Cover Révélation hongkongaise (2019)

Révélation hongkongaise (2019)

Après une année 2015 où le sommeil n'était qu'un concept abstrait que je refusais d'adopter, un 2016 beaucoup plus sage suivi d'un 2017 un poil plus énervé, j'ai vécu une des années les plus importantes de ma vie, 2018, durant laquelle j'ai du calmer un peu le jeu pour me focaliser sur mes ...

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174 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a 10 mois

Vorace
7.2

Vorace (1999)

Ravenous

1 h 41 min. Sortie : 7 juillet 1999 (France). Épouvante-Horreur, Western

Film de Antonia Bird

Psycox a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier visionnage de 2019. Bonne année et plein de bonnes choses à vous, ceux qui liront peut-être ce commentaire ! Une année qui démarre ici de manière fracassante, avec un film qui me tentait depuis belle lurette, que j'imaginais très différent et qui s'est avéré plus que convaincant. En lisant le pitch, on s'attend à un film horrifique avec un postulat original, mais "Vorace" annonce finalement la couleur dès ses premières minutes et dévoile un style beaucoup plus singulier encore. Je ne saurais comment décrire le ton pris par l’œuvre qui joue en réalité avec l'horreur mais aussi et surtout l'humour et le grotesque. Tantôt drôle, tantôt violent et gore, il est difficile de la ranger dans une case bien définie. L'absurde de certaines situations est contrebalancée par cette violence bestiale qui anime les personnages et dont l'explication viendra puiser dans l’ésotérique et les légendes indiennes. Se déroulant dans un fort du 19e siècle en plein hiver, coupé du reste du monde dans l'immensité des terres forestières américaines et enneigées, "Vorace" arrive à instaurer une vraie pression, un sentiment d'enfermement et de fatalité qui s'oppose aux décors. Je m'arrête ici, mieux vaut en rester là et ne pas trop en dire sur l'histoire, rien de mieux que de la découvrir comme je l'ai fait : sans rien savoir sur l’œuvre tant elle est surprenante et rafraîchissante de part son originalité et sa folie. Excellente surprise, de quoi se lancer dans 2019 avec panache ! A rattraper sans faute si vous êtes dans la même situation que moi !

Apollo 13
6.8

Apollo 13 (1995)

2 h 20 min. Sortie : 8 novembre 1995 (France). Drame, Historique, Catastrophe

Film de Ron Howard

Psycox a mis 7/10.

Annotation :

La légende raconte que j'étais jusqu'à ce jour le seul type en astro à n'avoir jamais vu ce film. Même si mon taf n'a absolument rien à voir avec la conquête spatiale de près ou de loin, il n'empêche que c'est honteux... Mais bon, mieux vaut tard que jamais, disons ça pour se rassurer. Surtout que ce bon vieux "Apollo 13" a de la gueule ! Fidèle à l'histoire originelle, avec de très bons effets spéciaux, il mérite son statut de biopic et rend honneur à la mission du même nom. Avec Hanks à la barre et une flopée d'acteurs très cool comme Bacon, Harris ou encore Sinise, on passe un bon moment devant. Après ça reste du film ricain classique dans sa construction du récit, y'a pas vraiment de surprises notables de réalisation ou de mise en scène qui marque réellement (Ron Howard c'est clairement pas le réalisateur du siècle on va pas se leurrer). Cela dit, pas grand chose à redire ça fait le café, je ne sais toujours pas pourquoi j'ai mis autant de temps à le voir. Le pire c'est que je me suis jeté sur "First Man" récemment quand il est sorti... Le mystère reste et restera sans doute à jamais entier.

Fog
6.7

Fog (1980)

The Fog

1 h 29 min. Sortie : 19 mars 1980 (France). Épouvante-Horreur

Film de John Carpenter

Psycox a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Permettez-moi quelques digressions aujourd'hui. Le cinéma de Carpenter est fascinant. Fascinant de part sa singularité mais aussi et surtout sa qualité de narrateur. Qu'importe que le scénario soit original ou non, il raconte les histoires qui font peur mieux que personne. A l'image de la scène d'introduction de ce fameux "Fog", j'ai toujours l'impression d'être en train de camper autour d'un feu et d'écouter parler un vieillard mystérieux lorsque je visionne une de ses œuvres... Sa manière de construire la peur et de l'introduire est à mon sens inimitable et à ce jour inégalée. Se basant énormément sur l'ambiance, cette dernière est omniprésente et sournoise, à dix milles lieues des facilitées usuelles telles que le screamer. Réalisant quasi toujours lui-même sa musique et travaillant bien souvent avec la même équipe (coucou à l'excellent Dean Cundey qui fait un travail remarquable dans ce film), il possède un contrôle total de cette fameuse ambiance et peut la diriger comme un acteur, à sa guise. Je commence à connaître la majorité de ses œuvres maintenant, et le moins qu'on puisse dire c'est que chaque visionnage, ou revisionnage, ne résonne pour moi que comme la confirmation d'un fait : Carpenter ça déchire.

Bon, parlons de "Fog" maintenant. Le film en lui-même n'est qu'une oeuvre mineure dans la filmographie du cinéaste, mais reste un grand film lorsqu'on parle du cinéma d'horreur en général. J'en parlais plus haut, mais visuellement il est excellent : la photographie est superbe, la composition des plans et les jeux de lumière/fumée sont très réussis, et même les effets spéciaux liés au brouillard en lui-même restent honorables de nos jours. Si la faiblesse du film réside dans les bases de son scénario - que ce soit dans l'origine du Mal ou dans la résolution de l'histoire qui restent des classiques revus maintes et maintes fois - la mise en scène et son côté lent voir même contemplatif sur certaines scènes nocturnes font de "Fog" un petit bijou du cinéma de genre américain. Un gros oui donc. Il va vraiment falloir que je récupère d'une manière ou d'une autre l'affiche de la version remastérisée qui pète littéralement la classe !

La Nuit des masques
7.2

La Nuit des masques (1978)

Halloween

1 h 31 min. Sortie : 14 mars 1979 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de John Carpenter

Psycox a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

(Revisionnage)

Le visionnage de "Fog" la veille m'a fortement donné envie de revoir ce grand classique de l'horreur, partageant le titre de film le plus connu de Carpenter avec "The Thing". L'opportunité pour moi de me replonger dans ce chef d'oeuvre d'ambiance, instigateur d'un genre à lui seul, et de le faire découvrir à mon colloc' par la même occasion. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il fait toujours son petit effet... La force ultime de ce film réside dans sa manière de construire la peur, de la rendre omniprésente et omnipotente. Myers est là, toujours là. Sans même prendre la peine de se cacher, il observe et attend son heure, faisant preuve d'une patience insoutenable pour le spectateur. Il représente la désincarnation de l'Homme par l'image même de ce dernier, arborant un masque d'apparence humaine mais lui interdisant toute forme d'émotions, positives ou négatives, qu'importe. Le couple bande originale iconique signée Carpenter et souffle du monstre font la pair et amplifient le malaise que provoque la présence de Myers. "You can't kill the Boogeyman", une phrase symbolique qui résume très bien le film. Masterpiece !

Bienvenue à Marwen
6.5

Bienvenue à Marwen (2018)

Welcome to Marwen

1 h 56 min. Sortie : 2 janvier 2019 (France). Biopic, Drame, Fantastique

Film de Robert Zemeckis

Psycox a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Simple, efficace, beau, touchant. "Bienvenue à Marwen" est un pur produit Zemeckis. Un message de tolérance envers les autres à faire passer, enjolivé par un univers qui fait appel à l'enfance et aux histoires qui ont pu nous faire rêver. D'un côté on est effrayé de savoir que l'histoire est inspirée de faits réels, de l'autre émerveillé devant cette manière peu conventionnelle de Mark de redonner un sens à sa vie lorsqu'on nous l'a enlevée. Visuellement très impressionnant lorsqu'il retranscrit les acteurs en poupées, le film jouit d'une esthétique soignée et d'une belle photographie et pas seulement dans le village de Marwen. L'incarnation de Mark par Carell est bluffante, peut-être pour moi son meilleur rôle à ce jour : faible, à fleur de peau, constamment sur le point d'imploser, détruit aussi bien physiquement que psychologiquement, jamais ridicule toujours touchant et juste... Un beau travail à mon sens. Je reste cependant toujours un peu en dehors des biopics, car même sans connaître l'histoire originelle comme ici en ce qui me concerne, c'est très souvent raconté de manière sage en suivant un schéma narratif très basique. On notera pour finir les auto-citations amusantes de Zemeckis à son cinéma, comme le retour de la fameuse méprise entre durée et distance pour l'année-lumière tout droit sortie de "Retour vers le Futur" (avec un clin d'oeil beaucoup moins subtil mais fun à la Delorean ensuite) ou encore le camion "Allied" filmé au début du film après la scène d'introduction en mode seconde guerre mondiale. Bon film sincèrement.

Mission: Impossible - Fallout
6.8

Mission: Impossible - Fallout (2018)

2 h 28 min. Sortie : 1 août 2018 (France). Action, Thriller

Film de Christopher McQuarrie

Psycox a mis 5/10.

Annotation :

Bon, par quoi commencer ? Le divertissement d'action, de base, c'est pas un genre qui m'intéresse vraiment. Même sans avoir de fond ou message important, j'aime quand un film reste réaliste et arrive à limiter ses incursions dans la surenchère... sauf si c'est volontairement un film parodique qui décide d'assumer son côté braindead à fond, là je dis pas ça peut-être super sympa. Sauf que dans ce MI6, ce n'est clairement pas le cas. Le film ne se la joue pas intello mais veut quand même développer une histoire sérieuse entre ses personnages et créer une tension chez le spectateur. Le truc c'est que à trop vouloir faire du sensationnel, même dans les "situations périlleuses", on ne fait que contempler l'over-the-top d'un oeil extérieur sans s'inquiéter ni être impliqué dans les événements le moins du monde. Les meilleures scènes d'actions sont systématiquement les moins fancy, comme la bataille dans les toilettes du Grand Palais par exemple, qui est plutôt bien chorégraphié et, alléluia, filmée sans faire trembler la caméra ou cacher les impacts lorsqu'un type se mange une tatane dans la bouche. C'est d'ailleurs à mon sens le point fort du film : le budget conséquent assure de l'action brute et des effets de qualité la plupart du temps. Et puis j'aime pas quand on assiste à une succession de Deus Ex-Machina & retournements de veste toutes les deux minutes... C'est pas nul non plus, mais franchement pas pour moi. La présence de Simon Pegg - bien qu'un plus non négligeable pour le capital sympathie d'une oeuvre - ne suffit pas à me faire apprécier MI6. Pétard mouillé.

Shaun of the Dead
7.3

Shaun of the Dead (2004)

1 h 39 min. Sortie : 27 juillet 2005 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Edgar Wright

Psycox a mis 7/10.

Annotation :

Au moins MI6 aura eu un intérêt concret : nous donner envie de revoir "Shaun of the Dead" parce que Simon Pegg. Le fait est que dans mes souvenirs, contrairement au brillant "Hot Fuzz", "Shaun of the Dead" accusait un ventre mou assez important, le rendant bien moins punchy et drôle que son homologue. Revoir le film n'a fait que confirmer mon opinion : certes le film est fun et offre un très bon moment à savourer entre potes, mais cette partie lente est malheureusement bien réelle et l'empêche à mon sens de réellement décoller. Donc oui, à voir parce que c'est cool, mais à choisir on préférera toujours se rematter "Hot Fuzz" jusqu'à plus faim. Pour aller un peu plus loin je dirais même que les reproches que je fais à ce film sont les mêmes que pour "Baby Driver". Le film a un potentiel monstrueux mais n'arrive pas à tenir son rythme de bout en bout sans fléchir. Peut-être suis-je trop exigeant avec un film qui ne fait que s'amuser autour du concept même du "film de potes", mais je suis intimement convaincu que Wright est capable de bien plus encore. Frustrant parce qu'on sait que c'est bien, mais ça pourrait définitivement être encore mieux.

Glass
6.3

Glass (2019)

2 h 09 min. Sortie : 16 janvier 2019. Thriller

Film de M. Night Shyamalan

Psycox a mis 5/10.

Annotation :

Je ne vais pas vous cacher que pour ce film, noter et argumenter fut une tâche très difficile. Histoire de re-situer le contexte, je suis plutôt client de manière générale du travail de Shayamalan... des années 2000. J'apprécie notamment "Incassable", que j'estime être un film très intéressant et réussi. Petit bond dans le temps maintenant : pour ce qui est de "Split", les choses se gâtent... Je trouve ce film bien trop démonstratif, loin du style qui nous avait permis de découvrir (et apprécier) le cinéaste, et j'avais vraiment été déçu lors de sa sortie en salle. Pas réellement de mystère ou de place à l'interprétation personnelle, un huit-clos qui s'auto-dynamite avec trop d'acting pour pas grand chose. Je partais donc avec un avis neutre comme jamais, sans attentes ou avis préconçus, situation idéale pour découvrir une oeuvre de manière purement objective.

Le truc c'est qu'à l'issue du visionnage et encore maintenant à l'heure ou j'écris ces lignes, je ne sais toujours pas ce que je pense du film. Non pas parce qu'il amène à une réflexion ou demande d'être digéré pour en apprécier les moindres facettes, mais parce que j'étais pendant la majeure partie de l'oeuvre très emballé et qu'à la fin j'ai été fortement déçu par la direction choisie par Shayamalan. "Glass" suit les codes du comics sans les suivre durant sa quasi-totalité. Cet équilibre instable est assez bien dosé et l'idée d'auto-persuasion est vraiment intéressante et plutôt bien abordée à mon sens. Le jeu entre les protagoniste est prenant, y'a une mise en scène très efficace qui sert vraiment le propos... mais encore une fois, c'est beaucoup trop démonstratif, et je pense que vers la fin, Shayamalan se perd dans son propre récit. Difficile pour moi de dire ce qui m'a déplu sans spoiler, aussi je dirais juste que j'ai détesté voir le plot twist final arriver parce que je le voyais venir à des kilomètres et que ça gâche à mon sens pas mal l'histoire. Elle perd en subtilité dans un sens et prend la voie de la facilité.

"Glass" m'énerve parce que "Glass" aurait vraiment pu me plaire. Le fait est que je reste bien plus convaincu que par "Split", parce qu'il y a de vraies bonnes idées qui sont proposées ici. "Glass" m'énerve parce que sans ces défauts, il pourrait vraiment offrir un film de super-héros "réaliste" et plus noir que la soupe servie par les grands studios. "Glass" m'énerve parce que c'est loin d'être nul. Je suis très curieux de voir vos avis là dessus !

Planète Terreur
6.8

Planète Terreur (2007)

Planet Terror

1 h 45 min. Sortie : 14 août 2007 (France). Épouvante-Horreur, Comédie, Action

Film de Robert Rodriguez

Psycox a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il y a quelques jours seulement j'avais eu un discours très peu élogieux sur "Mission impossible : Fallout". Je le jugeais comme étant un film d'action généreux mais beaucoup trop basé sur les plots twists téléphonés et qui se voulait faussement sérieux en essayant de nous impliquer dans une histoire de fond dont on se fiche royalement, car on sait que tout ira toujours bien pour les héros. Je pense que mes deux derniers visionnages sont l'antithèse exacte de ce MI6 et représentent vraiment ce que j'ai envie de voir lorsque je suis en manque d'adrénaline.

"Planète Terreur", ça fait un bon moment que j'en entends parler dans le sens où j'ai assez vite dégommé la filmographie de Tarantino, me renseignant donc par la suite sur les autres projets dans lesquels il était impliqué. J'ai récemment découvert le fameux "True Romance" qui m'avait séduit comme rarement... jusqu'à son dernier segment du moins, segment que je trouve tellement en dessous du reste qu'il a suffit à gâcher mon appréciation globale de l'oeuvre; puis ce week-end, ce "Planète Terreur" qui nous intéresse ici. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on est face à une oeuvre qui dégouline et déborde de générosité gore et décomplexée.

"Planète Terreur" c'est l'archétype du film sanglant débile. On oublie l'histoire, on construit uniquement une pléthore de personnages stéréotypés au possible, de préférence badass, et on les laisse évoluer dans un univers dont l'unique but est de rendre bien à l'écran. Et on se lâche. On se lâche comme jamais, sans avoir peur du ridicule. Le but est uniquement de proposer une expérience jouissive aux spectateurs. Le fait est que ça marche, parce que le film n'est pas juste un divertissement lambda, mais va plus loin que les autres. Le tout sans négliger la forme, proposant un rendu pellicule certes exagéré et avec une colorimétrie particulière qui peut bloquer, mais qui personnellement m'ont pas mal séduit. Donc oui, quitte à voir un film d'action, autant se démarquer du lot en proposant un truc barré comme ça.

John Wick 2
6.4

John Wick 2 (2017)

John Wick: Chapter 2

2 h 02 min. Sortie : 22 février 2017 (France). Action, Thriller, Policier

Film de Chad Stahelski

Psycox a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'avais volontairement esquivé la saga à sa sortie, pensant qu'il s'agissait d'une série de divertissement bas de gamme sans réel intérêt. Sauf que le visionnage du premier volet bien plus tard m'a agréablement surpris. Bien que loin d'être un grand film, il propose un divertissement de qualité, très violent et réaliste dans ses combats, faisant preuve d'auto-dérision et jusqu’au-boutiste dans la sacralisation de son héros : el famoso John Wick. A l'annonce du 3e opus pour 2019 et toujours en quête de films qui nécessitent une activité cérébrale proche du niveau abyssal, je me suis naturellement tourné vers "John Wick 2", sans regrets.

Le film n'essaye jamais de se prendre au sérieux. Il se contente de proposer l'expérience la plus badass et jouissive possible en abusant toujours plus du côté indestructible et imbattable de John Wick. Le film prend presque la forme d'une oeuvre de gunfight, proposant de réelles chorégraphies à l'arme à feu, bien filmées et sans cut désagréables ou mouvements de caméra brouillon pour cacher la misère. C'est ultra nerveux, sans réel moment de temps mort, violent et efficace.

Donc oui, ça reste du John Wick. On parle pas de grand moment de cinéma, mais si c'est ça le divertissement d'action, je suis preneur et j'en redemande ! Hâte de voir ce que va donner le 3e épisode, surtout après une fin aussi ambitieuse en terme de potentiel de gratuité d'action débile. J'assume ma note et je ne boude pas mon plaisir ici !

Dikkenek
6.5

Dikkenek (2006)

1 h 24 min. Sortie : 21 juin 2006. Comédie

Film de Olivier Van Hoofstadt

Psycox a mis 6/10.

Annotation :

Comédie sympathique, ni plus ni moins. L'humour est particulier, on aime ou on aime pas, perso je dirais que ça dépend des vannes... Certaines sont drôles, d'autres tombent un peu à l'eau. J'aime beaucoup le casting cela dit, on y voit les débuts de certains acteurs assez présents de nos jours dans le cinéma francophone, c'est amusant de voir par où ils ont pu passer avant d'être ce qu'ils sont aujourd'hui. Et puis j'aime beaucoup Dominique Pinon en particulier, que j'ai découvert via les oeuvres de Jeunet & Caro, toujours content de le voir avec sa tronche si singulière. Encore une fois, l'humour à la Damiens, on adhère ou pas, bof pour ma part mais je le trouve plutôt bon lorsqu'il joue des rôles sérieux cela dit. Bref, je vais pas m'attarder là dessus, j'ai passé un bon moment, le film est suffisamment court pour être regardé lorsque vous avez une petite heure à tuer, ne serais-ce que par curiosité. Bonne pub pour la Vedett cela dit, je préfère les bonnes vieilles triples type Westmalle, Karmeliet ou encore Chimay, mais une chose est sûr, dans "Dikkenek" on hésite pas à mettre en avant l'amour de la bière au sens large !

Ne coupez pas !
7.3

Ne coupez pas ! (2017)

Kamera o tomeru na!

1 h 36 min. Sortie : 24 avril 2019 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Shin'ichirô Ueda

Psycox a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Visionnage spécial dans le cadre de l'exportation strasbourgeoise du festival Kinotayo, dédié au cinéma japonais contemporain ! "One cut of the Dead" est avant tout et surtout un film micro bugdet : 20.000 dollars, un réalisateur en herbe, de jeunes acteurs encore étudiants... autrement dit si ça marche, ça force un peu le respect... et bien vous savez quoi ? Ca marche.

"One cut of the dead" est un film à concept qui tente des choses osées et qui les réussi parfaitement. Le film démarre sur un plan séquence de 40 min, un peu bizarre mais assez prenant de part sa folie et son côté cheap mais fun, totalement assumé... puis vient un ventre un peu bancal de prime abord, assez cliché "comédie jap", qui ne sert que de transition pour la vraie partie finale, suite logique et ambitieuse qui vient compléter l'oeuvre et lui donner tout son sens. Un pur film de festival, une prise de risque pour un premier métrage, une très bonne surprise.

Difficile d'en dire plus sans spoiler, je vous conseille vivement de tenter l'expérience si vous en avez l'opportunité. Quand on voit les merdes insipides que peuvent pondre certains cinéastes, y compris certains "grands noms du 7e art", avec un budget colossal, bah je suis content qu'à côté ce genre de type existe. Je regagne foi en l'humanité devant ce genre de petit film fauché mais bigrement malin. C'est clairement pas un grand film mais c'est frais et généreux, donc merci m'sieur Ueda, merci encore le Japon, en espérant vous voir grandir ensemble et nous proposer d'autres délires de potes du genre à l'avenir !

Toxic Avenger
6.5

Toxic Avenger (1984)

The Toxic Avenger

1 h 22 min. Sortie : 29 mai 1985 (France). Action, Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Michael Herz et Lloyd Kaufman

Psycox a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Très fun, une expérience jouissive qui malheureusement se perd un peu sur sa fin. Y'a des effets visuels vraiment très sympa, au delà des conneries toutes les 2sec, et du bon gore bien crade. C'est braindead volontairement, ça a donc un poil moins de charme qu'un vrai nanar, mais ça reste très généreux et divertissant. A voir avec des potes, de la bière et des pizzas. "The Toxic Avengers" est un film de genre d'un style assez singulier qui mérite le coup d'oeil, le genre de plaisir coupable qui fait du bien de temps en temps. Un conseil : assurez vous de ne pas être allergiques aux années 80, le film dégueule littéralement les 80s de partout, c'est indécent.

Alien - Le 8ème Passager
8.1

Alien - Le 8ème Passager (1979)

Alien

1 h 57 min. Sortie : 12 septembre 1979 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Ridley Scott

Psycox a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Enième-revisionnage

Nouveau revisionnage. Mon colloc l'avait jamais vu, c'était l'occasion de lui montrer ce chef d'oeuvre incroyable du film SF et du cinéma de manière générale. J'aime autant ce film que je hais "Alien : Covenant", c'est dire tout l'amour que j'ai pour ce dernier. Pour moi un des films, si ce n'est pas LE film, avec les plus belles lumières de l'histoire du 7e art. La lumière vient sublimer la photographie, elle aussi exceptionnelle, utilisant à la perfection l'environnement quel qu'il soit : diodes, alarmes, astres, néons, lampes torches, flammes... tout y passe, tout est magnifique, avec Giger en plus et sa folie créatrice si singulière... Je suis littéralement amoureux de ce film qui, non content de me bluffer de plus en plus à chaque visionnage, est également très important pour mon histoire de cinéphile. C'est une saga que j'ai découvert très jeune (merci m'man) et qui m'avait déjà marqué à l'époque même sans me rendre compte de sa beauté visuelle. Il flirte littéralement avec mon Top 10 même si les places restent trop cher pour l'y intégrer.

La Mule
6.7

La Mule (2018)

The Mule

1 h 56 min. Sortie : 23 janvier 2019 (France). Drame, Gangster, Thriller

Film de Clint Eastwood

Psycox a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

88 ans. Difficile d'imaginer ce qu'on sera à 88 ans, faut-il déjà vivre jusqu'à cet honorable âge et ensuite on verra ! Une chose cependant est certaine, peu de gens de cet âge rivalisent avec le taulier Eastwood qui, bien que vieillard, endosse la double casquette à nouveau pour nous proposer un récit inspiré d'une histoire vraie dont seule l'Amérique a le secret. Incarnant un vieil homme drôle, acharné de travail jusqu'à en négliger sa vie de famille, cul-terreux et grande-gueule, Clint rayonne toujours devant l'écran, n'ayant pas perdu une bribe de son charisme légendaire.

C'est d'autant plus important de le noter que c'est lui qui porte intégralement le film et lui donne un réel intérêt. L'histoire en tant que telle est très classique - bien que le postulat de départ de la mule de 90 balais soit elle insolite je vous l'accorde - et reste très ancrée dans les codes du biopic, portant un message certes louable mais assez convenu sur l'importance de la famille. Earl Stone est un personnage profondément humain, bourré de qualités et de défauts, qu'on apprend très vite à aimer malgré ses derniers. On rit avec lui, on lui pardonne tout et on s'inquiète sincèrement à mesure qu'il s'enlise dans ce monde de mafieux qui le dépasse.

Je ne sais pas si ce film sera le dernier du cinéaste, que ce soit en tant qu'acteur ou réalisateur, mais "La Mule" peut vraiment être perçu comme une révérence : Clint gardant son rôle de Earl Stone, nous laissent le rôle de la famille de Earl, spectateurs dévoués et impressionnés par ce monument du cinéma qui depuis près de 60 ans maintenant s'est imposé comme une des plus grandes figures du 7e art.

Un grand voyage vers la nuit
7

Un grand voyage vers la nuit (2018)

Di qiu zui hou de ye wan

2 h 18 min. Sortie : 30 janvier 2019 (France). Drame, Film noir

Film de Bì Gàn

Psycox a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Une nuit. Un nuit c'est ce qu'il m'aura fallu pour pouvoir bien digérer et apprécier à sa juste valeur cette oeuvre si singulière. "Un grand voyage vers la nuit" propose une expérience exigeante, à ne pas mettre entre toutes les mains. Le film ne cherche en aucun cas à plaire au plus grand nombre, il s'inscrit dans la noble lignée des créations artistiques assumées, dont le but n'est pas de raconter une histoire mais de proposer une expérience onirique et contemplative qui demandera au spectateur de lâcher prise et d'être attentif.

Là où le film porte à réflexion c'est qu'on peut vite se retrouver pendant le visionnage, comme lorsqu'on regarde un film de David Lynch, totalement perdu entre réalité, rêves et souvenirs. Car oui, "Un grand voyage vers la nuit" c'est avant tout un voyage à travers les souvenirs d'un homme, accablé par ses regrets personnels, qui tente de se rappeler de l'être qu'il aimait. Plusieurs interprétations semblent possibles, je me suis rendu compte que je n'avais pas forcément perçu l'histoire comme certains d'entre vous, mais pour moi il s'agit surtout d'une histoire de fantômes. Le fantôme en tant que trace, vague souvenir imperceptible et disparu dont il devient de plus en plus difficile de se rappeler à mesure que le temps passe.

L'oeuvre m'attirait beaucoup avant sa sortie de part son esthétisme et sa photographie qui semblaient de prime à bord absolument magnifiques : les attentes ont été comblées à ce niveau là. Bi Gan propose ici une photographie incroyable, amplifiant le sentiment de rêve et faisant parfois douter à elle seule de la réalité des scènes. J'aime aussi beaucoup cette façon lancinante de filmer, de jouer avec les lenteurs pour magnifier les scènes. Notons aussi que la BO va dans ce sens, assez mystérieuse mais envoûtante, de très bonne facture pour ne rien gâcher. Clou du spectacle, un plan séquence d'une bonne heure - que je n'ai malheureusement pas pu voir en 3D - bluffant de par sa maîtrise et sa beauté qui, bien que sans doute également présent pour la performance en tant que telle, s'avère captivant et s'approche vraiment du rêve tel que je me l'imagine. On y mêle souvenirs et envies, le tout enclin à une profonde tristesse.

J'étais un peu hésitant en sortant de la salle, je suis convaincu aujourd'hui : "Un grand voyage vers la nuit" mérite d'être vu, à condition bien sûr que vous soyez suffisamment en forme et réceptif pour accepter de passer 2h devant un labyrinthe temporel à travers les mémoires d'un h

The Unthinkable
6

The Unthinkable (2018)

Den Blomstertid nu Kommer

2 h 09 min. Sortie : 28 mars 2019 (France). Action, Romance, Science-fiction

Film VOD (vidéo à la demande) de Crazy Pictures et Victor Danell

Psycox a mis 6/10.

Annotation :

Retours de mon premier festival de Gérardmer ! Je me contente d'un avis rapide sur les films que j'ai pu voir, ce sera donc bien moins long qu'à l'accoutumée. Départ sur les chapeaux de roues avec "The Unthinkable", premier film d'un collectif suédois, qui propose ici un thriller très ambitieux sur le terrorisme, les conspirations et l'utilisation de produits chimiques à des fins militaires. L'oeuvre offre des scènes aux effets spéciaux bluffants d'autant plus saisissants que le budget reste assez faible par rapport aux productions du genre de nos jours. les acteurs sont bons, notamment celui jouant le père, visuellement c'est très clean, la photo est assez jolie : rien à redire sur les qualités techniques du film. Seul bémol, des personnages pas toujours très bien écrits à mon sens, le personnage principal par exemple étant trop froid - à la limite de l'inhumanité - pour qu'on s'attache vraiment à lui ou qu'on s'inquiète de son sort. Belle découverte !

Night of Fear
5.6

Night of Fear (1972)

54 min. Sortie : 7 janvier 1972 (Australie). Épouvante-Horreur

Film de Terry Bourke

Psycox a mis 2/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier film de la nuit ozploitation, "Night of Fear" impose directement son non-style et offre un nanar inoubliable tant il ne possède aucune qualité. Le montage est à vomir, le mixage sonore fait saigner des tympans, y'a aucun texte pendant près de 45min, les acteurs sont désastreux, l'histoire tient sur un post-it... C'est donc une perle, un classique qu'il faut absolument voir parce que tout rater à ce niveau là, ça relève littéralement du génie.

Long Weekend
6.6

Long Weekend (1979)

1 h 37 min. Sortie : 30 juillet 1980 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Colin Eggleston

Psycox a mis 5/10.

Annotation :

"Long week-end"... c'est long. Faut vraiment s'accrocher parce que là, contrairement à "Night of Fear", c'est pas un nanar, d'aucuns oseront même dire que c'est bien... personnellement j'en suis pas là. Utilisant un seul et unique ressort horrifique de tout son long, "Long week-end" fait un peu profil du film d'auteur d'horreur, au message engagé contre la destruction de la nature, qui aurait gagné à être moins loin tant il traîne pour pas grand chose. Nous imposer ça à vers 2h du matin, c'était criminel. Peut-être qu'à un autre moment mon avis aurait été sensiblement meilleur, mais il reste à mes yeux un film plus que dispensable.

Phil Tippett : Des rêves et des monstres
7.4

Phil Tippett : Des rêves et des monstres (2019)

Phil Tippett: Mad Dreams and Monsters

1 h 20 min. Sortie : octobre 2019 (France). Portrait, Cinéma

Documentaire de Alexandre Poncet et Gilles Penso

Psycox a mis 7/10.

Annotation :

Superbe documentaire sur une figure de l'ombre emblématique et légendaire du 7e art, Phil Tippett. Le type est à l'origine de la plupart des monstres qui ont fait rêver des générations entières d'enfants, devenus grands pour la plupart désormais, insufflant sa fibre créatrice et sa passion dans un tas de films devenus cultes désormais. "Jurrassic Park", "Star Wars", "Robocop", "Starship Troopers" et j'en passe ! Le documentaire en lui-même est classique, mais très bien réalisé, donc foncez, le sujet est passionnant !

Puppet Master: The Littlest Reich
5.5

Puppet Master: The Littlest Reich (2018)

1 h 30 min. Sortie : 17 août 2018 (États-Unis).

Film de Tommy Wiklund et Sonny Laguna

Psycox a mis 3/10.

Annotation :

Archétype même du film de festival à l'humour gras qui plait à un public très peu exigeant. Hormis quelques gag gores assez drôles, le film est beaucoup trop mal interprété et sans intérêt pour mériter d'être considéré comme une bonne comédie Z à mon sens. Le pire c'est qu'il a gagné des prix... J'ai pas passé un moment détestable mais c'est vraiment mauvais, à des années lumières de découvertes de festival comme "Another Evil" ou "Death Gasm" par exemple. On en a parlé après la séance, je pense que dans le genre même les "Destination Finale" méritent plus d'être vus.

Freaks
6.6

Freaks (2018)

1 h 44 min. Sortie : 13 septembre 2019 (France). Drame, Science-fiction, Thriller

Film de Adam B. Stein et Zach Lipovsky

Psycox a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Meilleur film découvert à Gérardmer. "Freaks" est un film surprenant, couillu, qui bénéficie d'une ambiance très particulière, mystérieuse et inquiétante, capable de jouer avec les attentes du spectateur et le laisser poireauter pendant une heure partagé entre crainte et incompréhension. Le film bascule ensuite dans une proposition très intéressante sur un sujet qu'on remet de plus en plus en cause dans le contexte cinématographique actuel. Les acteurs sont très bons, y'a rien de spécial à redire si ce n'est certains effets visuels un peu trop clinquants à mon goût. Excellent film vraiment.

The Witch: Part 1. The Subversion
5.8

The Witch: Part 1. The Subversion (2018)

Manyeo

2 h 05 min. Sortie : 27 juin 2018 (Corée du Sud). Action, Fantastique

Film de Park Hoon-Jung

Psycox a mis 4/10.

Annotation :

Dernière journée du festival, premier film, je suis sorti énervé de cette séance. Pourquoi ? Parce que c'est pour moi le cas d'école qui concentre tout ce qui m'énerve dans le cinéma coréen et son évolution sur ces dernières années. Le film est bien réalisé / interprété, l'image est clean, y'a aucun défaut notable sur le forme... Mais pour moi ça n'a aucune âme. Y'avais quelque chose de bestial, de brut dans le cinéma coréen du début des années 2000, un 7e art guidé par de vraies pulsions violentes qui forçait le spectateur à sortir de sa zone de confort sans le ménager. Ici, certes c'est violent, sanglant, tout ce que vous voulez, mais ça n'a plus rien de vraiment original quand on connaît le cinéma du pays... et surtout bah y'a pas grand chose derrière. On troque la politique pour une histoire ô combien originale d'enfants soldats surrentrainés / séquestrés pour être des tueurs sans sentiments. Et puis bon, le twist est tellement gros que je m'y attendais et on a le droit à des séquences "fun" avec la copine de la protagoniste qui fait office du sidekick rigolo (relou en réalité). Bref, c'est d'autant plus rageant que c'est loin d'être nul... Une note de protestation face à un raz-le-bol, ça mériterait la moyenne. J'ai épuisé ma réserve de 7/10, la note neutre pour noter le bon film coréen récent qu'on oubliera le mois suivant. Next.

Lifechanger
5.2

Lifechanger (2018)

1 h 24 min. Sortie : 2018 (Canada). Drame, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Justin McConnell

Psycox a mis 4/10.

Annotation :

Bonne idée... mauvaise exploitation. "Lifechanger" c'est l'histoire d'une chose qui pour exister doit changer de corps de manière plus ou moins fréquente afin d'éviter de pourrir jusqu'à ce que mort s'en suive. A travers un scénario trop lisse et beaucoup trop axé sur le sentimental sans que cela ne soit réellement bien traité, "Lifechanger" ne décolle jamais. Jouissant d'une photographie douteuse et de quelques effets spéciaux assez mauvais, il reste très peu de chose auxquelles se raccrocher quand ni le fond, ni la forme n'ont réellement de la gueule. J'ai passé un moment OK pour la simple et bonne raison que le concept fantastique de base m'intéressait, j'étais intrigué de voir comment le réal allait l'utiliser... bah je suis déçu. Donc un gros gros bof.

The Dark
5.8

The Dark (2018)

1 h 35 min. Sortie : 11 septembre 2019 (France). Drame, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Justin P. Lange

Psycox a mis 5/10.

Annotation :

Dernier film du festival, avec le conte de la sélection, "The Dark". Gros point fort du film, l'idée de départ assez originale, celle de proposer une histoire de rencontre entre une jeune fille zombie, vivant recluse dans une forêt supposée hantée, et un jeune garçon kidnappé par un tueur en série en cavale, aux yeux brûlés par ce dernier. Malgré une protagoniste plus que convaincante, l'histoire reste un peu brouillon, manquant de réelles scènes marquantes. J'ai cependant apprécié l'ambiance sombre et austère du film, la tristesse globale dans laquelle il se morfond pour offrir un final d'espoir, sortir de l'ombre.

Blow Out
7.6

Blow Out (1981)

1 h 47 min. Sortie : 17 février 1982 (France). Thriller

Film de Brian De Palma

Psycox a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revisionnage +1 (j'y pensais depuis longtemps, le revoir au cinéma fait office de confirmation)

Quel plaisir de revoir ce chef d'oeuvre sur grand écran... Un film magnifique, aux visuels tous plus exquis les uns que les autres, et surtout à la mise en scène d'une efficacité redoutable, proche de la perfection. La science du plan de De Palma atteint ici son paroxysme, coupant les champs en leur donnant plusieurs profondeurs, avec pour chacune un niveau de lecture, un petit quelque-chose à saisir et à contempler. La photographie est à la hauteur du reste, les tons rouges chers au cinéaste jamais aussi marquants. Au delà de ça c'est surtout l'inventivité et le génie de troquer le bon vieux témoin visuel en un témoin auditif, le son devenant la preuve, l'arme, la vérité. Que ce soit la reconstruction de la scène de crime ou la course poursuite finale à l'aveugle, tout est maîtrisé pour offrir une vision toute différente du genre : sons et images ne font qu'un. Un bouquet final littéral nous laisse sans voix et vient graver de manière indélébile chez le spectateur cette expérience hors du commun. Masterpiece.

Dragons 3 : Le Monde caché
6.9

Dragons 3 : Le Monde caché (2019)

How to Train Your Dragon: The Hidden World

1 h 44 min. Sortie : 6 février 2019. Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Dean Deblois

Psycox a mis 6/10.

Annotation :

Alors il s'est passé quelque-chose que je n'explique pas avec cette saga. Je suis parti au cinéma voir le 3e opus en étant persuadé d'avoir vu deux films, un premier sympa & un deuxième que je n'avais pas aimé... mais en revenant chez moi et en lançant SC, j'ai vu que j'avais pas noté le 2 et la bande annonce me disait rien. Si quelqu'un a une explication, je suis prenneur je reste confus encore aujourd'hui. "Dragons 3" pour moi, c'est comme "Dragons", un film d'animation de bonne facture mais qui ne sort pas du lot. La faute à une collection de petits défauts, pas suffisamment gênants pour en faire un mauvais film, mais juste ce qu'il faut pour le rendre quelconque. Un méchant très peu intéressant, des scènes d'actions bien "filmées" - notamment celle d'introduction - mais qui manquent un peu de dynamisme ( = elles auraient gagnées à être plus rapides pour vraiment proposer de l'epicness, ça se joue à très peu de chose mais je trouve le rendu final un poil mollasson), une histoire bien trop guidée du genre "attention Bobby, à trop sous-estimer ton adversaire tu pourrais t'en mordre les doigts !" puis 15min après Bobby sous-estime son adversaire et s'en mord les doigts. Le film pour moi surfe légrement au dessus de la moyenne, confiant sur ses appuis mais n'arrivant pas à décoller. C'est un bon divertissement familial mais ça ne me restera pas. Je compte rattraper le 2 très prochainement...

La Favorite
7.2

La Favorite (2018)

The Favourite

1 h 59 min. Sortie : 6 février 2019 (France). Historique, Drame, Comédie

Film de Yórgos Lánthimos

Psycox a mis 7/10.

Annotation :

Lanthimos en agace certains, Lanthimos est un génie pour d'autre, il existe pour moi. Sans jamais me prendre de réelles claques, j'apprécie son travail. Il y a toujours une vraie singularité dans sa manière de construire son récit, très loin des schémas narratifs classiques et bien plus orienté sur les personnages et leur évolution que l'histoire en tant que telle. "Canine" était étonnant dans le bon sens du terme bien que très austère, "The Lobster" assez inégal mais surprenant aussi et intriguant de part la folie de son propos d'anticipation. "La Favorite" n'échappe pas à la règle. Mené par un trio d'actrices qui fonctionne à merveille, Stone, Weisz et Colman (allez voir "Tyrannosaur" à tout prix, j'insiste beaucoup avec ce film mais c'est un immanquable), le film offre une expérience à mi-chemin entre comédie et drame, dans une ambiance sombre qui dénote totalement avec le décor royal dans lequel le récit se construit. Visuellement plus que convaincant, notamment au niveau des lumières et de l'utilisant des focales grand-angle (voir même fisheye), le film captive, est bien réalisé, sans réel temps mort... mais quelque-chose me chiffonne.

A chaque fois, que ce soit Lanthimos ou d'autres réalisateurs grecs contemporains, l'Homme est une immonde créature égoïste et profondément mauvaise créée pour ressentir de la tristesse. Je ne dis pas qu'on est des Saints, mais ça manque tout de même de nuances, et même si le drame est mon genre préféré tant de pessimisme m'empêche d'apprécier pleinement ce type d'oeuvres. Je trouve qu'au final son cinéma est surtout assez déprimant, c'était un peu la sensation que m'avait fait "The Lobster" quelques temps après mon visionnage. Je recommande d'aller voir "La Favorite" mais je ne suis pas persuadé qu'il marquera et restera gravé dans les mémoires.

Contact
6.8

Contact (1997)

2 h 30 min. Sortie : 17 septembre 1997 (France). Drame, Science-fiction, Thriller

Film de Robert Zemeckis

Psycox a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il m'aura fallu quasiment autant de temps que d'années nécessaires pour atteindre Véga à la vitesse de la lumière pour visionner ce film : rater des films sur l'astronomie en étant passionné de la discipline et du cinéma en même temps, c'est devenu une de mes spécialités. C'est d'autant plus scandaleux ici que je suis en train de bosser depuis quelques mois avec des données qui viennent littéralement du VLA, le site de radioastronomie où le signal dans "Contact" est détecté... même si personnellement je n'essaye pas de contacter des espèces extra-terrestres, désolé si j'en déçois quelques uns. Mais bon pour ce qui est de ce visionnage mieux vaut tard que jamais... "Bienvenue à Marwen" m'ayant rappelé que j'avais encore du boulot pour finir la filmographie de M. Zemeckis.

"Contact" est un très bon film. Il aborde un sujet passionnant, se basant sur une question que tout le monde se pose : sommes-nous seuls dans l'Univers ? Prenant au départ une tournure scientifique pour basculer ensuite dans la SF, racontant l'histoire d'une passionnée essayant d'aller au bout de son rêve à savoir communiquer avec une civilisation extra-terrestre, "Contact" cache en réalité un message bien plus symbolique et important. L'oeuvre interroge en effet sur les croyances et la position de chacun face à celles-ci. Le tout sans entacher l'image de la démarche scientifique (ouf). On ne peut tout démontrer; dire que le plus probable est forcément la réalité ne marche pas toujours, certaines questions relevant encore de l'exercice de pensée. Chacun est libre de croire tant qu'il respecte l'opinion des autres, sans preuve du contraire on ne peut réfuter les choses.

C'est d'ailleurs beau de voir à quel point ce film est encore percutant à l'heure actuelle. J'ai trouvé très malin et tristement réaliste la manière dont il dénonce les réactions extrêmes de la population et surtout de Satan (= les médias) face à ce genre de sujets. De nos jours on voit bien des armées d'abrutis sur les réseaux sociaux défendre des théories sans fondements, sans preuves et qui contredisent des faits établis et prouvés quant à eux; au hasard, un coucou à nos amis platistes par exemple. Donc oui, tout ceci nous m'amène à une seule conclusion : j'ai passé un très bon moment devant ce "Contact". Si vous l'avez également raté pendant toutes ces années, tentez l'expérience, y'a une armada d'acteurs incroyables et c'est aussi l'occasion de jeter un oeil à de vrais sites encore actifs liés à l'astrophysique et l'a

Alita: Battle Angel
6.3

Alita: Battle Angel (2019)

2 h 02 min. Sortie : 13 février 2019 (France). Action, Science-fiction

Film de Robert Rodriguez

Psycox a mis 5/10.

Annotation :

Blockuster ambitieux sur le papier, "Alita : Battle Angel", en plus d'avoir un blase assez médiocre, c'est le nouveau pétard mouillé gros budget d'Amérique. Le genre de film qui risque de s'inscrire dans une saga d'un seul épisode, faute de réussite commerciale et critique. Ressortant le template basique du film d'anticipation d'action, avec une faune de personnages tous plus plats les uns que les autres et les acteurs sous-exploités qui vont avec, "Alita" propose une expérience très mal dosée, entre origine story balancée au trébuchet et arc narratif qui ne sera bien entendu pas clôt après plus de 2h de film tout de même. Si les scènes d'actions offrent du divertissement généreux, elles ne proposent rien de très intéressant côté caméra, se contentant de nous offrir de la baston jeux vidéo HD en full screen... qui reste moins jouissive quand on a pas la manette en main cependant. Sans être un fan du travail de Rodriguez, on regrettera aussi de ne rien retrouver de son cinéma, l'oeuvre étant destiné au grand public, il faudra se contenter de tâches de sang avec cadavres en hors champ comme point culminant de violence visuelle. Ca aurait littéralement pu être dirigé par n'importe quel Yes-Man façon Colin Trevorrow... Avoir Cameron derrière soi, c'est bien. Mais idéalement à moins de 500 mètres : c'est mieux.

Je suis dur avec le film je le reconnais. Cet avis témoigne avant tout d'un agacement face à un film dont toutes les qualités proviennent de l'univers, des décors et concepts SF. Je ne connais pas l'oeuvre originelle autrement que par quelques images, mais je suis intimement convaincu que la grande majorité des choses que j'ai apprécié et qui m'ont tenu en haleine sont issues du manga. Il y a une ou deux semaine, durant un workshop d'anglais, nous parlions de situations / questions du type "Si on pouvait voyager dans le temps, à quelle époque souhaiterions nous aller ?". Pour moi la réponse est évidente : dans le futur pour voir comment la technologie va évoluer, si toutes les prédictions des romans, films ou BD de science-fiction se réaliseront ou non. C'est quelque-chose qui me rêver de base, donc voir un univers futuriste suffit à capter mon attention, quel qu'il soit. Cela ne suffit cependant pas à assouvir mes exigences en matière de cinéma...

Nous avons eu la chance de rencontrer un spécialiste du film en sortant, ayant déjà vu le film deux fois le jour de la sortie (partant pour encore 2 ou 3 visionnages selon ses dires), ce dernier voyant dans

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