Une Anthologie du Cinéma Français

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Choc et vertige, sur un sujet des plus entendus, pour comprendre à la fin ce que le cinéma peut avoir de plus grand quand il ne crâne pas seulement de maîtrise. Bien réelle pourtant.

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Petite perfection mélodramatique autour d'une notion complexe. Et le mot même d'attachement fait irruption, comme il nous embrasse joliment.

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Admirables séquences sous le firmament du vieil et du nouvel espoir. L'heure et le temps ne sont donc plus. Frémaux construit son feu, et souffle sur nos braises. C'est le grand miracle de la réalité, un hommage nécessaire.

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Salutaire dans l'impudeur, et c'est sans doute comme
c'est fait. Si sincèrement. Si simplement. De tendres
copains, passagers du chagrin.

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Brac circonscrit le "vivre ensemble" pour une population en devenir. D'une petite communauté il fait des citoyens futurs et rêvés d'un monde en péril, s'attachant plus aux combattants qu'aux victimes, plus aux militants naissants qu'aux vieux guerriers.

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Un cadeau de plus dans une oeuvre déjà complète. Et Guédiguian sédimente encore si bien les possibles de sa troupe que la poésie ici survit.

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Une immersion plutôt cinglante et réussie dans le Liban de 82, tant l'image que le son, mais plus difficilement portée par Lafitte. Dommage.

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Les champs sont si riches de questions, l'ampleur immense des soulagements cherchés. Gavras fait un premier pas, et c'est déjà ça...

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Sensible approche de l'artiste, de son engagement et sa complexité dramatique, un premier film tout en intelligence et magnifiquement incarné.

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Traitement de choc d'un symptôme social aggravé, une bêtise galopante étudiée à la loupe d'une comédie trash portée haut et juste. Offensif!

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Encore de beaux portraits chez Mouret. Le charme opère, des multiples tentatives mélodramatiques au tintement singulier de son cinéma.

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Sous influence Godardienne, la question reste: Où en est Carax? Il a été, certes. J'ai regardé ça quant à moi comme une rétro stromboscopée.

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L'ambition d'une comédie populaire sur les zones de fracture croissante dans l'hexagone. Sensibles, elles sont là d'un intérêt douteux.

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Un sauvage pastiche à bibiche, et du Nord la folle revanche du Site. De son étoile Noire aux trous tordus de son absurdité cosmique. Dingue.

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Dans ces yeux là, quand réapparait le bourreau, la simple terreur et les cendres remuées. Le bouleversant revers d'une vengeance froide.

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Bel exemple de vases contaminants avec l'esprit des séries. D'un noir alléchant, nous n'en goûtons que le brouet, la triste dilution du jus.

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Nuits de traverse, sur la peau d'un chagrin moral et politique. Ne reste alors que la chair, ô combien belle, et le sourire des désespérées.

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Souffle fort et comédie de tempérament, une vraie boussole émotionnelle pour retrouver le Nord, déjà, et la grâce de ses virtuoses du coeur.

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Quelque chose d'une somme, ou d'une recherche aboutie, minée parfois par sa propre efficacité. Mais l'hymne féminin reste un geste sublime.

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Les sexes longs de l'automne bercent nos cœurs de langueurs qui étonnent ! Entre mycophiles soit dit : MORILLE-TU-RIS TE-SALUTANT !!

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Tous égaux face à l'absence et la mort, Marcello ou pas, les idoles gagnent en fragilité. Ainsi, le souvenir de lui n'aura pas été vain.