[Perso] Films vus en 2016

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Catherine Deneuve et David Bowie sont un couple de vampires. Un jour, le superpouvoir de Deneuve ne marche plus sur Bowie et il se met à vieillir très rapidement. Il contacte une docteure spécialiste du vieillissement qui réagit trop tard. Deneuve empile les maris/momies encore vivants dans sa cave. La doctoresse tombe amoureuse de Deneuve. Super trop méga chelou.

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Sur la planète Jakku, Rey est une pilleuse d'épaves orpheline (<= louche) qui rencontre BB8, un droïde attachant en possession d'un plan secret qui mène «tout droit jusqu'à Luke Skywalker», disparu depuis longtemps parce qu'il est vexé que son neveu et padawan, le fils de Han et Leia, ait mal tourné. Le gamin est devenu Kylo Ren, nouveau Dark Vador très emo. Rey rencontre Finn, un stormtrooper déserteur, et tous deux vont rejoindre la résistance au «Premier ordre» tendance nazi. Rey pilote le Millennium Falcon, rencontre le vieux Han qui retrouve sa Leia avec qui il s'était brouillé. Han veut convaincre son fiston de revenir du bon côté de la force et se fait couic-couic sans l'avoir vu venir. Rey découvre qu'elle a la méga-Force (<= louche) et apprend à la maîtriser en un clin d'oeil, échappant à Kylo Ren et finissant par l'affronter dans la forêt alors que les rebelles font péter la giga-Etoile noire qui peut sucer le gaz des étoiles pour envoyer un rayon détruire des planètes (dont la Nouvelle République, snif). Finalement, R2D2 se réveille de son coma et complète la carte de BB8. Rey part chercher Luke qui boude sur une planète ressemblant à la Terre.
Le scénario ne tient pas debout mais on s'en fout complètement !! La carte nostalgie surexploitée marche à fond : Abrams a réussi à recréer l'atmosphère des vieux Star Wars, un peu lents, un peu simplets, pas prétentieux, rigolos.

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En Suisse : un homme atteint d'un cancer en phase terminale fait appel à une association pour son euthanasie. La dame qui doit s'en charger vient le retrouver dans un motel moche. Ils font la connaissance de leur voisin, un jeune et beau prostitué russe qui essaie de dissuader le vieux de mourir. L'idée est sympa, mais qu'est-ce que c'est lent ! Un moyen métrage aurait suffi.

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Ludovic, qui aime jouer à la poupée, mettre des robes et regarder le feuilleton cucul "Pam et Ben" à la télé, voudrait se marier avec son copain/voisin quand elle sera grande. Ses parents débiles et agressifs essaient de la forcer à se comporter et s'habiller comme un garçon, sans le moindre résultat bien sûr, jusqu'à ce que la situation dégénère, que l'école et le quartier entier se déchaîne sur la famille parce qu'ils haïssent les «tapettes», et qu'ils soient forcés de déménager à Clermont-Ferrand où les parents changent miraculeusement d'avis après un énième scandale de robe portée devant les petits camarades.
Ben c'était naze. C'est mal écrit, c'est mal joué, je me suis souvent sentie mal à l'aise devant l'écran tellement les situations étaient ridicules et pathétiques. Et la fée aux gros nibards qui traverse l'écran en saupoudrant Ludovic de paillettes, j'ai envie de la baffer. Dommage parce que le sujet de l'enfant transgenre incompris et de la violence de la réaction parentale avait du potentiel.

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Réalisé pour le concours concours «Jeune et homo sous le regard des autres», seul film sur l'homosexualité au féminin. Un touchant monologue d'Anaïs Demoustier en 8 minutes.

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Des soldats français surveillent la frontière entre Afghanistan et Pakistan, et se mettent à disparaître, l'un après l'autre, dans des conditions troublantes genre Mystère de la chambre jaune. On soupçonne les habitants du village, les talibans, puis la question prend une tournure plus mystique et fantastique. C'est flippant et super bien.

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Encore un biopic sur un grand scientifique où l'on ne parle jamais de sciences : contente-toi de regarder Turing faire des schémas compliqués et bidouiller une machine pleine de fils, tu vois bien que c'est un génie, non ? Euh, ok. Sinon c'est bien ficelé, ça se regarde tout seul, mais je n'arrive pas trop à digérer l'ajout dans l'histoire de cette nana qui n'existait absolument pas dans la vraie vie. Pourquoi inventer et nous assommer avec une semi-romance alors que Turing n'avait besoin d'aucune femme dans sa vie ?

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Les humains ont reçu un ADN alien en cadeau, et qu'est-ce qu'ils font ? Ils l'injectent dans un embryon humain bien entendu ! Bonne idée, tiens. La gamine grandit en un clin d'oeil et devient une blondasse invincible qui ne pense qu'à trouver un mâle pour reproduire son espèce mutante dégénérée. Course-poursuite avec une drôle de bande de poursuivants : une scientifique, un sociologue, un voyant... Ca commence pas mal, et plus ça va, plus ça devient nanar. La fin, avec la mutante en reptile sexuel qui accouche dans une grotte avec un lac de pétrole, et une partie de cache-cache copiée-collée sur Alien, est un monument de n'importe quoi.

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WOUAH. Si un étudiant en effets spéciaux avait mis ce téléfilm sur Youtube en guise de portfolio, personne ne l'aurait jamais embauché. Visuellement, c'est d'un kitsch, mais d'un kitsch ! Bon, le scénario est débile aussi (une Mercure en fusion va percuter la Terre, précédée de violentes vagues électromagnétiques qui font voler les voitures), rien ne tient debout, c'est monté à la truelle et tout le monde joue mal. Mais sur nanarcritique.com, j'aurais peut-être mis une bonne note, parce qu'il y a du niveau !

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D'après l'histoire vraie d'un couple venu du Nord pour habiter en Savoie, qui supporte de moins en moins de travailler pour un riche promoteur immobilier qui les méprise. Jusqu'à ce que le mari (Jérémie Renier qu'on a connu plus percutant) pète un plomb et dézingue toute la famille de riches, dissimulant leurs corps et maquillant le massacre en fuite à l'étranger avec la complicité de sa femme et d'un ami. Pas inintéressant, mais pas très bien non plus. Scolaire, quoi.

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De mystérieuses disparitions de femmes. Un prêtre pédophile en contact avec les victimes. Mulder qui le croit et creuse l'enquête. Scully qui voudrait qu'on lui foute la paix et travailler à l'hôpital. Un dénouement glauque avec un docteur fou des pays de l'est qui greffe les têtes des jeunes femmes enlevées sur d'autres corps. Ca va, ça se regarde bien, mais je vais vite oublier.

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Vu au cinéma de Quimper.

Un réalisateur un peu connu drague une jolie jeune femme en visitant un temple. Il l'emmène au café, puis elle lui montre ses peintures chez elle, où il lui fait des compliments. Ils vont manger des sushis, il est un peu désagréable ; ils finissent la soirée chez une amie à elle, il se donne en spectacle. Elle boude, le rejette, elle rentre.
Puis on recommence tout depuis le début, et ça se passe un peu différemment. Il critique ses peintures. Se montre plus altruiste et aimable au restaurant. Se ridiculise chez l'amie (où il finit à poil, fin bourré) mais elle est charmée, ça la fait rire. Voilà. C'était deux versions d'une même rencontre. Un peu lent, mais plutôt chouette.

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Vu au cinéma de Douarnenez.

Atterré devant le cirque de son fils alcoolo (Poelvoorde) qui fait le tour des dégustations de vins au salon de l'agriculture, un éleveur de vaches (Depardieu) décide de lui céder et part faire avec lui le tour de France des vins en taxi, pour l'amadouer et se rapprocher de lui. C'est bizarre, parfois génialement absurde (gros coeur pour la scène de la jeune serveuse angoissée par la dette française) mais surtout souvent gênant. Malaisant. Mention spéciale pour la fin où les trois acteurs caressent le ventre de Céline Sallette en mumurant "c'est papa". On rigole pas beaucoup en tout cas.

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Vu au cinéma de Douarnenez.

Super film avec 100% d'acteurs amateurs, dont ce père et ses deux ados qui jouent leur propre vie : il est pêcheur et part au large de l'Irlande 10 à 15 jours d'affilée. Ses enfants en ont marre ; sa fille tombe enceinte à 16 ans. Il essaye de se rapprocher d'eux et reprendre leur éducation en main en prenant son indépendance : il veut un prêt, son propre bateau, apprendre le métier à son fils, rentrer tous les soirs. Il galère... C'est très fort.

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Je ne comprends pas l'enthousiasme naïf qui entoure ce film. Non, "Discount" n'est pas un film sur le gaspillage alimentaire où des caissiers révoltés sauvent des produits de la poubelle pour les revendre à bas prix. Tous ceux qui l'écrivent ont dû dormir pendant la première moitié du film. La grande idée de nos caissiers est de se mettre dans la poche les 2 derniers produits de chaque carton quand ils remplissent les rayons. Ce sont des produits neufs, pas périmés. C'est du vol. Ensuite, ils les revendent dans une épicerie sauvage, ouverte la nuit, qu'ils appellent "solidaire" pour faire vertueux mais ils se font quand même un sacré profit : 10000 euros en une nuit ?!? Soit 2000 euros par personne, au noir, sur des produits volés. Et tous les clients trouvent ça génial, et aucun ne pose de question. J'ai du mal à applaudir des deux mains le soi-disant optimisme de ce film, désolée. J'ai trouvé ça très triste. C'est l'histoire d'une bande de travailleurs pauvres et exploités, qui, par peur panique du chômage, tombent dans la délinquance organisée. C'est pas une comédie du tout. Et en plus c'est pas terrible.

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Le film passe, mais j'aime pas Léa Seydoux. Ça gâche tout, j'y peux rien, c'est plus fort que moi.

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Je l'avais jamais vu. En fait vous aviez raison, c'est très drôle.

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C'est un peu long, surtout dans la première partie où on a franchement envie d'abandonner pendant l'interminable séquence à Cuba. Et puis ça devient de mieux en mieux, et plus on approche de la fin, plus c'est magistral.

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Grosse bouse.

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C'est pas mal, mais pas foufou non plus et un peu chiant. Et puis, j'ai pas compris grand chose, ce qui n'aide pas. En gros, ce «Condor» blond (c'est son nom d'agent de la CIA, je ne sais même plus s'il a un vrai prénom) revient de déjeuner un midi et trouve tous ses collègues assassinés. Lui bosse à la CIA en lisant "tout ce qui se publie partout dans le monde" pour améliorer leur connaissance de la vie en général. Alors il a peur, il se cache chez une fille qui crève forcément d'envie de coucher avec lui tellement il est beau et mystérieux, mais il est toujours poursuivi par des gars mais il ne sait même pas pourquoi, et à la fin on comprend qu'il y a "une CIA dans la CIA" qui avait peur qu'il dévoile des secrets liés au pétrole au Moyen-Orient et c'est pour ça qu'ils ont buté tout le monde. OKAY.

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Une famille – papa, maman, grand frère, petite soeur – habitent à Geiranger. Le père travaille dans la surveillance de la montagne qui menace de glisser dans le fjord depuis longtemps. Il s'inquiète beaucoup mais ses collègues sont confiants. Sauf que... c'est lui qui avait raison de flipper, parce que braoum ! C'est marrant parce qu'on voit pas souvent un film catastrophe norvégien, mais c'est quand même méga cheap. Dans la ville dévastée par le tsunami, ils ont voulu faire une lumière post-apocalyptique intéressante avec des petits feux éparpillés dans la ville... trempée. Faudrait leur expliquer le truc avec le feu et l'eau.