Résolution n° 2 : lister et annoter les livres que je vais lire cette année

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Commencé le 22.01 terminé le 23.01

J'avais beaucoup aimé, que dis-je, adoré Rien ne s'oppose à la nuit qui m'avait bouleversé grâce à sa pudeur et à sa bienveillance. J'avais donc beaucoup d'attentes concernant ce roman. Mes attentes n'ont pas été déçu loin de là. C'est encore une fois un roman remarquable que j'ai peiné à lâcher tant j'ai été happée par l'intrigue, le rythme et le style. Je dois dire que Delphine de Vigan est parvenue à merveille à me faire entrer dans son histoire au point que je ne sais plus, à l'heure actuelle, distinguer le vrai du faux dans ce roman. Mais je dois avouer que je trouve ce sentiment délicieux. La question de la véracité, de la vraisemblance des œuvres romanesques étant en toile de fond, j'ai trouvé le propos d'une intelligence folle.

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Commencé le 23.01 terminé le 24.01

Avant tout, il est primordiale de dire que j'ai une affection toute particulière pour les romans épistolaires et pour les histoires d'amour (qu'il soit charnel ou platonique). Il est donc évident que j'allais adorer ce livre, Dostoïevski, un auteur que je découvre depuis peu mais pour qui j'ai une admiration déjà sans failles, qui écrit exactement le genre de roman que j'aime.
Un autre aspect qui me touche au plus au point est la pudeur, c'est un sentiment auquel je suis très attachée et qui est pour moi une condition sine qua non pour que je m'attache aux personnages et à leur histoire. C'est exactement ce qu'on retrouve dans cet échange de lettres. L'évocation de leur affection mutuelle est certes explicite mais jamais excessive.
De plus, la toile de fond du livre rend d'autant plus cruelle la vie de ces deux amis... La pauvreté, la misère, la honte sont présentes à chacune des lettres. Bon nombre d'entre elles m'ont d'ailleurs fait verser quelques larmes sur le sort de Makar et Varenka

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Commencé et terminé le 25.01

Petite nouvelle épistolaire qui se compose, comme le titre l'indique, de neuf lettres que s'envoient deux amis, associés qui essayent de se donner rendez-vous pour parler d'une affaire sans succès. Cette nouvelle nous propose une belle allégorie de l'échec de la communication et du langage. Je ne dirai pas grand chose de plus pour ne pas déflorer l'intrigue, mais je dois dire que les deux dernières lettres sont des plus croustillantes.

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Commencé le 29.01 terminé le 02.02

La vie est ailleurs retrace les 20 premières années de Jaromil, jeune garçon qui va rapidement devenir le "jeune poète" selon l'expression de sa mère.
Dans ce roman, Kundera décrit avec brio cette relation mère/fils intrusive, extrême et parfois même violente. Sous couvert de parler de cette thématique ainsi que de celle de la poésie, Kundera propose en toile de fond une remise en question, en cause du régime communiste.. On pourrait presque voir dans le rôle de la mère une allégorie du régime communiste.
Concernant mon ressenti quant à ce livre, je dois dire que sans surprise je l'ai adoré. Kundera a cette capacité de me plonger corps et âme dans son univers. Je me retrouve totalement happé par ses mots et son style.

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Commencé le 04.02 terminé le 05.02

Je dois dire qu'à la base ce livre ne me tentait pas trop, je suis toujours un peu hermétique aux propos "féministes" (je mets des guillemets car je parle ici des féministes virulentes, qui n'hésitent pas à utiliser les mêmes méthodes que celles qu'elles dénoncent chez les hommes... bref ceci est un autre débat). J'ai donc commencé ce livre avec un a priori, pas forcément négatif mais pas pour autant positif. A la lecture de cet essais, je dois dire que même si l'auteure à une prose qui m'a un peu laissé sur le côté par moment, le message qu'elle propose est plutôt louable. Concrètement, je suis d'accord avec elle (en partie) sur le fond, notamment lorsqu'elle s'exprime sur le viol et sur certains aspects de la domination masculine. Concernant la prostitution je serai beaucoup plus nuancée et beaucoup plus prudente qu'elle.Je ne suis pas certaine que la légalisation de la prostitution soit une aussi bonne chose qu'elle l'affirme et je ne suis pas non plus certaine que les prostituée le fasse toutes par gaieté de cœur et qu'elles atteignent le summum de leur indépendance.
Pour en revenir à ce livre, si j'ai trouvé le propos parfois juste et intelligent, il n'en reste pas moins que je suis gênée par cette manie qu'on les femmes de diaboliser les hommes à tout pris. C'est d'ailleurs une des grandes limites des "féministes" (encore une fois je mets des guillemets pour ne pas généraliser), je suis d'accord que nous vivons encore dans une société patriarcale, que l'égalité des sexes est une vaste blague mais à un moment il faut arrêter de voir le mal absolument partout et d'adopter une position victimaire. Par chance, Despentes ne tombe jamais la dedans et au contraire montre toute la force et parfois même la supériorité féminine.

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Commencé le 06.02

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Si je ne connaissais absolument rien de l'intrigue lorsque j'ai commencé ce roman, je dois dire que je ne regrette pas ce choix totalement arbitraire. C'est après avoir lu King Kong theory que j'ai eu envie d'en découvrir un peu plus sur Virginie Despentes le personnage ayant attisé ma curiosité.
Concernant le roman, je dois dire que si j'avais lu le résumé je ne me serais pas vraiment attardé dessus et pourtant... Je serais passé à côté de quelque chose de fort. En effet, la vie de rue, des SDF est une thématique très rarement traitée dans les romans ou alors c'est une vie romancée qui n'a rien à voir avec la réalité. Ici rien ne nous est épargné, sans aucune fioriture, avec un style direct, brutal, qui correspond totalement au propos du livre.

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Commencé le 13.03 terminé le 14.03

Dans cette nouvelle, Hoffmann nous conte la vie d'un jeune étudiant, Anselme, qui va se retrouver copiste pour un Archiviste. Il va ensuite très rapidement tomber amoureux de sa fille, Serpentine. Très rapidement, la nouvelle ou plutôt le conte, se teinte d'une couleur fantastique puisque le merveilleux va rapidement faire incursion dans le réel. Si l'univers un peu magique m'a laissé de marbre, je dois dire que la narration et le style d'Hoffmann ont quelque chose de tout à fait séduisant.

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Alors que j'avais été totalement séduite et emballée par le tome 1, je dois dire que je suis beaucoup plus nuancée (encore que...) quant à ce tome. Je suis déçue de la tournure que prennent les choses, tournure que je juge pour le moins invraisemblable... Alors que le premier volet se voulait réaliste voir même naturaliste, celui-ci tombe parfois dans le gros n'importe quoi... De plus, l'aura de Vernon sort un peu de nul part, tout comme cette fin qui m'a moi totalement déçue...

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10.05 jusqu'au 11.05

L'absurdité loufoque de Vian mariée à la poésie de Goran Petrovic, ce roman avait en lui tous les ingrédients pour faire chavirer mon cœur... Il y est parvenu avec force

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11.05

Dans cet ouvrage, A et M décrivent chacun de leur côté une photographie montrant sur le sol leurs vêtements éparpillés ultime trace de leur sexualité. Si on pourrait se sentir voyeur en lisant ce récit plus qu'intime, il n'en est rien. A et M nous enjoignent à participer à leur vie, leur amour, mais aussi leur peur de la mort, du cancer.

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Du 23 au 25 aout

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29.08

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Ma lecture du muséum

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20.12