Odyssée vidéoludique 2016

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Fait pour la première fois.

MGS5... Dieu sait que je l'ai attendu celui-là. En fait, il a trusté le Top 3 de mes jeux les plus attendus plus ou moins depuis que j'ai découvert la série en 2013. Et quelle déception ! Mais en même temps, quelle addiction. S'il est irréprochable aux niveaux techniques, gameplay voire même level design, c'est une sévère douche froide au niveau de l'intrigue proposée. Le rythme est extrêmement mal géré, les cinématiques bien trop souvent inexistantes, au même titre que le scénario. Et surtout, et c'est peut-être ça le plus triste, MGS5 est un jeu incomplet, et ce à plein de niveaux.
À côté de toutes ces déceptions, il reste un jeu d'exception, au background sensationnel et au plaisir de jeu indéniable. Mon avis est donc schizophrénique, partagé entre l'amour et la haine, pour un jeu qui l'est tout autant.
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 13 Septembre 2015. Terminé le 09 Janvier 2016.

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Fait pour la première fois.

Le dernier jeu que j'ai Kickstarté, et le premier à sortir ! Forcément, si je l'ai crowdfundé, c'est que j'y croyais à ce projet. Et je n'ai vraiment pas été déçu. S'il n'est forcément pas parfait (il manque surtout des contrôles à la croix directionnelle et une map globale), il force le respect quand on le sait réalisé par deux jeunes Suédois avec 6K€ de budget total. C'est vraiment une super aventure, unique, et qui possède un univers absolument génial. L'OST est également très cool, et le scénario simple mais pertinent. Enfin, les Boss sont variés et presque tous vraiment bien. Bref, clairement un super petit jeu.
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 20 Janvier. Terminé le 27 Janvier.

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Fait pour la première fois.

J'ai choisi de faire Brutal Doom avec le Starter Pack de la v20b du mod, sortie le tout dernier jour de 2015. Et je n'aurais pu rêver d'une meilleure expérience.
Les ajouts induits par Brutal Doom, pour commencer, en font le jeu/mod de la série le plus badass ever. La localisation des dégâts alliée au démembrement, les hectolitres de sang, l'IA retravaillée, les attaques inédites des monstres, les animations de mort et les nouvelles armes font le taff à eux tout seuls.
Mais comme si ça ne suffisait pas, le Starter Pack livré avec la v20b est peu ou prou ce que j’appellerai le Doom ultime : on doit d'abord fuir Mars, puis on traverse le portail jusqu'à la Terre où l'on progresse dans San Francisco jusqu'au Portail de l'Enfer. On y pénètre, puis on progresse jusqu'au centre afin de rencontrer le Maître des lieux.
On pourra régulièrement être assisté par d'autres marines dans notre lutte contre le Mal. Les transitions entre les différents environnements sont parfaites, et les changements de décor se font souvent même au sein des niveaux. Artistiquement, ce Starter Pack propose des choses jamais vues dans un old Doom, avec des ambiances tout simplement magistrales. Certaines tracks de l'OST, retravaillée pour l'occasion, sont également bien fat. Il y a un nouvel ennemi et des nouveaux Boss. Bref, c'est un peu le Map Pack parfait pour Brutal Doom, mais également pour découvrir Doom dans les meilleures conditions possibles. Seuls certains passages de plateforme sont un peu chiants, notamment à San Francisco. Mais rien qui n'entache l'expérience de jeu. Le nouveau DOOM, qui arrive bientôt, aura désormais fort à faire pour arriver à ne serait-ce que s'approcher de ce que propose Brutal Doom et son Starter Pack.

Commencé le 3 Janvier. Terminé le 18 Février.

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Rejoué et terminé pour la première fois depuis peut-être 15 ans.

Un vrai plaisir old school que ce Turok, mix plus que plaisant de DOOM et de Tomb Raider. J'ai pris un véritable plaisir à évoluer dans cette jungle, dans ce brouillard, au son des tambours entêtants de Darren Mitchell. Turok est rapide, nerveux, fun. Il regorge de secrets et rend l'exploration aussi jouissive que le shoot. Je regrette simplement que le jeu se perde sur la fin, avec un ensemble de derniers niveaux aliens vraiment nuls et pas à la hauteur du reste du jeu. Les Boss sont également très décevants, mention spéciale au T-Rex, qu'on aurait pu rêver plus nul. Le point positif dans tout cela c'est que le créateur du jeu, David Dienstbier, est entièrement d'accord avec ces défauts. Il n'a jamais aimé les niveaux finaux et sait que les Boss sont ratés. A tous les niveaux, il trouve Turok 2 meilleur que le premier. Turok 2 sera-t-il donc l'épisode de la consécration ? RDV est pris dans quelques mois pour le savoir !

Commencé le 13 Février. Terminé le 18 Février.

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Fait pour la première fois.

Un jeu vraiment cool, à la hauteur de sa réputation. Mais étrangement, si le gameplay nerveux et stratégique m'a vraiment plu, c'est surtout son rythme, son ambiance et sa narration, qui m'ont entraîné dans la folie de ce Hotline Miami. En conséquence, le jeu m'a semblé vraiment court, j'en aurais quand même aimé un petit peu plus. Mais sa petite durée de vie lui permet d'avoir des tableaux au level design travaillé, des musiques pour chaque type d'ambiance, et surtout une narration qui se maintient sans jamais faiblir. L'histoire m'a au final peut-être semblé un peu simpliste (surtout le délire méta, je pense que ça a un peu vieilli ça par rapport à 2012), mais reste cool. Bref, un jeu indé vraiment unique, et vraiment super cool.

Commencé le 27 Février. Terminé le 1er Mars.

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Fait pour la première fois.

Un jeu qui m'a plutôt plu, malgré ses défauts. Il faut dire que je l'ai fait essentiellement pour son univers et que, à ce niveau, je n'ai franchement pas été déçu. Au-delà d'un bilan technique impeccable, c'est la direction artistique splendide, alliée à un level art de haut niveau, qui m'a convaincu. Ça faisait des années que ça ne m'était pas arrivé, mais je me suis lors de mes premières heures de jeu baladé dans Far Cry Primal en ignorant totalement les différentes quêtes. Découvrir l'univers, escalader des montagnes, plonger dans des lacs... Fascinant. En cela, FCP est pour moi un superbe monde ouvert, jouissif bien qu'imparfait (trop grand donc in fine répétitif, trop de faune, trop d'ennemis, pas assez d'animaux préhistoriques pour trop de repompe moderne).
Là où le bas blesse, c'est du côté jeu d'aventure, et je n'irai pas par 4 chemins : FCP est un jeu d'aventure très médiocre. L'histoire est tellement inintéressante que les dev eux-mêmes s'en battaient manifestement les couilles : tuez le méchant, et tout le monde en parlera comme s'il était encore en vie.
Au-delà du scénario tout à fait inintéressant, les quêtes sont bateau et on ne prend strictement aucun plaisir à les accomplir. C'est d'autant plus dommage qu'on sent que les arènes ont été travaillées, car elles proposent un level design véritablement bien pensé et intelligent... mais malheureusement très mal exploité.
Déception également au niveau musical, avec un Jason Graves qui signe une bonne OST, malheureusement très mal utilisée in game. Ses compositions passent donc pour anecdotiques.
Enfin, un mot sur le travail réalisé sur les langues du jeu, juste phénoménal. L'immersion grimpe encore d'un cran lorsqu'on se met à comprendre le Wenja, et même à en parler quelques rudiments. Bref, un très beau monde ouvert, que je ne peux que conseiller aux clients de la préhistoire, mais un jeu d'aventure moyen et oubliable. À vous de savoir à quoi vous voulez jouer.

Commencé le 5 Mars. Terminé dans la nuit du 22 au 23 Mars.

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Fait pour la première fois.

Un jeu mobile vraiment super cool. J'ai commencé à y jouer comme ça, pour voir, mais je l'ai très vite acheté afin de débloquer tout le contenu et de supprimer les pubs. Le gameplay est simple mais parfaitement adapté, à l'image de la partie visuelle, tout en jolie sobriété. La musique est elle super chouette, mais peut-être un peu plus inégale. En effet, si certains morceaux m'ont littéralement mis dans une sorte de transe, d'autres m'ont plus tapé sur les nerfs qu'autre chose.
La narratrice pourra paraître pompeuse mais apporte vraiment un truc au délire de l'ensemble, la preuve étant que j'ai vite abandonné les défis qui ne la comportent pas.
L'épilogue a presque failli lui valoir une recommandation tant il sait être inventif dans son level design, cependant le dernier monde m'a beaucoup moins plu, avec sa musique relativement désagréable. À noter que le pack Premium ne comporte pas le DLC, qu'il faut acheter en sus, ce qui est je trouve assez moyen. J'aurais acheté le Premium à 1€ de plus, mais maintenant repasser à la caisse pour un DLC dont je ne connais pas la qualité, je suis moyen chaud... Dommage.
Reste un petit jeu top, que je ne peux que conseiller aux adeptes de bonnes expériences mobiles.

Commencé le 24 Mars. Terminé le 29 Mars. Epilogue terminé le 06 Avril.

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Fait pour la première fois.

Un jeu exceptionnel mais austère, qui vous fera autant rager d'incompréhension que pleurer d'allégresse lorsque l'épiphanie vous envahira. Jonathan Blow ne donne rien dans The Witness, tout se mérite, mais tout est accessible. Sept ans et demi après Braid, Blow renouvelle l'exploit de créer un game design complètement fou, à la croisée des défis de création vidéoludiques les plus dingues. Il faut du temps pour apprécier The Witness à sa juste valeur, pour comprendre ce qu'il a à nous dire. Et plus le temps passe, plus mes impressions tendent vers un mot, rarement utilisé : chef d'oeuvre.
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 03 Mars. Terminé le 06 Avril.

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Joué pour la première fois (Early Access)

Block'hood est un city builder calme, reposant et bien pensé. Basé sur des mécaniques simples à assimiler mais difficiles à maîtriser (tout objet prend des ressources en entrée et en donne d'autres en sortie, les objets doivent être reliés entre eux, etc.), couplées à une jolie DA et à une belle ambiance sonore, on passe un agréable moment à conceptualiser et à construire notre quartier du futur.
Cependant, le contenu de l'Early Access peut paraître un peu faible pour le moment, avec seulement quelques challenges (pas tous intéressants) et un mode sandbox dans lequel on finit assez vite par tourner en rond, la faute aux unités pour l'instant pas si nombreuses. Bref, un jeu plein de potentiel, dont il faudra suivre l'évolution avec attention.

Joué du 24 Mars au 10 Avril.

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Joué pour la 250ème fois, mais j'ai refait le solo pour peut-être la seconde fois.

Franchement, je ne comprendrai jamais les gens : TOUT dans ce Battlefront est moins bon que dans le précédent, absolument tout. Bon allez je suis mauvaise langue, il y a quelques trucs vraiment mieux, notamment les héros, la Conquête Galactique revue et le sprint enfin présent. Mais voilà, c'est tout. Sinon, Battlefront II vire les maps aux level design excellent de Battlefront I (mais pas toutes, il en garde quelques une quand même) pour en rajouter d'autres dont la plupart sont juste lamentables. Felucia sérieusement, vous osez appeler ça une map multijoueur ? Dans tous les nouvelles maps, il y en a 3 ou 4 seulement qui valent le coup. Et je ne mentionne ni l'IA ni les batailles spatiales, deux features dont je ne sais laquelle est la plus risible. À côté de ça, si le jeu est relativement fluide en solo (et encore, y'a de grosses chutes de frame), on oublie qu'osef tout à fait du solo, et qu'en multi splité le jeu tourne à 20fps max, la map du HUD est illisible, de même que les champs de bataille. Une honte après la clarté exemplaire de son prédécesseur à ce niveau. Enfin, je trouve les armes moins punchy, notamment chez les CSI qui se sont pris un sacré downgrade dans la face. Bref, à part pour se faire une conquête galactique de temps en temps, ou bien un Chewbacca VS Darth Maul sur les toits de Mos Esley, c'est Battlefront I forever.

Fait le 17 Avril.

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Fait pour la 1ère fois.

Grosse déception que ce R&C. À la base, j'en attendais pourtant juste un jeu cool, mais il faut dire que la hype au lancement m'a complètement emporté, et que j'en attendais donc un vrai bon jeu. Finalement, c'est un bon jeu oui, et cool c'est certain, mais maigrichon, cache-misère et faiblard à tous les niveaux.
Techniquement déjà, les gens ont beau s'ébahir, c'est loin d'être mon cas. Si le jeu a une très belle DA 60-70% du temps (qui fait d'ailleurs regretter les 30-40% où elle est boarf), toute la partie technique pure respire le Top Budget. Les animations comme les modèles 3D sont tous de la PS3 upscalé ; idem pour les textures qui manquent parfois franchement de détails. Sans même parler des 30FPS pour un jeu qui aurait du tourner à 60. Je ne suis pas du genre à me branler sur les graphismes et à chercher les accrocs, loin de là, mais la jolie DA cache misère d'une partie technique beaucoup moins reluisante m'a sauté au visage.
Mais c'est surtout au niveau de l'aventure en elle-même que R&C déçoit. Le scénario est un pur concentré d'arnaque, un Frankenstein mal rafistolé constitué de bouts du film et de nouvelles cutscenes peu passionnantes. Il n'y a aucun enjeu, R&C sont les meilleurs potes du monde comme s'ils avaient déjà vécu toutes leurs aventures, et les nouveaux personnages (les rangers) sont d'une insipidité rarement égalée.
Concernant le côté aventure toujours, le jeu de base a été complètement charcuté, et ce remake s'avère donc bien plus court, avec plein de belles planètes en moins. Globalement, il n'y a aucune ambition dans ces planètes, qui se contentent de reprendre le level layout de RC1 ou bien de rajouter des zones copiées collées des opus précédents (glissorail, jetpack, ...).
Ce manque d'ambition m'a vraiment attristé, tant j'ai parfois pris mon kiff, mais tant ça aurait pu chaque fois être 100x mieux. À titre d'exemple, Pokitaru (<3) est splendide à tous les niveaux, mais la planète aurait vraiment gagné à être agrandie, étayée, bref à avoir plus d'ambition.
Je viens d'aligner le jeu, mais il faut savoir qu'il reste malgré tout vraiment sympa à faire (d'où la note), si on excepte les phases en vaisseau assez horribles et les phases de poursuite avec Clank manquant atrocement de punch (un peu comme tout le jeu, mais en 100x pire). Finalement, j'ai bien aimé ce R&C PS4, mais j'ai en bouche un amer goût de déception face au potentiel gâché.

Commencé le 23/04. Terminé dans la nuit du 27/04 au 28/04.

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Fait pour la première fois.

Incroyable, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit quand il me faut parler d'Uncharted 4. Car incroyable, le dernier né de Naughty Dog l'est à bien des égards. Au-delà de la tuerie technique intersidéral qu'il constitue, l'ultime aventure de Nathan Drake est une surprise et un émerveillement de tous les instants. Dans les précédents Uncharted, on était le spectateur d'un film Hollywoodien. Dans Uncharted 4, on est acteur d'une véritable aventure.
Le rythme est posé, bien plus lent, et les personnages sont ancrés dans le réel pour la première fois de la série. Cela donne lieu à des moments d'une rare authenticité, où la justesse des regards est tout simplement troublante. Le jeu comporte désormais des zones ouvertes à explorer, et chaque découverte est ponctuée de purs moments d'ébahissements liés à ladite exploration.
Le level design des séquences de combat atteint lui aussi un niveau exceptionnel, avec des arènes parfaitement designées. Et si les quelques séquences purement Uncharted peuvent peut-être paraître un peu forcées, c'est car c'est désormais l'action qui est au service de l'aventure, et non plus l'inverse.
Quelques réserves toutefois : l'OST, bien que bonne, n'est selon moi pas au niveau du reste du l'oeuvre ; mais surtout il manque cruellement une intensité finale. La chasse au trésor se termine de manière beaucoup trop commune, les plus belles découvertes étant d'ores et déjà passées. Une cruelle faute de rythme, décevante à plus d'un titre, mais qui n'occulte en rien le fait qu'Uncharted 4 est une aventure exceptionnelle. Le AAA ultime, en somme.

Commencé le 11 Mai. Terminé dans la nuit du 17 au 18 Mai.

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Fait pour la première fois.

Etant ultra fan du premier opus et de la saga Battlefront en général, j'attendais forcément énormément ce reboot, qui n'aura cessé de truster le top 3 de mes attentes depuis son annonce.
Et au final, SWBF ne m'a presque pas déçu, malgré mes attentes élevées. Il propose des batailles magistrales dans l'univers Star Wars en s'appuyant sur un game design efficace, un level design excellent et une technique irréprochable.
Le soi-disant manque de contenu ne m'a personnellement pas vraiment gêné, c'est plutôt son équilibrage que je remets en cause : trop de modes de jeux inutiles pour peu de maps, et un Season Pass bien trop cher pour ce qu'il apporte.
Ma vraie déception vient du mode splitté, qui n'est là que par pure courtoisie et ne remplit absolument pas son rôle. Pour le reste, SWBF reste un blockbuster très agréable, un FPS arcade unique qui vous fera vivre de superbes moments de jeu vidéo si vous l'achetez en connaissance de cause.
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 11 Janvier. Fait le tour le 20 Mai. Refait quelques parties depuis.

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Seconde tentative, terminé pour la première fois.

Shadow of the Colossus, enfin ! Ce n'est pas tous les jours qu'on s'attaque à un tel monument du JV. Sans qu'il le sache, il avait quand même une sacrée pression, surtout que j'avais été relativement peu convaincu par Ico (bien que je reconnaisse qu'il s'agit d'un bon jeu).
Cassons tout de suite ce faux suspense : SoTC m'a conquis ! L'ambiance et l'univers, tout d'abord, sont excellents, et font selon moi tout le sel de cette aventure. Pour peu qu'on se laisse immerger, les Terres désolées de Shadow of the Colossus font leur effet. Le sound design accompagne le tout de la plus belle manière qui soit. Les combats sont eux épiques, variés et souvent passionnants.
Malheureusement, tout n'est pas rose non plus au pays de SoTC. 4 ans après Ico, la team Ueda a toujours autant de mal à proposer un bon gameplay. S'il y a bien un truc qu'on ne peut pas lui reprocher, c'est d'être innovant : pour l'époque, c'est une sacrée claque et, encore une fois, Ueda réussit à créer un gameplay qui fait corps avec ses personnages et avec le game design général du jeu. Ça, c'est le point positif. Le point négatif, c'est que le gameplay, sans être aussi flingué que celui d'Ico, reste considérablement bugué dans l'exécution. On passe son temps à répéter certaines actions en boucle en attendant qu'elles marchent (monter sur son cheval putain!) ou à refaire des séquences entières lors des combats contre les Boss juste à cause de l'imprécision des commandes de direction et de saut. Si on arrive petit à petit à faire avec, le gameplay reste une source de frustration infinie.

Annotation :

(Suite de Shadow of the Colossus)

Le second point noir du jeu est selon moi l'évolution de sa narration. Si j'ai adoré toute la narration implicite que dégage l'univers, je ne peux pas en dire autant de la narration forcée et de la pseudo poésie proposée par Ueda sur la fin : contrairement à beaucoup de gens, je n'en suis pas du tout client, et je n'ai vraiment pas aimé ladite fin (sans la détester pour autant). Je trouve que, comme pour Ico, Ueda se force (David Cage avant l'heure niveau subtilité, mais au moins David Cage ça passe bien dans son univers), je ne trouve pas du tout cette poésie naturelle, et du coup ça ne marche pas du tout sur moi. Pour moi, il aurait fallu soit une narration un peu plus explicite tout le long (avec au moins des réactions de la part du héros, qui massacre tout le monde sans sourciller jusqu'à la fin), soit garder jusqu’au bout la narration implicite et subtile par l’univers (je vote l’option 2).
Malgré tout, SoTC est un très bon jeu, certes imparfait à bien des égards, mais unique et marquant. Le genre de jeu dont on finit par oublier les défauts pour ne plus se souvenir que des qualités. Pas étonnant finalement que, une décennie plus tard, les gens en parlent toujours avec des étoiles dans les yeux.

Commencé le 24 Mai. Terminé dans la nuit du 2 au 3 Juin.

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Fait pour la première fois.

Les craintes dues à la frilosité de la presse à sa sortie se sont vite dissipées : le reboot de Doom déboîte, et ce à plein de niveaux : son gameplay est un exceptionnel mix entre héritage et modernité, sa direction artistique et sonore est de toute beauté et son rythme est en début de jeu particulièrement impeccable. Sans être fou non plus, le level design s'en sort lui aussi avec les honneurs. Mais là où le jeu aurait du aller en se bonifiant avec le temps, il s'écroule à mi-parcours. Si le level design des arènes atteint à excellent niveau pour le garder, celui des maps ne mérite même plus le qualificatif de "design" : ce n'est plus qu'une longue succession d'arènes entrecoupées par des bouts de couloir. À ce stade du jeu, on commence d'ailleurs à sérieusement tourner en rond à cause du manque de variété des ennemis, et une douloureuse répétitivité s'installe. Heureusement que le gameplay continue lui de s'améliorer avec le temps.
Finalement, Doom 2016 est un vrai bon jeu, un des meilleurs FPS de ces dernières années, mais c'est aussi une petite déception devant tant de potentiel à moitié gâché : avec un level design maintenu à la hauteur de la saga tout du long, on aurait eu affaire à un jeu légendaire. Peut-être pour la suite ?

Commencé le 4 Juin. Terminé le 9 Juin.

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Fait pour la première fois.

Mon Dieu ce que c'était nul... Quinze minutes d'un mix raté et bateau entre Outlast et PT, et les gens sont heureux ? Youhou. Pourtant j'y croyais en m'y lançant dans cette démo, car l'annonce m'avait grave hypé. Mais il n'y a rien d'intéressant dans cette petite maison de campagne. C'est vide, on en fait vite le tour et le jeu s'impose une narration alors qu'il n'a rien à raconter. Bref, grosse grosse déception, j'espère que RE7 sera bien plus inspiré que ça, car là on croirait un rip-off Chinois de PT pour mobile. Au mieux.

Fait le 05 Juillet.

Annotation :

Refait dans la foulée de la démo de RE7 afin de me purifier. Quatrième ou cinquième run joué, peut-être dixième en tout.

Toujours aussi maîtrisé, toujours aussi terrifiant, toujours aussi parfait. Il restera probablement l'expérience horrifique la plus terrifiante ever pendant encore quelques temps.

Fait le 05 Juillet.

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Fait pour la première fois.

Une très grosse surprise que ce Lost in Harmony ! J'attendais en fait beaucoup l'annonce de ce jeu, fruit de Digixart Entertainment, le nouveau studio indé de Yoan Fanise, créateur de Soldats Inconnus, et je me rappelle avoir été cruellement déçu lorsque j'avais vu l'annonce en question : un runner mobile à la DA typée Jap, mouais... J'avais relativement confiance, mais j'étais quand même vraiment sceptique. Heureusement, une fois en main, Lost in Harmony lève rapidement tous les doutes.
La narration est très simple mais touchante, et le gameplay se prend vite en main (pour peu qu'on joue en configuration "classique", je n'y arrivais pas avec le Swipe perso). Couplons le tout à la musique, constituée de superbes reprises de compositeurs connus, et le jeu devient rapidement addictif, à tel point que je l'ai terminé d'une traite (un jeu mobile !).
Graphiquement, la DA est finalement superbe et les changements de décors en temps réel sont franchement impressionnants. Au niveau des reproches, j'ai aimé la discrétion de la narration mais je n'aurais pas craché sur quelque chose d'un peu plus prononcé. Il y avait moyen de creuser un peu plus à ce niveau, et c'est au final un peu trop simplet à mon goût. Le prix est peut-être également un tantinet élevé face au reste du marché, étant donné la durée de vie relativement courte.
Lost in Harmony reste en tout cas un petit coup de cœur, que je ne peux que conseiller aux intéressés !

Commencé le 05 Juillet. Terminé dans la nuit du 06 au 07 Juillet.

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Fait pour la première fois.

Pas n'importe quel jeu que ce Portal, notamment pour le fan de jeux d'énigmes que je suis. Et dès le début, Portal est envoûtant. Le principe est simple mais immédiat, et le rythme des découvertes parfait. On prend plaisir à progresser à travers des tableaux qui possèdent un level design ingénieux et une direction artistique des plus jolies. Parallèlement, GladOS rythme la progression de petites phrases bien senties.
Malheureusement, une fois le grand tuto de Portal terminé, il n'y a plus que deux ou trois tableaux sur les 19 proposés et, alors qu'on s'attendait à atteindre le meilleur, le soufflet retombe. Toute la dernière partie du jeu est bien foutue dans ce qu'elle amène en terme d'univers, mais est honteuse au niveau du level design : là où on s'attendait à une version transcendée, on a le droit à une version édulcorée qu'on parcourt en mode brainless. Le jeu est très facile tout du long, et cette dernière partie l'est encore plus.
Au final, j'ai beaucoup aimé Portal mais il me laisse un goût amer de "prototype" en bouche. J'aurais vraiment voulu que le level design aille plus loin, que Valve remplace une partie des 45 dernières minutes par une ou deux salles supplémentaires bien violentes. Car 45 minutes brainless (et au level art un peu dégueu en passant), sur 2h30 de jeu au total c'est beaucouuuup. Heureusement que le Boss final est excellent dans ce qu'il propose.
Bref, même si le dernier tiers a tristement douché mon enthousiasme, Portal reste une super expérience qui, après un premier tiers tutoriel, donne un avant-goût de son potentiel dans un superbe second tiers, sans jamais l'atteindre dans le 3ème tiers. À suivre dans Portal 2 ? Je l'espère bien !

Commencé le 03 Juillet, puis terminé d'une traite dans la nuit du 15 au 16 Juillet.

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Fait pour la première fois.

Un voyage unique, imparfait mais qui respecte ses promesses en nous montrant une vision artistique unique et démentielle des fonds marins de notre belle planète Terre. Peut-être moins abouti que Journey, mais tout aussi unique et probablement bien plus dépaysant. À faire.
Voir ma critique pour en savoir plus.

Fait en entier dans la soirée / nuit du 03 au 04 Août. Rejoué ensuite sporadiquement.

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Fait pour la première fois.

Un super lemmings-like et un super jeu, que j'ai beaucoup aimé. Du pixel art noir & blanc aux animations démentielles en passant par l'ambiance sonore, la partie artistique défonce. Et niveau plaisir de jeu, on passe de surprise en surprise, notamment grâce à un humour qui déboîte vraiment et des systèmes de jeu faciles à prendre en main qui se complexifient petit à petit. Côté level design, toute la première partie est vraiment excellente ; malheureusement c'est dans la suite que ZNT perd des points.
En effet, si le jeu enchaîne beaucoup d'idées géniales, il peine tout de même à tenir la longueur (et il est long, 16h en ce qui me concerne). Le dernier monde est à ce titre un peu décevant, car même s'il propose des challenges intéressants, il ne comporte quasiment que des niveaux die & retry, avec des ennemis aux comportements parfois aléatoire générant de grands moments de frustration. Si on ajoute à ça quelques bugs particulièrement rageants à la sortie et des pics de difficulté incompréhensibles, on comprend vite que tout n'est pas non plus parfait dans ZNT. Le jeu de NoClip n'en reste pas moins très agréable, une vraie bonne surprise travaillée et maîtrisée, qui vaut l'essai rien que pour son humour de génie et son level design de haute volée.

Commencé le 27 Juillet. Terminé le 07 Août.

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Second run.

Ouaw. J'avais bien aimé Journey lors de mon premier run, mais il ne m'avait pas transcendé, contrairement à beaucoup de monde. Avec le temps, je me suis mis à l'aimer de plus en plus, mais c'est une véritable claque qu'il m'a mis lors de ce second run. C'est bien simple, Journey est juste parfait.
D'une beauté visuelle encore à couper le souffle pour un jeu PS3 datant de 2012, avec des effets et des lumières sur le sable qui m'ont juste fait halluciner, Journey est un voyage magique, une odyssée courte mais incroyable. J'ai cette fois fait la quasi entièreté du jeu avec un même joueur (que j'ai malencontreusement perdu à deux minutes de la fin, tristesse infinie) et il est impossible de décrire ce que j'ai ressenti. On a vécu ensemble, et c'était fou. J'avais tellement peur de le perdre ! Un parfait inconnu, sans nom ni visage, comptait soudain plus que tout pour moi. Et jusqu'à la fin nous avons bravé les dangers, avancé et vécu ensemble. Non il n'y a rien à dire ni à redire, Journey est parfait. Son game design est d'une pureté sans équivalent, à l'image des émotions qu'il procure. Une expérience unique, d'une force incroyable.

Fait d'une traite le 11 Août.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Triste déception que ce Bound. Les trailers m'avaient plus qu'enchanté, et au final la seule promesse respectée c'est un bel univers et des animations de toute beauté. Pour le reste, Bound brille par l'absence de level design, voire même plus généralement de game design. Et si l'univers est sympathique, on finira par le parcourir les yeux mi-clos, en appuyant constamment sur les mêmes boutons pour effectuer les mêmes actions répétitives en boucle. Et comme si la répétitivité induite par l'absence de level design n'était pas suffisante, Bound se permet d'avoir une caméra et une précision des sauts qui auraient été qualifiées de "mauvaises" au tout début de la 3D dans le jeu vidéo. Alors autant dire qu'en 2016... Impossible de rester immergé dans l'univers plus d'une minute sans avoir à pester contre le gameplay, malgré la superbe OST.
Pour le game design global, on a l'impression que Bound est en réalité une démo technique d'un niveau, qu'ils ont un peu dupliqué partout et sur lequel ils ont greffé une histoire. Une histoire qui souligne la cohérence entre le fond et la forme du jeu de bien belle manière et qui, même si elle aurait du aller beaucoup plus loin, fut une bonne surprise.
Au final, je ne peux pas vraiment conseiller Bound, surtout au prix prohibitif de 20€ pour l'expérience proposée (très répétitive, on en fait le tour en 20min puis on recommence pendant 3h en tout, ça fait cher les 20€). Il y avait pourtant un vrai potentiel, mais celui-ci est clairement inexploité. En l'état, l'expérience Bound est pour moi très insuffisante, et vaudrait 3 points de moins sans son univers qui, lui, reste charmant et surtout unique.

Commencé le 24 Août. Terminé le 26 Août.

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Fait pour la deuxième ou troisième fois, probablement.

Un petit clone de Pac-Man pour passer le temps dans l'avion, sympa mais vite quelconque et peu intéressant. On a fait le tour de tout ce qu'il a à proposer en moins de 5 minutes, et si l'univers "caverne" est sympa et que la difficulté augmente un peu au cours des 25 niveaux, ça n'en fait pas moins un passe-temps très oubliable. En bonus, le jeu rame dès qu'il y a trop d'informations à l'écran.

Fait le 29 Août.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Un super jeu mobile, qui exploite très bien sa formule Tinder x Game of Thrones. Découvrir Reigns est un plaisir de bout en bout, avec sa réalisation soignée, son game design léché et son humour qui fait mouche. Le terminer avec la bonne fin est long et complexe, et on finira donc par un peu tourner en rond, mais ça ne sera qu'après avoir passé beaucoup de temps pour le retourner dans tous les sens. Ma seule petite déception vient de l'arbre décisionnel qui est peut-être un peu trop horizontal à mon goût, manquant donc in fine un peu de profondeur. Reste un concept excellent et un très bon jeu, à conseiller absolument pour son prix.

Commencé le 9 Septembre. Terminé avec la bonne fin de 21 Septembre.

Annotation :

Fait pour la première fois.

Un très chouette jeu, avec un game design inédit rudement bon et une partie artistique parfaite. Mais j'attendais beaucoup Seasons, et s'il m'a comblé avec sa musique, sa direction artistique, son gameplay ou sa narration, j'ai trouvé qu'il lui manquait un petit quelque chose pour être un grand jeu. On ne découvre en effet plus grand chose dans le dernier tiers, et celui-ci est un peu trop mécanique. Reste un vrai bon jeu mais qui, avec une meilleure dernière partie, aurait pu être un véritable chef d'oeuvre.
Voir ma critique pour en savoir plus.

Commencé le 15 Septembre. Terminé le 22 Septembre.

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Fait pour la première fois.

Mother Russia Bleeds est un très bon défouloir qui m'aura fait passer de bien bonnes soirées. Malheureusement très court, il n'en est pas moins punchy, violent, cathartique et même stratégique. Visuellement incroyable, ce Beat Them Up couramment appelé "Street of Rage meets Hotline Miami" reprend les mouvements brutaux des BTU de la grande époque et les couple à la frénésie du gameplay de Hotline Miami, pour un résultat parfois transcendant. À ce titre, l'OST fait des merveilles aussi bien in game qu'hors jeu. Pas grand chose donc à reprocher à ce Mother Russia Bleeds, si ce n'est sa durée de vie un peu courte et un mode arène qui manque un peu d'intérêt pour le moment. Bref, un indispensable pour les amateurs, si tant est qu'on apprécie son univers bien sale mais au combien jouissif.

Commencé le 25 Septembre. Terminé dans la nuit du 27 au 28 Septembre.

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Fait pour la première fois.

Lorsque je me suis lancé dans No Man's Sky, le voile n'était pas encore levé sur tous ses errements et tous les espoirs étaient donc permis. Après pas mal d'heures de jeu sans pour autant arriver au centre de la galaxie (loin de là), je puis dire sans sourciller que NMS est pour moi une expérience totalement bipolaire.
D'un côté, on a :
- Un jeu d'exploration dont l'exploration est limitée par un game design imbuvable partiellement centré autour du crafting et de la gestion d'un inventaire minuscule.
- Une direction artistique parfois sympa mais souvent crade et copiée / collée aux quatres coins de l'univers.
- Un rêve d'exploration et de découverte détruit car tout (chaque planète, brin d'herbe, insecte) a déjà un nom, il y a une monnaie commune dans tout l'espace, des aliens et des bâtiments sur toutes les planètes (mais pas de ville).
- Un gameplay en vaisseau catastrophique.
Bref, il y a cette partie de No Man's Sky où l'on s’ennuie assez vite, frustré par les défauts qui ternissent l'expérience.
Et pourtant, à côté de ça, NMS possède parfois un vrai côté poétique, pour peu qu’on se laisse prendre au jeu. Tant que fonctionne l’illusion du “ceci est unique”, j’ai ainsi passé énormément de temps à prendre des screenshots pour immortaliser mes découvertes, j’ai exploré des océans, gravi des montagnes, admiré des lunes au coucher du soleil sous la superbe OST de 65daysofstatic. Le côté “jeu dont vous êtes le héros” des petits passages narratifs textuels est vraiment chouette et m'a beaucoup plu.
En un sens, j'ai vraiment aimé une partie de ce que proposait NMS. Malheureusement tout est vraiment trop limité. Trop vaste mais surtout trop peu varié, on se met rapidement à tourner en rond dans une impression de déjà vu, les limites du jeu apparaissant bien trop vite. Au-delà de la déception de n'avoir pu vivre le rêve de l'exploration spatiale, ce qui était ce que j'attendais vraiment ce No Man's Sky, il m’a finalement fait l’effet de me retrouver devant une Early Access dont on ne verra pas l’aboutissement avant très longtemps, si tant est qu'on le voit un jour. À suivre donc, car si jamais le jeu est encore en vie dans plusieurs années, je ne serais pas contre lui laisser une seconde chance.

Commencé le 10 Août. Arrêté d'y jouer le 28 Septembre.

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Fait pour la seconde fois.

Quatre ans après l'avoir découvert, Limbo est toujours aussi impressionnant. Cette ambiance viscérale unique et folle qui te prend aux tripes dès les premières secondes de l'aventure en font le jeu de l'amour. Et même sans la découverte, impossible de ne pas s'extasier devant ce level design qui confère au génie, arrivant parfaitement à utiliser la simplicité du gameplay (il y a deux boutons) de manière ludique pour donner des énigmes naturelles, inédites mais incroyables.
Mon seul petit reproche, rétrospectivement, c'est que Limbo perd un peu de son charme sur la fin. Une fois sorti de la forêt, plus jamais le jeu n'égalera sa première heure, et c'est bien dommage. Les énigmes se complexifient également un peu trop dans la dernière ligne droite et tendent vers du jeu vidéo plus classique (gravité, ...). Le level design est toujours très bon mais cela fait ressortir un coté "jeu vidéo" pouvant nuire à l'ambiance, au détriment du côté "aventure viscérale dans les limbes".
Découvert en 2016, Limbo aurait certainement été un 7+, mais je le trouve toujours aussi extraordinaire pour son temps. C'est une plongée dans les limbes imparfaite mais unique et fantastique, avec un côté non pas poétique mais glauque et onirique. Une expérience indispensable, qu'on y accroche ou non.

Fait en deux fois, les 05 et 06 Octobre.