, Policier

Film de Jonathan Lynn

MacCAM a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 5 janvier.

J'ai beau ne pas avoir joué au jeu, car je n'ai plus d'amis depuis que j'ai tué le seul que j'avais il y a moins d'une semaine (cf. description du premier film de cette liste), j'étais forcément un poil intrigué quand j'ai entendu parler de l'existence d'un film officiel “Cluedo”… surtout que ce même film jouit d'une certaine réputation.

Est-ce mérité ?

Difficile à dire, disons que le film a beau avoir certaines qualités, il possède néanmoins quelques défauts le rendant un peu lourd à suivre. Je pense que le film s'en serait mieux tiré avec un autre réalisateur : certains gags fonctionnent sur le papier, mais dans les faits ce n'est pas trop ça, ça tombe un peu à plat. En fait, il y a un certain problème de rythme dans le film qui fait que certains gags ne sont pas aussi drôles qu'ils auraient pu l'être. Aussi, d'autres gags, notamment ceux sur l'homosexualité, font un peu datés. Ça ne m'a pas sorti du film, mais c'est le genre de blagues sans grandes subtilités qui ne font plus vraiment rire aujourd'hui.
Difficile à dire si le problème est à mettre sur le dos du réalisateur, Jonathan Lynn, ou de John Landis, le scénariste, mais je dois bien avouer que j'aurais bien aimé voir le film réalisé par ce dernier.

Le long-métrage possède néanmoins quelques qualités non négligeables. La première tient en deux mots : Tim Curry. Comme tout le monde, je connaissais l'acteur pour son rôle dans “Ça” et “Maman, j'ai encore raté l'avion…”, et même s'il m'avait déjà marqué dans ces rôles là, je ne pensais pas qu'il pouvait livrer une prestation aussi marquante. Ici, dans son rôle de majordome surexcité, il tient le film de bout en bout.
*Spoiler*
Autre qualité du film : sa fin… ou plutôt ses fins. Le long-métrage possède en effet trois fins, ce qui rend la recherche du ou des coupables encore plus captivante. J'avoue avoir été déçu au moment où la première fin a débarqué, celle-ci ne faisant aucun lien avec les indices que j'avais pu noter durant l'enquête… ce n'est qu'une fois que la deuxième fin a débarqué que j'ai bondis au plafond. Bon, par contre, on n'est pas non plus au niveau d'un épisode de “Columbo” ou d'une nouvelle d'Agatha Christie : les multiples fins ont toutes plus ou moins leur part de moments capillotractés.

Pas un film exceptionnel en somme, mais tout de même une bonne surprise dans l'ensemble.

Invasion
5
5.

Invasion (2007)

The Invasion

1 h 38 min. Sortie : 17 octobre 2007 (France). Science-fiction, Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Oliver Hirschbiegel

MacCAM a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Vu le 6 janvier.

Ma critique :
https://www.senscritique.com/film/invasion/critique/282082309

Halloween : 20 ans après
5.2
6.

Halloween : 20 ans après (1998)

Halloween H20: Twenty Years Later

1 h 26 min. Sortie : 9 décembre 1998 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Steve Miner

MacCAM a mis 5/10 et a écrit une critique.

Halloween : Resurrection
3.4
7.

Halloween : Resurrection (2002)

Halloween: Resurrection

1 h 34 min. Sortie : 30 octobre 2002 (France). Épouvante-Horreur

Film de Rick Rosenthal

MacCAM a mis 2/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

1917
7.6
8.

1917 (2019)

1 h 59 min. Sortie : 15 janvier 2020 (France). Drame, Guerre

Film de Sam Mendes

MacCAM a mis 5/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Vu le 13 janvier.

Ma critique :
https://www.senscritique.com/film/1917/critique/208368219

Les Sentiers de la perdition
7
9.

Les Sentiers de la perdition (2002)

Road to Perdition

1 h 57 min. Sortie : 11 septembre 2002 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Sam Mendes

MacCAM a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 20 janvier.

Je me suis globalement ennuyé. C'est cousu de fil blanc. Franchement, on devine après à peine cinq minutes de film comment ça va se terminer. Tom Hanks n'est pas à sa place ici, il a un physique qui fait trop « mafieux gentil » et il incarne justement ce genre de « mafieux gentil »… chose que je répugne (je n'ai envie d'avoir aucune sympathie pour ce genre de personnage). À la limite, s'il avait incarné gangster sans foi ni loi, j'aurais accepté rien que pour le contraste entre l'acteur et le rôle qui lui aurait été confié, mais ce n'est pas le cas malheureusement. Finalement, seul le personnage de Maguire, interprété par Jude Law, bien que pas subtil pour un sou, est intéressant à suivre.
Heureusement que Sam Mendes sait tenir une caméra, et heureusement que la BO de Thomas Newman, quoiqu'elle aussi très classique dans le genre, s'en sort plutôt bien.

Body Snatchers, l'invasion continue
6.3
10.

Body Snatchers, l'invasion continue (1993)

Body Snatchers

1 h 27 min. Sortie : 9 juin 1993. Science-fiction, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Abel Ferrara

MacCAM a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Cyborg
4.3
11.

Cyborg (1989)

1 h 26 min. Sortie : 7 juin 1989 (France). Action, Science-fiction

Film de Albert Pyun

MacCAM a mis 5/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Vu le 23 janvier.

Ma critique :
https://www.senscritique.com/film/cyborg/critique/283435300

Slinger
12.

Slinger (2013)

1 h 23 min. Sortie : 2 décembre 2013 (États-Unis). Action, Science-fiction

Film de Albert Pyun

MacCAM a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 23 janvier.

Slinger est, grosso modo, le montage originellement prévu par Albert Pyun.
Contrairement à la majorité des critiques, qui préfèrent le montage de JCVD à celui du réalisateur, je dois avouer que je placerai les deux montages sensiblement au même niveau.
Ainsi, dans Slinger, il n'est plus question de vaccin, de sauver le monde de la peste, mais de rétablir la technologie alors qu'une guerre entre deux peuples est en train de se produire. Bon, à la limite, les modifications scénaristiques, on s'en fiche un peu, le film reste mauvais sur ce point… par contre les « gentils » du film d'origine ont ici des motivations bien plus floues, rendant cette « Director's Cut » moins manichéenne que l'originale.
En fait, Slinger possède même quelques qualités comme des combats sensiblement plus dynamiques et plus violents, notamment lors du combat final, une scène de course-poursuite de milieu de film plus cohérente visuellement et moins de flashbacks inutiles.
On gagne même quelques plans sympathiques n'apparaissant pas dans le montage original.
Par contre, on perd la scène de massacre dans le camp des pêcheurs… ce que je ne comprends vraiment pas. Et la scène de crucifixion perd aussi en impact, en intérêt. Enfin, la scène d'introduction est, elle aussi, moins réussie, moins marquante que dans Cyborg, le discours de Fender Tremolo n'étant plus présent.
Pour peu que l'on apprécie le film original, ça reste à voir, rien que pour la comparaison.

Retour vers le futur
7.9
13.

Retour vers le futur (1985)

Back to the Future

1 h 56 min. Sortie : 30 octobre 1985 (France). Comédie, Science-fiction

Film de Robert Zemeckis

MacCAM a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu pour la énième fois le 26 janvier parce que je n'arrivais pas à dormir.

L'un de mes films de droite préférés.

Nemesis
5
14.

Nemesis (1992)

1 h 35 min. Sortie : 1993 (France). Action, Science-fiction, Thriller

Film de Albert Pyun

MacCAM a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 29 janvier.

Mix improbable entre Robocop, Terminator, New York 1997 et Matrix (quitte à être plus exhaustif, j'aurais pu y ajouter Blade Runner et l'Homme qui valait trois milliards), Nemesis est un énième film de série B fauché réalisé par Albert Pyun. Comme pour Cyborg, le seul autre film du réalisateur que j'ai vu jusqu'à présent, il ne faut surtout pas regarder le film pour son scénario. Quoique concernant Nemesis, le problème concerne plus la manière dont le scénario est narré que le scénario lui-même. C'est prodigieux, il n'y a rien à comprendre, et pourtant, je n'ai rien compris. En fait, ça ne m'étonnerait pas que le scénario ait été (ré)écrit après coup : on assiste à 3 ellipses en un peu plus de 10 minutes, et ces mêmes ellipses sont recoupées davantage par la narration (en voix off) que par l'image.

Là où le film frappe fort, comme pour Cyborg, c'est le nombre d'idées par plan. Il y a un cyborg avec un flingue incrusté dans la tête, des antagonistes (complètement déshumanisés) en costard-cravate et avec des lunettes noir (coucou Matrix), une vieille avec un flingue, une phase de baston sur un toboggan… l'une des scènes les plus mémorables du film étant le passage dans lequel Olivier Gruner (qui se double lui-même en français soit dit en passant) tire dans le plancher afin de passer d'un étage à un autre. Les scènes d'actions auraient quand même pu être mieux réussies, les méchants étant encore moins précis que des stormtroopers, certaines scènes prêtent à sourire.
Gene Warren Jr. ayant bossé sur le film, on retrouve, sans surprise, des effets visuels très cools. Il y a bien de la 3D moche à la fin, mais heureusement pour nos yeux, elle ne reste pas trop longtemps présente à l'écran.

Bon par contre, faudrait m'expliquer la fascination d'Albert Pyun pour les cyborgs, les yeux bleus et les croix latine.

Kickboxer
5.8
15.

Kickboxer (1989)

1 h 37 min. Sortie : 2 août 1989 (France). Action, Sport, Thriller

Film de Mark DiSalle et David Worth

MacCAM a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Vu le 30 janvier.

Ma critique :
https://www.senscritique.com/film/kickboxer/critique/283944064

Kickboxer 2 : Le Successeur
3.8
16.

Kickboxer 2 : Le Successeur (1991)

Kickboxer 2: The Road Back

1 h 29 min. Sortie : 17 juillet 1991 (France). Action, Arts martiaux

Film de Albert Pyun

MacCAM a mis 3/10 et a écrit une critique.

Annotation :

⏬ Février ⏬

Vu le 2 février.

Ma critique :
https://www.senscritique.com/film/kickboxer_2_le_successeur/critique/284071849

Le Concorde - La fin tragique du supersonique
6.2
17.

Le Concorde - La fin tragique du supersonique (2020)

Die Concorde: Absturz einer Legende

52 min. Sortie : 23 juillet 2020 (Allemagne). Science, Société

Documentaire de Angela Volkner et Peter Bardehle

MacCAM a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 6 février.

Double Impact
4.8
18.

Double Impact (1991)

1 h 50 min. Sortie : 31 juillet 1991 (France). Action, Policier

Film de Sheldon Lettich

MacCAM a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 7 février.

Le scénario est naze. Certes, je m'y attendais (comme tout le monde j'espère), mais c'était encore plus naze que je ne le pensais. Je ne vais pas m'étaler dessus, car on s'en branle et car vous constaterez les nombreux égarements par vous-mêmes, mais écartons d'un revers de la main ce détail qui devait tout de même être mentionné.
Mieux, on y voit JCVD faire son coup de pied en l'air et son grand écart 30 secondes seulement après son apparition, ce qui fait que j'ai immédiatement pris du plaisir devant ce film. De plus, outre le fait d'avoir deux Van Damme (ce qui est doubleplusbon) pour le prix d'un, on a droit au retour de Bolo Yeung, le grand méchant dans Bloodsport, ainsi qu'à quelques autres acteurs dont la présence fait toujours plaisir à voir (Philip Chan et Peter Malota entre autre).
Bon après, niveau action, autant ça reste sympa à voir, autant on a clairement affaire à un mix entre du sous-John Woo (mais était-il possible de faire mieux ?) pour les scènes de gunfights, et du sous-Bloodsport pour les scènes de bagarre. Aussi, les plans dans lesquels on voit les deux Van Damme ont un peu mal vieilli, à moins que cela provienne du blu-ray, ces scènes sont généralement plus floues que les autres ou paraissent peu naturelles.
Un film à voir tout de même parce que notre Sainteté Jean-Claude y apparait.

Milan Kundera - Odyssée des illusions trahies
5.7
19.

Milan Kundera - Odyssée des illusions trahies (2022)

54 min. Sortie : janvier 2022 (France). Littérature

Documentaire de Jarmila Buzkova

MacCAM a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 10 février.

Chasse à l'homme
5.3
20.

Chasse à l'homme (1993)

Hard Target

1 h 37 min. Sortie : 17 novembre 1993 (France). Action, Thriller

Film de John Woo

MacCAM a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Vu le 11 février.

Ma critique :
https://www.senscritique.com/film/chasse_a_l_homme/critique/284636961

Les pouvoirs du cerveau - Déchiffrer la conscience
7.1
21.

Les pouvoirs du cerveau - Déchiffrer la conscience (2016)

57 min. Sortie : 22 avril 2016.

Documentaire TV de Cécile Denjean

MacCAM a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 12 février.

Universal Soldier
5
22.

Universal Soldier (1992)

1 h 43 min. Sortie : 29 juillet 1992 (France). Action, Science-fiction

Film de Roland Emmerich

MacCAM a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 13 février.

Sans surprise, le film étant réalisé par Roland Emmerich, c'est un nanar. De surcroît, étant son premier long-métrage tourné aux US, et n'ayant donc pas l'habitude de tourner dans cette langue, ça joue mal… très mal. Et à moins que vous soyez davantage traumatisé par les décors avec cette première scène au Vietnam tourné sur un terrain de golf (véridique), il suffit d'entendre la première personne à qui Jean-Claude Van Damme donne la réplique pour s'en convaincre. Ce qui est vraiment prodigieux concernant le jeu des acteurs, c'est que JCVD et Dolph Lundgren ont beau devoir jouer des personnages apathiques, ils arrivent quand même à mal jouer.
Mis à part ça, le film n'est de toute façon pas bien fou fou. Le pitch de départ qui est de conserver des cadavres pour en faire des universal soldiers 25 ans plus tard n'a aucun sens. Certes, on ne regarde pas ce genre de film pour ça, mais celui-ci a le mérite d'être encore plus con que ses concurrents. Dès le début du film, les scientifiques comprennent que JCVD et Dolph sont cassés… mais rien à faire, ils les remettent quand même en route le lendemain : on a vu mieux comme prétexte. Le reste du scénar' est surtout une grosse repompe du premier Terminator, même si ça sonne davantage comme du TerminaTOC.
Les scènes d'actions ne sont pas mémorables, mais pas mauvaises pour autant. Sans surprise, vu que c'est du Roland Emmerich, ça explose de partout. Aussi, ce n'est pas le film dans lequel JCVD est le mieux mis en valeur. Déjà qu'il doit mal jouer, on le retrouve plus à poil qu'à utiliser de ses poings (il y a d'ailleurs toute une scène sans aucune finesse à ce sujet).
Là où le film s'en sort le mieux selon moi, c'est au niveau de son humour absurde : entre le détestable gérant du motel qui prend chère et la connerie des scientifiques qui les font se faire tuer un à un (mention spéciale au coup de la grenade) il y a de quoi faire. Dans le même genre, j'ai bien apprécié la scène dans laquelle un bus dévoile des dizaines de flics en arrière-plan juste après son départ. Classique certes, mais toujours efficace.
Bref, un film globalement mauvais et donc dispensable, même pour les fans de notre belge préféré.

Mort subite
5.1
23.

Mort subite (1995)

Sudden Death

1 h 51 min. Sortie : 17 avril 1996 (France). Action, Policier, Drame

Film de Peter Hyams

MacCAM a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Vu le 18 février.

Ma critique :
https://www.senscritique.com/film/mort_subite/critique/238505833

Noblesse oblige
7.7
24.

Noblesse oblige (1949)

Kind Hearts and Coronets

1 h 46 min. Sortie : 10 février 1950 (France). Comédie, Policier

Film de Robert Hamer

MacCAM a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 18 février.

Je n'ai pas accroché. Faut dire aussi que le fait de l'avoir vu avec un pote en discutant tout du long n'a pas dû trop aider. Plus sérieusement, le schéma du film a fini par me lasser et j'ai trouvé que l'ensemble manquait un poil de foli… le film est sorti en 1949 et ça se sent. La performance d'Alec Guiness, campant huit personnages, est cependant à souligner, bien que certains d'entre eux fassent plus de la figuration qu'autre chose.

Ça va, j'écris des critiques bien plus longues d'habitude, vous pouvez m'en épargner une très courte et sans aucune inspiration.

Extension du domaine de la lutte
6.4
25.

Extension du domaine de la lutte (1999)

2 h. Sortie : 13 octobre 1999 (France). Comédie dramatique

Film de Philippe Harel

MacCAM a mis 7/10.

Annotation :

Revu le 19 février.

Je me suis rendu compte que j'avais une version avec les commentaires de Harel, Beigbeder mais surtout de Houellebecq. Au cas où vous auriez encore un doute, sachez que, de l'aveu même de l'auteur, que le protagoniste principal est encore plus proche de lui que vous ne pourriez le croire.

La Traversée de Paris
7.5
26.

La Traversée de Paris (1956)

1 h 20 min. Sortie : 26 octobre 1956. Comédie dramatique, Historique

Film de Claude Autant-Lara

MacCAM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 21 février.

Je m'attendais à voir une sorte de Grande Vadrouille avant l'heure… et finalement, pas du tout ! En fait, le film n'est même pas vraiment une comédie, nous montrant des personnages nuancés, aux antipodes du manichéen « gentils résistants contre méchants nazis », comme des Français profiteurs de guerre. Même si le personnage campé par Bourvil est réussi, c'est surtout celui incarné par Jean Gabin qui marque l'esprit. L'acteur ayant droit à LA réplique culte du film ( « Jambier ! 2000 Francs ! » ) et un twist sympathique l'entourant concernant sa véritable fonction, celle de peintre, et la répercussion que cela a à la fin du film une fois nos deux protagonistes arrêtés par les Allemands. Il semblerait que contrairement à la nouvelle originale, écrite par Marcel Aymé et que je n'ai pas lu (j'ose espérer que vous pardonnerez mon manque de culture), la fin se veut moins noire, les deux protagonistes se disant au revoir sur le quai d'une gare… et pour le coup, difficile de ne pas y voir un parti pris du réalisateur dans cette scène, pour Marcel Martin, pour le pauvre travailleur.

Petite précision tout de même, si le film est perçu comme une comédie aujourd'hui, c'est pour deux raisons : Bourvil, mais surtout Louis de Funès… Louis de Funès qui n'apparaît que lors de trois scènes… et pourtant, il est sur l'affiche/jaquette des nombreuses rééditions du film. Aussi, le film a beau être précurseur au niveau de sa nuance, il l'est beaucoup moins sûr sa vision du couple, Bourvil giflant sa femme à un moment… ce qui l'amène au niveau 1 du député français (le niveau 2 étant réservé aux passionnés de coups de casque et le niveau 3 aux violeurs qu'on devrait pendre par les couilles).

Au niveau des décors, autant j'ai accroché au côté noir et blanc (ce qui n'était pas prévu à l'origine), autant j'ai beaucoup moins accroché aux décors que j'ai trouvés faux. A priori, cela a un rapport avec l’expressionnisme cher au réalisateur, Autant-Lara ; donc, étant le premier du réalisateur, que je visionne et n'y connaissant rien, je vais me taire sur ce sujet.
Sinon, j'ai appris qu'à l'époque ça se faisait de rentrer dans un bar et de commander un viandox… on en apprend tous les jours décidément.

Sinon, les dialogues sont savoureux, mais vous le saviez déjà, j'imagine.

Ni vu... ni connu...
6.7
27.

Ni vu... ni connu... (1958)

1 h 35 min. Sortie : 23 avril 1958 (France). Comédie

Film de Yves Robert

MacCAM a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 24 février.

Pour l'un des premiers grands rôles de De Funès au cinéma, on se retrouve face à un film plutôt sympathique, même si on se retrouve avant tout face à un long-métrage conçu pour les enfants. Le spectacle de marionnettes en début de film qui rappel forcément Guignol, la musique en rythme avec l'action qui fait forcément penser à un dessin animé, le fait que l'humour se base beaucoup sur le fait qu'un ou plusieurs personnages se cache·nt, qu'il y a un « idiot » (qui représente l'autorité de préférence) malmené par un autre personnage (ce qui me fait penser qu'en plus de l'humour type Guignol, que le film n'est pas loin d'en être une adaptation) : bref, tout ça fait très « humour enfantin », ce qui n'empêche pas le film d'être réussi, ne sombrant tout de même pas dans le débile.
Sorti en 1958, le long-métrage a plutôt bien vieilli et a droit à ses scènes marquantes comme le concours de pêche ou le passage dans la prison qui nous donnerait presque envie d'y aller (encore mieux que les prisons norvégiennes paraît-il). Par contre, on a l'impression qu'il manque une scène avant la sortie de Blaireau de prison (de Funès) et les scènes avec Fléchard (Claude Rich) et Arabella (Noëlle Adam) fonctionnent moins bien que les autres ; on sent qu'Yves Robert (réalisateur duquel je n'ai vu que La Guerre des boutons) a voulu exploiter le plus possible l'intégralité de ses personnages, y compris ceux étant secondaires.
Par contre, le film possède un énorme défaut ! En effet, dans celui-ci, le flic, Parju (interprété par Moustache), a besoin d'un motif pour arrêter Blaireau… ça pour le coup, impossible d'y croire ! Depuis quand un flic a besoin d'un motif pour arrêter quelqu'un ? Du coup, je baisse la note d'un point !

Le Grand Bleu : Version longue
7.3
28.

Le Grand Bleu : Version longue (1989)

2 h 48 min. Sortie : 11 janvier 1989 (France). Drame, Biopic, Sport

Film de Luc Besson

MacCAM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 26 février.

J'aurais pu mettre une note de merde afin de me la jouer pseudo-élitiste/anti-Besson, mais je dois bien avouer que j'ai plutôt bien apprécié Le Grand Bleu, en version longue qui plus est (pourtant, il était bien indiqué sur l'affiche de ne pas aller le voir).
Le style de Luc Besson n'est pas des plus subtiles certes, mais il fonctionne. On sent qu'on est face à l'un de ses films les plus personnels, si ce n'est SON film le plus personnel. Ce n'est pas comme si ses parents avaient fait un métier en rapport avec la plongée et que Besson lui-même ambitionnait de devenir delphinologue quand il était plus jeune, avant de voir ses ambitions complètement ruinaient. Difficile de ne pas voir dans le personnage de Jacques Mayol (Jean-Marc Barr), ce que Besson aurait voulu être.
On retrouve ce qui fait la patte du réalisateur : le travelling d'ouverture en plongée, l'humour, la musique au synthé d'Éric Serra (on adore ou on déteste, je fais partie de la première catégorie)… on retrouve même des Japonais. Les décors sont magnifiques, le film nous faisant voyager à travers la Grèce, l'Italie, mais aussi le Pérou.
Même si la rivalité Enzo/Jacques est sympa à suivre, ce n'est pas un film que l'on regarde avant tout pour son histoire, loin de là. Pour le coup, la majorité des scènes concernant Johana Baker (Rosanna Arquette) me sont passées bien au-dessus de la tête tant je n'en avais rien à battre… malheureusement pour moi, il semblerait que les ajouts de cette version longue concernent essentiellement ce personnage. Ce qui fait que le film subit, de surcroît, quelques longueurs… m'enfin, encore une fois, ayant vu la version longue, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même.
À voir tout de même.

Taxi, roulotte et corrida
5.3
29.

Taxi, roulotte et corrida (1958)

1 h 26 min. Sortie : 22 novembre 1958. Comédie

Film de André Hunebelle

MacCAM a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 28 février.

Le film ne démarre pas si mal que ça, le coup de suivre les emmerdes d'une famille qui part en vacances dans l'Espagne de Franco fonctionne. L'humour est très burlesque avec quelques pointes de slapstick, étant donné que j'aime bien voir les gens se faire mal (je suis membre premium sur bestgore) ce n'est pas le genre d'humour qui me déplaît forcément.
Bon par contre, niveau finition, c'est mort. C'est bourré de faux raccords, ils ne sont même pas pris la tête pour camoufler la doublure de de Funès (qui apparaît quand même vachement souvent pour un film de ce genre) et certaines séquences comme celle de la corrida par exemple ne fonctionnent pas du tout.
J'ai perdu tout intérêt pour le film une fois arrivé au dernier tiers, lorsque Louis de Funès et sa famille se retrouve invité à une soirée par des mafieux qui comptent leur voler un diamant… qu'ils n'ont pas sur eux, ce qui fait qu'il n'y a absolument aucun enjeu lors de l'intégralité de cette séquence, en plus de s'étaler sur la longueur et de ne pas vraiment être drôle.
Bref, pas nul, mais l'un des pires films de de Funès que j'ai vu jusqu'à présent… si ce n'est LE pire.

Close
7.1
30.

Close (2022)

1 h 45 min. Sortie : 1 novembre 2022 (France). Drame

Film de Lukas Dhont

MacCAM a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

⏬ Mars ⏬

Vu le 2 mars.

Je préviens de suite, je spoil, je vous recommande donc de regarder le film avant de lire cette micro-critique… et encore, est-ce que j'ai vraiment à vous recommander ce genre de critique pas terrible ?

Premier film de Lukas Dhont que je regarde (dit d'une autre manière, je n'ai pas encore vu Girl), on ressent vite le fait que Close est un film qui le concerne directement, qui parle de son vécu, mais aussi, plus généralement, du comportement que l'on peut avoir, des distances que l'on peut prendre, avec les autres garçons à partir d'un certain âge. J'apprécie la manière dont le réalisateur sépare les deux protagonistes dans le cadre, notamment quand ils courent ou font du vélo : les mettre côte à côte quand ils sont encore amis, le fait de faire prendre de l'avance à l'un quand une distance commence à se créer. Une erreur que Dhont aurait pu commettre aurait été de montrer des élèves carrément odieux avec eux, sombrer dans une sorte de misérabilisme facile (genre en se faisant constamment harceler ou en les frappant), de tomber dans le pathos ; à la place, on a surtout affaire à des élèves qui s'imaginent des choses ou, au pire, se montrent un peu provocateur.

Le long m'a surpris, notamment à cause de ce qui arrive en plein milieu. Je m'attendais à ce que tout le film tourne autour de la relation entre les deux protagonistes pour se terminer sur le passage définitif à l'adolescence, mais il n'en est rien. J'ai tout de même préféré la première partie, peut-être parce que je me suis senti plus proche du personnage de Rémi que de Léo, ou peut-être parce que j'ai trouvé cette seconde partie plus prévisible, plus convenue, que la première.
Étant un mâle alpha, je n'ai pas pleuré une seule fois devant Close (une seule de ces deux affirmations est vraie), mais je comprends que le film puisse toucher. J'aurais tendance à dire que le gosse qui se suicide, Rémi, se suicide un peu pour rien. J'ai beau me sentir félin, si je m'étais suicidé à chaque trahison, je ne serais, moi non plus, plus de ce monde aujourd'hui. Aussi, même si c'est volontaire, le réalisateur a un peu forcé sur la naïveté des deux garçons… enfin, à 13 ans, on a quand même conscience de notre comportement et de ce que ça renvoie auprès des autres.

Ça reste une bonne expérience tout de même, plus subtil qu'il n'y parait et servit par de bons acteurs (Léa Drucker toujours au top même si on ne la voit pas assez).

MacCAM

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