Red Dead Redemption en 12 Westerns

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La principale source d'inspiration des RDR elle est là, inutile de la chercher plus loin.

Synopsis: Une bande de hors-la-loi qui cherche à faire un dernier gros coup avant de se mettre au vert (Cf RDR2), hélas traqué par un ancien frère d'arme qui n'a choix que de tous les tuer pour retrouver sa liberté (Cf RDR1), tout ça sous fond de révolte mexicaine (Cf RDR1).

La violence crue, le pessimisme ambiant, l'hostilité omniprésente tout ça transpire la patte de Bloody Sam Peckinpah. Notez aussi un massacre à la Gatling (Cf l'invasion du Fort Mercer RDR1), une attaque de train stylisée (Cf RDR2), et un braquage de banque qui tourne au bain de sang (Cf RDR2).

Nb: Vous pouvez aussi comparer le poster promo du film et celui de RDR2, et ça n'est pas un jeu des 7 différences.

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Le Clint c'est John Marston avant l'heure, même chapeau, même dégaine et même propension pour le bullet eye quand les choses se gâtent. Un anti-héros marqué par la vie qui cherche désespérément une rédemption mais finit toujours par laisser un tas de cadavres derrière lui.

Je vous accorde quand même deux différences de taille, Clint n'a pas peur des prostituées et il sait nager.

Nb: A voir aussi "l'homme des hautes plaines", dans la même veine en moins marquant avec quand même un village mis à feu et à sang dans la plus pure tradition du jeu vidéo.

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"Personne ne devrait avoir le droit de filmer Monument Valley après John Ford". C'est prétentieux, ça vient pas de moi, mais ça vous place l'importance du rocher dans la filmo du bonhomme.

Si The Bull n'avait pas eu l'idée d'aller tourner en plein milieu du désert, c'est toute une tradition de panoramas massifs et une certaine idée du tourisme qui n'aurait peut-être pas existé.

Nb: Voir aussi "la chevauchée fantastique" pour la première apparition de la Monument Valley sur grand écran, une petite histoire dans la grande histoire.

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Si vous cherchiez l'inspiration derrière l'emblématique scène de fin de RDR1, là voici, et oui c'est un spoil.

Ce film, c'est l'histoire de hors-la-loi charismatiques et un brin rêveur poursuivis sans relâche par ces mécréants de l'agence Pinkerton, elle-même financée par un magnat de l'industrie ferroviaire, soit en gros la moitié du pitch de RDR2. On a même le droit à une escapade dans un pays exotique moins paradisiaque que prévu (Cf Guarma pour ceux qui savent).

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Pas un western à proprement parler, mais la fresque d'une Amérique sauvage en proie au changement à l'aube du 20éme siècle. Le choc frontal entre les vieilles coutumes de l'ouest et une industrie en plein essor, soit un des thèmes sous-jacents le plus important des deux RDR.

Nb : La plus grande installation pétrolière de New Austin est nommée Planview, comme le personnage incarné par Daniel Day Lewis, humour noir.

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Qu'est-ce que fou un western australien au milieu d'une liste à la gloire des œuvres de l'Oncle Sam? Bonne question. Pour la réponse, regardez le film.

Nb: Le réalisateur John Hillcoat est à crédité du court métrage 'the man from blackwater" entièrement tourné avec le moteur de RDR1, ça dure 30min, c'est entièrement sur Youtube, vous n'apprendrez strictement rien de plus en le regardant, mais sachez que ça existe.

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Envisager le western sans Sergio Leone, c'est comme manger des pâtes sans sauce, on sent tout de suite qu'il manque quelque chose. Inutile d'imagine la BO des RDR sans les partitions de Morricone au préalable, modèles du genre dans leur accompagnement de l'action.

Dan Houser confiera à maintes reprises son attrait pour les westerns "révisionistes" qui ont tendance à présenter les hors-la-loi et les flingueurs comme des hommes luttant contre l’arrivée de l’âge industriel, choix selon lui pertinent vis-à-vis des joueurs d’aujourd’hui.

En revanche au niveau des duels, les RDR ont tout du travail bâclé, si vous voulez connaitre la tension d'un affrontement de pistoleros qui aiment se regarder dans le blanc des yeux, c'est donc plutôt ici que ça se passe.

Nb: En soi, il y a des clins d'œil à chaque film de Leone dans RDR et chacun mérite d'être regardé. Oui je suis fan.

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3h10, ce n'est pas la durée du film rassurez-vous, juste l'horaire d'arrivée d'un train à ne pas rater et croyez-le ou non à cette époque ils étaient plutôt ponctuels (du moins quand personne ne les braquaient).
Ce film, c'est une grande allégorie de la jauge de réputation de RDR, ou comment vous convaincre qu'on peut rester un homme d'honneur dans un monde où une fusillade peut éclater à chaque instant.

Nb: Je me dois de vous dire de préférer la version originale au remake, à bon entendeur.

Annotation :

Un chant du cygne, celui d'une légende diminuée, ici John Wayne pour son baroud d'honneur au cinéma, celui d'un homme préférant mourir sous les colts plutôt que terrassé dans un lit. A l'action habituelle se substitue une veillée funèbre et des dialogues testamentaires, soit le chap6 de RDR2 sans les sursauts Hollywoodiens.

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L'aventure comme on l'aime, avec une bonne chasse au trésor en montagne sous fond de banditisme et nature hostile. Aussi une bonne leçon sur les difficultés du travail en équipe, qui plus est dans un monde rongé par la cupidité, Dutch Van der Linde this one is for you little bastard.

Je vous passe la morale un peu pompeuse à base de "mais au fond le vrai trésor de la vie c'est la famille", heureusement évité par Rockstar... ou presque.

Annotation :

Parce que la bande de RDR c'est aussi une franche camaraderie et quelques moments de rigolades, pourquoi ne pas piocher dans ce western culte qui sent bon la prise de peyotl. Culte oui, car les deux frangins Estevez réunis dans un film ou les chevauchées se font sur de la musique digne de sonic c'est à voir.

Annotation :

Le trailer promotionnel de RDR2 complétement calqué sur le film avec ce plan iconique sur un hors-la-loi qui arrête un train en pleine nuit debout sur une cargaison de dynamites posée au milieu des rails, bandana tiré et carabine à la main.

Si Arthur a des airs de Brad Pitt quand vous sortez du barbier de Saint Denis ça vient de là.