Sur la nature
6 livres
créée il y a environ 1 mois · modifiée il y a environ 1 moisIliade
(traduction Mario Meunier)
Ἰλιάς
Sortie : 1943 (France). Mythes & épopée
livre de Homère
Antrustion a mis 10/10 et a écrit une critique.
Annotation :
« Comme la race des feuilles est la race des hommes.
Les feuilles, le vent les porte à terre, mais la forêt féconde
En produit d'autres, et le printemps revient.
Ainsi des hommes : une race naît ; une autre cesse d'être. »
Fragments
(traduction Marcel Conche)
Περὶ φύσεως
Sortie : juillet 1991 (France). Aphorismes & pensées, Philosophie
livre de Héraclite
Antrustion a mis 10/10.
Annotation :
« La nature aime à se cacher. »
Géorgiques
Georgica
Poésie
livre de Virgile
Annotation :
« Frappés de ces grands traits, des sages ont pensé
Qu'un céleste rayon dans leur sein fut versé.
Dieu remplit, disent-ils, le ciel, la terre et l'onde ;
Dieu circule partout, et son âme féconde
À tous les animaux prête un souffle léger :
Aucun ne doit périr, mais tous doivent changer :
Et, retournant aux cieux en globe de lumière,
Vont rejoindre leur être à la masse première. »
Pensées pour soi
(traduction Catherine Dalimier)
Ta eis heauton
Sortie : 31 janvier 2018 (France). Aphorismes & pensées, Philosophie
livre de Marc-Aurèle
Annotation :
« La décomposition de la matière qui fait le fond de chaque être donne de l'eau, des cendres, des os, une puanteur. Les marbres aussi sont des callosités de la terre ; l'or, l'argent, des sédiments ; les vêtements, des poils ; la pourpre, du sang, et ainsi de tout le reste. Le souffle est du même genre, il passe d'un être à l'autre. »
Les Souffrances du jeune Werther (1776)
Die Leiden des jungen Werthers
Sortie : 29 septembre 1774 (Allemagne). Roman
livre de Johann Wolfgang von Goethe
Antrustion a mis 7/10.
Annotation :
« Peut-on dire "cela est" quand tout passe ? quand tout, avec la vitesse d'un éclair, roule et passe ? quand chaque être conserve si peu de temps la quantité d'existence qu'il a en lui, et est entraîné dans le torrent, submergé, écrasé sur les rochers ? Il n'y a point d'instant qui ne te dévore, toi et les tiens ; point d'instant que tu ne sois, que tu ne doives être un destructeur. La plus innocente promenade coûte la vie à mille pauvres insectes ; un seul de tes pas détruit le pénible ouvrage des fourmis et foule un petit monde dans le tombeau. Ah ! ce ne sont pas vos grandes et rares catastrophes, ces inondations, ces tremblements de terre qui engloutissent vos villes, qui me touchent : ce qui me mine le cœur, c'est cette force dévorante qui est cachée dans toute la nature, qui ne produit rien qui ne détruise ce qui l'environne et ne se détruise soi-même. (...) Ciel, terre, forces actives qui m'environnent, je ne vois rien dans tout cela qu'un monstre affairé à tout dévorer dans d'éternelles ruminations. »
La Nature (1836)
Nature
Sortie : août 2008 (France). Essai, Philosophie
livre de Ralph Waldo Emerson
Annotation :
« L'univers est un composé de la Nature et de l'Âme. » (p. 11)
« Les bois portent avec eux une éternelle jeunesse. Au milieu de cette végétation du bon Dieu, règnent toujours un décorum et je ne sais quelle sainteté ; c'est une fête perpétuelle et l'hôte ne voit pas comment il en sortira avant mille ans. Au milieu des bois, nous revenons à la raison et à la foi. » (p. 16)
« Plus de serviteurs sont au service de l'homme qui n'en pourra compter. » (p. 20)
« Le cadavre lui-même a une beauté qui lui est particulière. » (p. 24)