Cover rétrospective ORSON WELLES

Liste de

3 films

créee il y a presque 9 ans · modifiée il y a presque 9 ans

Citizen Kane
8
1.

Citizen Kane (1941)

1 h 59 min. Sortie : 3 juillet 1946 (France). Drame

Film de Orson Welles

Le Blog Du Cinéma a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

(...) Difficile de se rendre compte en découvrant le film en 2015, des innovations proposées pas la mise en scène d’Orson Welles. Apparemment, en 1941, voir des gens s’activer au fond du décor était exceptionnel. Bon.
Toutefois ce qui est indéniable dans la réalisation, c’est la composition des plans. Des tableaux vivants, ou l’espace, la symétrie parfaite, ou les échelles, sont maîtrisés. Certaines scènes forcent ainsi le respect, par leur ampleur: une démesure qui reflète autant la personnalité de Kane, que l’ambition de son réalisateur/interprète Orson Welles. Cette question de fusion de la mise en scène avec le sujet se reflète aussi dans le traitement de l’intime; le placement des personnages par rapport aux éclairages et caméras dans un décor plus ou moins étriqué, crée systématiquement un contraste ou un angle évocateur qui en dit autant que les mots sur la psychologie de Kane. C’est très intéressant, ême si l’on ne peut s’empêcher de penser qu’Orson Welles a peut-être eu la main un poil lourde sur ces effets de lumière et d’optique… Dénotant une légère volonté de trop en faire par moment.

Dans le fond, Welles touche à tout un tas de sujets, sans jamais se perdre lui, ou le spectateur. Politique, intime, vision du monde d’avant guerre, de l’âme humaine… Et un million d’autres choses. C’est impressionnant – mais il nécessiterait un dossier entier pour analyser la richesse du film (...)

CITIZEN KANE a été chroniqué dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Orson Welles par L'Institt lumière de Lyon.
L'intégralité de cet avis, sur Le Blog du Cinéma

Le Criminel
6.9
2.

Le Criminel (1946)

The Stranger

1 h 35 min. Sortie : 7 avril 1948 (France). Thriller, Drame, Film noir

Film de Orson Welles

Le Blog Du Cinéma a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

(...) C'est d'ailleurs ce fameux STRANGER, interprété par Orson Welles lui-même, qui m'a le plus marqué.
Justement, c'est dans son rôle, son interprétation, et son choix de casting que se trouvent, selon moi, une grande part de la réussite du film. Ce n'est pas qu'une question de scénario, mais également de perception des enjeux de cette histoire : Orson Welles, 30 ans, a déjà prouvé son talent en réalisant deux des films les plus géniaux de l'histoire du Cinéma (même rétrospectivement). Pourtant, il prend un risque considérable avec ce troisième film, en jouant consciemment avec sa propre image de perfection. Loin d'être un détail, cela façonne malgré nous, dans la première partie du film, notre vision du personnage du Pr. Rankin... Une idée toute simple, mais qui associée à cette fameuse gestion de l'information délivrée au spectateur, la même que dans Citizen Kane, compose une intrigue en béton et un suspens sans faille. C'est une fois de plus phénoménal, pour peu que comme moi, vous n'ayez rien su au préalable du scénario; c'est également pourquoi, je préfère utiliser dans cette critique, le titre original THE STRANGER; je trouve trop explicite le titre français (...)

THE STRANGER a été chroniqué dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Orson Welles par L'intsitut Lumière, du 3 juin au 12 juillet 2015
L'intégralité de cet avis, sur Le Blog du Cinéma

Macbeth
7.4
3.

Macbeth (1948)

1 h 47 min. Sortie : 23 juin 1950 (France). Drame

Film de Orson Welles

Le Blog Du Cinéma a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

(...) Le génie du réalisateur est également de savoir garder les éléments moteurs et forts de la pièce. À commencer par son texte. L’invocation des trois sorcières par Macbeth, scène dénuée de presque tous les artifices du cinéma, constitue en elle-même une preuve de ce talent. Un homme. Un rocher. Des mots. Et un regard… Ce regard empreint de rage et de folie. Le tout créant un moment inoubliable et fantastique dans l’histoire du cinéma. Mais Orson Welles a aussi conservé la tragique fatalité qui imprègne la pièce. Macbeth n’est qu’une marionnette dont les ficelles sont tirées par des femmes, les trois sorcières dans un premier temps, sa femme dans un second. Orson Welles fait des premières des silhouettes, mystérieuses, féminines et pourtant sans visage. La seconde, toujours un pas en arrière par rapport à son époux, profite de sa place dans l’obscurité pour chuchoter les mots scellant le sort du héros. Ces mots qui les précipiteront au pouvoir mais aussi ceux qui leurs feront partager la même folie. Folie qui emprisonne les héros dans leurs désirs, leurs violences et leur soif de pouvoir (...)

MACBETH a été chroniqué par Marie, dans le cadre d'une rétrospective conacrée à Orson Welles par L'intsitut Lumière, du 3 juin au 12 juillet 2015
L'intégralité de son avis, sur Le Blog du Cinéma

http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-macbeth-2-61119/

Liste vue 308 fois