Visionnages 2025 (+commentaires)

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[Janvier] Revisionnage.

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[Janvier] Un slasher option gen Z qui s'attache à montrer des personnages qui s'enlisent dans des contradictions / fausses idées pour mieux paraître socialement et se créer une image pertinente. Mais qui en se confrontant à la vérité et à tout les problèmes que cela peut causer vont causer des évènements dramatiques à partir de rien.
C'est loin d'être idiot, mais c'est surtout pas très bien exploité, et pas assez acide pour vraiment sortir son épingle du jeu. Du coup arrivé à la fin rien de bien mémorable.

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[Janvier] La PDG d'une grande entreprise dévouée à son image parfaite et à sa famille commence à perdre l'équilibre lorsque sa rencontre avec un stagiaire lui permet enfin d'assouvir des fantasmes sexuels longtemps refoulés.
On est loin de la qualité de La Secrétaire qui traitait de sujets très proches, mais y'a quand même cette pertinence en commun dans la manière de traiter le thème des relations de domination / soumission et de sexualité en général de manière positive sans tomber dans le thriller glauque ou la dénonciation comme c'est trop souvent le cas.
Le problème c'est dans l'écriture principalement, sur deux heures y'a quand même plein de maladresses et d'idées qui n'amènent pas grand chose sur la table ou de séquences pas assez développées qui auraient pu avoir un vrai impact. C'était déjà le cas dans son précédent long métrage, y'a clairement du mieux ici mais ça reste encore maladroit.
Belles performances de Nicole Kidman et Harris Dickinson, et surtout incroyable bande son de Cristobal Tapia de Veer à base de murmures et de voix lancinantes qui donne une vraie atmosphère à tout ça.

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[Février] Revisionnage.

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[Février] Un robot de compagnie tente de s'émanciper d'une relation avec son incel de "copain" et sa troupe d'amis tous plus faux et avides les uns que les autres dans le chalet isolé d'un milliardaire Russe, lorsqu'un horrible évènement imprévu se produit et lui révèle sa vraie condition.
C'est de la série B cruelle et bardée d'humour, où le but est surtout de voir les antagonistes se ridiculiser dans leur cruauté lorsqu'il sont confrontés à l'être innocent qu'ils ont pervertis qui agit comme un miroir leur renvoyant leur propre horrible image qu'ils ne peuvent pas supporter.
Ça va pas chercher bien loin, c'est surtout un jeu de massacre qui essaye plus d'être divertissant que sérieux. Et qui y arrive souvent (tout le jeu avec le modificateur de voix est vraiment marrant, les "premières rencontres"...). Mais les antagonistes sont clairement pas assez travaillés, et très vite on se retrouve avec des absurdités / facilités dans leur écriture qui ruinent pas mal l'immersion quand il essaye de retomber sur la trame dramatique.
Sophie Thatcher et Lukas Gage sont très bons, quelques idées amusantes dans la mise en scène et les jeux de couleurs ça et là, du coup ça reste divertissant mais c'est clairement pas merveilleux.

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[Février] Autant j'avais été surpris par ses deux précédents exploits, autant sa nouvelle virée chez Blumhouse me convainc moins.
L'intro est pas mal du tout, le thème est amené de manière plutôt intrigante, mais passé ça clairement c'est le spectacle horrifique et la performance de Christopher Abbott qui sont le cœur du film au détriment du fond.
Et c'est pas mal sur ces deux points, quelques beaux moments d'horreur et de body-horror, mais faut quand même avouer que niveau effets et mise en scène de ces deux points y'a aussi quelques choix plus discutables. La vision du loup par exemple, complètement ratée.
Ça se regarde, mais ça s'oubliera très vite aussi.

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[Février] Un teen movie assez doux et drôle sur une jeune vampire qui refuse de tuer et son aventure avec un ado suicidaire. C'est plutôt marrant, avec une déco / photographie qui joue sur les couleurs douces et l'obscurité et des personnages qui souffrent présentés de manière loufoque. Du coup ça marche bien et ça arrive même à être un peu touchant.

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[Février] Un couple de citadins ayant emménagé dans une maison isolée dans la campagne Anglaise se voient confronté à la perte de leur enfant. Et au folklore du coin qui profite de la situation. Du classique de folk horror donc, amené très lentement et par petites touches en tentant au maximum de se reposer sur son atmosphère.
Et c'est pas très bien amené tout ça. Niveau mise en scène et écriture c'est trop timide, les idées sont intéressantes mais jamais trop creusées, ça se déroule tranquillement avec quelques séquences plus horrifiques pour épicer le tout mais qui manquent de souffle.
Dommage, Matt Smith et Morfydd Clark étaient très bons.

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[Février] Une plongée dans la vie d'une femme confrontée aux difficultés de la maternité, qui commence à se transformer en chien.
Toute la première partie qui montre des situations du quotidien que la mise en scène et le montage transforment en cauchemars cycliques est vraiment prenante, avec un peu de body-horror qui s'y mêle peu à peu (belle performance d'Amy Adams au passage).
Et c'est pas mal du tout, la deuxième partie lâche un peu le cauchemar pour suivre l'évolution des personnages et ça perd un peu de sa singularité, mais ça reste cohérent et intéressant jusqu'au bout.

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[Février] Les SKSS sans le vernis 80's, qui s'amusent avec des casseurs qui viennent vandaliser un Ikea mais qui tombent sur un agent de sécu timbré et survivaliste.
Le but c'est principalement de mettre en scène le fantasme universel de jouer à cache-cache dans un Ikea, en y rajoutant de l'horreur pour pimenter tout ça. Le reste on s'en fout.
Les personnages sont peu intéressants, l'ennemi est cliché à souhait, heureusement quelques séquences amusantes rendent tout ça divertissant mais c'est assez attendu pour le reste. Une série B, rien de plus.

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[Mars] Un flic en deuil se retrouve confronté à un suspect dérangeant dans une affaire sordide de double meurtre.
L'idée de montrer l'enquête comme un dialogue avec le diable, avec une imagerie qui emprunte au Christianisme, est plutôt bien sentie. Surtout dans cet univers qui prime le sordide et le glauque du fait divers réaliste à la Série Noire.
Mais la volonté de coller au maximum au bouquin rend le tout un peu ridicule finalement, avec cette voix-off trop littéraire qui rend le tout bien pompeux, et une mise en scène pas super travaillée qui peine à mettre en valeur les dialogues qui sont vraiment le cœur du film. Franchement on est pas loin du C'est Beau Une Ville la Nuit par moments.

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[Mars] Une jeune femme sans domicile fixe qui vit dans sa voiture en route vers l'Alaska où elle espère trouver du travail et commencer une nouvelle vie perd son chien dans une petite ville de l'Oregon, où elle est tombée en panne.
Comme d'hab chez Kelly Reichardt c'est court et minimaliste à souhait, on a juste le quotidien de ce personnage qui se heurte courageusement à une société Américaine qui rejette les laissés pour compte sans réfléchir. Et à quelques personnages thématiques qui vont croiser son chemin. Avec la quête du chien perdu comme fil rouge.
Et tout se joue sur les interactions, et sur la manière dont elle arrive à capter des émotions complexes et à les transmettre humainement par sa mise en scène.
Le regard fier d'un personnage qu'on a détesté mais qui soudainement arrive avec une bonne nouvelle, le manque d'empathie d'un garagiste, le trajet de Wendy qui accroche des fringues colorées à des poteaux dans l'espoir que son chien retrouve sa trace à l'odeur, tout est dans le réalisme mais amené avec une vraie finesse et une poésie toujours pertinente.
C'est triste, et injuste, mais jamais ça ne tombe dans le misérabilisme. Et quand un peu de lumière arrive dans tout ça on ressent toute la joie sans que ce soit forcé ou trop explicatif. Et ça, c'est vraiment beau.

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[Mars] Une adaptation de Lovecraft qui prend quelques libertés avec le texte original (compliqué à adapter sans moyens en même temps).
On est dans le territoire des adaptations de Corman, qui semblent bien désuètes aujourd'hui. Les effets stroboscopiques colorés appliqués sur la pellicule pour montrer les éléments liés au Culte sont vraiment pas convaincants, niveau acting c'est souvent hilarant (ce duel final à base d'yeux écarquillés c'est fabuleux) et ça se traîne pas mal.
Mais y'a quand même un charme certain, de très belles choses pour les décors, et la célèbre bande son de Les Baxter pour accompagner tout ça.

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[Mars] Très loin de ses habitudes d'auteur, Oz Perkins derrière une comédie horrifique gorasse adaptée de Stephen King. Ça laisse un peu dubitatif dans ses premières minutes, mais on s'y fait très vite. C'est drôle, ça sait où ça va thématiquement et entre temps ça empile les morts grotesques et les dialogues surréalistes, comme un Destination Finale qui saurait enfin s'amuser et bien mis en scène.
Du coup sans être mémorable, ça reste un bon divertissement.

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[Avril] Un film de vampires qui brille par son contexte et sa bande-son. La fameuse séquence de concert est assez magique en effet, mais plus que ça tout ce qui touche au son dans ce film est top et créatif.
Et autant le build-up et les introductions des personnages sont passionnant, autant passé un certain cap ça devient un film d'action façon Une Nuit en Enfer assez banal, avec pas mal d'absurdités et surtout très prévisible.

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[Avril] Un flic corrompu se retrouve à courir à travers la ville pour retrouver le fils d'un politicien tout aussi corrompu qui a la mafia à ses trousses. C'est du Gareth Evans, avec fusillades à rallonge où les personnages ne rechargent que quand ça lui permet de caler une action ou un cut stylé, et des combats au corps à corps virevoltants et toujours blindés de bonnes idées dans la mise en scène autant que dans les coups portés.
Pour le reste l'histoire et les personnages sont bateaux et inintéressants à souhaits, c'est vraiment niveau téléfilm.
Du coup ça se regarde, mais ça s'oublie très vite aussi.

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[Mai] Dans un bol on mixe Tex Avery, les slapsticks de la première heure, les ZAZ, du jeu vidéo indé façon Cuphead ou Don't Starve avec des costumes wish et des séquences mi-filmées mi-animées en noir et blanc. Avec un personnage principal trappeur nommé Jean Kayak. Et vous aurez une vague idée d'à quoi ça peut ressembler.
Quasiment deux heures d'un enchaînement de gags c'est un peu long, et évidemment niveau rire un peu en dents de scie mais c'est quand même assez prodigieux à quel point ça arrive encore à surprendre tout du long. Et y'a vraiment des visuels incroyables et travaillés malgré les choix artistiques osés, c'est quand même fou, la vie des deux lapins racontée avec leurs empreintes je m'en remet pas.

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[Juin] Le voyage d'un entrepreneur cerné par des assassins alors qu'il tente une stratégie risquée dans un pays (fictif) du tiers-monde.
Les thèmes habituels des contes d'Anderson, principalement la relation entre un père bardé de défauts et en pleine crise existentielle avec sa fille, qui oscille entre mimétisme et rébellion.
Ici dans une quête chapitrée, où accompagnés par le tuteur de ses enfants ils visitent un par un les actionnaires du projet qui menace de tomber à l'eau.
L'occasion de dévoiler le casting petit à petit, en saupoudrant de petits caméos amusants des habitués de son univers.
La mise en scène est toujours aussi précise et inventive, les influences issues de la bande-dessinée qu'on voyait croître dans sa filmographie sont hyper présentes à l'image comme dans l'écriture.
Et c'est toujours aussi chouette, vraiment drôle avec un épilogue vraiment touchant.

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[Juin] Un petit dealer qui vit dans une maison avec sa sœur tombe amoureux de son nouvel associé, alors qu'il déclenche un conflit avec un gang plus important de sa ville des Hauts de France. Avec comme compte à rebours la fin annoncée des serveurs d'un MMORPG auquel ils jouent et qui les rapproche.
C'est du film de passage à l'âge adulte, de fin d'adolescence où les protagonistes se voient confrontés à la tristesse du monde réel, hors de leur monde virtuel. C'est pas très simpliste sur pas mal de points (la bande rivale est cliché à souhaits, et leur leader peu crédible). Mais c'est fait avec une vraie sensibilité, la mise en scène est travaillée et inventive, les comédiens sont vraiment bons et les personnages attachants.
Et le MMO est vraiment bien fait, c'est rare de voir des faux jeux-vidéo qui sont aussi crédibles au cinéma.

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[Juin] Un couple aisé dans un futur dystopique où l'air pur est un privilège et les naissances contrôlées se lancent dans un test du gouvernement qui décidera si oui ou non ils peuvent concevoir un enfant. Arrive donc une évaluatrice qui pendant sept jours va les tester.
On est sur du film d'anticipation / thriller psychologique qui parle bien évidemment de couple et de conception. Alicia Vikander est dérangeante à souhait, la manière dont elle incarne soudainement un enfant en bas âge avec son corps d'adulte est impressionnante.
C'est vraiment sa performance et ce jeu qui rendent le tout fascinant, pour le reste on est sur du thriller plutôt prévisible avec un beau travail de lumière et de déco.
Mais ça arrive bien à présenter les bonnes questions, et ça laisse un goût amer et des interrogations, donc ça vaut le coup.

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[Juin] Un petit conte dystopique sur une planète gelée, où le membre le plus bas de l'échelle sociale se retrouve en conflit avec le leader de la colonie. Y'a plein de petites idées sympa dans l'écriture et la mise en scène, Robert Pattinson est très bon dans son rôle multiple, les sujets abordés sont chouettes.
Mais tout est si simpliste et prévisible, et cousu de fil blanc que sur plus de deux heures ça devient un peu lassant. Et pas vraiment mémorable. C'est quelque part entre Okja et Snowpiercer, mais sans le côté touchant du premier et jamais aussi prenant /impressionnant que le deuxième.

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[Juillet] Intrigant. L'image de l'Iphone fait vraiment bizarre dans les premières séquences mais très vite on s'y fait, la mise en scène qui tressaute dans l'espace idem.
Et l'histoire fait le reste. L'introduction m'a laissé un peu dubitatif mais dès la première sortie sur le continent tout devient captivant, Alex Garland s'amuse à caler le plus possible de ses thèmes favoris de manière parfois un peu déstabilisante mais ça fonctionne. Et tout l'acte avec le docteur est passionnant. Le final m'a laissé un peu perplexe mais j'attends la suite.

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[Août] Une satire des États-Unis pendant la période COVID, où il s'amuse à tirer sur tout ce qui l'exaspère socialement et politiquement.
C'est pas toujours très fin, globalement les situations et les personnages odieux qui peuplent la ville se suffisent à eux mêmes. Les situations humoristiques sont finalement pas super impactantes, les séquences d'action à la fin brillent globalement plus par leur mise en scène que par ce qu'elles apportent au propos.
C'est son film le plus faiblard à ce jour et de loin, mais ça fonctionne.

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[Août] Même territoire que Barbarian, il a une manière d'avancer à cheval entre l'horreur (avec un beau panel d'inspirations bien digérées) et l'humour du grotesque qui est assez unique. Avec ça une mise en scène travaillée et précise, du travail narratif par la couleur simple mais bien mené à partir d'un teal & orange pourtant habituel.
Du coup on oublie les quelques maladresses d'écriture facilement, et c'est un plaisir de suivre cette aventure. Est-ce que ça tiendra aussi bien au deuxième visionnage ? C'est la question, mais j'ai bien envie de le décortiquer un peu plus.
A noter une BO très chouette avec une petite participation de Mary Lattimore.

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[Août]