Cover (re)Joués en 2019 - Liste Commentée

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54 jeux vidéo

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a 4 mois

Portal Knights
5.8

Portal Knights (2017)

Sortie : 18 mai 2017. RPG, Action-Aventure, Bac à sable

Jeu sur PC, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One

seblecaribou a mis 5/10.

Annotation :

Arrêté (6h)

Meeeeh...

J'ai un peu de mal à voir où va ce Portal Knights. À première vue, ça part pour être une version orientée jeu de rôle / combat de l'indétrônable Minecraft ce qui n'est pas pour me déplaire; le tout avec un lifting mignonnet pour le visuel. Seulement ça manque un peu à tous les secteurs.

Visuellement, le jeu est trop sage. C'est mignon, mais c'est plat, à la fois dans le design des personnages qui tient plus du Mii ou Avatar Xbox que du vrai chara design cartoon, que pour les ennemis classiques de l'héroïque fantaisie. Les décors sont assez jolis techniquement même si le DOF est parfois un brin abusif.

Surtout, c'est au niveau du gameplay que je suis quelque peu perplexe. Le combat n'est pas folichon; on a un système de ciblage avec une esquive, mais rien de bien élaboré. La partie JdR est dans les statistiques du personnages qui, en toute honnêteté ne change rien au personnage à proprement parler, simplement aux dégâts que l'on fait ou reçoit avec telle ou telle arme. C'est limité et pas franchement beaucoup plus engageant que dans un Minecraft (mise à part la vue à la troisième personne en fait).

Et côté interactions avec les décors et les éléments de jeu, le crafting et cie...bah ça n'a pas l'air non plus d'être ni particulièrement original, ni particulièrement profond. On ne ressent pas l'infinité des possibilités d'un Minecraft, mais on ne ressent pas non plus que le caractère plus resserré des mécaniques serve vraiment à vendre l'univers ou l'aventure. L'idée des portails à raviver pour passer d'île en île est sympa, mais de ce que j'ai vu, le concept ne sert qu'à séparer de petites zones de jeu.

Bref, j'aimerais bien y croire, mais pour ce que j'ai pu tester, ça ne m'a pas emballé plus que ça...probablement pour un public plus jeune, ça peut être un RPG sympathique pour débuter.

Q.U.B.E: Director's Cut
6.6

Q.U.B.E: Director's Cut (2014)

Sortie : 21 mai 2014. Aventure, Action

Jeu sur Xbox One, PlayStation 4, Wii U, PlayStation 3, Linux, Mac, PC

seblecaribou a mis 5/10.

Annotation :

Fini

C'était...okay.

Visuellement assez peu stimulant, le jeu se veut un peu dans la veine des puzzlers à la première personne post-Portal et Antichamber sans avoir le côté narration environnementale forte de l'un ou le côté abstrait et lisse de l'autre. C'est juste un peu banal visuellement. Même si le système de cube est plus là pour des raisons de mécaniques de jeu que d'univers, ça aurait été pas mal de trouver un compromis esthétique qui soit à la fois clair pour le joueur et évocateur pour la narration.

Narration par ailleurs un peu lourdingue. Tout passe par des voix (deux) qui parlent à tour de rôle pour donner des informations contradictoires auxquelles le personnage joueur ne peut répondre: est-ce que l'on est manipulé? Est-ce qu'on perd la tête? On s'en fiche un peu à vrai dire. Le problème c'est que le jeu commence sans contexte extérieur; aucune des deux voix n'est un narrateur fiable, donc on a pas de jeu réel entre elles, on attend juste que le jeu se décide à affirmer qui avait raison, sans que le gameplay ou les environnements ne nourrissent vraiment l'un ou l'autre des discours. Parfois, le titre essaye même d'avoir un moment poignant, qui n'est par ailleurs pas particulièrement mal joué; simplement le contexte, le rythme et le fait que ça soit déconnecté de ce que l'on fait rendent le tout inintéressant.

Alors il reste le gameplay pur; il s'agit d'agir grâce à un gant sur des cubes dont la couleur détermine la fonction: trois cubes jaunes forment des escaliers, un cube rouge s'étire en partant de sa base, un cube bleu sert de trampoline etc. Ça n'est pas mauvais; le jeu parvient à tirer quelques puzzle sympas avec ces mécaniques. C'est même presque surprenant le nombre de puzzles différents que l'on obtient avec des salles au level-design simpliste (c'est globalement des parallélépipèdes rectangles et c'est marre). Mais on a rapidement fait le tour du sujet sans jamais être vraiment sorti de sa zone de confort. On pourra cependant reconnaître aux développeurs le fait qu'ils ont compris ça. Le jeu est rarement laborieux; avec son gameplay un peu lent (on ne nous demande jamais la vitesse d'exécution d'un Portal par exemple) il évite les résolutions trop longues qui agacent quand on a compris quoi faire mais qu'on galère à le faire.

Bref, je n'ai pas passé un moment particulièrement mauvais, mais pas non plus un moment très folichon. Pour le prix de la gratuité sur le PS+, je valide.

Doki-Doki Universe
4.9

Doki-Doki Universe (2013)

Sortie : 11 décembre 2013. Inclassable

Jeu sur PS Vita, PlayStation 3, PlayStation 4

seblecaribou a mis 4/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Arrêté (4h)

J'aime bien le concept. J'aime vraiment vraiment bien le concept.

L'idée de DDU c'est de jouer un petit robot qui va être démonté s'il n'apprend pas à être humain, c'est à dire, dans la logique enfantine du titre, à aimer et se faire aimer. On a donc pour tâche de voyager de planète en planète pour parler à des personnages et les rendre heureux en interagissant avec eux. La quête est monitorée par un alien et un thérapeute qui teste notre personnalité. Et le tout est enrobé dans une esthétique naïve de dessin d'enfant.

Le problème c'est que les interactions ne sont pas fondamentalement intéressantes à faire. C'est rigolo de trouver les personnages, de lire leurs dialogues, mais à part leur donner des stickers d'objets qu'ils aiment, ou qui leur font peur, on ne fait finalement pas grand chose dans DDU. Et comme le jeu est composé de ceci et uniquement ceci, à savoir aller sur une planète, trouver des nouveaux stickers cachés, parler aux PNJs et faire ce qu'ils veulent aka leur donner un sticker, leur dire "bonjour" d'une certaine manière ou les porter dans les airs, ça tourne très très vite en rond.

C'est dommage, même si je ne suis pas trop trop fervent de l'esthétique telle qu'elle est exécutée (dans l'idée ça me plait pas mal) j'aurais bien aimé accroché plus au titre qui est finalement une sorte de collectaton, mais privé d'une boucle de gameplay un peu solide qui donne envie de tout découvrir.

C'est con, ça faisait longtemps (depuis Chibi Robo) que je n'avais pas joué à un jeu dont le but était de rendre les gens heureux...

Slay the Spire
7.9

Slay the Spire (2019)

Sortie : 23 janvier 2019. Jeu de cartes, Roguelike/Roguelite

Jeu sur PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, PC, iPhone, iPad, Android

seblecaribou a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Fini"
Plusieurs runs, dont un challenge journalier de fini! Et c'est vraiment bon! Les mécanique tendance deck-building croisé à du tour par tour marchent d'enfer pour avoir des runs différents, long et assez passionnants. Ça me rappelle quelque peu Darkest Dungeon en moins soirée cuir moustache, en simplifié mais pas de manière péjorative.

J'adore pour l'instant!

[update] je confirme la super première impression après beaucoup plus de runs: je suis fan. C'est vraiment le plaisir de Darkest Dungeon en moins sado-masochiste et c'est simplement un régal.

Rogue Legacy
7.3

Rogue Legacy (2013)

Sortie : 27 juin 2013. Plateforme, Action-Aventure, Roguelike/Roguelite

Jeu sur Nintendo Switch, Xbox One, PlayStation 4, PlayStation 3, PS Vita, PC, Mac, Linux, PlayStation 5

seblecaribou a mis 5/10.

Annotation :

Arrêté

Visuellement, je trouve le jeu faible. La direction artistique n'est pas ultra bandante et le pixel-art correct mais avec un semblant de grossier dans l'exécution. La musique est sympa au moins...

Pour le gameplay, c'est étrange à décrire. D'un côté on a pas mal de possibilités (quand on les a débloquées toujours) avec un dash dont on choisi la direction, un coup vers le bas (tout pété), un nuancier de saut assez large qui permet de bien doser ce qu'on fait et une vitesse de déplacement somme toute bien adaptée aux pièces, ni trop rapide ni trop lente. Seulement sur des micro-détails, j'ai souvent la sensation de ne pas être en contrôle. Il y a un peu trop de temps de récupération sur chaque action: entre chaque saut, chaque coup et chaque dash, en chaque levé de bouclier, il y a ce qui semble être une bonne seconde de latence. Et le résultat c'est que le gameplay n'est pas aussi vif qu'il pourrait l'être et qu'on a constamment l'impression de marteler les boutons et d'avoir l'action une seconde trop tard.

Et ça ne serait pas un problème en soi (tous les side-scroller ne sont pas forcés d'être Ninja Gaiden) si le jeu y était adapté. Sauf qu'on est constamment emmerdé par des HORDES d'ennemis aux mouvements variés et aux projectiles changeants en terme de règles de hitbox. Pour la faire courte, certains ennemis passent au travers des murs, certains projectiles également. Dans un side-scroller classique, cela serait atténué par le level-design qui compenserait en donnant au joueur soit de la place pour bouger, soit un moyen de parer aux projectiles. Avec des salles possédant plus de coins pour se cacher quand les projectiles sont arrêtés par les murs, ou avec des salles plus vastes et moins obstacles quand ceux-ci traversent. Mais ici, on a affaire à un rogue-like...

Et qui dit rogue-like dit "aléatoire des salles". Ce qui fait que rapidement, c'est un peu la chianlis. On passe vraiment son temps à se prendre des projectiles un peu pourris pendant qu'on est distrait par un autre truc. C'est difficile de jouer de manière posée en analysant la situation (comme dans Spelunky par exemple) parce qu'on est constamment agressé. Et c'est difficile de vraiment jouer en fendant l'air et les ennemis avec quand on a pas une jouabilité ultra réactive (le coup d'épée vers le bas est MISÉRABLE)

Du coup, le jeu au lieu d'être malin sur le LD mise tout sur le fait que plus on accumule d'argent plus on a des PV et plus on a possibilité d'avancer...mouerf.

The Shrouded Isle
6.5

The Shrouded Isle (2017)

Sortie : 4 août 2017. Simulation

Jeu sur Android, PC, Mac, Nintendo Switch

seblecaribou a mis 6/10.

Annotation :

Arrêté

C'est le style visuel qui frappe en premier, bien évidemment. Le jeu est en deux teintes (que l'on peut changer) et dessiné avec goût et cohérence. C'est assez peu animé, mais ça marche hyper bien pour créer une ambiance globale glauque. La musique et le design sonore aident également à se mettre dedans.

Niveau mécanique, c'est une sorte de jeu de gestion de jauges avec pas mal d'aléatoire. On dirige une sorte de village/secte et on doit maintenir un certain nombres de principes en places (l'obéissance, la ferveur envers le culte, la discipline etc.) en nommant chaque saison/tour un membre de la communauté qui va gérer chaque principe. Sauf que ces membres ont des "qualités" et "défauts" qui vont rendre leur action plus ou moins efficace sur chaque jauge. À la fin de chaque saison, on sacrifie quelqu'un et on recommence. Le tout avec quelques subtilités comme la possibilité de transcender certaines qualités en purifiant des membres de la communauté ou en les emprisonnant, ou encore interrogeant ces personnages sur leurs vices et vertus.

Ça n'est pas ultra profond, mais ça marche bien pour l'ambiance en tout cas! À recommencer pour en voir le bout.

Zombi
4.8

Zombi (2015)

Sortie : 18 août 2015. FPS, Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC

seblecaribou a mis 5/10.

Annotation :

Arrêté

Je me stoppe après un run en mode survie (une seule vie) de 3h30. C'est un portage très honnête du titre de lancement de la WiiU, à la distinction près qu'on a pas de gamepad à écran pour y jouer et ça change quand même légèrement le ressenti.

Visuellement, c'est daté, mais les quelques effets de lensflare, d'aberrations chromatiques et de poussières sur la caméra, ainsi qu'une photo un peu plus chiadée que le Far Cry de base apporte un semblant de quelque chose au jeu. Dommage que l'esthétique soit un brin gâchée sur des décors assez peu inspirés, Buckingham Palace mis à part. Sur le plan sonore, ça n'est pas terrible du tout par contre; le mixage est correct, mais la qualité des bruitage est franchement douteuse. Les deux voix off que j'ai pu entendre sont "okay" je suppose. La musique ambiante, idem.

Niveau gameplay...c'est un survival/horror assez basique quoi. C'est pas vraiment extrêmement novateur sur le plan mécanique. On a des ressources limitées que l'on doit utiliser à bon escient pour traverser les décors du jeu. Clairement les impacts manquent de peps; quand on voit une génération avant ce que faisait Condemned premier du nom, on est en droit de se poser la question de comment cette batte en mousse a pu passer les tests pour être l'arme principale. La plupart des zombies meurent en un ou deux coups, mais face aux CRS, c'est un autre délire et c'est souvent plus agaçant et laborieux que flippant.

Surtout, sans le gamepad pour apporter le côté "je regarde ailleurs qu'à l'écran" qui était un moyen malin de distraire le joueur et de le forcer à se mettre en danger, le jeu ne peut se tenir que sur son LD et le placement des zombies. De ce point de vue, c'est correct. Il y a peu de sursauts, on joue plus sur l'ambiance et les moments plus remplis en combats brillent du coup plus. L'architecture fonctionne avec plein de recoins et de micro-loop pour retomber sur son chemin initial. Mais on traverse quand même le jeu un peu passivement...sauf en mode survie ou effectivement, faute de recommencer le jeu à zéro, on se doit d'être prudent quand on avance et la tension en est quelque peu relevée. Je suis d'ailleurs mort bêtement de dégâts de chute...

Un titre médiocre, à jouer plutôt dans sa version WiiU pour bénéficier de son excellent gimmick qui manque quand même pas mal au portage PS4/One/PC.

Lumo
5.4

Lumo (2016)

Sortie : 26 avril 2016. Action-Aventure, Réflexion, Aventure

Jeu sur Xbox One, Nintendo Switch, PS Vita, PC, Mac, Linux, PlayStation 4

seblecaribou a mis 5/10.

Annotation :

Fini

Un bien étrange jeu en vue isométrique, à l'inspiration de toute évidence pc-iste des années 80-90. On y joue un enfant coincé dans la peau virtuel d'un petit mage après avoir été aspiré par un ordinateur (la référence est explicite à ce point dans le jeu). Tout le jeu tourne autour de puzzles et de plateformes.

Bon on va éjecter directement ce qui ne marche pas: la plateforme. C'est de l'imbécilité chronique d'encore croire que la plateforme en vue iso marche sans possibilité de bouger la caméra et/ou d'être en VR pour au moins avoir la profondeur. Et je le confirme ici: ÇA NE MARCHE PAS. On passe son temps à sauter trop court, trop loin ou à côté de la plaque complètement. La vue n'est pas aidée par le nuancier de saut un peu étrange, le délai dans les contrôles et le fait que si l'on veut prendre de l'élan, une fois sur deux on reprend la porte par laquelle on est arrivé. Fort heureusement, en mode normal, le jeu nous donne des vies à l'infini, permettant au moins de ne pas s'arracher les cheveux sur des Game Over injustes.

Quand on est donc pas en train de se frustrer sur version extrêmement pauvrement de Prince Of Persia, on résout des énigmes et là c'est pas non plus extraordinaire. En fait, le jeu a vraiment une logique à lui pour chaque nouvelle mécanique. Et plutôt que de la présenter explicitement avant de la mettre en action, il préfère laisser au joueur l'occasion de la trouver. Exemple, on arrive dans une pièce en tombant du plafond et on ne peut plus sortir; il n'y a qu'une caisse dans la pièce et les portes sont hors de portée de notre saut. La caisse en question ne peut être poussée. Quid d'une telle caisse? Et bien il faut sauter DEPUIS la caisse (sur laquelle on peut monter) pour qu'elle disparaisse, puis resauter à l'endroit où l'on veut qu'elle réapparaisse.

Si cette mécanique n'est pas encore trop perchée, le jeu a un peu trop confiance en lui pour certaines autres plus alambiquées à trouver. Du coup on peut se retrouver coincé pendant des minutes entières à ne pas savoir du tout quoi faire.

Ceci dit, le jeu en dégage l'atmosphère et le côté engageant des vieux jeux d'exploration à la Zelda NES où on teste des trucs et on parcourt un carte sans trop se soucier du contexte, simplement pour le plaisir de la découverte.

Pas vraiment une réussite donc, à cause de sa plateforme à chier. Mais un petit quelque chose dans l'architecture qui à un goût de "reviens-y" jusqu'à la fin...

The Bridge
6.2

The Bridge (2013)

Sortie : 22 février 2013. Plateforme, Réflexion

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360, Nintendo Switch, Linux, Mac, Wii U, PS Vita

seblecaribou a mis 6/10.

Annotation :

Fini

Petit puzzle game dans la veine d'Echochrome en terme de logique. L'esthétique crayonnée et noir et blanc marche bien. Les puzzles ne sont pas trop durs ou trop simples. J'ai juste trouvé le tout un peu trop mou en terme d'exécution; comme le jeu demande de faire tourner l'écran en le penchant sur le côté pour trouver de nouveaux passages pour le perso, on se retrouve souvent à juste regarder la perspective se tourner leeeentement.

Sympatoche.

Invisible, Inc.
7.3

Invisible, Inc. (2015)

Tactical Espionage: Invisible, Inc.

Sortie : 12 mai 2015. Infiltration, Stratégie tour par tour, Tactique

Jeu sur PlayStation 4, PC, Mac, Linux, Nintendo Switch

seblecaribou a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fini

EXCELLENT. Klei toujours incroyablement bon artistiquement et en terme de mécanique, à chaque fois dans un genre différent. Juste un exemple de stabilité pour les autres devs, indés ou non.

Ce coup-ci on est sur un jeu tactique, à la X-Com, orienté vers l'infiltration et le hacking, plutôt que le combat et les lignes de tir. Ici on cherche avant tout à progresser en mettant les mecs au sol au bon moment, en utilisant judicieusement les angles de vision, les ouvertures de portes, les drônes que l'on peut hacker etc. Il y a un gameplay déjà assez riche rien qu'avec la progression dans le level-design et le système de cooldown qui oblige à prendre un peu de risque parfois en retardant une action pour l'utiliser au bon moment.

Et cela se combine avec l'aspect rogue-like qui est là dans la disposition des salles, des gardes et des objectifs. Comme toujours, cela peut créer de temps à autre des situations un peu frustrantes où on a l'impression que l'aléatoire nous a mis un level-design impossible à naviguer sans faire n'importe quoi. Mais c'est très rare et le jeu a une tonne d'option pour customiser ses runs, les rendant plus ou moins dur de manière bien précise.

Je trouve que ça marche ULTRA bien. Les sensations d'un X-Com "light" (plus orienté mission que préparation) sont grisantes. On se tape des missions où tout va bien et où soudainement sur une erreur de jugement ou une décision habile de l'IA on est dans la merde, obligé de porter son allié jusqu'à la sortie en utilisant des drones pour bloquer le chemin des gardes etc. Des moments qui sont très gratifiants quand on en vient à bout.

Le seul bémol que j'aurais sur le jeu, malgré sa très jolie direction artistique et son exécution technique sans faille, c'est vraiment l'interface, ou plus précisément la représentation des décors en isométrie qui ne permet pas de caché les murs, façon les Sims par exemple. L'image n'est pas toujours lisible à cause de ça, même si le jeu s'en sort quand même pas mal compte tenu du nombre d'information qu'il faut afficher dans des espaces exigus. Soit on a l'esthétique du jeu, soit une version codée un peu agressive pour voir vraiment ce qui se passe; il y a de la place pour un entre deux.

Un gros gros coup de cœur que j'avais entrevu au moment de sa sortie, mais dans lequel je plonge définitivement aujourd'hui. Recommandation chaude mais jeu particulièrement retorse, surtout dans sa mission finale parfois hyper punitive comparée au reste du run.

Look Your Loot!

Look Your Loot!

jeu vidéo sur Android

seblecaribou a mis 5/10.

Annotation :

Fini

Petit passe-temps sur téléphone portable, le jeu fait un peu penser à Card Thief dans le principe de jeu; on "navigue" dans un labyrinthe représenté par neuf cartes (l'une d'elle est le joueur) et on doit éliminer les ennemis et ramasser de l'argent pour venir à bout du deck qui remplace les cartes que l'on élimine au fur et à mesure. Sauf qu'ici, en lieu et place de point de discrétion, on a des points de vie.

C'est très joli, avec un design super mignon des souris médiévales fantastiques. C'est soigné niveau sonore, ça ne fait pas de doute. Et le gameplay tient la route, bien que je le trouve moins fun et stratégique que Card Thief. Le mode de jeu avec deux personnages et des boss à battre est plus drôle, justement parce qu'il apporte une dimension tactique plus intéressante.

Gratuit et sympa.

underhand

underhand (2017)

Underhand

Sortie : 21 septembre 2017 (France). Jeu de cartes

jeu vidéo sur Android

seblecaribou a mis 5/10.

Annotation :

Fini

C'est un peu compliqué à expliquer, mais dans l'esprit, c'est un croisement entre un livre dont vous êtes le héros procédural et de la gestion de ressources, le tout sous forme de cartes...ouais pas simple à comprendre.

En gros, on a pour objectif de réveiller un dieu lovecraftien (ou assimilé) en suivant une aventure textuelle délivrée au travers de petits paquets de cartes réunis dans un deck. Chaque paquet propose une situation, qui peut être un dilemme comme une récompense, et chaque situation peut être résolue pour perdre ou gagner des ressources comme les "cultistes", l'argent, la nourriture ou encore des reliques. Tout le but du jeu tient dans l'idée de maintenir un nombre stable de ressource pour que, lorsque tombe l'événement qui concerne la résurrection du dieu, on soit en mesure de le faire grâce aux ressources que l'on accumule...

Ça a l'air compliqué, mais ça ne l'est vraiment pas. Le jeu est très bien designé visuellement pour à la fois répondre à son thème de base ET donner aisément et sans problème de lisibilité les options dont le joueur dispose. C'est assez dur, mais ça passe le temps agréablement.

Gratuit et recommandé d'autant plus chaudement.

Night of Full Moon
7.4

Night of Full Moon (2017)

Sortie : 18 octobre 2017. Jeu de cartes, Roguelike/Roguelite

Jeu sur iPad, iPhone, iPod, Android, PC, Mac

seblecaribou a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fini

Un de mes gros coups de cœur, début 2019, a été Slay The Spire, un jeu de deck-building et de combat tour par tour. Et bien voici sa version light sur téléphone portable.

Déjà visuellement ça en jette. C'est cartoon, maîtrisé, juste animé assez pour qu'on ne s'ennui pas et surtout cohérent du début à la fin, dans ce mélange de gentiment horrifique et enfantin que j'adore. La musique est en sus excellente, et le jeu recommande d'y jouer avec un casque et a bien raison de le faire, parce que le design sonore est impeccable.

Côté gameplay, c'est un deck-builder donc. On va affronter des monstres, cumuler des cartes, les échanger, effacer de son deck, améliorer etc. tout cela dans le but de vaincre le boss final en bout de run. En cas de défaite, on recommence à zéro.

Je reprocherais un peu au jeu d'avoir des mécaniques de combats peut-être trop légère, mais c'est également ce qui en fait un jeu si aisé à prendre en main dans les transports en commun, dans la rue ou au resto quand on s'embête face à son date du moment.

Un super jeu mobile, gratuit pour jouer le premier personnage et qui coûte quelques deniers par personnage pour en voir plus.

Steep
6.6

Steep (2016)

Sortie : 2 décembre 2016. Multisports, Snowboard, Ski

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC

seblecaribou a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Arrêté (15 heures)

Les sensations de jeu me plaisent beaucoup, en particulier à skis, mais je dois bien avouer être complètement paumé par l'interface un peu surchargée et brouillonne. On sent qu'il y a plein de choses à faire, mais c'est parfois compliqué de juste comprendre comment le titre fonctionne. Malgré tout, je suis pour le moment sur une bonne impression.

Hitman
7.5

Hitman (2016)

Sortie : 31 octobre 2016. Action-Aventure, Infiltration, Réflexion

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

seblecaribou a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fini

Offert avec le PS+, je peux ENFIN y jouer dans des conditions plus confortable, après mes quelques 55 heures sur la version PC en low qui rame...

Et c'est toujours incroyable. Me forçant à tenter de nouvelles méthodes et de nouvelles routes pour ce run, je suis encore abasourdi par la qualité et la densité du level-design qui fournit un nombre d'options incroyable. Parfois, il s'agit simplement d'une version simplifiée d'une autre option, parfois, c'est une route complètement différente, demandant d'aborder le problème avec des déguisements et/ou objets qui n'ont rien à voir.

De plus en plus un chef-d'oeuvre, au fur et à mesure que je le re-découvre.

Valkyria Chronicles
7.6

Valkyria Chronicles (2008)

Senjō no Valkyria: Gallian Chronicles

Sortie : 31 octobre 2008 (France). Stratégie tour par tour, RPG, Tactique

Jeu sur PlayStation 3, PC

seblecaribou l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

En cours

Un bon portage sur PC. Je le redécouvre après l'avoir lâché sur PS3 au bout d'une vingtaine d'heures.

Évidemment, c'est la direction artistique, croisant la Seconde Guerre Mondiale et un brin de médiéval, qui saute immédiatement aux yeux. Le tout rendu avec cet effet crayonné assez unique et mis en couleurs pastelles, c'est du plus bel effet. Ça s'accorde avec une représentation de la guerre peut-être un peu naïve sur le ton, mais qui a son charme.

Mais surtout, ça se fait via un gameplay tactique plutôt unique, lui aussi! On a une sorte de X-Com: Ennemy Unknown sans le principe de grille, mais conservant les lignes de vue, les auto-défenses et les questions de précisions et de points faibles. C'est un peu léger au démarrage, mais le jeu étoffe son offre d'options par la suite avec de nouvelles unités et des cartes un peu moins rectangulaires.

Au tout début, on regarde parfois plus qu'on ne joue. Mais une fois arrivé dans le baraquement et une fois montée son équipe, on accède, en sus des missions principales, à des escarmouches faisables et re-faisables à l'envie, et permettant de faire monter son équipe en niveaux et d'acquérir de l'argent pour les améliorations d'équipement. Et comme le gameplay est assez généreux en options, on prend du plaisir à ce qui est finalement du grinding pour tester ses nouveaux membres d'équipe.

Bref, j'ai hâte de le continuer quoi qu'il en soit!

Just Cause 3
6

Just Cause 3 (2015)

Sortie : 1 décembre 2015. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S

seblecaribou a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fini

À peu près les mêmes sensations que le second opus. On a toujours une simulation de nettoyage de campements ennemis en ultra bourrin et explosif. Le côté aérien de la licence fonctionne toujours, notamment avec l'addition d'une wing suit qui permet de planer voir limite de voler en utilisant bien le grappin.

C'est très joli aussi, notamment quand on prend en facteur la taille colossale de la carte de jeu qui ne dément pas le besoin de compensation pénienne de la saga. Dès qu'on met un peu le boxon, ça explose bien, mais je prends aussi à regarder un peu les décors plus méditerranéen avec un certain plaisir. Par contre sur PlayStation 4, ça rame grave dès qu'il y a beaucoup d'action. Alors ça ajoute involontairement un côté bullet-time parfois rigolo où l'on se gausse comme un enfant qui regarde une NES cracher ses trips sur un sprite d'explosion un peu gros. Mais souvent, ça gâche l'action et la précision de jeu. Rien qui n'endommage le plaisir courtermiste du titre, mais un vrai souci néanmoins.

Just Cause 3 peine par contre à renouveler l'utilisation de ses mécaniques. Alors que la plupart du jeu se déroule en monde libre où l'on explose campement après campement, jamais réellement obligé de changer de tactique, les missions principales n'essayent que très rarement de proposer du neuf ou même des scènes uniques. Et cela ne vient pas forcément des mécaniques plutôt fournies en terme de déplacements comme de tirs, mais plus de l'opposition qui est au mieux inoffensive et à la merci du joueur et de son stock inépuisable d'explosions, et au pire agaçante quand elle le stoppe dans le feu de l'action.

En bref, c'est un défouloir que je n'ai apprécié que fatigué en rentrant du boulot, mais jamais dans un contexte où je suis assez alerte pour faire attention à ce à quoi je joue...

Apex Legends
6.6

Apex Legends (2019)

Sortie : 4 février 2019. FPS, Action

Jeu sur Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, PC

seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Fini"

Un nouveau battle-royale en free to play, par les créateurs des très sympathiques Titanfall...il y a de quoi se sentir aussi méfiant que curieux!

Pour ce que j'ai vu, c'est plutôt cool. J'adore ce sous-genre du FPS, notamment pour le contraste entre calme des déplacements sur longue distance, l'exploration pour trouver les bonnes armes et l'intensité des combats inquiétants de loin et furieux de près.

Et pour le coup la qualité des sensations de jeu à la Respawn ajoute vraiment aux déplacements et aux combats, plus nerveux et du coup plus arcade qu'un PUBG. Le design des personnages et des environnements complimentent bien ce côté plus bourrin (bien qu'on puisse joué discrètement comme dans les autres br).

La spécificité d'Apex Legends, c'est donc ses personnages aux pouvoirs façon hero shooter. On est obligé de se lancer en équipe de trois, et il y a donc moyen de balancer l'équipe pour utiliser les différents pouvoirs intelligemment.

Pour l'instant, après seulement quelques heures, j'aime beaucoup cet itération. Le gameplay nerveux me plait moins que le côté posé et "réaliste" d'un PUBG, mais c'est un succès dans son domaine, assez clairement. Très bonne sensation manette ou souris en main! Je recommande, d'autant plus pour le prix de la gratuité.

Resident Evil 2
8

Resident Evil 2 (2019)

Biohazard RE:2

Sortie : 25 janvier 2019. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

seblecaribou a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fini (Leon A et Claire A/B)

C'est le remake parfait pour la seconde fois dans la saga.

Ma seule crainte lors de l'annonce de ce remake était le changement de perspective qui aurait pu réellement transformer le jeu dans le mauvais sens; après tous les trois derniers épisodes canoniques en TP n'étaient pas les plus horrifique. Mais CAPCOM réussi son pari haut la main.

C'est visuellement très réussi avec une technique très proche de RE7, le RE engine, toujours un brin faible sur les textures, mais toujours aussi costaud là où ça compte pour les survival/horror, la lumière. La qualité des textures, le soin apporté aux animations, c'est avec ça que le jeu met une atmosphère à tomber par terre. La qualité des mouvements des ennemis est juste remarquable: j'ai de nouveau peur des zombies pour la première fois depuis...RE2?

Le lifting visuel s'accompagne d'une mise à jour du déroulement du jeu. Nombres de points de scénario, d'interventions de personnages, de moments clés ont été étoffés et/ou changé de place. Et de ce que j'ai pu voir pour le moment, toujours dans le bon sens, créant de bonnes explications à des instants un peu flous dans l'original, ou apportant plus de suspens ou d'impacts à des segments déjà réussis initialement.

Et niveau gameplay, c'est UN PLAISIR! On retrouve le level-design caractéristique de la saga jusqu'à 0. Mais linéarité un peu inhérente à ce volet est légèrement revue, avec des emplacements d'objets qui changent, des énigmes placées différemment et des ennemis qui ne se comportent pas de la même manière.

Comme il n'y a plus de transitions de portes, les zombies peuvent suivre le joueur de salle en salle. Le game-design s'en accommode étonnamment bien en reprenant pourtant une map conçue pour les temps de chargement à chaque porte. Les règles ne sont pas exactement les mêmes mais sans entrer dans le détail, le jeu parvient malgré la possibilité de visée accrue du joueur par rapport à l'original, à conserver l'aspect restriction des munitions et des soins. L'architecture du jeu propose systématiquement de faire des choix de navigation intéressant: prendre le chemin le plus court mais avec beaucoup d'esquive de zombies ou tuer un seul ennemis létal pour arriver à la salle de sauvegarde?

Du début à la fin du run A de Leon, j'étais captivé. Comme découvrir un de ses jeux préférés pour la première fois. Claire B apporte un côté plus action dès le début, donnant une vraie envie de refaire le jeu quatre fois.

COUP DE FOUDRE.

Marvel's Spider-Man
7.6

Marvel's Spider-Man (2018)

Sortie : 7 septembre 2018. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, PC

seblecaribou a mis 7/10.

Annotation :

Fini

C'est très joli, ça bouge très bien et ça me rappelle ma jeunesse.

Parce qu'en fait, je joue à Spider-Man comme je jouais à des jeux de plateforme des années 90-2000 ou à des Tony Hawk; en complétant tout à 100%. J'ai lancé le jeu et dès que j'ai eu le premier sac à dos, j'ai été tous les chercher. Pareil pour les tours qui permettent de voir ces sacs sur la map. Pareil pour les photos des monuments. Pareil pour les recherches scientifiques etc.

J'ai déjà fait ça, récemment même; tous les campements de Just Cause 3 par exemple. Mais pour le coup, la raison pour laquelle je craque un peu pour cet open-world à check-list, forme moderne du collectathon d'antan, c'est tout simplement parce qu'il est sur une base solide en terme de gameplay et de prise en main.

Se balancer entre les immeubles est très grisant dans ce jeu. Ça tient à des détails comme le fait que les toiles s'accroche quelque par, qu'on peut changer de direction avec son poids, qu'on peut accélérer en se projetant avec des sauts et qu'on peut courir sur les murs sans arrêter son élan. Des détails qui sont tous là en fait.

Se battre est plutôt fun aussi. Un peu complexe au tout début parce qu'il y a pas mal de mouvements différents dès qu'on débute le jeu.

Et c'est tout. Tout le jeu tient à ça et c'est suffisamment bien fait et enrobé si joliment que malgré cette sensation que je ne joue pas à un grand jeu, je suis sur un produit hyper bien foutu, assez formellement semblable aux mondes ouverts ubisoftiens et assimilés, mais très bien exécuté dans son loop de gameplay pour que ça passe comme un jeu old-school pouvait le faire.

Je le recommande pas mal, oui!

No Man's Sky: Next
7.2

No Man's Sky: Next (2018)

No Man's Sky Next

Sortie : 24 juillet 2018. Simulation, Aventure, Action

Extension sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Mac, PlayStation 5

seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

En cours

Après la très laborieuse sortie de 2016, buggée, pratiquement injouable en terme de framerate sur mon ordinateur, me voilà sur la version NEXT de NMS, deux ans plus tard et sur console. Et s'il n'y a pas un univers entre les deux versions, il y a quand même un monde.

Alors il y a les updates de conforts et de cosmétique: c'est plus beau et ça rame moins...ça rame quand même, mais ça n'est pas injouable.

Une fois cela passé, c'est surtout sur les propositions de gameplay que NMS a un peu évolué. Sorte de démo technique vaguement interactive, basée à pratiquement 100% sur du minage répétitif et de l'exploration visuelle, Hello Games a un peu modifié son jeu pour le rendre plus...jeu vidéo?

NMS a maintenant un système de construction de bases, de véhicules, de téléportation entre planète et de quêtes postières. On a toujours ce non-sens de découvrir et scanner des objets/animaux/plantes déjà découvert et classifiés avant nous, mais cela se fait dans le cadre d'un jeu moins barbant sur sa base. On a un peu moins de grinding à faire pour remplir ses moteurs et sa jauge de vie et ses protections environnementales. En mode "normal", c'est presque une formalité en fait. En mode "survie", c'est tantôt une tension bienvenue, tantôt une contrariété qui ralenti le gameplay (dépendamment de la planète et de la facilité à accumuler les ressources de base).

Alors ça n'est extraordinaire ou vraiment mieux qu'un Subnautica dans le même genre. On ne peut pas encore faire ses propres vaisseaux comme dans Space Engineer. Mais NMS fait enfin un petit quelque chose avec la grandeur de son Espace. Le jeu ajoute en fait pas mal de lore à son univers. Les races sont un peu plus développées, le jeu a une quête principale qui pousse plus à bouger. Le jeu s'est structuré narrativement autour de ses updates (chaque updates/nouvelle mécanique a une sorte de personnage méta pour le représenter dans le jeu).

Du coup, j'y trouve enfin ce que je cherchais dans le jeu original: une jolie boîte à mystère spatiale où l'évocation est le moteur de l'aventure. Il y a un peu de réponse, juste assez pour avoir envie de les trouver, mais pas trop pour que l'écriture tombe à plat.

Bref, NMS est un peu ce que Mass Effect 1 cherchait à faire avec ses planètes à visiter...et j'attendais ça depuis 2007.

Assassin's Creed Odyssey
7.2

Assassin's Creed Odyssey (2018)

Sortie : 5 octobre 2018. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Streaming

seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

En cours

Pour le moment, on sent la copie carbone d'Origins, avec malheureusement une écriture plus faible et une conservation des défauts et qualités de cet épisode que j'ai pourtant adoré.

Baba Is You
7.8

Baba Is You (2019)

Sortie : 13 mars 2019. Réflexion

Jeu sur Nintendo Switch, PC, Mac

seblecaribou a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

En cours

Un puzzle game à la mécanique assez innovante: tout repose sur le fait de changer les règles des objets pour parvenir à gagner.

Ce que l'on déplace sur une grille classique, ce sont des mots et les objets en lien avec ces mots. Quand on colle des mots autour d'un connecteur ("is", "has", "and" etc) on crée une courte phrase qui applique une règle aux objets concernés. Exemple: "Baba" IS "You". You c'est le joueur, Baba c'est le lapin, donc le lapin est le joueur. À partir de là, le jeu construit ces challenges de manière variée.

Tantôt on essaye de modifier la qualité d'un objet pour passer au travers ou lui faire détruire un autre, tantôt on utilise les textes et les objets pour en déplacer d'autre. Le jeu se divise en zone qui ont chacune une nouvelle mécanique, et donc chacune une courbe de difficulté différente. Et il y a assez de variation initialement pour que les puzzles soient inventifs et laissent la place à différents raisonnement et (quelques rares fois) à différentes solutions.

Seul "défaut" du jeu peut-être; plus on avance et plus la complexité des niveaux oblige à faire face à des puzzles à la solution unique. Ceci a forcément plus de chance de bloquer le joueur...

Ceci mis à part, c'est vraiment un super petit jeu de puzzles purs. Très inventif dans l'idée. Je recommande chaudement aux amateurs!

Cold Fear
6.1

Cold Fear (2005)

Sortie : 3 mars 2005. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, Xbox, PlayStation 2

seblecaribou a mis 5/10.

Annotation :

Fini

Après l'installation d'un patch permettant le 16/9 sur PC, j'ai enfin lancé le jeu dans des conditions modernes et...c'est vachement moins bien que dans mon souvenir!

Graphiquement, une fois la luminosité diminuée, on obtient un rendu correct pour son année de sortie, mais en comparaison des mastodontes du genre, RE4 et SH4, sortis l'année précédente, on sent qu'on est loin en terme de maîtrise technique que permettait cette génération de console/PC. Les lumières projetées fonctionnent pas trop mal, malgré qu'elles soient régulièrement détachées du personnage à cause du tangage du bateau. Niveau modélisations et textures, c'est okay, sans plus. Là où ça commence à chier un peu c'est sur les animations rachitiques, même pour le héros dont le haut du corps n'est pas animé lorsqu'il marche, ce qui lui donne un air coincé. Le jeu se rattrape un peu avec ses effets de pluie et de tangage du bateau, un peu la feature phare du jeu. Mais on est pas beaucoup plus avancé techniquement que MGS2 (2001). Le tout pour afficher une DA pâle. Bref visuellement pas la joie.

Un constat qui se confirme avec le son; le mixage est un peu foireux et le doublage hilarant d'incompétence. Mais surtout les échantillons sonores sont mauvais. Les guns n'ont aucun peps, les bruits de chaires et de craquements ne sont pas satisfaisants. Bref en terme du retour sonore c'est au mieux niveau PlayStation 1.

Le gameplay s'en sort, sans panache ceci dit. On a un croisement entre les contrôles d'un RE4 quand on vise (à ceci près que l'on peut marcher en visant) et d'un RE classique avec des caméras fixes pour visiter les décors...sauf que les contrôles sont relatifs à la caméra et non à l'ancienne, relative au personnage, ce qui fait qu'on change souvent de direction involontairement quand la caméra change d'emplacement.

Le level-design est une réminiscence des survival/horror PS1; un peu de backtracking dans une unité de lieu. Pas de puzzle par contre, juste quelques salles plus combat que d'autres.

Au final, c'est à peine passable. Le jeu est vite à cours de souffle et on peine s'intéresser au contexte comme au gameplay. Boarf...

Harry Potter à l'école des sorciers
6.1

Harry Potter à l'école des sorciers (2001)

Harry Potter and the Philosopher's Stone

Sortie : 15 novembre 2001. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation

seblecaribou a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fini

Un super petit jeu pour des bouts de chou de 10 ans environ je dirais. Il fait un peu des jongles avec le livre, le film et le lore de HP, mais c'est assez fun bien que très daté. Il y a un sens de la magie qui est quand même retranscrit et la VF est tantôt bien foutue, tantôt hilarante!

C'est clairement vachement moins bien que les épisodes 2 et 3 sur la génération suivante (ou même que le même épisode sur PC ou PS2) mais c'est très cool pour découvrir en jeu cet univers avec un gosse (ou deux adultes fanboys qui se fendent la poire pour finir à 100% les courses de chariots de Gringotts).

Jak and Daxter: The Precursor Legacy
7.5

Jak and Daxter: The Precursor Legacy (2001)

Sortie : 14 décembre 2001 (France). Plateforme, Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PS Vita, PlayStation 3, PlayStation 2

seblecaribou a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Fini

18 années plus tard, je suis toujours charmé par l'univers visuel et des graphismes d'une manière générale. Pour un jeu de début de génération, les lumières, les détails d'animation comme le vent (qui change de direction pour être toujours face aux personnages), les modèles 3D, et les particules sont encore impressionnants dans leur style cartoon.

La musique met la pêche. La direction artistique colorée est globalement bien mise en avant par le level-design et les cinématiques. La mise en scène est un peu brouillonne parfois; les gags tombent un peu à plat pour des questions de timing ou de sur-animation.

Pour le côté gameplay, c'est hyper agréable à prendre en main. L'ensemble des possibilités n'est pas extraordinaire mais on ne se sent jamais pris au dépourvu pour des raisons d'options de déplacements. PAR CONTRE! Il y a régulièrement des petits soucis de hitbox qui bloquent un peu les déplacements sans raison, ou qui stoppent le personnage mid-air lors de sauts long. Les animations automatisées lorsque l'on prend de l'echo peuvent également faire faire des erreurs de sauts...

Mais ça reste un coup de maître pour la vraie première fois de Naughty Dog en 3D exploration. Une bonne base d'univers simple mais attrayant qui vivent au travers des personnages attachants. Excellent!

Orwell: Ignorance is Strength
6.7

Orwell: Ignorance is Strength (2018)

Sortie : 22 février 2018. Aventure textuelle

Jeu sur Linux, PC

Annotation :

En cours

Premier chapitre terminé. Sentiment mitigé.

J'aime bien le côté Éric Viennot, Her Story etc. Très axé sur la recherche de données, la mise en relation d'informations qui parfois donnent la sensation d'enquêter pour de vrai.

Après le jeu est un brin trop restrictif en terme de collecte d'information. On est souvent obligé de se plier à ce que le jeu veut que l'on fasse. Il nous balance quelques choix sensés aiguiller notre perception de l'histoire voire la modifier un peu. Mais c'est assez rare.

Finalement, malgré sa présentation originale, on est presque sur un P&C classique.

J'attends de voir la suite avant de juger vraiment le côté scénaristique. Ceci étant, il y a déjà un peu à manger et à boire. Le rythme des révélations et le déroulement marchent pas mal pour maintenir l'intérêt mais quelques fois, on sent que les développeurs ont choisi une direction plus par commodité que par logique.

Jak II : Hors la loi
7.1

Jak II : Hors la loi (2003)

Jak II: Renegade

Sortie : 15 octobre 2003 (France). Plateforme, Action, Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PS Vita, PlayStation 3, PlayStation 2

seblecaribou a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Mark of the Ninja
7.6

Mark of the Ninja (2012)

Sortie : 7 septembre 2012. Action, Infiltration, Plateforme

Jeu sur Xbox 360, PC, Mac, Linux

seblecaribou a mis 5/10.

Annotation :

Arrêté

Premier jeu de Klei Entertainment sur lequel je n'accroche pas outre mesure. Ça a principalement à voir avec le level-design et l'interprétation visuelle et spatiales des mécaniques d'infiltration en scroller 2D. Pour le dire simplement, je ne trouve pas le jeu particulièrement passionnant en terme de possibilités ni en terme visuel.

La plupart du temps, le jeu demande d'aller de salle en salle avec assez peu d'alternative significative dans la manière d'appréhender le challenge proposé. Si une salle expose de quoi s'accrocher au plafond ou se cacher au sol, on sait que c'est ce qu'il faut faire pour passer idéalement la salle. Le problème, c'est qu'au lieu d'être une boîte à outils où les situations éprouvent notre capacité à utiliser les bons outils ou les mauvais de manière inventive, on est souvent face à...des situations. Tout est situationnel et pas émergent. Les IAs n'ont pas assez de ressources et/ou de place pour être surprenantes. Elles sont soit létales soit mortes. Et le jeu communique très franchement, voire trop franchement, ce qu'il est possible de faire.

Visuellement le jeu est chargé à cause de ça. Les bruits de pas, les endroits où s'accrocher, les réactions des gardes, sans compter le reste (les objectifs etc...) font qu'on est bombardé d'informations. Ce qui a contribué à ma sensation globale ne rarement réfléchir à la situation, mais d'être simplement testé sur son exécution.

Je pense que j'aurai préféré un jeu avec un ninja plus agile et rapide, mais en gardant une composante d'infiltration moins imposante. Ou alors un jeu moins létale, plus permissif et plus élaboré en terme d'IA et de level-design...

Prey
7.4

Prey (2017)

Sortie : 5 mai 2017. FPS, Action-Aventure, Infiltration

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One

seblecaribou a mis 6/10.

Annotation :

Arrêté

Ce jeu m'ennui aux larmes.

seblecaribou

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