Oggy @ Cannes Film Fest 2018

Compte-rendu de mes aventures cinématographiques au 71ème Festival International du Film (15-20 Mai 2018)

MON PALMARÈS :

● Palme d'Or : Le Poirier Sauvage, Nuri Bilge Ceylan

• Grand Prix : Leto, Kirill Serebrennikov

• Prix du jury ...

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Liste de

19 films

créee il y a presque 6 ans · modifiée il y a presque 6 ans

Un grand voyage vers la nuit
7

Un grand voyage vers la nuit (2018)

Di qiu zui hou de ye wan

2 h 18 min. Sortie : 30 janvier 2019 (France). Drame, Film noir

Film de Bì Gàn

oggy-at-the-movies a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Mardi 15 Mai, 16h45 - Salle Debussy
(Un Certain Regard)

Une belle proposition de cinéma : passer de la 2D à la 3D au cours du film, il fallait y penser. Problème : la 3D, bien qu’elle soit amenée de manière originale (pas subtile pour autant, le héros enfilant littéralement des lunettes 3D !), n’est justifiée et réussie que pendant ses dix premières minutes. La dernière heure du film est un plan séquence où la 3D n’est malheureusement qu’un gadget.
En termes d’histoires, c’est 2h30 d’un petit conte élégiaque qui donne une place importante au fantasme (un héros qui rêve sa vie) et à l’hallucination, où un homme est à la recherche de beaucoup de choses. Son côté diffus en fait une oeuvre complexe et presque sibylline.

Sueurs froides
8.1

Sueurs froides (1958)

Vertigo

2 h 08 min. Sortie : 12 décembre 1958 (France). Romance, Thriller, Film noir

Film de Alfred Hitchcock

oggy-at-the-movies a mis 4/10.

Annotation :

Mardi 15 Mai, 21h30 - Ciné de la Plage
(Cannes Classics)

M'a laissé de marbre, ou pire, dans l'incompréhension totale. James Stewart y est bien sûr impayable, l'univers du film a un petit quelque chose de sympathique... mais la fin du film sous forme de triple twist m'a clairement laissé de côté, alors que je n'étais déjà pas passionné par l'intrigue. Un rendez-vous manqué, donc : dommage.

+1 quand même pour la scène des hallucinations, très bien rendues à l'écran pour 1958!

En guerre
7.2

En guerre (2018)

1 h 53 min. Sortie : 16 mai 2018. Drame

Film de Stéphane Brizé

oggy-at-the-movies a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Mercredi 16 Mai, 9h00 - Salle du Soixantième
(Sélection Officielle)

À l’exact opposé du précédent film de Brizé : là où La Loi du Marché dégoulinait de pathos et enfonçait toujours plus son héros, En Guerre est un grand élan collectif où les personnages se tirent vers le haut. Brizé se focalise sur le groupe d’ouvriers, ses conflits internes certes mais surtout son opposition à la classe dominante économique. Le groupe donne son énergie au film (le background des personnages est évoqué, mais permet de rappeler qu’ils ne vivent à ce moment que pour leur lutte.
Sans repères chronologiques (on ne fait référence au président de la République que par son titre, etc), le film est plus que jamais dans l’ère du temps à l’heure où le conflit social gronde.
Vincent Lindon en fait peut-être trop... il paraît que c’est sa façon à lui de militer, on lui pardonnera volontiers.

Solo - A Star Wars Story
5.5

Solo - A Star Wars Story (2018)

2 h 15 min. Sortie : 23 mai 2018 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Ron Howard

oggy-at-the-movies a mis 7/10.

Annotation :

Mercredi 16 Mai, 11h30 - Grand Théâtre Lumière
(Hors compétition)

Pas grand chose à dire sur le plan esthétique : les (bons) réalisateurs originaux (Lord et Miller) ont été virés il y a bien longtemps ; Ron Howard est toutefois un yesman efficace, le film est bien mené. Les personnages sont denses, autrement mieux écrits que ceux des épisodes 7 et 8, et plutôt bien interprétés. C’est un bon blockbuster même s’il n’a que peu de portées dans l’univers Star Wars : les dernières minutes sont confuses - sans parler de l’apparition improbable d’un personnage qui fera hurler les fans - et le film a bien du mal à faire oublier son côté “gadget“ ou friandise à grignoter entre deux “vrais“ Star Wars. Il trouve d’ailleurs difficilement sa place dans la chronologie de l’univers.

Miraï, ma petite soeur
6.6

Miraï, ma petite soeur (2018)

Mirai no Mirai

1 h 38 min. Sortie : 26 décembre 2018 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Mamoru Hosoda

oggy-at-the-movies a mis 6/10.

Annotation :

Mercredi 16 Mai, 15h - Théâtre Mariott
(Quinzaine des Réalisateurs)

Un film mineur du réalisateur des Enfants Loups et du Garçon et la Bête. Son capital sympathie est pourtant énorme (le personnage principal est un enfant de 4 ans qui voit arriver une petite soeur dans sa famille ; il est turbulent et adorable et le réalisateur est vraiment juste dans la présentation des sentiments. Comme il l’a dit lui-même à la fin de la séance, « quiconque a eu des frères et sœurs se reconnaitra dans ce film ». Cependant, le film se perd dans des segments oniriques franchement niais (le jeune garçon dialogue avec les membres de sa famille passée et future grâce à un arbre “généalo-magique“ planté dans son jardin) et aux visuels kitsch à souhait.

La Traversée
3.7

La Traversée (2018)

1 h 30 min. Sortie : 16 mai 2018.

Documentaire de Romain Goupil et Daniel Cohn-Bendit

oggy-at-the-movies a mis 1/10.

Annotation :

Mercred 16 Mai, 19h - Salle du Soixantième
(Hors Compétition)

Strictement aucun intérêt : un néant d’image (littéralement filmé comme un making of, sans un seul plan fixe et avec Goupil qui parle parfois derrière la caméra) associé à un néant de sens (était sensé dresser l’état de la France 50 ans après mai 68 mais n’en parle pas une seule seconde : c’est uniquement un patchwork de discussions de comptoir ou d’éditorialistes BFM TV)
Interminable (2h30 !!) et surtout totalement à côté de la plaque. On se demande ce que cela fait au festival.

Les Moissonneurs
5.8

Les Moissonneurs (2019)

Die Stropers

1 h 46 min. Sortie : 20 février 2019. Drame

Film de Etienne Kallos

oggy-at-the-movies a mis 5/10.

Annotation :

Mercred 16 Mai, 22h - Salle du Soixantième
(Un Certain Regard)

Un premier film singulier (l’Afrique du Sud, rarement représentée au cinéma ), réussi sur le plan technique, caméra d’or potentielle. Il présente une galerie de personnages complexes - tous très bien interprétés - autour de plusieurs thèmes entremêlés. Famille, religion, hérédité, déviance : tout se mêle à travers le regard de deux jeunes garçons eux-mêmes très différent, au point qu’il soit difficile de comprendre son message.
À l’issue de la projection, nous n’étions pas d’accord. Certains avaient perçu un pamphlet contre le puritanisme, j’y ai beaucoup moins ressenti le regard critique. Très cannois, très UCR, sans aucun doute.

Whitney
6.8

Whitney (2018)

2 h. Sortie : 5 septembre 2018 (France). Musique, Biopic

Documentaire de Kevin Macdonald

oggy-at-the-movies a mis 6/10.

Annotation :

Jeudi 17 Mai, 0h15 - Grand Théâtre Lumière
(Séance de minuit)

Un documentaire très formel - pas une once d’originalité ! - somme toute très efficace.
L’histoire de Whitney Houston en elle-même est en fait semblable à celle de beaucoup d’autres artistes morts de leurs excès (Amy Winehouse en tête, pour la relation avec son père notamment). Ses proches parlent d’elle et de son histoire sans retenue, avec émotion et amusement : émotionnellement, c’est réussi, ce qui n’est pas le cas de tous les documentaires.
Avait-il vraiment sa place à Cannes en séance de minuit ?

Dogman
7.1

Dogman (2018)

1 h 39 min. Sortie : 11 juillet 2018 (France). Drame, Policier, Film noir

Film de Matteo Garrone

oggy-at-the-movies a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Jeudi 17 Mai, 8h30 - Salle Debussy
(Sélection officielle)

Un film 100% Garrone et 100% cinéma italien moderne ; le réalisateur revient à des thèmes et un réalisme qu’il maîtrise mieux (après le léger écart de parcours du Conte des Contes). Dans une petite ville pauvre et délabrée du sud de l’Italie, le réalisateur filme des criminels de pacotille qui ont autant de problèmes liés à leurs petits trafics qu’à leur famille. Le personnage principal est toiletteur pour chiens (du jamais vu jusqu’ici, je crois ?) qui se retrouve embarqué par faiblesse d’esprit dans de nombreux de petits traffics. Néanmoins, son amour des bêtes est encore le sentiment le plus fort qu’il puisse ressentir : une scène, cynique à souhait le présente dans un concours de beauté pour chiens, une autre le voit revenir sur les lieux d’un cambriolage pour sauver une bête que ses collègues malfrats ont laissé en fâcheuse posture. Il est donc un personnage singulier (et le prix d’interprétation attribué à Marcello Fonte amplement mérité) et la plupart de ses réactions sont véritablement imprévisibles, ce qui fait de Dogman un film surprenant et agréable à regarder. L’atmosphère fiévreuse du film ne fait qu’augmenter et le film se termine dans une explosion de violence presque surprenante.

In My Room
5.8

In My Room (2018)

2 h. Sortie : 9 janvier 2019 (France). Drame

Film de Ulrich Köhler

oggy-at-the-movies a mis 6/10.

Annotation :

Jeudi 17 Mai, 11h - Salle Debussy
(Un Certain Regard)

Un film allemand… au titre anglais, dont le sens par rapport au film est assez difficile à saisir.
Beaucoup de bonnes intentions pour un résultat final maladroit. Le film est scindé en deux parties très différentes, ce qui n’est pas la meilleure idée dans ce type d’oeuvre dont tout l’intérêt est une deuxième partie post-“basculement“ (ici, la disparition inexpliquée des humains). La première partie est trop longue, déjà vue (un personnage qui rate tout ce qu’il entreprend et ne trouve pas de sens à sa vie) et bon nombre de spectateurs ont quitté d’ailleurs la salle avant la seconde partie dans laquelle repose pourtant tout l’intérêt du film.
Une fois l’humanité disparue, donc, il pose les bonnes questions… et oublie ou omet de les résoudre (elles sont sans doute insolvables, mais le film laisse dans les faits un certain arrière-goût d’acte manqué).

La Tendre indifférence du monde
6.6

La Tendre indifférence du monde (2018)

Laskovoe Bezrazlichie Mira

1 h 40 min. Sortie : 24 octobre 2018 (France). Drame

Film de Adilkhan Yerzhanov

oggy-at-the-movies a mis 6/10.

Annotation :

Jeudi 17 Mai, 15h - Salle Debussy
(Un Certain Regard)

Derrière ce long titre élégiaque - très Un Certain Regard au demeurant - se cache un singulier conte moderne. Le Kazakhstan est aussi rare à l’écran que plaisant à découvrir, tant au niveau des paysages et personnages que des parti-pris de réalisation
La Tendre Indifférence du Monde est filmé(e) avec beaucoup de distance : l’action est observée de loin comme avec pudeur et les deux protagonistes semblent systématiquement perdus dans les cadres, moyen le plus simple finalement de représenter leur décalage avec la société violente dans laquelle ils sont projetés.

L’oeuvre est un conte moral présentant deux personnages forts à leur humble façon mais en position d’infériorité face à tous les autres : Saltanat, une jeune femme surendettée et Kuandyk, jeune paysan en mal de responsabilités, épris de la première, qui décide de veiller sur elle.
Le film est incisif quant à l’état politique et économique du Kazakhstan et dénonce fermement corruption, comportement des oligarques et pratiques familiales vétustes. Il présente surtout un amour entre deux êtres aussi absolu qu’impensable de par les conditions évoquées précédemment.

On ne lui regrettera qu’une conclusion qui s’étire en longueur et ne parvient pas à marquer, faisant passer le film pour légèrement trop long malgré ses 1h40 pourtant classiques.

Le Chant de la forêt
6.3

Le Chant de la forêt (2018)

Chuva E Cantoria Na Aldeia Dos Mortos

1 h 54 min. Sortie : 8 mai 2019 (France). Drame

Film de João Salaviza et Renée Nader Messora

oggy-at-the-movies a mis 8/10.

Annotation :

Jeudi 17 Mai, 22h - Salle du Soixantième
(Un Certain Regard)

Un documentaire, ou docu-fiction dans la mesure où il y a tout de même un semblant de scénario, dans lequel les les acteurs sont les vrais membres d’une tribu de la jungle brésilienne (leur sincérité est incroyable). On suit les interrogations d’un jeune indigène après la mort de son père ; le film aborde ses rapports à sa culture mais aussi les rapports à la ville de cette tribu qui vit dans la forêt de façon traditionnelle, coupée du monde en - presque - toutes circonstances.
L’immersion est parfaite, la caméra est absolument invisible (pas un seul regard à un seul moment, tous les personnages semblent ne pas avoir conscience de sa présence) et on a l’impression qu’elle n’a pas omis un seul instant.

Un couteau dans le cœur
5.9

Un couteau dans le cœur (2018)

1 h 42 min. Sortie : 27 juin 2018. Drame, Épouvante-Horreur, Romance

Film de Yann Gonzalez

oggy-at-the-movies a mis 3/10.

Annotation :

Vendredi 18 Mai, 8h30 - Salle Debussy
(Sélection officielle)

Un couteau dans le coeur fait dans l’exagération permanente, essaye de citer le giallo, veut toucher le baroque. On finit par sentir que certains éléments de l’intrigue ont été pensés uniquement pour citer Refn, De Palma ou Argento (ou pire, pour pouvoir justifier l’utilisation de néons)… Pour un résultat qu’on ne peut que qualifier de vulgaire. Ce “tout visuel“ est gratuit, exagéré.
Le scénario, supposément sulfureux mais anecdotique, ne rattrape pas le niveau : il oppose un tueur maniaque à un groupe de personnages qui font semblant d’être concernés tout en traitant de loin les problèmes de coeurs du personnage de Vanessa Paradis. Résultat des courses : aucune de ces deux histoires parallèles n’est traitée de façon précise et elles ne forment pas un ensemble cohérent.
Le petit groupe de jeunes acteurs français est sympathique - bel effort, les garçons - mais Vanessa Paradis, pourtant actrice principale joue mal, incapable d’exprimer de la tension sans surjouer ; ce qui est assez dommageable pour la crédibilité d’un thriller. Son personnage est de toute façon assez unilatéral, entièrement fondé sur le fait qu’elle est toujours amoureuse de son ex-petite amie. 

En sélection officielle à Cannes, vraiment ?

Capharnaüm
7.4

Capharnaüm (2018)

2 h 03 min. Sortie : 17 octobre 2018 (France). Drame

Film de Nadine Labaki

oggy-at-the-movies a mis 7/10.

Annotation :

Vendredi 18 Mai, 11h30 - Grand Théâtre Lumière
(Sélection officielle)

Le sujet est indéniablement important, nécessaire.
Le film part d’un questionnement jamais vraiment abordé jusqu’ici : le jeune Zain (12 ans, emprisonné pour attaque au couteau) attaque ses parents en justice sur un motif simple : qu’est ce qui les autorisait à mettre au monde un (des) enfant(s) au(x)quel(s) ils seraient incapables de donner de l’amour ? La réalisatrice joue d’ailleurs le rôle de l’avocate du jeune garçon, ce qui donne le ton pour la suite du film.

Ensuite, on plonge avec de longs flashbacks dans la vie de Zain et dans ce qui l’a poussé à commettre son crime, de sa vie chez ses parents à sa fuite et sa vie en solitaire.
Les deux jeunes acteurs principaux (les enfants, 12 et 3 ans respectivement) sont tout simplement incroyables.
La façon de faire est peut-être problématique : la dernière demie-heure ne se limite plus et est grandiloquente de désespoir (certains l’ont taxé de misérabilisme) mais le film - au moins, l’histoire qu’il raconte - est remarquable.

Le Poirier sauvage
7.1

Le Poirier sauvage (2018)

Ahlat Agaci

3 h 08 min. Sortie : 8 août 2018 (France). Drame

Film de Nuri Bilge Ceylan

oggy-at-the-movies a mis 9/10.

Annotation :

Vendredi 18 Mai, 18h30 - Grand Théâtre Lumière, séance de gala.
(Sélection officielle)

Très probablement le film auquel j’aurais donné la Palme d’Or en tant qu'il est un object cinématographique absolument parfait, si bien sûr j’avais été président du jury [Cher Thierry Frémaux, ceci est évidemment un appel du pied].

Le film parle de beaucoup de choses, de conflits générationels (jeune littéraire inexpérimenté / écrivain local confirmé ; ou encore parent / enfants) à l’envie de réussir en passant par le rapport à la religion dans une écriture d’une densité incroyable, sous forme d’une suite de dialogues quasi ininterrompues (mais toujours en mouvement, on est loin de l’immobilisme de Winter Sleep.

Une durée totale de 3h08 mais sans temps morts grâce à une réalisation dynamique, une caméra aérienne et hyper mobile et photographie chatoyante (Ceylan sait toujours tirer le meilleur de sa région, c’est indéniable). L'utilisation de grand morceaux de musique classique est également très juste.

Une seule réserve : le titre du film, titre du livre écrit par le personnage principal : peu inspiré…

Leto
7.4

Leto (2018)

2 h 06 min. Sortie : 5 décembre 2018 (France). Biopic, Drame, Musique

Film de Kirill Serebrennikov

oggy-at-the-movies a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Samedi 19 Mai, 8h30 - Salle du Soixantième
(Sélection Officielle)

ALORS. OUI. JE ME SUIS ENDORMI. BRIÈVEMENT. À DEUX REPRISES. MAIS. C'était mon 16ème film au Festival, sans compter les courts métrages ; et je n'avais pas plus de trois heures de sommeil par nuit sur les 5 jours à mon actif. Bon.
Ce qui est formidable, c'est que, même en étant totalement égaré dans l'intrigue, j'ai adoré. Il a quelque chose de terriblement vibrant dans ces personnages et leurs histoires, on ne peut que les aimer...

Et il y a des reprises parfaitement décalées de Iggy Pop et Lou Reed (j'étais réveillé pour celles-ci !
Je n'ai qu'une hâte : le revoir.

Les Éternels
6.8

Les Éternels (2018)

Jiang Hu Er Nu

2 h 15 min. Sortie : 27 février 2019 (France). Drame, Romance, Film noir

Film de Jiǎ Zhāng-Kē

oggy-at-the-movies a mis 5/10.

Annotation :

Samedi 19 Mai, 11h15 - Salle Buñuel
(Sélection Officielle)

Terriblement long. Plein de jolis moments si on les prend à part, mais manque d'une ligne directrice claire. Trop poétique, on ne sait jamais où il souhaite nous emmener, on rit parfois... Le film est interminable, et c'est vraiment dommage, parce que le personnage principal est pourtant très intéressant. On tenait presque une icône d'un Cannes féministe... Zhao Tao aurait tout de même mérité le prix d'interprétation !

Ayka
5.5

Ayka (2018)

1 h 49 min. Sortie : 16 janvier 2019 (France). Drame

Film de Sergeï Dvortsevoy

oggy-at-the-movies a mis 7/10.

Annotation :

Samedi 19 Mai, 16h30 - Salle Buñuel
(Sélection Officielle)

L’histoire d’une migrante kirghiz à Moscou, montrée avec beaucoup de pudeur [contrairement peut-être à la façon de faire de Capharnaüm]. Le film est direct, choc ; il fait ce qu’on attend de lui et ne s’éternise pas. On a un témoignage quasiment documentaire de la condition de migrante économique en Russie. C’est plutôt réussi, en tout cas en termes de rythme.

Le prix d’interprétation féminine est un peu facile, dans la mesure où l’actrice est le rôle plus qu’elle ne le joue...

Under the Silver Lake
6.8

Under the Silver Lake (2018)

2 h 20 min. Sortie : 8 août 2018. Thriller, Drame, Comédie

Film de David Robert Mitchell

oggy-at-the-movies a mis 10/10.

Annotation :

Samedi 19 Mai, 18h45 - Salle Buñuel
(Sélection Officielle)

Génialissime. Peut-être le seul film original (Leto mis à part) d’une sélection très “Cannes“, en fait très maussade, très sociale, très auteurisante.
Le scénario est brillant de démesure, rien n’est linéaire et pourtant tout fait sens. Plusieurs scènes sont absolument excellentes (ou hilarantes, au choix). C’est du très bon cinéma, très esthétique par moments ; spectaculaire et jouissif. Andrew Garfield y est succulent.
C’est sans aucun doute pensé comme du cinéma un peu plus pointu (très méta, en fait) mais il a un capital sympathie énorme et plaira au grand public. Je n’avais pas vu une salle autant rire de toute la semaine.

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