Mon Top 1972 des meilleurs films

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Un des meilleurs films de tous les temps comme on peut le dire de chacune des réalisations de Stanley Kubrick. Orange mécanique est une oeuvre subversive, violente et à l'humour noir mordant, puis ce texte aux dialogues à l'argot très fleuri. Cette fable d'anticipation n'est pas réaliste, la dernière partie en est la preuve avec les scènes ou Alex purge ses fautes et crimes en retournant sur les lieux de ces exactions ou on revoyant ceux qu'il a malmené. La mise en scène est comme à chaque fois absolument fascinante (et l'importance de la musique dans celle-ci) avec des plans déments sur des visages grimaçants notamment, les décors baroque et décalés sont géniaux, Kubrick joue avec ceux-ci. Enfin Malcolm McDowell est ahurissant en criminel sociopathe obligé de ce "réformer", sa prestation tout en exagération fonctionne.

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Délivrance est un classique du film d'aventures mais aussi un fondateur du sous-genre survival. Un survival dans le sens premier du terme et d'un aspect réaliste, cette histoire est prenante à suivre.
Dès le début on pressent le danger et lorsque celui-ci arrive on est littéralement plongé dedans, il y a réellement quelque chose, une ambiance déroutante voir dérangeante dans ce film. John Boorman joue avec les paysages, segmente ses cadrages et rythme son montage, l'image est lumineuse avec une belle photo. Une oeuvre culte des années 70 mais qui est aussi intemporelle.

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Le prototype du polar américain des années 70 qu'est ce Dirty Harry, souvent imité jamais égalé. La réalisation de Don Siegel est excellente avec pour partenaire Bruce Surtees et la ville de San Francisco qui est filmée sous tous les angles possibles les rues en pentes, les boîtes de nuit, les toits d'immeubles. Le script développe (avec d'autres films de contemporain à celui-ci) les bases du film de flic avec un inspecteur aux méthodes expéditives, un psychotique terrorisant la cité et une hiérarchie peureuse, des poursuites et gunfight ainsi que des répliques cinglantes. Sans oublier la musique de Lalo Schfrin. Clint Eastwood joue un des anti-héros les plus mythiques du cinéma.

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Tous les superlatifs ont déjà été utilisés pour décrire Le Parrain (et la trilogie). Un opéra mafieux d'une intensité qui relève de la tragédie, le sens dramatique est immense. Des scènes violentes tant physiquement que psychologiquement, des dialogues aux cordeaux et des interprètes hors-pairs. Un des plus grands films de l'Histoire mais c'est évident lorsqu'on le voit.

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Sans doute le long-métrage, le plus perturbant de son répertoire. Forcément, il y a la violence physique notamment dans la dernière demi-heure mais les propos et surtout certaines situations sont dérangeantes comme dans la scène du viol par exemple. On est dans un film de genre faut pas si tromper avec les personnages des mauvais qui sont tout droit sorti d'un rape and revenge ou d'un survival deux sous-genres dans lesquels on peut référencer Straw Dogs, mais aussi par son intrigue. Avec ce gentil couple fraîchemment arrivé dans un patelin paumé d'Angleterre, et ou leurs esprits civilisés va se confronter avec la sauvagerie et l'alcoolisme de certains des autochtones. Peckinpah n'appuye pas autant sur les ralentis lors des scènes d'actions que dans d'autres de ses réalisations, ce qui a pour effet de rendre plus brut celle-ci ou réaliste. Dustin Hoffman et Susan George donnent des belles prestations, en particulier cette dernière que j'ai toujours beaucoup apprécié.

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Un concert mythique par un groupe mythique. Etant un fan absolu de Pink Floyd, je ne peux qu'adoré ce film. La mise en scène est idéale pour ce type de musique, des travelling hyper lents, des effets de montages typique du psychédélisme et un décor naturel splendide. La création, la maîtrise, l'avant-garde et le génie des musiciens est mis en avant.