Cover Top films 1956

Liste de

53 films

créee il y a plus de 10 ans · modifiée il y a 4 mois

La Harpe de Birmanie
7.7
1.

La Harpe de Birmanie (1956)

Biruma no Tategoto

1 h 56 min. Sortie : 26 avril 1957 (France). Drame, Comédie musicale, Guerre

Film de Kon Ichikawa

Morrinson a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Des gens sans importance
7.1
2.

Des gens sans importance (1956)

1 h 41 min. Sortie : 15 février 1956. Drame

Film de Henri Verneuil

Morrinson a mis 8/10 et a écrit une critique.

L'Invasion des profanateurs de sépultures
7.4
3.

L'Invasion des profanateurs de sépultures (1956)

Invasion of the Body Snatchers

1 h 20 min. Sortie : 8 novembre 1967 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Don Siegel

Morrinson a mis 8/10.

L'Homme qui en savait trop
7.4
4.

L'Homme qui en savait trop (1956)

The Man Who Knew Too Much

2 h. Sortie : 5 octobre 1956 (France). Drame, Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Morrinson a mis 8/10.

Un condamné à mort s'est échappé
7.9
5.

Un condamné à mort s'est échappé (1956)

1 h 41 min. Sortie : 11 novembre 1956. Drame, Guerre

Film de Robert Bresson

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste-edition/Cinephilie_obsessionnelle_2019/2299251/page-19

C'est d'ailleurs un élément parmi d'autres, dans tout le travail de contextualisation sonore conduit avec beaucoup d'application pour retranscrire un environnement particulier (Bresson l'annonce en introduction : "Cette histoire est véritable. Je la donne comme elle est, sans ornements"). Tout le film tournera autour de la position de son protagoniste, son point de vue, et tout son travail de préparation pour une hypothétique (ou pas) évasion. Démonter la porte de sa cellule, confectionner un objet tranchant à partir d'une cuillère, fabriquer une corde suffisamment résistante et plusieurs crochets, repérer les lieux, collecter des informations auprès d'autres prisonniers... L'austérité de la mise en scène trouve un écho dans la rigueur avec laquelle sont décrits tous les petits gestes du prisonnier (et un contraste étonnant dans l'utilisation de la musique classique). Des préparatifs étonnamment accessibles pour un film de Bresson, sentiment étrange. Mais la dimension morale et spirituelle (cette dernière m'étant peu accessible, même si elle a trait au libre-arbitre à quelques moments, "ce serait commode si Dieu pouvait agir sur tout") de cette évasion ne tardera pas à se faire sentir : l'évidence se fait progressivement quant à la force de volonté de Fontaine, l'espoir qu'il nourrit (la composante religieuse est représentée à travers deux prisonniers), l'instinct de survie qu'il alimente. Un mélange de détermination et de persévérance à l'origine d'une étrange ascèse, une philosophie de vie qui se faufile jusqu'à la séquence finale, conclusion de l'évasion, très belle victoire.

Printemps précoce
7.6
6.

Printemps précoce (1956)

Sôshun

2 h 24 min. Sortie : 29 janvier 1956 (Japon). Drame

Film de Yasujirō Ozu

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=22

Dans cette zone de flottement, après avoir pris le soin de dépeindre la routine du quotidien et l'absence de débouchés, "Printemps précoce" prend son envol avec l'élan libertaire initié par le comportement de Chiyo. Un personnage étonnant dans la filmographie du réalisateur, très extravertie, sanguine et libre-penseuse. Elle nous gratifie d'ailleurs d'une des très rares scènes de baiser amoureux chez Ozu — à vrai dire je ne suis pas sûr qu'il en existe une autre — produisant un dérèglement majeur, le mensonge et le compromis de trop que l'épouse ne peut tolérer et ce malgré les appels de la voisine à relativiser sur le thème "le mien aussi il a déconné, ça arrive, je lui ai remonté les bretelles et on s'en est remis depuis". L'occasion pour la femme de confesser, un peu tristement, "après tout, ce monde est fait pour les hommes". Sur une thématique proche de celle développée dans "Le Goût du riz au thé vert" (davantage tourné vers le délitement du couple), Ozu capte le vacillement, le doute qui s'installe chez un homme perdu dans la monotonie se réveillant soudain entre deux femmes, l'épouse incrédule et l'amante passionnée.

Tout dans "Printemps précoce" converge vers ce moment final, retrouvailles chargées en émotions dont le contenu conserve une bonne part d'ambivalence. Magnifiques dernières minutes minimalistes, les deux se retrouvant dans une petite ville perdue loin de tout suite à la mutation du mari, échangeant quelques mots, sans se toucher, qui nous laissent sur un sentiment d'incertitude à la fois amer et radieux.

Marqué par la haine
7.8
7.

Marqué par la haine (1956)

Somebody Up There Likes Me

1 h 53 min. Sortie : 14 février 1957 (France). Drame, Biopic, Sport

Film de Robert Wise

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-1

Ce biopic insiste pas mal sur la vie tumultueuse du boxeur, sur ses séjours répétés en maison de correction, sur son passage dans l'armée américaine (dont il désertera), et sur sa vie sentimentale qui se nouera dans une incompatibilité avec la boxe — boxe qui l'a pourtant sorti de la rue et de ses magouilles. Toute la première partie est consacrée au social, à ses mauvaises fréquentations à New York, avec un petit côté lourdingue par moments, qui insiste beaucoup sur le déterminisme social. Tout cela concourt à construire une trajectoire dont l'apogée se situe à la fin dans le combat contre Tony Zale, qui fut une boucherie légendaire (les deux étant en sang à la fin du dernier round).

Plus dure sera la chute
7.3
8.

Plus dure sera la chute (1956)

The Harder They Fall

1 h 49 min. Sortie : 8 septembre 1956 (France). Film noir, Drame, Sport

Film de Mark Robson

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Le Quarante et unième
7.2
9.

Le Quarante et unième (1956)

Sorok pervyy

1 h 28 min. Sortie : 17 mai 1957 (France). Guerre, Drame, Romance

Film de Grigori Tchoukhrai

Morrinson a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/cinephilie_obsessionnelle_2023/3370377?page=11

Le récit n'est sans doute pas à la hauteur de celui de l'autre film célèbre de Grigori Tchoukhraï, le magnifique "La Ballade du soldat" : si la naïveté de l'ensemble peut être accepté dans le cadre d'un mélodrame romantique, il y a tout de même quelques segments manquants dans la continuité psychologique qui font naître quelque chose d'étrange dans l'évolution des rapports entre les deux ennemis, avec quelques facilités d'écriture (comme le coup de fusil final) qui ne sont plus aussi facilement acceptable que dans l'écrin du muet. Mais bon sang, ne serait-ce que pour cette vision du paradis perdu dans la dernière partie du film, dans cette enveloppe graphique irréelle, "Le Quarante et unième" version 1956 est un coup d'éclat.

L'Invaincu
7.8
10.

L'Invaincu (1956)

Aparajito

1 h 50 min. Sortie : 11 décembre 1957 (France). Drame

Film de Satyajit Ray

Morrinson a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2024/3706051

La forme très épurée de ce conte lui permet d'accéder à une forme d'universalité tout en conservant nombre de particularités idiosyncratiques, parmi lesquels je citerais en premier lieu la présence marquante des trains, de leurs allers-retours, et du symbole de changement de vie qu'ils contiennent. Quelques effets simples sont d'une beauté insoupçonnée, comme l'ellipse transformant Apu enfant en un adolescent simplement en se concentrant sur une lampe, un soir de lecture. La relation mère-fils étonne aussi, avec toute la délicatesse diffusée pour aborder cette relation d'amour mais aussi toute la dureté du dernier mouvement partagé entre émancipation et égoïsme. Ray se garde bien de juger son personnage principal, malgré toute l'émotion qui peut jaillir autour de celui de la mère, dont l'affliction est rendue tout à fait intelligible sans recourir au pathos. Et il propose deux séquences d'un éclat noir sidérant, deux symboles funèbres dont l'effet est saisissant, un dernier souffle marqué par la soudaine envolée d'oiseaux et l'image d'une disparition s'effaçant dans la nuit éclairée de lucioles.

La Traversée de Paris
7.5
11.

La Traversée de Paris (1956)

1 h 20 min. Sortie : 26 octobre 1956. Comédie dramatique, Historique

Film de Claude Autant-Lara

Morrinson a mis 7/10.

Gervaise
7
12.

Gervaise (1956)

1 h 52 min. Sortie : 5 septembre 1956. Drame

Film de René Clément

Morrinson a mis 7/10.

La Vie passionnée de Vincent van Gogh
7.3
13.

La Vie passionnée de Vincent van Gogh (1956)

Lust for Life

2 h 02 min. Sortie : 15 janvier 1957 (France). Drame, Biopic

Film de Vincente Minnelli

Morrinson a mis 7/10.

La Rue de la honte
7.8
14.

La Rue de la honte (1956)

Akasen Chitai

1 h 27 min. Sortie : 13 mai 2015 (France). Drame

Film de Kenji Mizoguchi

Morrinson a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Le Faux coupable
7.1
15.

Le Faux coupable (1956)

The Wrong Man

1 h 45 min. Sortie : 1 mai 1957 (France). Drame, Policier, Film noir

Film de Alfred Hitchcock

Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.

Voici le temps des assassins
7.5
16.

Voici le temps des assassins (1956)

1 h 53 min. Sortie : 13 avril 1956 (France). Drame, Thriller

Film de Julien Duvivier

Morrinson a mis 6/10.

Grand-rue
6.9
17.

Grand-rue (1956)

Calle Mayor

1 h 39 min. Sortie : 26 octobre 1956. Drame

Film de Juan Antonio Bardem

Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.

Sept hommes à abattre
7.3
18.

Sept hommes à abattre (1956)

Seven Men from Now

1 h 18 min. Sortie : 12 juillet 1957 (France). Western

Film de Budd Boetticher

Morrinson a mis 6/10.

La Dernière Caravane
7.3
19.

La Dernière Caravane (1956)

The Last Wagon

1 h 38 min. Sortie : 22 avril 1957 (France). Aventure, Drame, Western

Film de Delmer Daves

Morrinson a mis 6/10.

Peine capitale
7
20.

Peine capitale (1956)

Yield to the Night

1 h 39 min. Sortie : 14 juin 1956 (Royaume-Uni). Drame, Film noir

Film de J. Lee Thompson

Morrinson a mis 6/10 et a écrit une critique.

Au gré du courant
7.1
21.

Au gré du courant (1956)

Nagareru

1 h 57 min. Sortie : 20 novembre 1956 (Japon). Drame

Film de Mikio Naruse

Morrinson a mis 6/10.

Le Sang à la tête
6.9
22.

Le Sang à la tête (1956)

1 h 23 min. Sortie : 10 août 1956. Drame

Film de Gilles Grangier

Morrinson a mis 6/10.

La Poupée de chair
7.3
23.

La Poupée de chair (1956)

Baby Doll

1 h 54 min. Sortie : 31 décembre 1956 (France). Drame

Film de Elia Kazan

Morrinson a mis 6/10.

La banda degli onesti
24.

La banda degli onesti (1956)

1 h 46 min. Sortie : 12 avril 1956 (Italie). Comédie

Film de Camillo Mastrocinque

Morrinson a mis 6/10.

Bob le flambeur
6.9
25.

Bob le flambeur (1956)

1 h 38 min. Sortie : 24 août 1956 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Jean-Pierre Melville

Morrinson a mis 6/10.

1984
6.9
26.

1984 (1956)

1 h 30 min. Sortie : 6 mars 1956 (Royaume-Uni). Drame

Film de Michael Anderson

Morrinson a mis 5/10.

Géant
7.2
27.

Géant (1956)

Giant

3 h 21 min. Sortie : 9 janvier 1957 (France). Drame

Film de George Stevens

Morrinson a mis 5/10.

Les Demi-sel
6
28.

Les Demi-sel (1957)

Die Halbstarken

1 h 37 min. Sortie : 11 janvier 1957 (France). Drame, Thriller

Film de Georg Tressler

Morrinson a mis 5/10.

Attaque !
7.4
29.

Attaque ! (1956)

Attack!

1 h 47 min. Sortie : 5 octobre 1956 (France). Guerre, Drame

Film de Robert Aldrich

Morrinson a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Suite de https://www.senscritique.com/liste/Cinephilie_obsessionnelle_2021/2910508/page-15

D'un côté, le film reste intéressant en tant que précurseurs de films notables à venir comme "Les Sentiers de la gloire" (1957) de Kubrick voire même "Croix de fer" (1977) de Peckinpah. Mais il existe pas mal de films qui concourent dans la même catégorie et qui s'en sortent beaucoup mieux à mes yeux, comme par exemple "Côte 465" (1957) de Anthony Mann, aussi minimaliste et "théorique" sur le même thème mais beaucoup moins bourrin. On sent bien qu'Aldrich a souhaité sacrifier la subtilité sur l'autel de l'efficacité, mais il a perdu beaucoup au change. Peut-être est-ce dû à l'aspect adaptation d'une pièce, mais les quelques longs tunnels explicatifs qui jalonnent les séquences "posées" du film témoignent une vraie faiblesse de mise en scène, ne donnant pas à l'injustice (et l'horreur) de la guerre toute son ampleur. La trahison, le courage, le non-renoncement : c'est très lourd.

Crime et Châtiment
6.8
30.

Crime et Châtiment (1956)

1 h 47 min. Sortie : 4 décembre 1956 (France). Drame

Film de Georges Lampin

Morrinson a mis 5/10.

Morrinson

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